Pourquoi.....Pourquoi étais-je venu ici ? Je ne m'en souvenais plus, cette seule pensée me fit rire. Tellement de question se bousculait dans ma tête, mais aucune n'avait de réponse. Que faisais-je ici ? Qui étais-je dans ce monde ? Je ne savais pas...et pourtant, quelque chose me disais que j'avais moi aussi un rôle à jouer dans ce monde. D'ailleur, qui n'a pas de rôle à jouer dans la vie ? Tout le monde. Disons qu'il y a plusieurs catégorie...Qui sait....
Je me promenais donc dans le cimetière, un endroit calme, avec un silence de mort. De mort, oui on pourrait qualifier ça comme ça, après tout, tous les gens ici sont morts, de simple cadavres que les insectes les plus infames et les plus répugnant transpèrcent, mangeant ce qu'il reste d'eux. Heureusement, je ne fais pas partie de cette catégorie, pour l'instant. Mais mon tour viendra....un jour!
Je marchais sur l'herbe sec et rèche celle qui craque sous vos pieds car elle n'a pas eu son besoin d'eau... J'entendis une personne parler, et avant même de m'en rendre compte, j'étais devant elle, enfin devant, non. Disons plutôt que j'étais evant les arbres, derrière deux, trois tombes et que la femme se trouvait à environs 40.45 centimètres de moi.
Je regardais la jeune femme, sans grand intérêt. Pourtant, elle ne disait plus un mot, l'avais-je effrayé ? Non ce n'étais pas ça. Mais on voyait que la politesse, n'est pas son fort. Bien un point en commun, pourtant, pour faire un paradoxe, je décidais de le faire quand même!
"Le bonjour est-il interdit en ce lieu funeste ? Dans ce cas si il l'est pour vous, il ne l'est pas pour moi alors je vous dit bonjour ou mauvais jour en fonction de votre humeur!"
Ce langage....Il me répugnait, pourtant je ne savais parler que comme ça devant une femme! Cela m'agaçait encore plus et au plus haut point! Je regardais toujours la jeune femme, un sourire sur mes lèvres, petit, mais un sourire quand même. Je m'avançait légèrement pour être maintenant à un peu moins de 15 centimètres d'elle. Pourtant, tout dans son regard, m'appris qu'elle n'avait pas vu mon mouvement arriver et cela me fit rire, ainsi qu'élarger mon sourire. J'adorais cette expression, c'est celle qu'avait mes victimes quand elles ont enfin compris qu'elles allaient mourir. Pourtant, la jeune femme n'était pas dans les miennes. Dommages, ça aurait pu m'amuser un peu. La voir se débattre, pleurer et crier m'aurait fait un bien fou!