[EVENT] Le Couronnement de la Reine Akazuki Suziki

Il ne me considérai plus comme ami et encore, je ne savais pas s'il m'avait considéré comme sa à un moment. J'étais remonté et fière en même temps. Il avait résisté envers moi certes, je comprenais, il ne me connaissait pas et j'avoue peu le connaître aussi mais rien que savoir qu'il me détestait surement à ce point me brisais à l'intérieur, je ne sais pas comment était-ce possible. Je ne ressentais rien au début pour lui mais je m'y étais attaché. Cela me faisait mal mais étant donné qu'il soit remonté contre moi, j'avais gagné dans ma défaite. Je m'approcha de lui et me baissa. Je ramassa un morceau de verre qui se trouvait un sol. Je me leva et me tourna, dos à lui, j'avançais. Je m'arrête et je me retourne.

- Reaper, tu es comme tout les gens ici. Enfin pour moi, tu te plains comme les gens, tu ressent comme les gens, tu a surement des envies comme les gens. La
seul chose que tu ne dis pas avoir, c'est une horloge. C'est possible mais je ne le croit pas. Tout a un début et une fin. Même si tu ne fais rien, un jour tu t'arrêtera. Enfin c'est ce que je crois. Si tu sais être remonté comme sa contre moi, alors tu as forcement des sentiments et ne me bassine pas pour te plaindre, encore une caractéristique humaine, tu vois alors à quels points tu es proche de tous. Tout ceux qui sont ici, la seul exception et la seul personne de qui tu t'éloigne le plus c'est lui. -

Je pointais la mort du doigt. Cette étrange personnage n'a l'air de rien ressentir. Même si je peux me faire tué par lui à tout moment alors Reaper devra me fauché et quitte à mourir pour de bon, je préfère le testé.

- Tu vois Reaper, maintenant, tu te retournes contre moi, tu es fâché et tu ne ressent pas le moindre bien c'est sa ? Je te dis juste que tu fera ce que tu veux, tu ne me croisera plus jamais. Enfin, tu décide de ce qui se passe, tout est entre tes mains désormais. -

Je verse une larme et serre les dents. Le morceau de verre que j'avais ramassé, si coupant, si tranchant. Je m'écorche la main.

- Et Oui Reaper. Le pouvoir que j'ai reçu, je ne l'ai pas choisi mais le plus pratique c'est qu'il me permet de me défendre en cas d'agression donc en cas d'attaque, je peux forcer te forcer à devoir récolter une âme si je tue mon adversaire. Tu n'aimes donc pas les âmes. Tien, tu n'en faucheras pas de ma part, enfin. Je dirais tu n'en fauchera PLUS est plus approprié. Au revoir. -

Je pose ma main contre mon cœur. Je me tourne et de nouveau dos à Reaper je sais ce qu'il va voir, une lame sortir de mon dos à l'emplacement de mon cœur. J'espère que Pôvre petit bonhomme ne trouvera sa pas répugnant non ? Je m'effondrerais au sol et mon sang ne circulera plus, en tout cas, cela ne tiendra qu'a lui. Et puis, action !!! Tout est passé. Je le vois devant moi, je suis une âme à présent. Et je ne lui dis qu'une chose :

~~ Fauche Moi, tu ne ressens rien non ? Tu n'es pas humain, tu n'a pas d'horloge. C'est ce que tu veux ! Non ? Tu l'a dis toi même. Tu n'es pas comme nous et tu ne devrais rien ressentir en me fauchant. Tu sais que si tu ne me fauche pas et que tu me renvois dans mon corps alors je pourrais vivre à nouveau. A présent, ce que tu as entre le main ce n'est ni du sang de victimes passé ni le sang de victimes futur. Dis moi si le sang que tu a dans tes mains, c'est le mien ? ~~

Ces paroles me faisait plaisir. On n'a jamais vraiment été gentil avec moi. Il ne me connaissait pas tellement que ça à dire vrai, et je doute de ce qu'il pourrai penser de moi si le cas était qu'il essayerais de mieux me connaître.

"Ran... je m'appelle Ran Yakumo."

Je m'avais déjà vu quelque part. Il semblait essayer de trouver mon nom comme s'il l'avait déjà connu avant. Enfin je lui dis quand même, et m'empressa de lui sourire.

"Et... vous?"

La pièce est vide, le silence est lourd. Les projecteurs sont braqués sur le livre, poser sur la chaise. Le silence … Craquement. Le livre s'ouvre par enchantement et continua son récit … Découvrez ce qui va se passer en se cette journée funeste. Des morts sont déjà présents, aucune panique pour le moment, le calme mais tout se prépare dans l'ombre. Des bruit de pas sur les gravillons à l'extérieur. Alice … Elle s'approchait du château. Doucement … Des gestes vifs, aucun sons … Des hommes à terre, morts. Les gardes sont tellement simple a abattre, la protection rapproché un peu moins par contre, mais ayant un élément de la garde en poche, cela sera simple …

Feuilles des arbres secoué au vent, brindille qui craque, d'autre invités arrive, mais contrairement à ceux présent dans la salle, ils sont là pour la reine spécialement. La plupart viennent de Nightmare Town, une belle partie de la ville. Mais laissons ses gens se mettre en place sans bruit … Attrapant quelques âmes au passage elle vit Mad faire à merveille la distraction pour qu'elle puisse se fondre dans la masse. Rien ne lui résistera, même pas un déguisement que Mad eut la sympathie d'expliquer à Hime & Alice pour la pensée. Il jouait son rôle un point c'est tout. Les infos qu'il eut de cette … incapable sœur était des images clairs et simple de comment était habillé Akazuki. Une belle armure … Mais comment allait-elle distraire les personnes qui la surveillait … Un autre incident mineur ? Mais comment faire … Une révolte ? S'approchant discrètement d'un joueur, elle lui murmura quoi faire à l'oreille avant de disparaître dans la foule. Aussitôt dit, aussitôt fait, il se mit debout sur le buffet et hurlait :

« A MORT LA REINE ! »

Bien entendu, le tuer n'aurait pas été intelligent de la part des Gryphon, surtout en ce début d'après-midi. Ils lui prièrent simplement de partir. Mais les gardes demandèrent tout aussi gentillement à Nanami d'aller se préparer, ou de trouver une autre excuse, ainsi elle sera « en sécurité ». Cela fit bien rire la jeune demoiselle. La voie était libre jusqu'à Akazuki et Akai … stupide personne cette Gryphon au passage.

