Neko se promenait, elle avait décidé de se balader a la plage. Elle n’était pas y aller depuis le concours d’été. Elle repensait a plusieurs choses, voulant se détendre un peu. Ramasser toutes ses idées. Elle grimpa vite fait sur un rocher et se détacha les cheveux, laissant son ami, le vent lui murmurer ses dernières aventures.

Elle avait rencontré dernièrement Lotti, ou d’ailleurs, elle avait massacré des petits enfants innocents. Passons, s’il vous plait. Neko avait également été sauvé par Alexiel, un charmant vampire qui d’ailleurs l’avait embrassé avant de partir. Elle n’avait pas réagit et était retourné de son côté. Voilà ses deux dernières aventures.

Notre chaton regardait la mer avec un sourire malicieux. Les vagues venant s’égarer sur le sable la faisait rêver. Elle repensa aussi à un détail qui lui avait échappé : son changement de pouvoir. Voilà que sa vision nocturne avait disparu, laissant place à un contrôle du vent. L’air était donc devenu son ami le plus fidèle.

Avec son doigt, elle provoqua une petite tornade, d’une hauteur de 10 centimètres et de largeur, peut-être bien 5. elle sortait de son doigt et cela faisait bien rire notre Neko. Puis, un individu marchant sur la plage attira son attention. Elle le connaissait ! c’était …

Elle sauta du rocher et courut vers le jeune homme, criant son nom, et arrivant a sa hauteur, marcha sur un bout de son kimono et se cassa la figure, juste devant lui, mangeant le sable, la tête enfoui dedans. Elle se releva aussi vite qu’elle fut tombé et le regarda.

« Alexei ? Alexei, c’est toi ? »

Cela devait être lui, qui d’autre ? Elle le prit dans ses bras, pleurant en le serrant contre elle, prise d’un trop plein d’émotions. Neko le prit par les épaules et plongea son regard dans le sien.

« Tu m’as manqué !! »

La jeune fille finit par le lâcher, quelques rougeurs sur les joues et lui sourit amicalement, attendant une réaction de sa part, a tous ses gestes précipités et émouvants… pour elle.

Depuis un certain temps déjà, notre loup passait à la même heure sur la plage chaque jour. Il était assis, les genoux en pointes et les mains posées dessus. Il regardait le sable, le touchait, le caressait et le prenait et secoué ensuite sa main pour le faire s'écouler peu à peu. Il souriait à chaque fois qu'il venait là. Sa lui rappelé un moment de son enfance où son père, sa mère, son grand-père et sa grand-mère venaient dans une baie avec lui et il se baignait durant des heures, il pensait particulièrement à un jour précis où son grand-père avait terrassé d'un seul coup de griffe une horde de crocodile, il devait être au moins dix. Dimitri fit un petit rire léger. Ce dernier regarda le Soleil, il allait rentrer. Il était l'heure de rentrer chez lui, dans sa forêt. Il soupira une pendant un court moment qui semblait s'éterniser et durer des heures. Il se résigna à se lever. Il le fit d'un geste brusque pour ne pas changer d'avis en se levant et rester assis. Il secoua ses jambes car elles étaient pleines de sables et frotta ses mains l'une sur l'autre pour la même raison. Il se mit alors à marcher, doucement, prenant son temps et ramassant des coquillages de temps à autre pour ensuite les jeter à l'eau lorsqu'il n'en voulait plus.

Il avait parcouru le trois-quart du chemin pour quitter la plage quand une jeune demoiselle cria le nom de son grand-père, interloqué et surtout surpris, il regarda dans tout les sens et même au ciel de façon instinctif. Il regardait encore dans toutes les directions possibles imaginables quand la demoiselle le prit dans ses bras. Quand elle finit par dire qu'il lui avait manqué, le louveteau repoussa doucement la demoiselle avec un sourire gêné. Pensant qu'elle parlait de quelqu'un d'autre et encore moins son grand-père, celui-ci fit une mine renfrogné et commença à dire d'une façon sec et un tout petit peu brutal :

- Désolé madame, vous avez sûrement dû me confondre avec quelqu'un d'autre et vous avez par la même occasion réussi à penser à mon grand-père que je reverrais probablement jamais !

Il prit un air contrarié et continua brièvement sa course. Deux secondes plus tard, la pensée si triste pour son aïeul lui fit paraître une larme et une fraction de seconde encore après, il partait en courant sous sa forme sauvage. Sa fourrure noir brillait et semblait être doté de vie comme la danse endiablée qu'elle faisait, l'on aurait aussi put la comparer à un feu de camp. Jamais on aurait eu la possibilité de suivre sa trace tellement sa vitesse ne donnait pas le temps à ses pattes de laisser leurs marques. Puis d'un coup, il repensa à la jeune femme que son grand-père lui avait décrit dans "l'autre monde" dans lequel il avait habité : c'était sa définition mot pour mot, grande et svelte, profonds et magnifiques yeux bleus ainsi qu'une chevelure longue à la couleur du lilas. Il s'arrêta de telle façon que le sable vola sous ses pieds et vola dans l'air. Il fallait absolument qu'il la revoit, c'était après tout, la jeune amante de son grand-père il y a très longtemps pour lui, étrangement, elle était très jeune pour lui qui était vieux et plutôt marqué par le temps. Il réfléchit un instant, il devait tiré cela au clair. Il fit demi-tour et se donna à fond pour y aller que cette fois-ci son pelage n'eut pas le temps de bougé avant l'arrivée à l'endroit où il avait vu la demoiselle, malheureusement, il avait trois minutes de trop, les trois minutes qu'il avait mis pour partir et revenir. Elle était absente, avait-il rêvé ? Sûrement pas, il regarda à ses pieds, il vit une broche à cheveu accompagné d'une petite fleur en son centre. Il la ramassa et la dépoussiéra la minute d'après.

