AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Lilith Urian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar


Lilith Urian Empty
MessageSujet: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoSam 5 Déc - 11:17

Fiche Du Personnage





NOM : Urian

PRENOM : Lilith

AGE : 14

RANG : Cheshire Cat

POUVOIR : Edit : le yeux sont le miroire de l'âme ... des yeux qui paraissent si innocent, comment ne pas y plonger dedans ? Dites le moi ? Mais après un tels traumatisme comment vous proteger ? Devoiler les pire fantasmes de voir interlocuteur ? Voir ce qu'il a exactement dans son coeur ? Peut être est-ce assez suffisant pour survivre ici ...

ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle

------------------------------------------



DESCRIPTION PHYSIQUE : Lilith est de taille moyenne, quoique légèrement petite. Ses grands yeux gris encadrés de longs cils rendent son visage enfantin, ce qui lui fait don d'une apparence relativement candide. Sa cheveulure ondule et innonde ses épaules, tandis que sa teinte blanc crème diffère à peine de sa peau d'une blancheur de porcelaine, résultat de trop rares expositions au soleil.
Elle possède silhouette plutôt svelte, renforcée par les corsets serrés des robes de poupées dont elle se vêt inlassablement, et est dotée d'une poitrine quasi inexistante (avis aux amateurs, demi-tour).
Ses sourires timides et son regard farouche lui tirent souvent l'affection bienveillante de ses amis, qui ressentent en sa compagnie l'étrange besoin de la protéger. Son cou, dont la longueur est accentuée par les divers colliers et accessoires dont elle l'orne, évoque la délicatesse d'un cygne (comment ça, j'en fais trop ? xD). Dans un même soucis constant du détail, elle apprécie particulièrement porter des habits renforcés de dentelle et froufrous, ce qui aurait pu lui conférer un aspect, et une réputation très excentrique si elle était plus souvent sortie de chez elle.

DESCRIPTION MENTALE : On note chez Lilith deux parts de sa personne. Non pas qu'elle soit schyzophrène, mais on distingue sans pouvoir s'y méprendre une facette "froide et hautaine", ainsi qu'une facette "enfantine et mignonne". La première part incarne celle qu'elle est intérieurement. Elle est plutôt intelligente, mais pas franchement manipulatrice. Elle méprise souvent ses semblables, bien que n'extériorisant jamais ses pensées profondes. On peut la considérer comme hypocrite, quoique ce soit plus subtil que ça. Elle n'oeuvre pas de la sorte dans son seul intérêt, mais simplement parce qu'elle se sent incapable de se comporter, physiquement, aussi hautainement qu'elle ne le pense.

Mais vis-à-vis des autres, son attitude change radicalement.
La limite entre le spontané et le forcé, Lilith la cerne particulièrement mal. De fait, entre les moments de pure euphorie qu'elle exprime, et ceux où elle ne ressent qu'une simple joie, mais qu'elle réagit avec autant de fougue ; ces moments où elle accentue ses émotions de façon exagérée, sont la plupart du temps inconscients. Elle ne se rend pourtant que rarement compte de ces excessivités.
Ainsi, elle aime se montrer mignonne, et pour cela, abuse de mimiques enfantines et d'une réserve propre aux gamins mal-à-l'aise. Mis à part ce côté artificiel, c'est une adolescente plutôt agréable à vivre, qui apprécie le calme et boire du thé. Elle est serviable et gentille, quoique peu sociable. Elle est assez ignorante du monde extérieur, et panique assez vite lorsqu'elle se trouve dans une situation qui lui échappe.


HISTOIRE :
Je me souviens de mon existence, en tant que mortelle, sur Terre.
Quelle ironie, ce n'est qu'après que ma brève vie se soit achevée que
j'ai enfin saisi l'ampleur, la gravité de ce terme, "mortel", ainsi que combien était infime le fin fil qui le reliait à la réalité.
Je me souviens sans peine de maman, que j'entendais de temps à autres pleurer dans la pièce d'à côté, ses sanglots ne s'étant pas apaisés au fil des ans ; de papa, qui m'avait déjà plus ou moins reniée -on ne renie jamais complètement son enfant, n'est-ce pas ?- .
Par contre, je ne me rappelle plus vraiment mon frère. Son souvenir semble s'être égaré parmi le flot de songes astrals qui composent le sentier liant le monde vivant au monde d'Alice. C'est rageant. Sur son compte, seul quelques détails me reviennent, les plus anodins qui soient. Il semblerait que ce fut l'être auquel je me sois le plus attachée, durant ma piètre vie. Notre lien n'aura donc pas été aussi fort que je le pensais. Par exemple, j'ai la certitude qu'il était grand, aux cheveux d'un châtain foncé totalement différent de la couleur des miens. Je crois aussi savoir qu'il aimait le chocolat mais haïssait les asperges. Quant aux moments passés ensemble, il ne m'en reste qu'un : le jour où, étant trop petite pour attraper une banane sur l'étagère de la cuisine, il était venu à la rescousse et en avait pris une pour moi.
Ce souvenir, j'ai l'inexplicable conviction qu'il n'est que part infime par rapport à tous les instants de bonheurs qu'il m'a fait vivre. Et pourtant, il n'y a que lui qui me revient.
Quant à papa et maman, pour comprendre le pourquoi de leur tristesse, il faut remonter des années en arrière.