Elle analysa à l'avance les mouvements qu'Akai fera et programma son plan : la tête se tourne vers la gauche, surdité partielle due au vacarme de la pièce . Premier point d'attaque : par derrière frapper les oreilles avec les côtés de ses mains. Deuxièmement la gorge : paralyser les cordes vocales, pas de crie. Troisièmement : attaquer les côtes, cela touchera son foie. Quatrièmement, pour terminer : déboiter la rotule. Pronostique : retour à elle environ 90secondes, efficacité martiale : un bon quart d'heure au mieux. Possession de ses facultés : improbable.

Aussitôt planifié, elle s'exécuta sans créer la moindre panique, le moindre affolement dans le 'publique'. Elle se mit derrière Akazuki, sortit son mouchoir en dentelle blanche avec de petits papillons noirs brodé dessus aspergé de chloroforme. Elle l'appliqua sur le nez et la bouche d'Akazuki qui en quelques secondes s'endormit …

"Tic tac tic tac tic tac …"

Qu'allait-il se passé ensuite ? Alice l'emmena dans un coin reculé du château … Personne allait les chercher là où ils étaient .

"Tic tac tic tac ..."

La reine, du moins la future reine, se retrouvera enfermé dans une petite cage dans la pièce secrète du chateau. Quelle belle pièce ... Tout le materiel de torture pouvant être imaginer se trouvaient ici ... Alice n'allait pas la tuer, pour quoi faire ? Mais la pression sur les épaules de sa soeur sera bien plus grande. Mais Alice tient ses promesses : Mad lui fit promette de ne pas faire souffrir Akazuki, elle le promettait ... Mais qu'en était-il des autres joueurs ? Rien ...

Je laissais Nanami me frapper sans rien répondre en retour. Elle était amusante, le moindre contact qu'elle avait avec moi, le moindre geste, même un frôlement me donnait des informations sur Akazuki, qui bien sûr furent partager avec Hime et Alice. Des informations qui furent de plus en plus concrète. Même s'il fallait que je tombe à genoux au sol, le nez cassé à cause de ses coups, je les méritais, car je n'étais qu'un sale rat. Moi qui voulait défendre ma bien aimé reine, je faisais tout l'inverse. J'avoue que je craignais énormément Alice. Oui, je la crains ! Vous nous voyez souvent disputer, et moi gagner à la fin, pour cela elle me laisse faire mais ensuite, j'ai peur d'elle, de ce qu'elle peut faire …

Je vis par la suite Alice distraire la foule, je portais donc mon regard vers les gardes qui mirent le jeune homme à l'extérieur comme tout le monde dans la salle, et se fut MON erreur. Akazuki, n'étais plus dans la salle, je ne le savais pas encore. Nanami n'était plus dans mon champs de vision depuis longtemps.

Maintenant je me retrouvais seul , le nez en sang … Quelques joueurs voulurent m'aider, mais je refusais leurs pitiés. Je me dirigeais sur le côté, loin de la foule. Je voulais être un peu seul. Je vis le jeune homme qui ne comprenait pas notre langue. Je commençait à parler dans la sienne tout en souriant. Il semblait heureux de pouvoir parler à quelqu'un ...

J'observais l'humain devant moi. La colère, il n'était que colère ! Takeshi n'avait même pas comprit les sens de mes paroles ! C'est tout dire ! Et me pousser, quoi de plus pathétique ? Toujours d'une voix naturellement calme, mais toujours aussi angoissante, je me mis à lui parler, expliquant concrètement ce qu'il ne semblait pas vouloir comprendre.

« Monsieur Stranger, votre nom vous va comme un gant ! Vous êtes des plus étrange étranger… Je ne vous ai point critiquer à aucun moment. Vous même, écoutez Lucky, même s'il est des plus malhabile des faucheuses, il semble être celui qui se rapproche plus des hommes donc l'une des meilleurs faucheuses à subir tout les bons et mauvais côtés des hommes. Il semble ne pas vous prendre pour un 'ami' comme vous le dites si bien, mais calmez vous un peu . La vie et si courte ! A aucun moment je vous ai dit d'être du même avis que lui, je vous ai demandé d'écouter sa vision des choses . Elle est des plus intéressante ! Mitigé entre celle des faucheuses et des hommes ! »

Je me lève, enlevant la poussière, les gravillons qui étaient collé à ma peau. Oui, je suis tombé. Je n'ai pas encore l'habitude de la gravité. La où vienne les faucheuses, il n'y en a pas. Et puisque cela faisait plus de deux millénaire que je n'étais pas revenu sur terre, imaginez ce que cela pouvait donner. Les âmes en mains, que Lucky venait de me donner, je les observais disparaître dans un dernier éclats de lumière. Les âmes venait de partir là où elle devait être. Loin de se monde, en paix. Ma main droite, sous des gants noir, allait tapoter l'épaule de Lucky, une sorte de « bravo » que je venais de lui dire indirectement.

« Lucky calme toi . Il a raison, une faucheuse doit rester calme en tout moment et non s'énerver comme les hommes, mais il semble que tu n'y peux rien … Mais il a raison sur certain point, nous n'avons pas la même 'horloge' que les hommes, mais nous en avons une car tout à une fin, même nous. »

Je lui mit ma cape de faucheuse sur sa tête, voyant qu'il n'avait pas la sienne. Peut être était-elle dans le dépôt de vêtement à l'entrer ?