Il fit le tour des environs proches, il finit par la trouver. Elle semblait perdu dans ses pensées. Il voulait l'observer encore et encore jusqu'à épuisement, pour ne pas la perturber, il fit un bruit de sa position en guise de diversion et moins d'un quart de seconde après, il avait déposé la broche à ses pieds et s'était caché dans un nouvelle endroit, toujours en l'observant dans ses détails, la déshabillant du regard, il fit un léger sourire en rictus.

Je ne sus comment réagir quand il me repoussa. Une…une inconnue ? J’étais totalement horrifiée. Mais pourquoi ? Je ne l’ai pas vu depuis un moment et…tout ce qu’il trouve à me dire c’est….Attendez une minute. Son grand père ? Ce serait le petit fils d’Alexei ? Non, j’ai du me tromper. Ce jeune loup prit un air tristement agacé et a peine, il m’est décalé doucement de lui, je vis sa tête baissé et voilà qu’il me disait que non seulement je m’étais trompé mais que j’avais réussi à lui rappeler son grand frère qu’il ne verra plus jamais. J’étais désolée pour lui. Je serrais les poings, baissant à mon tour la tête, ridiculisée et triste de constater que ce n’est pas aujourd’hui que je le reverrais.

« Je…suis vraiment désolée. »

A peine ai-je murmurer ces mots qu’il était déjà parti, comme un loup enragé, je discernais au loin une fourrure, reflétant le soleil, s’éloignant de moi. Il était magnifique ce loup, aussi beau qu’Alexei, peut-être même plus… Je soupirai de désespoir et partit, suivant d’abord la direction par laquelle il était parti, sans laisser de trace, car la vitesse a laquelle il traçait ne laissait pas ses pieds s’enfoncer dans le sable. Je finis par trébucher, laissant tomber ma barrette, ma mèche de cheveux tomba sur l’œil de MA gauche. Le soleil m’aveuglait et je ne la trouvais pas, courbé en deux, cherchant avec peine dans le sable, je finis pas tomber et crier, mangeant le sable. Je me releva, épuisée et laissa tomber, partant en courant, les larmes aux yeux. J’aimais cette broche…oh et puis zut !

Puis, alors que je réfléchissais, repensant au jeune homme de tout à l’heure, je tournais en rond, au milieu d’une dizaine de grands rochers et d’arbres, vers le haut de la plage. Puis des bruits furtifs attirèrent mon attention. Comme si quelqu’un m’observait. Une bourrasque de vent se fit sentir et alors que je me retournai rapidement, je ne pus qu’apercevoir une ombre, que je ne pourrais même pas qualifier ainsi. Je vis ma barrette posée sur un rocher, je m’avançai doucement et la ramassai, la portant délicatement à mes cheveux pour la replacer.

« Et hop ! Mais qui… ? »

Bon, en grande froussarde que je suis, je flippais. Je demandais au vent qui était là, mais il ne put que me répondre qu’il n’arrivait pas le discerner, trop rapide pour lui. Je grognai, il devait le faire exprès. Je m’arrêtai de bouger, lançant des petits regards, tremblant à moitié.

« Je vous préviens ! Si vous êtes un sale pervers ! J’ai étudier les arts martiaux !!! »

ça, d’habitude, ça fait peur…Peut-être allait-il se montrer ou partir en courant. S’il me touche, je hurle ! ça les fait toujours paniquer aussi…Courage ! Et si ce n’étais que le produit de mon imagination ?!

Werewolf riait doucement de crainte qu'elle eu subit quand elle récupéra sa broche, comme si un homme dangereux se serait donné tant de mal pour rester caché. Le louveteau, avec une vitesse fulgurante presque inimaginable, il se retrouva derrière la demoiselle. Le sourire au lèvre et l'air jovial, il fit une petite frappe dans le dos de la demoiselle. Elle semblait encore toute énervée. Dimitri, lui prit un air plus triste, plus calme, plus censé. Il était désormais résolu à s'excuser. Qui était-il lui aussi pour crier sur une damoiselle qui croyait retrouver un être cher. Il baissa la tête et fit un murmure. Un coup de vent passa, ses cheveux tout ébouriffés se secouèrent, et le vent finit par être engouffré au loin dans une caverne maritime. Il s'excusa en s'agenouillant, mettant ses mains au sol sur le dallage en pierre et les yeux rivés sur ce dernier. Il se releva et doucement, il prononça distinctement mais assez faiblement :

"Désolé ..."

Le seul mot qui fut sorti de sa bouche, le simple mot désolé. Un mot court qui signifiait beaucoup. Il recula un peu d'un air vif. Un peu désorienté, il lança tout en se calmant :

" Alors vous avez récupérer votre broche. Je ne savais pas comment vous la ramené alors, voilà ... Vous voulez aller vous promener ? J'aimerais bien savoir comment était mon grand-père quant il était encore ici !"

