Je marchais tranquillement dans la rue, mon commandant sous mon bras (mon ours en peluche) tout en faisant des bulles quand tout à coup mon portable se mit à sonner. Un bruit assez strident qui vous agace en moins de deux ! Je le récupère, et décroche

« Ouai qui … Oh ! Alice ! Comment ça vas ? … Bien bien je me balade avec mon ours ! D'ailleurs je viens de faire une magnifique bulle et ….... Un objet pour moi ! Un humain à vendre ! Super Alice ! Tu es la meilleurs ! … Bien entendu je suis juste à côté en plus ! … Disons que je n'ai pas de nettoyeur sous le bras seulement ma peluche *se mit à rire seul* … Bon j'arrive ! »

Je raccroche et me mit à courir au château, passant à travers les couloirs, évitant la population . Et la fatigue qui revenait, toujours cette insatiable fatigue ! Frappant trois fois à la porte, je rentre et allais directement voir à la cage. Je comprend pourquoi la venu d'un nettoyeur, la purée humaine ! Quel chose intéressante ! Mais là n'est pas la question ! Examinons le petit ! Je lui enlève ses vêtements à travers les barreaux, le mettant nu et le fit rouler sur le côté pour l'examiner. Il n'était plus vierge, les prix allait être plus faible cependant ses airs efféminé compenseront la chose. Lui mettant le collier des esclaves humains autour du cou, je rentre dans la cage et le poussa à l'extérieur pour le menotter et le plaquer sur le dos au sol.

« Merci Alice! Je le vendrais dans cette pièce même ! J'apporte deux ou trois autres choses (esclaves) ici et j'appel les clients potentiel ! »

Chose dite, chose faite ! Je rapportais avec moi deux femmes et un homme et j'enfermais tout le monde dans la petite cage du garçon. Quatre personnes dans une petite cage recouvert de tripes humaines et de vomi . Les clients vont être ravies ! Je prend alors le visage du garçon et lui dit d'une façon si froide car oui, ils n'étaient plus des humains pour moi mais de simple meuble

« Maintenant la personne qui t'achèteras, tu l'appelleras maître. Il sera le seul que tu puisses aimer et le seul à qui tu obéiras ! Tu écouteras les moindres de ses ordres et tu assouviras ses pulsions sexuelles. Tu seras à coup sur battu,mais là c'est rien comparer à ce que tu vas vivre ! »

La vente allait être bonne se soir !

Quel ennui... Prince n'était plus Belphégor depuis déjà deux mois, et personne ne s'interrogea. Ne interrogea sur quoi ? Imaginez tiens : une ville de dépravés où viens s'implanter, de jour au lendemain, un manoir aux teintes noires roses et mauves. Bizarre hein ? personne ne mit en doute son occupant, qui était lui aussi arrivé du jour au lendemain, avec une bonne dizaine de garde, un greffier et tutti quanti.Pour l'instant, le Prince n'avait pas pris de mesures, préférant jauger la situation. A croire qu'il s'était légèrement assagi depuis son règne chaotique dans le "Vrai Monde". A croire, à croire.. Ou pas...

Aujourd'hui encore, les plaignants se succédaient, une fois de plus, râlant pour des histoires d'adultères de viol, de vol, tout ce qui fait le charme cette sombre et salle ville... Mais au bout d'un moment, Prince finissait par s'en ennuyer. Affalé dans son trôné, l'accoudoir par-dessous le genoux, suçotant quelques cerises, se demandant que faire de sa journée alors que deux personnes s'engueulaient vertement devant lui. Tripotant machinalement un bout de papier dans sa main, il le déplia. Ah oui c'est vrai. Une invitation au couronnement de la Reine Rouge. Après tout, pourquoi pas ? Au vu de l'heure, le grand Bal ne devait pas avoir commencé.

Au milieu de la tourmente d'injures, Prince se contenta de dire un calme "Silence..." Et le silence se fit d'un coup, comme si la simple voix du charismatique Prince avait provoqué un életcrochoc chez ces gueux. Souriant amplement de ses belles dents blanches et pointues, Prince prononça sa sentence "Qu'on convie l'homme à mon Théâtre, et que la femme retourne chez elle". Prince adorait le théâtre. mais pas le théâtre comme vous le connaissez. Son théâtre à lui était plein de plaintes de déchirantes, de supplications de mise à mort, d'outil divers. Vous voyez ce que je veux dire ? Hmm ? Enfin bref, Prince se leva, ordonnant que l'on suspende les audiences, et qu'on lui prépare un fiacre et une escorte de deux hommes. Ainsi fut dit, et ainsi fut fait.

Le temps que Prince se vêtisse d'une cape noire aux coutures blanches et d'une couronne en or tout aussi noir parsemée de pierreries blanches au lieu de son diadème, le fiacre était avancé. Le temps qu'il parcourt l'étendue de son manoir pour sortir, les gardes étaient en armes. Point de gros loubards pour Prince, mais trois jeunes hommes bien musclés armés de lames légères. Le Prince et son escorte prirent place dans le fiacre, et un cheval noir au cocher au corps de femme sans tête sous son haut-de-forme parti en flèche sur les chemins, piétinant une paire de gueux trop lents pour lui. Bientôt, le véhicule s'arrêta lentement. Prince en déduit qu'ils étaient arrivés. Il descendit de la voiture, ses trois gardes l'encadrant très étroitement afin de le faire paraître plus faible qu'il ne l'était. Souriant à pleines dents, Belphégor fut guidé par les gardes rouges qui se ressemblaient tous comme des gouttes d'eau jusqu'à la salle d'audience. Les portes s'étaient fermées, aucun invité n'aurait dut être en retard à un tel évènement ! Mais Belphégor avait cure des portes fermées, car devant lui, il ne votait que des portes à ouvrir.

Poussant violemment les portes rouges et noires en un bruit de tonnerre, Prince descendit les escaliers d'un pas altier, un sourire amusé aux lèvres devant le silence qu'avait causé son arrivée fracassante, ses trois gardes toujours aussi proches. Des chuchotements parcoururent l'assemblée. Dur, dur de se débarrasser d'un titre... Il entendit d'ici les mots "Prince the Ripper" se transmettre de bouche à oreilles. Il fit un geste du dos de la main à se gardes en écartant les doigts, c'était un signal codé "Cassez-vous, mais gardez-moi à l'œil". Ses gardes, légèrement crispé par la proximité de ces gens en armes, s'exécutèrent malgré tout.

Balayant des yeux l'assemblée alors que chacun s'en était retourné à ses discussions, et que l'orchestre avait reprit sa musique, cherchant la Reine Rouge. ne la voyant pas, il partit s'asseoir au buffet, les jambes croisées, un long sourire au visage, observant la foule de badauds et de courtisans