« Takeshi, écoutez moi. Il n'est pas mon chien, mais mon employer. Un employer qui reçoit des ordres de son patron, c'est tout à fait normal. Je ne suis pas un esclavagiste ! Je ne suis que la mort. »

Je vis alors Takeshi se tuer pour mettre le pauvre Lucky au défi. Et voilà, c'était une réactions de nombreux humains ça … Voilà pourquoi la mort et les faucheuses ne doivent pas sympathiser avec les humains. Cela tournait toujours au drame. Je m'approchait de ce qui restait de la même et la força à revenir dans le corps

« Voilà ce dont j'ai horreur. Un homme qui précipite son destin. Votre heure dans se monde n'est pas venu … Voyez ce que cela donne la rencontre entre un homme et une faucheuse. Mais j'ai horreur que cela arrive, une erreur dans l'échelon. Vous avez encore quelque chose à faire ici, votre heure n'est pas arrivé. Arrêtez de jouer avec Lucky, il est assez fragilisé par se monde et ses propres faiblesse qu'il accumule ... »

Je suis tout de même déçu. Moi, malgré le fait que je soit humain et assez extravagant je l'admets, je voulais être sont amis. Je semblais surement un peu arrogant dans mes paroles tellement j'étais sur de moi. Je voulais uniquement un ami en réalité. Je ne m'étais rapprochés de personne depuis ici et ce personnage me semblait lui aussi un peu perdu tout de même. Comment pouvais-je faire pour montré un peu de sympathie. C'était extrêmement compliqué pour moi et de mon vivant cela fût aussi très dur d'avoir un compagnon, un ami, un confident. Je versais une larme.

- Toi la mort, toi qui sait si bien quand une vie s'achève. Tu devais avoir prévu le coup je pense, non ? Tu aurais pu donc m'en empêché auparavant si c'était le cas ? Pourquoi ne l'a tu pas fait ? Tu connaît la date de mort des gens et tu dois
aussi savoir si il feront une "pause" si je puis dire ... -

Je souhaitais parler à Reaper mais m'écouterais t'il ? Me pardonnerais t'il de joué peut être d'une certaine façon avec ses émotions ? J'avais l'impression qu'il ressentait quelques choses pour moi, non pas de l'amour, de l'amitié, de la haine, je ne savais pas quoi mais j'avais cette impression moi. Je repensé à ce que disait Death, je n'écoutais pas sa façon de pensé et agissait en ne faisant pas attention aux conséquences. Cela devait être mon plus gros défaut.

- D'ailleurs, tu ne m'a pas l'air d'apprécier énormément les humains. Peut être nous considère tu comme une marchandise, je ne le sait pas mais en tout cas, ce n'est ni comme un égal, et sa m'a l'air pire qu'un moins que rien. Ensuite j'interprète souvent mal donc je ne dirais rien sur sa. Pourquoi ai-je l'impression que tu ne nous port pas dans ton cœur ? -

Je ne pensais vraiment qu'a une chose, abordait Reaper pour essayé si c'était possible de me faire pardonner. Je ne crois pas qu'il voudrait bien mais en tout cas je ne baisserais pas les bras.

- Sinon Death si je peux vous appelé comme sa ? Pourquoi dite vous que Lucky est fragilisé ? Il m'a l'air complétement normal et même un peu humain ... C'est pour cela que vous dites sa ? Etait-il un jour humain ? Serait-ce possible ? Si les humains et les faucheuses ne peuvent être amis uniquement, il y aurait moyen que je deviennent faucheuses par exemple ? J'avoue que cela me plairait beaucoup d'être ami avec lui mais bon, je pense qu'il n'acceptera jamais ? J'aimerais comme même testé quelques choses enfin quand je dis "testé" c'est pour dire que je voudrais voir s'il y avait possibilité de le fréquenter. -

J'attendais une réponse aux nombreuses questions posés, je m'étais relevé parce qu'après avoir trainé au sol, il vaut mieux se nettoyer un peu. Parce contre le trou au niveau de mon cœur ne s'était refermé.

- Euh ... Il y a moyen que le trou se répare ? -

Je fis un grand sourire envers Reaper et me retourna donc dos à lui.

- Si c'est possible, je voudrais bien alors être ami. J'attendrai que tu acceptes si tu le veux bien, quitte à attendre que mon âme doivent être fauché ... -

Je tourna la tête et fis un clin d'œil à Reaper.

- Bon, j'ai crûs entendre du grabuge du côté de la salle. La fête à commençais. On se reverra peut être. Enfin, je l'espère. Nous deviendrons ami, si dieux le veut comme dis l'expression même si je n'ai pas entière confiance en lui. -

Je commençais à avancer ...

Il me rattrapa, je n’en attendais pas moins. S’il ne l’avait pas fait, qui sait s’il n’aurait pas mal finit, la tête coupée par exemple… Enfin, il m’avait évité une chute, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Si je voulais venir au cirque ? Bien sûr que non, hors de question même ! Je n’ai aucune envie de voir ce fameux Joker, si connu et si étrange, et ces misérables bêtes de foires se faire maltraiter par des gens encore plus minables qu’eux… Ces êtres peu intelligents que sont les employés du cirque ne savent même pas torturer avec classe ! Je leur préfère de loin les Bloody Roses, quoi que… Ces derniers sont légèrement trop « bourrins » dirons-nous, histoire de me mettre à votre niveau de langage. Ils n’arrivent pas à exploiter leurs victimes au maximum, de plus, elles finissent généralement par mourir de maltraitance… Ce n’est que pur gâchis, il faut maintenir sa proie vivante et, surtout, éveillée, de façon à ce qu’elle ressente bien toute la douleur qu’on lui inflige ! Mais je ne suis pas là pour vous faire un cours sur les bases de la torture, si vous voulez en savoir plus il vous suffit de venir au château, je me ferais une joie de vous expliquer tout dans les moindres détails, surtout si vous voulez bien faire le cobaye !

Revenons à notre interlocuteur… Une nouvelle remarque… Ah, si seulement il savait le nombre de fois où j’ai pris un malin plaisir à faire disparaitre quelques éléments gênants ! Vous savez, le genre de personne comme un servant un peu trop curieux, une demoiselle qui me faisait de l’ombre, et j’en passe… Bref, les « bains », qui ressemblaient plus à des gouttelettes qu’à des bains, de sang et petites chamailleries finissant avec cinq ou six morts tout au plus, je ne me suffisais plus. Je voulais du grand spectacle, des vagues de centaines de morts, tous plus atroces les uns que les autres !

La phrase qui suivit, sur mon pseudo assassin, incapable de mettre une balle correctement dans la tête de quelqu’un en étant juste à côté de lui, me sortit de mes rêveries morbides si fascinantes. Qu’il approche un peu s’il était parmi nous, je me ferais un grand, très grand plaisir de revoir son si charmant visage complètement défiguré par la douleur et toute la rancune que je lui inspirais ! Il est vrai que depuis ce jour j’ai rarement revu cette expression sur le visage de quelqu’un, une expression pourtant si fabuleuse, je ne me lasserais sans doute jamais de ce souvenir si précieux dans ma collection déjà si vaste.

