Bonjour, je m’appelle Tsukiyo, ravie de vous rencontrer. Je ne suis pas venue ici pour vous raconter une histoire parmi tant d’autres… je suis venue vous raconter mon histoire…

Ma naissance ~

Je suis née dans un coin perdu. Un quartier pauvre bourré de bordel, de gens pas net et de malade mental. Ma mère n’est pas tomber enceinte de moi parce qu'elle le voulait et ce n'était pas un viol non plus... Ma mère n'était rien d'autre qu'une fille de joie voulant un peu d'argent pour se payer sa drogue ! Une vrai salope, une droguée, une putain, une…. Bon je m’égare… Alors je disais que… Ah oui! En apprenant qu'elle était enceinte de moi, elle décida de garder le mutant … euh je veux dire "l'enfant" tachant de le garder en santé. Ensuite comme après toute grossesse, elle accoucha, un accouchement long et douloureux. Puiiiiis, l'enfant fut nommer Tsukiyo Yume~! Une gamine qui… était destinée à être hait.

Bien que ma mère veuille prendre soin de moi, elle me détestait au plus au point. Elle ne pouvait pas regarder mon « affreux » visage en face. Bien que je fus belle comme un ange, elle me trouvait horrible, intérieurement et extérieurement… « Cette gamine est un monstre! Elle mériterait juste d'être battue! »

Un anniv’ parmi tant d’autres ~

Comme à tous mes anniversaires, j’étais seule assise à la table tout en fixant le vide. S'en était troublant, t'en de solitude pour une seule personne et j’étais si jeune! Je levais les yeux sur la part de gâteau que ma très aimé mère posa devant moi en disant un simple "merci". Je n’y touchais pas continuant à fixer intensément le gâteau avec un certain sourire troublant.

- Qu'est-ce qu'il y a ma fille? Tu ne mange pas?

Je levais la tête vers ma mère avec un sourire niais qui cachait une haine unique.

- M'aimes-tu maman?

Ma mère ne sembla même pas réfléchir, elle était toujours franche et savais se qu'elle allait répondre.

- Non ma chérie, je te déteste… Tu es un monstre… Mange ton gâteau maintenant!

Je hochais lentement la tête et pris la fourchette pour prendre une boucher du gâteau au chocolat. Après quelques boucher, ma vue s'embrouilla et je compris pourquoi ma mère n'en mangeait pas maintenant… Le poison me conquit rapidement et je tombai sur le sol froid en perdant instantanément connaissance.

J’aime l’hôpital… pas vous ?

Je rouvris les yeux, les clignant quelque fois. Est-ce que… j’étais… morte? Je plissais les yeux sous l’intense lumière blanche puis regardais autour… Une Chambre d'hôpital? Alors… Je n'étais pas morte… quel dommage… ça aurait pu être une expérience intéressante… Je n'étais pas morte mais ma mère si… D'une overdose ! (quelle surprise) Je me redressais et me levais, on était quel jours? Je lançais un coup d'œil au calendrier… j’avais dormit longtemps… Même très longtemps…

Ahh la la… La famille d’accueil.

- Alors… Comment cela ce passe avec Tsukiyo?

- Je n'en sais rien à vrai dire… elle est très distante… elle semble… être dans un autre monde… elle parle aux papillons et aux fleurs ! >.< ‘

L'intervenant hocha doucement la tête et me lança un regard.

- Et toi… Comment te sens-tu ici?

J’avais 10 ans à cette époque… M’enfin, je levais donc les yeux vers l'intervenant disant simplement " vivante ". Je retournais bien vite a ma lecture d’un gros livre, ignorant le reste des bruits, j’étais silencieuse, solitaire et trop inactif pour quelqu’un de normal d’après les médecins. Je ne parlais à personne et repoussait brutalement tout contact humain… amis. Je me sentais seule, oui, mais je préférais ça que souffrir encore de la haine.

Oh un trou… mais il y a quoi dedans ?

Quelques années plus tard, 16 ans.

C’était une journée de printemps. Il faisait beau, les oiseaux étaient venus pour l’été et chantaient déjà. Je marchais tranquillement dehors pour respirer l’air frai, mais surtout pour me changer les idées. Je détestais la famille d’accueil où j’étais, je la haïssais. Trop uni, trop d’amour… Ce n’était pas que ça me dégoutait… Au contraire, j’avais mal. Heureuse pour ces enfants dont les parents prenaient soins, mais j’avais mal, car je n’avais pas eue cette chance…
Je shootais donc dans une roche mais je ne l’entendis pas retomber… Étrange… Je suis allez voir où elle avait bien pu atterrir et ce que je découvris me laissa perplexe. Un trou. Et profond en plus… Je regardais autour de moi, personne. Et rien dans les alentours qui aurait pu creuser ce trou immense. Et puis, je me suis demandé jusqu’où il pouvait descendre. J’avais quoi à perdre de toute façon ? C’est donc ainsi que j’entrais dans ce trou menant à un autre monde… sans plus jamais revoir le miens.