Il fit ensuite un large sourire, montrant ses grandes dents, surtout ses canines aiguisées. Il attrapa la jeune demoiselle par le bras et la tira pour se promener dans la jolie caverne maritime repérée un peu avant. Il courut comme une bête la demoiselle volait derrière tellement il allait vite. Une fois devant, on pouvait sentir une sorte de chaleur. Ce genre de grotte compresse l'air à l'intérieur, c'était donc normal qu'il y faisait un minimum chaud. De temps à autre, on pouvait aussi percevoir le bruit d'une goutte qui tombait au sol. L'entrée de la grotte était un immense trou à même le mur ce qui laissait à penser qu'elle était entièrement naturelle pas comme ces mines que Dimitri haïssait à un tel point. Il ne faut pas jouer avec la nature. Des plantes grimpantes avaient fait comme une sorte de filet au mur extérieur de la grotte, cela faisait un peu rêvé, c'était beau.

"Vous voulez qu'on y ailles ? Sa contient beaucoup de trésors les caverne !"

Les yeux de Werewolf était remplis de lumière, l'idée simple de trouver un trésor le faisait presque baver. Dans sa plus tendre enfance, il adorait les histoires de chevalier servant, de princesse et de dragon pour la seule raison qu'il y avait toujours de fabuleux trésors magnifique à l'intérieur. de ces contes. C'était pour lui un rêve d'en trouver un, un jour peut être cela arriverait, et ce jour était pourquoi pas arrivé ! Il avait laissé la demoiselle réfléchir, il observait déjà les parois interne de la grotte à la recherche d'un mécanisme pouvant faire pivoté le mur ou alors ouvrant une salle, quelle imagination débordante avait-il ! Qu'il était content !

Je me sentais observé, pourtant, je me disais que tout cela n'était pas dangereux. Je n'avais pas réellement peur. Évidemment, quand il mit ses mains sur mes épaules, je poussai un cri d'horreur et de surprise, ayant d'abord cru que cela était une agression. Je me retournai, avec pour intention de le frapper mais quand je le vis, mon corps se figea, c'était lui. Un sourire triste au visage, il me bafouilla des excuses. Je me fichais de savoir s'il était désolé ou non, je voulais juste qu'il revienne, et il l'était. J'aurais voulu, par réflexe le prendre dans mes bras, lui caresser les cheveux... Mais je n'en fis rien. Je ne fis que le regarder dans les yeux. Je pétillais et lui sourit.

"c'est rien..."

Aussi vite ses excuses acceptées, il m'attrapa le bras pour m'emmener à une vitesse impressionnante. Mon corps flottait dans les airs. Une fois la destination atteinte, il me posa.
Je soupirai de soulagement. Mais...cet endroit m'était familier. Qu'est-ce que....? Cela ressemblait vraiment à la grotte ou j'avais rencontré Werewolf. J'eus un petit 'hic' au cœur et le suivait, sans lâcher sa main pour autant. J'aimais le contact de sa peau contre la mienne. Elle me rassurait.

"comment t'appelles tu dis moi?"

Je sentis mes joues s'empourprer en demandant son nom. Je le suivais encore, il regardait droit devant lui, il était mignon, moi, je le regardais lui. Il me parla des trésors de la grotte. Les larmes coulèrent sur mes joues, me rappelant trop ce souvenir douloureux avec Alexei. Je fis un petit oui de la tête et ne put m'empêcher de le prendre contre moi en sanglotant, je passais mes doigts dans sa douce chevelure et posa ma tête sur son épaule.

"Oui, tu vas voir, ce trésor est unique et merveilleux."

Je fermai les yeux pour enfin oser lui narrer ce que je savais de son "grand père".

"Et bien, Alexei était gentil, quoique un peu maladroit mais il savait me parler. Il aimait s'amuser et faisait toujours ce qu'il voulait. Même si a des moments, il redevenait sauvage...très sauvage."

Timidement, je lui embrassai la joue pour vite me détacher et me retourner, morte de honte et de gène.

Werewolf n'avait pas réellement percuté ce que la demoiselle lui dit, il restait de marbre, inflexible mais à la fois amusé et épanoui. Il regardait les parois, cherchant, de ses doigts, un signe quelconque pouvant l'amener au coffre enchanté qu'il désirait temps. La jeune Neko le pris enfin dans ses bras, il était étouffé et suffoquait tout en riant. C'était un jeu pour lui. Quand la demoiselle se retourna, de gène évidemment, la phrase repassa dans sa tête, cette fois-ci, il l'avait écouté. Il la regarda, avec un petit sourire. Lui mit une main sur l'épaule.

« Tu es gentille avec lui. Il doit penser à toi peut-être. C'est bizarre, il n'a jamais été sauvage avec moi. En plus, son côté loup était très rigolo. Quand j'étais encore enfant, il m'avait lu la version heureuse du petit chaperon rouge. Tu sais, celle où le loup arrive à manger la vilaine petite fille et sa grand mère sans qu'un méchant chasseur lui vienne en aide. »

Il laissa un petit temps de silence de repos avant de reprendre la conversation de plus belle.