Encore une question… Mais il ne savait jamais ce taire cet avorton ? Non, le mensonge, la sournoiserie et la force mentale ne font pas tout dans ce monde. Il faut trois autres choses plus qu’essentielles, deux de ces trois choses sont assez simples et pourtant peut de monde possède :

1. L’intelligence, comment voulez vous survivre et tromper tout ce petit monde si vous n’êtes pas assez malin ?

2. L’apparence, évidemment, je peux vous assurer que ce n’est pas avec un air de tueur en série que vous parviendrez à feinté tout un pays.

3. La plus importante je dirais, le rang social. Essayez donc de prendre les commandes d’un peuple en étant au plus bas de cette chose si impitoyable qu’est l’échelle sociale !

Voyons, voyons, que pourrais-je lui répondre à présent ? Mon pouvoir… cherchons un pouvoir totalement inutile mais qui collerait si bien avec la fausse personnalité de la White Queen… Une idée me passait par la tête, ce pourrait être des plus intéressantes ! Bien sûr, tout au long de son discours j’avais pris la peine de réagir à certains mots, certaines expressions…

Maintenant, place aux réponses et à un monologue, plus ou moins long.

« Je serais ravie de venir au cirque ! Pour ce qui est de toute cette histoire à propos de sang ou de violence, épargnez-moi ce sujet, je vous en pris ! Rien que d’y songer me donne des hauts le cœur ! Tout comme celui qui est mort par ma faute… Je me sens tellement coupable, même après deux siècles. Sachez, Sir Kazuki, que dans ce monde, la qualité indispensable pour réussir n’est autre que la gentillesse. Malgré le fait que ce monde soit plongé dans des conflits plutôt malsains, je persiste à penser que ce sentiment de gentillesse l’emportera sur tout le reste. »

Je repris ma respiration, captant au passage quelques informations plus ou moins intéressantes sur Nanami et Akazuki, via Mad. Ah, les festivités allaient bientôt commencer, mon plan est parfaitement au point. Du moins, si personne ne me gêne. Mais si je croise une telle personne, je ferais comme j’ai toujours fait avec les gêneurs : je l’écraserais.

« Je ne puis, hélas, vous renseigner sur ces magnifiques dons, lorsqu’ils sont pacifiques, qu’on nous a octroyé. Je pense que c’est une fantaisie de Dame Alice. Pour ce qui est du mien, il n’est pas bien utile mais je l’apprécie assez »

Je me tournai en direction d’une carafe d’eau non loin de nous, souriant à Kazuki, je fis apparaitre un bouquet de fleur dans celle-ci.

« Je peux faire apparaître des fleurs, quelles qu’elles soient. »

Je savais bien que copier ce pouvoir, aussi médiocre soit-il, pourrait m’aider. Après tout, les fleurs n’étaient pas aussi délicates que moi-même ? Ou du moins que mon faux moi-même ?

Allons bon.J'avais complétement perdu le fil de la conversation, et cela ne m'intéressait guère de m'y mêler.Déjà j'avais oublié de répondre au question du gringalet, qui était parti loin avec Demoiselle Hime et l'ambiance s'était tendue, au profit d'intentions malsaines et d'autre jouissives.Si je m'entêtais à essayer de suivre, cela n'allait que me perturber inutilement, aucune utilité.De plus, comme je le pensais, cela allait être....Ennuyeux.Vraiment, rien de passionnant.Tout comme le bal, ma foi.Et j'avais encore du chercher une nouvelle robe inutilement.Tant pis, je remettrai celle-ci au prochain évènement.
J'ai tout intérêt à m'en aller.A l'occasion, si je croise une connaissance, je lui demanderai le déroulement de la cérémonie.Mais là, je n'avais guère envie de savoir ce qui allait se passer.J'avais observé tout ce dont j'avais besoin de savoir, et je savais à quel camp me rallier, dorénavant.
Je me dirigeai alors vers la sortie, sans même prendre la peine de faire mes salutations.Au diable cette soirée.Je comptais bien aller me coucher en rentrant, et tant pis pour l'action.

Ce fut donc sans hésitation que je sortis du château, pour me diriger au château de sa Blanche Majesté.

[Goodbye, les gens xD Et bon amusement]

Yukio était resté dans son coin, observant chaque geste des invités présents. Il ne put évidememnt s'empêcher de sursauter quand Mad Hatter lui adressa la parole...Il n'avait pas répondu, il préférait se faire petit pour le moment ayant encore quelques remords. Ie ressentit ensuite un énorme firsson. Alice était enfin là... Il n'arrivait plus à rester en place, il tremlbait. Il ressentait la noiceur d'Alice. Il aurait bien aimer rire de la situation de Mad, mais il était plutôt insatable. Il décida d'aller dans un couloir et de se laisser glisser au sol le long d'un mur. Il avait mal à son bras, il fallait qu'il reste plutôt tranquil. Il se demandait, s'il ne devait pas s'en aller... Après tout, ceci n'était pas bon signe. Le sceau lui faisait mal... Qu'avait prévu Alice ? Il se mordit les lèvres à sang essayant d'oublier la douleur.

Il soupira ensuite avant de lever sa tête vers la fenêtre pour admirer le ciel... Le couronnement s'annonçait mouvementée. Yukio ne devrait sans doute pas rester trop longtemps dans les parages, mais il voulait assister à tous les événements de cette soirée. Il se releva ensuite difficilement puis retourna dans la salle, légèrement affaiblit sous la douleur de son bras. Les oreilles baissées il alla dans un coin s'adosser contre un mur laissant un petit soupire de douleur s'échapper pour ensuite continuer son obervation. Il sentait également que beaucoup de gardes étaient déjà morts. Grâce à son odorat il sentait le sang de toutes ces victimes qu'il n'appréciait guère...

Je fais une moue quand les gardes prirent Nanami pour la préparé à la cérémonie dans trente minutes.

"Mais je l'ai trouve un peu crétin... Elle n'avait pas besoin d'être préparée pourtant..."