Jusqu'à mes cinq ans, j'avais toujours été une enfant intégrée, pour le peu qu'on en ait raconté. Certains affirment même que j'étais une "enfant prodige" -mais dans la mesure où ils affirment ça pour n'importe quel gosse lambda, et que les humains ont particulièrement tendance à exagérer les faits pour souligner le changement, je n'y crois pas trop. A ce moment, je sortais encore, j'avais des amis, et des relations plus fortes encore que ce qui m'a lié avec mon frère.
Quoique, en y réfléchissant bien, je ne pense pas qualifier ces cinq années de "meilleures de ma vie", tant ma consience était peu développée et mes souvenirs de cette période très vagues.

Puis tout est très vite arrivé. Ces scènes, je pense ne jamais parvenir à les oublier, peu importe combien j'y consacrerai d'efforts. Elles sont ancrées dans ma mémoire et me lacèrent en moyenne de cinq à dix fois dans la journée, dix ans après.
Je n'ai jamais habité un quartier très sûr, mais, jeunesse oblige, je ne m'en étais jamais inquiétée. Ce soir-là, mes parents s'étaient absentés. Mon frère étant plongé dans ses études, ils m'avaient par conséquent chargée de m'acheter un repas au convenience store, quelques rues plus loin.
Une distance à première vue faible, mais ce fut apparemment suffisant.
Il faisait sombre, mais je n'étais pas effrayée. Je ne l'entendis pas se glisser derrière moi, la pénombre absorbant le bruit de ses pas. J'étais bien trop occupée à retrouver mon chemin, l'ayant pas de plan à disposition. Depuis combien de temps m'avait-il suivi, ce malade ? Peut-être était-il à mes talons depuis le moment où j'avais quitté ma maison ? Le résultat est le même.
Je me souviens même de ce que j'avais acheté, des nouilles instantanées au poulet et aux épices. Un plat qui m'avait paru alléchant, et l'enthousiasme d'en faire goûter mes papilles m'avait alors plongée dans un état d'impatience sucrée, comme si je m'étais mise à flotter tant tout me paraissait insouciant et calme. Beaucoup de joie pour de la nourriture, tant de bonheur qui vira au cauchemar.
Je me souviens de son visage, un inconnu d'une trentaine d'année qui m'avait mis en confiance par quelques paroles aimables et des sourires bienveillants. Qui fondirent sur sa face pour laisser place à un visage de fou comme je n'en vis plus. Lorsqu'il me projeta contre un mur et m'empêcha de crier, crier pour extérioriser ma peur et ma douleur. Quand il me déshabilla intégralement et embrassa chaque parcelle de mon corps d'enfant, jusqu'aux plus intimes et vierges de tout toucher.
Quand il m'arracha une poignée de cheveux et me plaqua violemment à terre.
Quand il rit de me voir sangloter.
Quand il jouit de ma torture, de m'infliger tant de souffrance.
Ses chuchotements me parvinrent comme une lame qui me tranchait les oreilles. Je ne parvenais pas à me débattre, je ne savais ni ce qui m'arrivait, ni ce qu'il adviendrait de moi. Et cette peur qui croissait en moi, l'incompréhension mêlée à la douleur.
Il me laissa meurtrie, souillée au sol. Il aurait encore pu m'assassiner sauvagement, mais n'en fit rien.
Dois-je lui en être reconnaissante pour autant ?
Je n\'ai aucun souvenir de ce qui se passa ensuite. Probablement qu\'alarmé par le temps que je mis à revenir, mon frère, après une recherche acharnée, finit par me trouver.
Toujours est-il que je mis du temps à guérir de ce traumatisme. Durant ce temps, mes parents avaient fait en sorte que je reste au repos chez moi.
Sortir me faisait peur. Lorsqu\'il fallut que je retourne à l\'école, je me souviens avoir hurlé de toutes mes forces pour rester à la maison. On avait fait venir un pédiatre, mais rien n\'y fit.
Surprotectrice, ma mère m\'avait autorisée à demeurer chez moi autant de temps que je le voudrais. Cette vie dura jusqu\'à la fin. Dans un premier temps par ma peur, réelle, de revivre ce cauchemar, puis par peur de ne plus parvenir à me réadapter à un milieu convenable. Crainte d\'être la risée de tout le monde pour avoir été violée, ou, au contraire, sujet à de la pitié que je ne désirais point. Différente des autres.
Je ne fis pas d\'efforts, rester dans ma chambre me suffisait bien. Je sortis, de temps en temps, à de rares occasions. On en compte peut-être une centaine en ces dix ans. Le reste du temps, je restais dans ma chambre, observant l\'extérieur depuis ma fenêtre, coupée de tout contact.
Je savais encore marcher, mais avec quelques difficultés. Je m\'obligeai à longer les quatre murs de la pièce plusieurs fois dans la journée. Puis je retournai, ou bien dans mon lit, ou bien devant mon ordinateur.
Je me complaisais sans peine dans cette situation, je ne manquais de rien. Et pourtant, ce handicap constitua un sujet dont j\'avais honte. Honte d\'être si faible, hotne de n\'avoir fait aucun effort pour changer quoi que ce soit. Un sujet que je ne supportai pas d\'être abordé. Et j\'avais conscience qu\'il fallait un jour ou l\'autre y remédier. Ce jour, je le remettais constamment au lendemain.
C\'est cette situation qui plongea ma mère dans un profond désespoir, et qui força mon père à me renier. Mon frère, quant à lui, avait arrêté de me soutenir depuis plusieurs années, et vivait désormais sa vie, loin de nous, sa famille.
Leur causer du tort et de la tristesse,
je m\'en fichais éperdument. Jusqu\'à finir par admettre que je devais arrêter de fuir constamment la réalité. Ce déclic me vint progressivement, après plusieurs mois de préparation mentale, de déni de responsabilités que je repris par la suite. Je devais affronter mon destin et surmonter mes craintes.
C\'est ainsi que, la nuit du premier décembre, je fis un pas dehors, pour la première fois
seule, sans en avertir personne. Je laissais mes jambes me diriger, et goûtai pour la première fois après une longue période d\'abstention au bonheur de la liberté.
Goûtai pleinement au vent frais qui balayai mes cheveux.
Au toucher rugueux des murs de pierre.
A l\'odeur des pots d\'échappements et au son des scooters.