« Allez, si cela vous blesse n'en parlons pas. Aide-moi à trouver le trésor. Au fait, moi c'est Dimitri, appelle-moi Dim, c'est plus sympathique. »

Il eut tellement d'impatience qu'il n'en attendit la réponse. Il se mit donc ensuite à courir doucement vers les entrailles de la grotte, scrutant son intestin de l'intérieur cherchant une quelconque anomalie. Il s'arrêtait toutes les deux secondes pour étudier un os ou n'hésitant pas à revenir en arrière lorsqu'un détail aurait pu lui revenir en tête. Il s'agitait d'une telle sorte que personne n'aurait pu le suivre. C'était comme une danse endiablée dans le corps du monstre. Il sautillait dans tout les sens si bien qu'il finit par en tomber. Il regarda le sol et trouva une plume. Il fut émerveillé et courut en direction de Neko, trébucha et lui tomba dans les bras. Il se remit debout aussitôt :

« Regarde, c'est une plume de dragon je crois. Sa doit venir de ses ailes. »

Quel innocent. Il ne savait même pas à quoi ressemblait ce type de démon. Il était si heureux qu'il en tournoyait sur lui même fixant la plume. Évidemment, il finit par ne plus marcher très droit. Il prit un temps de récupération et recommença son jeu de piste. Doucement, à force d'avancer, sans toujours faire attention à Neko. Il finit par atterrir dans une salle plus grande mais complètement vide. Avec tout l'entrain et l'imagination qu'il avait, le jeune louveteau s'imagina la scène. La confrontation finale avec le dragon :

« Alors Fripon. Nous voilà face à face ! Tu verras. Mon ambition et ma puissance vont te terrasser. Tu est trop infâme. L'un de nous est de trop. Sûrement pas moi ! Viens te battre, trouillard. Tes trésors seront miens d'ici un instant. »

Il faisait des mimiques extraordinaires, sautant, esquivant, maniant une épée imaginaire et se protégé grâce au même type de bouclier. Après une dizaines de minutes de combat intense, le dragon se révéla vainqueur. Le loup se prit un coup critique au flanc gauche après avoir subi une attaque à la jambe droite. Il essaya une riposte mais ce ne fut pas suffisant. Il tomba au sol. Les yeux clos. Ses yeux s'ouvraient pour la dernière fois, il regardait Neko au dessus de lui.

« Je suis désolé. J'ai perdu. Je dois mourir. C'est ainsi. Je vois déjà la lumière. »

Ses yeux se fermèrent enfin. Il était mort.

Quelques secondes plus tard, ses yeux se ré-ouvrèrent.

« Tu as vaincu le dragon, il avait pris ma vie en souvenir. En la libérant, tu m'a libéré ! Merci Beaucoup. »

Il se leva et lui fit un bisous sur la joue. Il riait. Un rire doux et gentil. Maintenant, il avait son trésor. La plume du dragon. Le plus étrange était comment il imaginait la bête. Mais peu importé, il était content. La journée était belle, il n'était mort qu'une fois aujourd'hui. Il reprit donc sa marche, doucement au côté de Neko vers le fond de la caverne.

Neko s’amusait avec Werewolf, elle était aux anges, elle croyait vraiment voir Alexei devant elle. Mais Dimitri avait quelque chose…de différent. Lui, il était légèrement plus enfantin, plus…mignon. Rien qu’a cette pensée, elle rougit. Elle secoua la tête et le suivait en riant doucement. Elle fut surprise de l’innocence paradoxale du jeune loup. Ce qu’il faisait d’horrible était pour lui normale et même gentil. Et C’est justement ce qui plaisait a Neko. Il était naturel et vraiment adorable. Elle soupira de bonheur et dut encore le suivre au petit trot tellement il allait vite.

« Ah oui ? Alexei te racontait ça ? C’est drôle, il me l’a conté aussi… Et d’ailleurs, je me souvient, il était tout fier quand il me l’a raconté ! Il avait le même sourire que toi… »

Elle lui fit un joli sourire a son tour. Il n’avait peut-être pas compris mais elle s’en fichait, elle était heureuse d’être a ses côtés, dans cette grotte. Il se présenta et lui demanda de l’aider a trouver le trésor.

« Avec plaisir Dim’ ! »

Il n’avait pas attendu sa réponse, elle laissa échapper un petit rire de sa bouche et le suivit encore, en courant. Elle le voyait gesticuler dans tous les sens, grimpant sur un rocher en le regardant danser, mais l’observant en hauteur. Elle était pliée en deux de rire tellement le voir se dandiner tel un asticot dans le vide la faisait rire. Elle redescendit du rocher, voyant que Were’ avait trouvé quelque chose et essaya de regarder. Il se retourna et se jeta dans ses bras, même s’il avait plus l’air de se casser la gueule… et lui montra une plume ! Elle haussa un sourcil, légèrement surprise et rougissant en sentant le corps de Dimitri si près du sien.

« euh…euh…une plume ?! De dragon ?! »

Neko fut surprise. Puis il sembla buguer et fixait la plume avec des yeux bizarres, puis il se remit a sautiller, marchant de travers et déboucha dans une autre pièce ou bizarrement elle était vide. Elle courut pour le rejoindre en vitesse et trouva un autre rocher ou elle put encore grimper agilement pour mieux regarder le combat entre Dimitri et le Dragon. Il se déplaçait agilement et la bataille semblait vraiment bien. Elle sautillait en l’encourageant.

« Ouiiiiii !!! Vas-y Diiiiiiiiiiim’ !!!! »

Elle imitait les pom-pom girl qu’elle enviait tant dans le monde des humains. Puis le combat devint favorable pour le dragon ! Dimitri ayant subi une violente attaque s’échoua au sol, ou il demeurait…inanimé. Neko sauta du rocher, sortant sa hache et transperça violemment la chair du monstre, lui coupant une patte. Elle alla vite vers Werewolf qui lui fit ses adieus, elle versa une larme.