J'ébouriffe un peu mes cheveux pour les décoller de mon visage. Avant que je ne puisse faire quoi que se soit, Akai se fait attaquer par la certaine Alice qui m'avait propulser des pieux de glaces lors du bal de noël... Je voulu crier pour avertir les gens et l'attaquer, mais elle fut plus rapide que moi et me fait sentir un mouchoir. Je ne pus me retenir malheureusement et je tombe dans l'inconscience. Je fus transporter dans une cage dans un lieu du château que je n'avais jamais vu... Je prend un certain moment avant de me réveiller, je me met dans un coin de cette prison en paniquant. Mais c'est quoi cet endroit cauchemardesque? Ça me donne froid dans le dos et me fais peur... Je me relève pour secouer la porte de la cage.

"Ouvrez cette porte quelqu'un! Je veux sortir..!"

Je voyant que c'était peine perdu, je tombe sur mes genoux. Je fulmine, je rage et je suis en colère, mais je n'ai pas la force d'ouvrir cette porte... Pourquoi mes visions n'ont pas marcher là dessus? C'est vrai que je ne le maitrise pas complètement... Je donne des coups sur les grilles furieusement.

"J'en ai assez de cette cage!!! Donnez-moi ma liberté toute de suite!!!"

Je rageais quand la garde me prend pour m'emmener dans une salle me préparée.

"Bon sang! Vous voyez pas que je LE SUIS DÉJÀ préparée!! Et si un danger subviens?!"

Je ne peux continuer à hurler sur les gardes, que des domestiques me maquille. J'avais hâte que ça finisse pour que je puisse retourner à la salle de réception! Peut être environs 15 minutes de bonbonnage je peux enfin sortir. D'ailleurs je suis surprise, je ne vois plus mon frère et... Akai est par terre..? Mais qu'est-ce qui c'est passer..? Je me précipite vers mon amie et la déposer sur une chaise.

"Mais qu'est-ce qui t'es arriver? Et pourquoi Nii-chan n'est pas là..? Je suis entrain de paniquer..."

J'essaye de reprendre le contrôle et mon sang froid avant de la soigner un minimum.

"Si tu ne sais pas où il se trouve je sais qui aller voir... Il doit avoir surement une information, et s'il tien vraiment à Akazuki, il y a des chances qu'il le dise s'il en sait bien sûr..."

Je donne Akai entre les mains de certains gardes qui l'emmène dans l'infirmerie. Je frotte mes mains sur ma robe et je m'approche d'une certaine personne, Mad Hatter pour être plus précis. Je m'arrête devant lui en cachant mon inquiétude.

"Bon... Je m'excuse pour tout à l'heure... Mais je ne suis pas venu pour seulement ça..."

Je joue avec mes doigts avec nervosité avant de soupirer et reprendre parole.

"Je vais aller droit au but... Est-ce que vous saviez ou se trouve Akazuki? Seulement me le dire suffira, sauf si vous vouliez me montrer. Et pas de faux endroit la dedans sinon ça va chauffer! Mais si vous ne saviez pas, ce n'est rien je comprendrais..."

Je tire sur la jupe de ma robe que par la nervosité et l'inquiétude, je trouve trop courte alors qu'elle ne l'est pas...

Je parlais encore avec "l'ami" que je m'étais fait durant cette soirée. Ami n'était pas exactement le terme exact plutôt ... l'intéressante menteuse. Elle me plaisait beaucoup, j'aimais bien la voir mentir comme sa. Presque un jeux. Lotti venait de partir et je pouvais donc dire clairement que j'avais compris son manège, elle ne me tuerai pas pour si peu et pas avec des fleurs. En plus c'est vrai que ce pouvoir ne doit pas lui être utile peut être que ces fleurs on une deuxième utilité. Bref.

- Votre sourire me dégoûte mademoiselle. Un faux semblant d'innocence dans ce monde, ce n'est pas sa qu'il manquait. Menteuse hors pair je dois avouer mais j'en ai connu des plus fort que vous. C'est presque devenu un don pour moi. Sinon vos fleurs, ont-elles quelques choses de plus qu'être de simples fleurs ? Vous n'aviez donc pas deviné que je vous avez pour ainsi dire démasquer ? -

Le cadeau que j'avais fait auparavant servirai bientôt vu le grabuge qui commençait. De quoi ? Quel cadeau ? Ne me dite pas que vous l'aviez oublier. Le cadeau caché que je lui avait offert. Malheureusement, si je devais tombé, elle tomberai avec moi. Un défaut qui peut s'avèré être une qualité si elle souhaite m'envoyé sous terre mangé les pissenlit par la racine. Il peut aussi être positif si quelqu'un essaie de l'attaqué. Je pourrai la rendre invisible aux yeux de tous et la porté dans les airs pour son propre bien. Vous ne l'aviez pas deviné ? Mon cadeau, c'est elle même bien sûr. Le tout enfermé dans une de mes jolies boîtes. Évidemment, personne ne pouvait les contrôlées, seul moi et le détenteur de mes boîtes et même si quelqu'un avait le même pouvoir que moi alors je les contrôlerai encore. Si elle voulait faire quelques choses contre moi alors je ferais exploser ma boîte dans ma mort. Œil pour œil et dent pour dent mais là. Ce n'étais pas le cas. Elle devrait resté avec moi pour survivre. Je pouvais être cruel très cruel.

- J'imagine que vous nous mentez depuis le début ? Ne vous inquiété pas, je vous "protège" je vous ai enveloppé d'un de mes caissons celui-ci est aéré évidemment. Si par malheur vous essayé quelque chose alors je n'aurais d'autre choix que vous faire taire. Et le sang que vous détestais tant sortira de Votre corps chère dame. -

Elle semblait plus maline, surement avait-elle un plan. Et dans ce cas là, je devrais alors me protéger aussi.

- Mais ne vous inquiété pas, je n'entraverais aucun de vos mouvements. Ma boîte s'adapte à vos faits et gestes et je vous suivrais. Il faut dire que je m'intéresse à vous depuis déjà un petit moment. Même si quelques informations me manquait comme votre pouvoir. Je veux recueillir des informations sur tous les habitants de wonderland et vous me fasciné beaucoup plus que la plupart. -

Je m'inclinais devant la "Lady fine et pure" pour lui faire une révérence et je laissé échapper un petit rire.