Au goudron qui vint s\'écraser contre ma joue lorsqu\'une voiture au conducteur peu sobre me rentra dedans à pleine vitesse, me projetant face au sol des mètres plus loin, sans arrêter pour autant sa course.
Avant que je comprenne, ou que je puisse me dire que je m\'en tirerai avec une jambe cassée et quelques fractures, je me fis rouler dessus.

Ainsi se déroula la brève vie d\'une gamine qui nia la réalité, jusqu\'à être rattrapée par la sentence divine.
Mais il semblerait que l\'au-delà m\'ait accordé une seconde chance, de rattraper ce que j\'ai vécu.
Au pays des merveilles.



------------------------------------------


Fiche Du Joueur





PRENOM/PSEUDO : Rabdoulasis boulacarda.

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : hatsune-miku.skyrock.com

NOTE SUR 10 TA PRESENCE SUR LE FORUM : 4/10

UN COMMENTAIRE ? (forum ...) Niet.


Dernière édition par Lilith Urian le Sam 5 Déc - 13:13, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Erzähler
Fondateur
Fondateur
Erzähler

Féminin Age : 31

Carte du Joueur
◊ Power:
◊ Orientation Sexuelle: Inconnu
Your Relationships:

Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoSam 5 Déc - 11:23

Bienvenue !
Je te laisse finir ta fiche !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar


Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoSam 5 Déc - 11:27

Heum, je viens de changer radicalement le caractère et le rang de Lilith. Donc au cas-où tu serais déjà en train de le lire... Elle n'est plus pareille e____e
Revenir en haut Aller en bas
Erzähler
Fondateur
Fondateur
Erzähler

Féminin Age : 31

Carte du Joueur
◊ Power:
◊ Orientation Sexuelle: Inconnu
Your Relationships:

Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoSam 5 Déc - 11:47

en général j'attend que la personne termine sa fiche pour commencer à la lire
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar


Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoSam 5 Déc - 13:13

Youpi, finie. Je me remets au RPG après une abstention de quelques mois (:
Revenir en haut Aller en bas
Erzähler
Fondateur
Fondateur
Erzähler

Féminin Age : 31

Carte du Joueur
◊ Power:
◊ Orientation Sexuelle: Inconnu
Your Relationships:

Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoSam 5 Déc - 22:54

Il faut que tu signes le reglement et c'est bon
Revenir en haut Aller en bas
Erzähler
Fondateur
Fondateur
Erzähler

Féminin Age : 31

Carte du Joueur
◊ Power:
◊ Orientation Sexuelle: Inconnu
Your Relationships:

Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian HorlogeoDim 6 Déc - 3:18

je te valide mademoiselle
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Lilith Urian Empty
MessageSujet: Re: Lilith Urian   Lilith Urian Horlogeo

Revenir en haut Aller en bas
 

Lilith Urian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Une bien calme prairie~ [PV Lilith Urian]
» Lilith Bernkastel {[finit]}
» Under the Moonlight [PV Lilith Bernkastel]
» Changement d'horizon et envoûtement [PV: Grimpow](Lilith partie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
+°°Alice's game°°+ :: Les Archives D'Alice's Game version 1.0 ♥-