« Non, ne meurt pas…ne me laisse pas… »

Elle se tourna vers le dragon, hache en main et sauta sur lui, lui assenant des coups violents.

« Tu vas voir sale dragon ! Tu vas payer pour avoir tuer mon amiiii !!!! BOUCHERIIIIIIIIIIE !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Elle lui porta un coup mortel et il mourut…dans d’atroces souffrances !! Werewolf se releva, elle l’avait sauvé et en était toute fière ! En récompense, elle eut droit à un bisou du chevalier, qui l’a fit rougir…à s’en évanouir….

La joie de Neko semblait si forte pour le louveteau que lui même, submergé d'un plaisir tout aussi puissant, en avait la tête qui tournée. Une joie non seulement visible, mais aussi audible, puisque l'animal croyait bien entendre des petits sons de bonheur se répercutaient et rebondir sur les parois de l'immense caverne : Ah quoi ressemble un son pareil me direz-vous ? Seul Werewolf pourrait vous le dire et lui-même, me semble-t-il aurait du mal à vous le définir. Un contraste des plus étrange se déroulait dans ce lieu, le jeune loup et son amie rayonnaient de vie alors qu'au contraire, le lieu sinistre et glacial respirait la mort à plein nez.
Dimitri se sentait comme un cabri, un innocent et tout petit cabri, un appétissant et délicieux petit cabri. Après avoir rit au éclat avec Neko et l'avoir embrassé, il remarqua que la jeune demoiselle avait l'air bien pâle, tout du moins plus qu'auparavant. C'était drôle, c'était la première fois que quelqu'un changeait de couleur de peau devant lui aussi vite, elle avait rougit puis pâli en quelques secondes, en fait, c'était la première fois tout court qu'il voyait quelqu'un rougir ou pâlir. Il rit moins d'une seconde avant de comprendre que ça n'allait pas bien. Il prit la demoiselle, par l'épaule, la retenant et l'empêchant de tomber par la même occasion. Il s'assit, arrêtant donc sa marche et posa doucement sa tête sur ses genoux. Après quelques minutes, comme elle ne se réveillait pas et que l'impatience du personnage grandissait, il la prit dans ses bras comme s'il tenait un bébé et la transporta avec beaucoup d'attention vers le fond de la caverne, il entendait un son, celui de l'eau, sûrement une cascade, bien sûr. Une caverne si grande devait cacher bien différentes entrée dans le monde d'Alice et devait regorgeait bien des mystères. Au bout d'une dizaine de minute, très calme, sereine sans être ennuyeuse, il arriva à l'entrée d'une sortie; étrange me direz-vous, oui, devant lui se tenait un lieu magnifique, gigantesque, une sorte de nouveau monde dans le monde, une cascade à ciel ouvert, des petits animaux aussi mignon que bon à manger s'offrait à lui, des plantes aussi colorées qu'un papillon lui chatouillé la vue, l'envie de sourire, de vivre pleinement se faisait ressentir dans un tel lieu, il ne put faire de même car la demoiselle qu'il portait, elle, dormait toujours, le teint aussi livide qu'auparavant. Il la déposa sur un feuillage épais mais aussi mou qu'un chamallow, en somme un outil des plus confortable. Il lui déplaça la mèche de ses cheveux qui tomba sur son visage et la plaça sur son front avant de dire :

« Attends moi ici, je ne serais pas long. Promis ~»

Cela ne lui plaisait guère de la laisser là, mais c'était suffisant, elle était en sûrement tant qu'il pensait à elle, il la protégerait quoiqu'il se passe, il partait juste une minutes ou deux pour aller chercher de l'eau.Malheureusement, il arriva bien vite devant la cascade mais manquant cruellement de moyen, il n'eut aucun récipient sur lui. Il réfléchit quelques secondes avant de se déchirer un bout de vêtement pour faire éponge, cela serait plus utile que prendre l'eau dans ses mains après tout. Il revint rapidement voir la demoiselle, elle dormait toujours d'un sommeil de plomb; Werewolf prit le tissu et l'essora sur la demoiselle, il n'y avait que peu d'eau mais cela suffit à la réveiller. Il sauta sur ses jambes, et sourit à son amie :

« Bien merci ! Tu te réveilles. Je crois que tu n'as pas assez dormi cette nuit, tu es tombée dans un de ces sommeils. J'arrivais plus à te réveiller, en plus, t'étais toute blanche. »

Il s'assit ensuite comme un chien le ferait et ne bougea plus d'un cil, attendant une quelconque réaction de la part de Neko.