- Que pensez-vous de cela ? Vous l'aviez vu venir n'est-ce pas ? Cela me semblais trop facile mais bon. J'ai ma propre protection ... Qui êtes-vous donc chère reine blanche, je parle autre vous-même évidemment ? -

Je devais avoir réunit tous de même la plupart des informations sur les gens mais de plus en plus arrivés sur Wonderland et donc je ne devais m'attarder sur personne mais la Reine blanche valait bien le coup ...

Toujours rien à signaler…

J’écoutais notre future Reine, le vrai, en soldat, me parler de ses craintes, de son angoisse. Tout à fait compréhensible, après tout, être souverain, ou du moins, future souverain, ne doit pas être facile tous les jours ! Entre ceux qui veulent votre mort, ceux qui vous suivent juste pour avoir des faveurs et les traîtres cachés çà et là ! Je ne pense pas que ce soit une véritable chance pour lui d’avoir reçu ce titre. Je ne veux pas médire sur mon « supérieur de tout en haut » mais je le trouve un peu trop … Naïf … ? Je n’eus pas le temps d’approfondir mes réflexions à ce propos qu’un cri résonna jusqu’à nos oreilles. Ah, cette chère Nanami, tout le contraire de son frère ! Je me demande comment les gens pouvaient se laisser berner par leur changement de rôle ! Le chapelier avait l’air de s’en prendre plein la tête… Peut être l’avait-il cherché ? Ce ne sont pas mes affaires, du moment qu’il ne s’attaque pas à Akazuki.

Un deuxième cri m’alerta. A mort la Reine ? Vraiment stupide comme réaction… Pour hurler une chose pareil alors que tous les Gryphons, ou presque, non, non, aucunes allusions à Cosmos, il ne faut pas tenir à sa vie. Mais cela suffit à provoquer une légère panique chez les soldats. Si bien que Nanami fut obligée de nous quitter pour se préparer, et en même temps pour être protégée. Ce détail me laissait quand même perplexe… Pourquoi faire ça ? Il y a tellement d’autre moyen de déstabiliser les gardes. Déstabiliser… Peut être… une diversion ?

Je compris d’un seul coup, Akazuki était en danger ! Je n’eu pas le temps de le prévenir qu’un violent coup derrière les oreilles me parvint, je ne réussis pas à crier, on, ou plutôt l’image floue que je voyais : Alice, m’avait bloqué les cordes vocales, m’empêchant de faire le moindre bruit puis un violent coup dans les côtés et enfin, elle me déboita la rotule, sans quand j’ai le temps de prévenir Akazuki, ou quelqu’un d’autre, personne ne s’apercevait de mon sort…

Je regardais le corps d’Akai, inutilisable pour le moment. Quand même c’est bien pratique de gérer un corps à partir d’une peluche, j’étais toujours consciente, chose impossible si j’étais « normale ». Ca aide, certes, mais je ne pouvais rien faire d’autre à part attendre… Un long moment passa avant que quelqu’un s’intéresse enfin à mon devenir ! La doublure de notre Reine, maintenant disparue par ma faute, accourut vers moi, ou plutôt nous, Akai et mon corps de tissu. Elle lui appliqua, à ma partie humaine, les premiers soins après l’avoir assise sur une chaise. Hélas je ne pouvais rien répondre, elle m’avait rudement bien saccagé les cordes vocales cette chère Alice ! De même que parler directement m’étais impossible, pas devant tous ces gens, je me contentais juste d’hocher la tête pour lui répondre, quand je dis « la tête » je parle de celle d’Akai bien sûr, moi, je jouais mon rôle de peluche tout à fait normale.

Deux soldats m’emmenèrent à l’infirmerie… Et, vraiment un coup de chance, parmi eux, celui qui possédait le pouvoir de guérison, mais qui ne fonctionnait que sur lui. Ce n’est pas un problème.

« S’cusez, c’est vraiment urgent ! »

Je, de nouveau avec le corps d’Akai, me jetai littéralement sur le pauvre jeune homme, en particulier sur sa gorge, le mordant jusqu’au sang. Non, non et non ! Je ne suis pas un vampire ! Arrêtez tous de penser ça ! Enfin, bref, je récupérai son pouvoir et l’utilisai sans attendre. Je lâchai le pauvre, qui ne comprenait pas bien d’ailleurs et se retenait d’hurler.

« Merci, je vous revaudrais ça ! »

Je repartis, courant aussi vite que je pouvais, cherchant à rejoindre la salle de réception.

Problème… Je ne savais pas où est elle était ! Pour un Gryphon, j’ai honte de me perdre sur mon lieu de « travail » …

Jouer…

Il devait juste jouer avec moi, c’est impossible sinon ! Se tuer juste pour ça ?! Pour me mettre à l’épreuve ! Heureusement que mon « boss » intervint rapidement, sinon je n’aurais eu d’autre choix que de le faucher, après tout, les âmes errantes finissent par pourrir de l’intérieur et ça je ne pouvais vraiment pas le supporter… Comme disait si bien mon mentor, et comme le dit aussi Death, je suis humain, trop humain même. J’aurais préféré échanger ma vie de faucheuse de contre une vie normale, mais j’ai un devoir et je dois le respecter … Je fus soulagé de voir Takeshi retourner dans son corps, même si il avait l’air déçu, le principal était qu’il reste en vie pour le moment.

Une de ses phrases me ramena à la triste réalité, il voulait devenir faucheuse ? Ca lui plaisait ?! J’étais tellement sous le choc que je n’écoutais plus vraiment la suite. Lorsque je le vis partir, je me décidai enfin à lui expliquer rapidement :

« Non, non et non !! Si tu veux que nous soyons amis d’accord, mais à une condition, n’essaye même pas de devenir une faucheuse, je ne le pardonnerais jamais ! »

Je soupirai, le laissant partir puis me tournai vers Death

« Au fait, pourquoi être-vous venu ? Votre bureau ne vous convient plus ? »

Je fis un pas en arrière, m’apercevant seulement que j’avais la cape de Death sur moi, et, chose facilement prévisible, je me pris les pieds dedans, exécutant un magnifique vol plané qui finit juste au pied de la Mort. Je réprimai un petit cri de douleur.

« Dé… désolé ! »

Je me relevai péniblement, le menton un peu égratigné.