Le noir complet, je ne voyais rien. Rien du tout. Ah si, je voyais une silhouette. Une silhouette fine et enjouée, une touffe blanche et des petits yeux d’une lueur verdâtre. Dimitri… Pourquoi ce jeune homme occupait mes pensées, mes rêves ? Peut-être que je suis dans les vapes et qu’il est à côté de moi… Plus près… Je veux te sentir, te toucher… Mais pour l’instant, je n’y arrive pas…

Elle l’entendait mais ne pouvait se réveiller. Pourquoi ? Il la laissait…Il revenait…. Ses sourcils se froncèrent. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne d’elle. Neko se crispait intérieurement. Ce n’était pas possible, elle ressentait quelque chose d’étrange, quand il était là. Quand il revint, une sorte de force étrange la poussa a ouvrir les yeux, pour le voir en vrai. Elle lui offrit son plus beau sourire. En fait, c’était de l’eau qui l’avait réveillé…

« Ah oui ? Oh… désolée… »

Elle le vit se figer comme un petit toutou obéissant et le regarda dans les yeux, quelques secondes avant d’avancer sa tête timidement vers la sienne. Elle entra en contact avec ses lèvres sur les siennes et l’embrassa tout doucement. Quand elle se rendit compte de son acte, elle se recula très vite, rouge tomate, bafouillant rapidement :

« Désolée, désolée, désolée, désolée !! »

Elle se cacha le visage, se mettant a sangloter, ayant peur qu’il se braque et qu’il s’en aille. La Neko n’osait a peine le regarder encore une fois, persuadée qu’il était en colère et garda les oreilles baissées, en pleurnichant toujours.

Je l’aime ? Et si lui non … ?
Je l’aime. Mais lui sûrement non.
Je l’aime… Mais j’ai peur d’être rejeté.

Désolée, c’est hyper court mais bon … Mais là, t’avais pas vraiment avancé et je savais pas trop quoi mettre.

Le son du désarroi sonnait, un glas bien triste se répandait dans la tête du louveteau. Quel horrible bruit de miséricorde, l'animal en semblait tout étourdi ! Il était trop tôt pour lui de dire quel sentiment il avait. Ces mêmes sons faisaient la mélodie du mélodrame. Il versa une larme quand il la vit se rétracté mais, il en fut tout aussi soulagé. Ce qui n'était qu'un impur mouvement de bonté lui paraissait être un immense mais néanmoins atroce acte de la manifestation du dépit. L'amour qu'elle lui avait montré ne reflétait pour Dimitri qu'un instant du dépit considérable que la demoiselle avait en ayant apprit le décès de son grand-père, le véritable amour qu'elle eut avec lui et sans omettre la ressemblance flagrante entre le jeune et son ailleul. Le loup, bien que partagé dans ses sentiments, ne put que se résigner à se lever, ne sachant quelle réaction adopter, la regarda avec noirceur. Le contraste entre son comportement précédent et l'actuel était flagrant. Debout, droit comme un piquet, regardant Neko avec une allure de dégoût. Une luciole passa au dessus d'eux, éclairant le regard de Werewolf finit par dévoilé son regard profond, noir ... aux étranges reflets rouges. Effectivement, bien que cela se fit discrètement et de façon tellement imprévu, le choc psychologique qu'avait provoqué le baiser sûrement avait interverti les deux "personnalités" du personnage. Préférant sa propre fierté à l'amour qu'on pouvait réellement lui porter, le loup se tourna, toujours droit, il ne bougea plus, ne cillant même plus, on ne pouvait plus le décrire comme humain, plutôt comme une poupée de cire, on n'aurait même plus pu distinguer si la bête fut vivante.

« Je ne sais pas si je pourrais encore te regarder en face, que tu me sembles méprisable. Sérieusement, comment être aussi frêle et vouloir paraître aussi courageuse que d'avouer des sentiments pareils. Des sentiments que tu pourrais garder pour toi-même. Je me présente, moi c'est ... Dimitri ~ »

Il se tourna à nouveau, face à la demoiselle, doucement, il s'accroupit. Pris son menton entre son index et son pouce puis sourit, un sourire mauvais mais presque innocent à la fois, un sourire qui pourrait te donner l'envie de faire confiance, une confiance regrettable bien sûr. Il la prit ensuite par la main, la leva avec lui et toujours souriant sur un ton des plus enjoués tout en parlant en vers :

« Pour me plaire, il faut déjà changer tout cela,
De ton air naïf, montrer que ce n'est pas toi,
Défini toi comme agressive et méchante,
Abandonne le côté qui est limite chiante.
Avec un peu d'effort tu pourrais me plaire,
De faire en sorte d'être comme mon oxygène, mon air. »

Les paroles sonnaient un peu ridicules mais dites avec beaucoup de sérieux et de classes que leurs simplicité pouvait être mise de côté. Il prit ensuite Neko par l'épaule et lui montra le paysage. Pointant du doigt chaque détails comme passant son index sur une toile.

« Que vois-tu ? »

Pourquoi poser une question d'une stupidité pareil ? Simple, pour plaire à ce douteux personnage, il fallait voir les mêmes choses que lui.

« Moi, pour tout te dire, je vois une cascade ridicule tellement elle est minuscule, je vois que les animaux, ici, ont l'air aussi dégoûtant qu'inutiles et j'aperçois aussi des plantes minables de par leurs couleurs trop agressives. Tout me semble si dénué de sens entre ces murs, ces parois. »

Dimitri semblait tellement différent de ce qu'il était auparavant, ces deux personnalités s'opposaient beaucoup trop. Il n'était plus le gentil petit loup qu'il était, maintenant, il ne restait qu'un grand méchant loup, un loup-garou des plus agressifs, un loup-garou aussi machiavélique que l'autre Dimitri était doux et excentrique.

Le choc. Mental ou physique ? Et si c’était les deux car tout dans Neko l’interdisait de bouger. Elle n’avait plus son mot a dire, une forte envie de pleurer, de crier s’était épris d’elle. Qui était ce nouveau personnage ? Pourquoi la regardait-il avec dégout et noirceur ? Pourquoi le doux petit loup lui faisait-elle peur maintenant ? Pourquoi ne semblait-il plus le même ? Tant de question commençant par « pourquoi » la tiraillait de tous les côtés. Et la question essentielle …

Pourquoi juste pour un bisou ?