« Vous venez à cause de moi, c’est ça ? Excusez-moi ! Je suis tellement mauvais, même après deux millénaires d’apprentissage… »

C'est même côté humain qu'ils semblaient ne pas appréciés chez Reaper qui fait de lui tout ce qu'il est. Sa gentillesse tout comme sa timidité et sa crainte de son supérieur. Des qualités et des défauts humains. Il acceptait donc d'être ami avec moi. Juste pour ne pas faire en sorte que je sois une faucheuse comme lui. Je ne comprenais pas, cela ne paraissait pas si terrible que sa. Il faudra que je lui touche deux mots à propos de sa mais à présent je m'arrêtais, dos à lui, versant une larme qui faisait toute la différence pour moi et qui faisait que j'étais bien content d'être humain. Les sentiments sont parfois durs mais parfois ils sont agréables.

- Soit Reaper, je ne ferrais rien pour être faucheuse encore faut-il que ce soi possible, je n'en sait rien moi ... Si tu accepte que l'on soit ami juste par pitié alors remballe sa tout de suite parce que je te jure qu ... *soupire* laisse tomber ... J'ai une dernière question. M'aurais-tu réellement fauché ? Ou aurait-tu fais ce que tu pouvais pour qu'il en soit le contraire ? -

Même si l'idée qu'il me laisse me faisait un pincement au cœur, je voulais savoir et je saurais. J'ai toujours été très fixé sur mes objectifs.

- Sinon vous, Monsieur Death, Vous n'avais pas encore répondu à mes questions, celle que je vous avais demandé avant ... -

J'attendais les réponses aux questions qui me semblaient importantes. Je suivais aussi ce qui se passait du côté du chateau d'une oreille distraite.

Ce petit blond me parlait de chose et d'autres quand soudain une visite inopiné de notre égoïste et affreuse Nanami. Voulait-il encore me frapper ? Soit, je n'en ai rien a faire. Par contre, sa robe qui la rendait agréable à voir était maintenant sali, quel dommage … Non, je n'allais rien faire, je l'ai peut être chercher mais si elle n'a pas les nerfs pour me supporter à quoi bon lui parler ?

« Les excuses sont bien belles, mais si vous avez quelques choses en tête, une requête à faire il fallait la faire avant de me frapper. Vous faites vos excuses pour avoir quelque chose de moi, et ça, Mademoiselle, s'appel être perfide ! Sainte ninouche qui veut des informations … Honte à vous ... »

Elle stressait complètement, mais ses excuses ne serviront à rien, je suis une vrai tête de cochon quand je le veux !

« Je vous rappel le but de la soirée, le couronnement de la reine ! Je vous rappel aussi le but de ma présence en ses lieux : ruiner votre fête ! Ah oui, Akazuki était très beau en armure, merci de l'information ! Si il va bien, je ne sais pas, où il est ? Non plus … Godiche de princesse allez faire votre travail … Vous osez parler de protection ? Protéger Akazuki ? Mais cela est vain ! Vous êtes infructueuse ! Coupez-vous la tête ! »

Il caressa la tête du jeune garçonnet blond et partit vers la fontaine royale. Il ne savait pas ce qu'Alice faisait avec Aka, mais elle tenait ses promesses, elle ne le touchera pas … Mais les autres joueurs ? Un petit pique de stresse se fit en lui, mais il ne laissa rien transparaître, il le voyait dans le reflet de l'eau … Alice n'allait rien faire … n'est-ce pas ?

Soupire, soupire, que pouvais-je faire d'autre ?

« Écoutes moi bien Takeshi, tout humain à une date de péremption, il y en a certain qui font tout pour conserver le plus longtemps possible leurs viande, d'autre semble vouloir où vont leurs limites de vie. Tu es dans la deuxième catégorie petit humain. Il y a des coups que même la mort ne peut contrôler, la création de se monde en est la preuve. Je déplace mes pions, mais j'en suis un aussi sur cet immense échiquier que la vie nous a gentillement fait part. Je n'ai rien fais car la mort n'est qu'une simple pion, sur l'échiquier j'aurais la place de la reine. Mais qui est donc le Roi ? Ça je ne peux le dire … Alors oui, je sais qui meurt, mais Alice me gêne dans ses plans, à cause d'une action accidentel d'un de mes employer, elle s'est mit en pose. C'est comme-ci cela était hors de ma juridiction. C'est un cas unique auquel je ne m'étais jamais confronter auparavant ! »

De bonne humeur ? Je parlais à un humain, alors on pouvait dire cela. J'essayais de décrypter les 'sentiments' et réactions de Lucky. Il n'était pas comme les autres. Les faucheuses en général ne sont que des pions qui n'ont aucun sentiments, qui ne semble même pas pouvoir réagir. De véritable robot, comme le disait une expression humaine.

« Les humains sont humains, les faucheuses sont des faucheuses. Écoutes Takeshi, tu es entrain de me demandé quelque chose de complètement stupide . C'est comme si tu me demandais si les chèvres pouvait devenir des éléphants . Mais devenir faucheuse ? Oublie se plan mon pauvre ! »

Lucky me demanda une question à laquel j'aurais bien entendu voulut éviter de répondre.

« Cela n'est pas de ta juridiction Lucky. »

Un réponse certes froide et calme, comme tout le reste. Je le vis atterrir à mes pieds dans un magnifique vol plané. Peut être est-ce à cause des ombres et de la lumière de l'extérieur, mais aux yeux de tous, durant un centième de seconde je venais de 'sourire'. Mais avais-je vraiment fait cela ? Mystère et boule de gomme !

« Si l'on puis dire cela ainsi Lucky. Mais c'est cela qui me distrait. Pourquoi parmi les millions de faucheuses, une seul réagit ainsi. Cela m'intéresse donc d'essayer de découvrir se mystère... »

Je le détaillais, j'essayais de comprendre ce qui n'allait pas … mais aucune solution à l'horizon.

Alice était assise sur une table qui avait dû être utilisé il y a peu de temps puisque un reste de viscère coulaient de la table jusqu'au sol. Un mètre d'intestin (3pieds) se trouvait à l'extrémité de la table, pendant dans le vide. La table était recouverte de sang qui coagulait. Le petit venait de se réveillé, mais peu importe, elle buvait une tasse … de sang.

Les pages du livre se tachèrent de sang, d'où sortait-il ? Une question qui restera sans réponse.