Elle resta abasourdi, le regardant la bouche ouverte. Il lui saisit le menton, elle eut un mouvement de recul, Neko ne voulait pas qu’il la touche, pas lui, pas ce Dimitri … Elle flippait beaucoup intérieurement et gémit en tentant de se dégager.

« Non… »

Ce n’était pas lui, pas lui, pas lui … Et si en faite, c’était le vrai lui ? Et si elle tombait amoureuse d’un masque que le jeune loup actionne pour faire qu’on lui fasse confiance et cacher sa vraie nature. Et si elle était tombé dans le piège ? Et si ça n’avait absolument aucun rapport ? Elle ne s’en sortait pas dans son faible esprit. Puis Dimitri réussit a lui choper la main et a la lever pour ensuite lui déclarer quelque chose qui ne plus pas du tout a la douce Neko.

Il la trouvait … niaise. Et là, c’était bouleversant. Car elle le savait mais … elle ne voulait pas devenir elle. Elle pour lui.
Elle avait trop peur de ces deux personnalités pour oser en appeler une qui risque surement de plaire a l’autre. Et puis quoi encore ?


« Tu n’as pas le droit de me demander ça ! Rends moi l’autre Dimitri ! Avant que je ne t’explose la tête ! »

Elle était en colère et lui aussi, tout a coup. Neko sentit soudainement une vague de chaleur la parcourir intérieurement. Son regard devint violet foncé au reflets rouges comme l’individu en face de lui. Un large sourire s’allongeait progressivement sur ses lèvres. Un air de folle dingue semblait avoir pris en otage la figure de la douce. A peine revenu de loin, la voilà qu’elle se mit a rire. A rire d’une manière … folle ? Folle … a lier ? Elle saisit sa hache qui s’allongea et la plaça sous la gorge du loup machiavélique d’un air mauvais.

« t’es qui toi pour juger, même si t’as raison je te rassure, cette garce de Neko ? »

Elle prenait ses grands airs, écrasant les fleurs de ses bottes, tranchant le moindre hérisson montrant le bout de son nez.

« t’es qui pour rejeter un amour sincère sale rat ?! »

Elle s’étira en baillant, levant l’arme brutalement, coupant au passage quelques mèches du loup garou. Son air mauvais et sadique le fixait, elle avait de le charcuter rien que pour avoir fait chouiner son autre « elle » (oui, car elle l’entends de l’intérieur et ça la gonfle.) Elle approcha de lui, le saisissant par le menton a son tour.

« et toi, pour plaire, faudrait que tu sois plus méchant encore ~ »

La Neko sadique laissa échapper un gloussement et finit par se lécher les babines. Ironie quand tu nous tiens ~ Cher Dimitri, tu ne peux pas faire le poids contre nous. Même si ma moitié t’aime … a la folie ? Folle a lier ? HuHu.

Quel agaçante petite fille faisait t-elle ! Tout d'abord elle faisait sa douce princesse aussi niaise qu'idiote et voulait ensuite faire la courageuse et machiavélique demoiselle. Il était évident qu'elles étaient deux, une double personnalité, c'était intéressant mais désagréable à la fois. Le vent souffla, les cheveux de Dimitri volèrent sous la brise et son sourire charmeur en aurait fait tomber plus d'une. Mais ce même sourire, mauvais et sinistre comme il était, ne signifiait rien de bon. Il se mordit la lèvre inférieur à en faire couler le sang, un sang d'un rouge vif, fluide comme de l'eau.

« Je devrais alors être plus méchant encore ? Quel idiote ! Je n'étais en rien méchant. Si j'avais été si méchant, aurais-je fais ça ? »

Les ongles du loup à présent devenus des griffes étaient planté dans la côte de la jeune fille. Poussant avec sa deuxième main et avec beaucoup de grâce la hache de l'hybride, il riait, doucement, un rire léger rendant l'air pesant, irrespirable comme remplit par le poison de la terreur, de l'horreur, de l'amertume. Le reflet rouge emplit les yeux de l'être jusqu'à en devenir rouge eux-même, un regard profond et vide de sentiment, pas une once de compassion et encore moins un soupçon d'amusement, parce qu'effectivement, la situation n'était pas amusante, pas du tout, ce n'était pas drôle puisqu'elle n'était plus l'innocente brebis apeurée. Le chemin le plus court pour atterrir dans l'horreur n'est autre que celui de la douleur. La douleur, ici, n'était pas suffisante, pas encore.

« Neko, je dois te dire, jamais il ne t'aimera. Oh non. JAMAIS. Garde ces paroles en mémoire. Et si jamais cela arrivait, je ferais mon possible pour que tu puisses qu'en souffrir. »

Là, oui, là, en cet instant, la souffrance avait atteint un paroxysme. Souffrance psychologique, Souffrance physique, dévoilé, pour moi, le chemin vers la terreur. Dimitri prit la demoiselle par les hanches, plantant de temps à autre ses griffes avec comme espérance de la faire gémir, de titiller l'aigreur du tourment, torturant chaque fois un peu plus le déchet humain qu'il y avait là, devant ses yeux. Il la déposa au sol, doucement, sans qu'elle semble essayer de se débattre. Tout en chantonnant, il finit par s'assoir à côté de la demoiselle. Laissant avec ses doigts une écriture dans la terre, juste un simple mot Souffre. Il fermât ensuite les yeux, ne faisant plus attention aux bruits de pas d'animaux, laissant courir le son du vent s'engouffrant dans ce lieu et faisant abstraction des légers bruits que Neko faisait, si ces bruits n'étaient pas seulement une apparition auditive de sa propre volonté, de ce qu'il voulait que Neko endure, il finit par ne plus bougeait, souriant et dans un dernier élan de folie, il se mit à rire. Toujours ce rire, le rire empoisonné, le rire emplit de haine, de rage et vide de toute pitié et d'amour. Il se calma enfin, ouvrant finalement les yeux à nouveau. Dimitri ouvrit les yeux et tout en s'agitant en voyant le mot écrit et la blessure de Neko, il ne plus que s'exclamait dans un élan de douleur et de peur mélangeait à une terreur plus qu'incommensurable et l'amour puissant qu'il comprit qu'il lui portait.

« Je ... J'ai ... J'ai fais ça ? »

Il versât des larmes, beaucoup de larme, le mot écrit dans la terre lui était adressé. Pourquoi devait-il souffrir ? Par jalousie ? Par ennui ? Comment le saurait-il ? Les seuls moment où il pouvait s'adresser à l'autre, c'était dans ses rêves, mais avec une vision aussi horrifiante, ce moment tarderait et tarderait encore. Il recula très vite, encore à genoux, il s'écarta. La blessure ne semblait pas très grave, elle était assez profonde mais n'avait touché aucun organe, comme une grande coupure entre deux doigt faite avec du papier. Il imaginait encore ses doigts ensanglantés transformé en griffes et planté dans la peau de Neko. Dans un excès de rage, il se leva, courut finalement auprès de Neko. Murmurant de temps à autre que tout se passerait bien. Embrassant une ou deux fois la joue de son amie. Il couvrait la plaie de sa main. Le louveteau attendit une dizaine de minute avant de se remuer, de se lever et courir, il ramena en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire une feuille de bananier avec laquelle il pressa la plaie. Elle était fraîche, un peu humide, sûrement dû à la température de la caverne. L'objet servirait parfaitement de pansement, pour le moment en tout cas.

La Neko sadique comprit vite qu’elle n’aurait pas le dessus cette fois et que même si elle l’avait, cela pourrait détruire la belle harmoniiiiiie … entre Neko et Elle. Elle décida donc de laisser Neko a la merci de Dimitri, car le rôle de justicière ne lui allait pas du tout. Lâcheté ? Non non. Juste fierté plutôt. Et puis tout ceci n’était pas ses affaires. C’était intéressant car la méchante Neko supportait les blessures … pas l’autre. Oh oui ! C’était beaucoup mieux comme ça donc … « Bye bye mon petit loup ♥ » Neko se réveilla, comme si tout ceci n’était qu’un rêve ou elle passait du statut de spectatrice à victime. Elle put apercevoir les yeux rouges de Dimitri tandis qu’elle était contre lui, les griffes du loup garou, plantées en elle. Elle gémissait de douleur.

« non… arrête …. »

Juste avant qu’il ne commence cette danse douloureuse, elle avait cru entendre une menace de la part de Dimitri. Il ferait tout pour que Werewolf ne l’aime pas … Mais pourquoi ? Elle se mit a pleurer légèrement, les larmes aux yeux, elle n’osait pas le regarder. Quand enfin, il la posa, elle n’eut même pas la force de se débattre. La fille chat lui jetait des regards furtifs, pas trop rassurée et se recroquevilla dans son coin, attendant que ça se passe, mais encore trop fière pour s’échapper. Elle avait beau se retenir de pleurer, ça sortait quand même. Ses larmes coulèrent silencieusement le long de sa joue pour venir s’échouer au sol et créer une marre … une marre de désespoir.

« Dimitri …. »

Elle avait murmuré ce nom qui pour elle, était le plus important. Elle s’en fichait qu’il ne l’aime pas, tant qu’il était près d’elle. C’est tout ce qui comptait. Elle se rendit compte que son rire était glacial, foudroyant, pétrifiant et … horrible. Puis Neko entendit un cri d’horreur. Dimitri ?! Elle n’osait pas se tourner, de peur d’apercevoir deux gros yeux rouges moqueurs. Puis elle crut discerner le vrai dimitri, ayant aperçut ses blessures. Elle en eut les larmes remontant au bord des yeux, joie ou rassurement ? Il la tourna vers elle, et lui murmura des choses douces et vraiment rassurantes. Elle sentit ses lèvres effleurer ses joues et passa ses bras autour de lui pour mieux se blottir et sentir sa peau contre la sienne.

« Tout se passera bien ? C’est … promis ? »

Sa voix n’était que murmure. Elle avait honte d’elle d’avoir réveiller ce monstre en lui et d’avoir oser le faire souffrir. Neko se détacha de lui, s’allongeant par terre, gémissant en sentant la feuille de banane cicatriser, pas sans douleur, ses plaies et mit ses mains pour cacher ses yeux.

« Pardon … »

Elle se mit en boule, oreilles baissées, sa queue de chat s’enroulant autour d’elle et se mit a pleurer, se retenant de sauter dans les bras du louveteau pour le câliner et l’embrasser.