Il était comme un lion en cage, apeuré au début, il devint féroce et furieux avant d'abandonné se livrant à ses pensées. Si le petit lionceau avait bien regarder sa cage, il aurait remarqué un être humain qui venait de passé à la hachoir électrique, vous savez, celle qui transforme un steak en viande haché ? Oui, la même machine. D'ailleurs elle se trouvait près d'Alice qui, avant de boire sa tasse, essayait d'enlever le morceau d'os qui était rester coincé. Une machine aussi belle ne devait pas être gâché et jeté à cause d'un os !

« Ringo to hachimitsu
Koucha no JAMU wa APURIKOTTO
Gin'iro no TIISUPUUN
Kabe ni houri-nageta »

La petite cuillère en argent se trouvant dans sa tasse fut alors jeter en direction d'Akazuki dans la cage. Cette merveilleuse cage dont il ne pouvait sortir . De tout petit rire inquiétant au possible s'échappèrent de la bouche d'Alice

« Hayaku asobou yo
Ningyou wa nani mo shaberanai
Hitotsu shika shiranai
Uta wo utatte miru no »

Une de ses tresses tournait entre ses doigts. Elle voulait jouer, mais cela était prévu pour quelques instant de ce qui est du cas de Nanami, Akazuki par contre sera un peu plus tard dans la soirée.

« Bientôt on s'amusera tout les deux ! »

Quel dommage, notre jeune Lotti, physiquement du moins, venait de partir … Et ce si charmant membre du cirque qui ne voulait pas ma laisser en paix… Il voulait connaître ma vraie nature ? Quelques petits aperçus ne lui feraient pas de mal, mais sans gâcher ce caractère de sainte. Ce n’est pas un avorton d’à peine plus que 18 ans qui pourrait me la gâcher, certainement pas, j’ai déjà eu affaire à des plus durs que lui ! Je l’écoutais me décrire ses impressions à mon propos, ses plans, etc… Bien évidement, j’agrémentais son discours de diverses réactions comme l’incompréhension, l’effroi et la peine, vous voyez ce genre de chose … Quelle grossière erreur que de révéler ses projets, ces gens font tous la même faute ! Je ne les comprendrais jamais, il ne faut absolument pas prévenir l’ennemi, ou du moins celui, ou celle, en face de nous qu’on le suspecte, sinon il fera beaucoup plus attention à ses gestes, de plus, dans mon cas où tous mes gestes sont mûrement réfléchis, vous imaginez ? Non, sans doutes pas, après tout, vos cerveaux ne sont pas aptes, pour la plus part, à comprendre mes tactiques…

Je lui souris innocemment lorsqu’il eut dégainé se taire et fit apparaître une des plus jolies roses qu’il m’eut donné de voir, bien sûr celle-ci ne venait pas du labyrinthe, l’envie de m’endormir pour 100 ans était inexistante chez moi. Je regardais la fleur, ses pétales d’un rouge éclatant s’accordaient parfaitement avec la pièce. Je baissai un peu la tête de façon à humer son délicat parfum, un arôme si doux et parfait, en harmonie avec son aspect, un peu comme ce que j’aime laisser penser de moi. Oui, on peut dire que je suis telle une rose, sensible et agréable à regarder, mais ne dit-on pas que la rose à des épines seulement pour ceux qui veulent la cueillir ? Les miennes sont acérées et mortelles pour les fous qui essayent de me démasquer. Je fis tourner plusieurs fois la fleur dans ma main, finissant par m’écorcher l’index. Je soupirais discrètement et ramena le doigt meurtri à mes lèvres, aspirant les quelques gouttes de sang qui s’échappaient de la légère plaie. Je ne préfère pas laisser mon sang se répandre à tout va pour, non seulement éviter de salir mes vêtements inutilement, mais aussi en raison des différents pouvoir que j’avais rencontré, inutile de vous dire que je n’ai guère envie qu’un de mes pions ou ennemis, se rebelle en ayant mon don. Je relevai la tête vers ce cher jeune homme, un regard un peu plus froid qu’avant, et d’une voix basse lui fit comprendre assez rapidement à quoi pourraient servir ce si joli pouvoir, emprunté, ou plutôt copié.

« Vous avez déjà vu quelqu’un se faire étouffer par un bouquet tout à fait magnifique de fleurs ? Tout à fait écœurant ~ »

Je me tournai rapidement et fis quelques pas en direction d’un vase, vide tant qu’à faire, et y déposai ma rose, une telle fleur ne méritait pas de faner, même par mes mains. Puis revins le plus naturellement qu’il peut être, comme si de rien n’étais, personne n’aurait pu soupçonner mes dernières paroles, qui ne constituaient pas des preuves suffisante pour m’accuser de quoi que ce soit. Souriant de façon tout à fait charmante, je répondis à toutes ses questions, m’élançant dans un monologue que je voulais tout de même cours, perdre mon temps avec lui ne servirait à rien.

« Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous en vouloir pour ce que vous venez de dire, je suppose que le fait que je vous pardonne ne vous importe peu, du moins si vous croyez vraiment vos affirmations, vraiment vexantes je dois l’avouer. A votre avis, quel serait mon intérêt à mentir ? Je voudrais peut être la place de la Reine ? Mais pourquoi ? Nous avons enfin un souverain serviable et à l’écoute du peuple, je n’ai aucunes raisons de vouloir le pousser du trône. De plus, en cas de problème, Dame Alice et Messire Mad sont beaucoup plus aptes que moi pour décider. Si j’ai bien compris, vous magnez des sortes de caissons, c’est bien cela ? Rassurez moi, vous n’en profiter pas pour torturer ou faire du mal à qui que ce soit ?! De plus je ne vois pas non plus de quoi vous pourriez vous protéger, de moi ? Quelle belle plaisanterie, vous m’avez déjà vu me battre ? Non, c’est tout à fait normal, je ne me bat pas, jamais, absolument jamais. Et quand vous parlez d’une protection pour moi, je suis désolée de vous répondre que je ne pense pas avoir à craindre pour ma vie… Après tout, la, ou plutôt, le plus en danger ici, c’est bien notre Reine… »

Une expression triste s’afficha sur mon visage et mes oreilles de chats se baissèrent un peu, renforçant ce côté maussade. Intérieurement, j’étais vraiment agacée, mais en même temps curieuse de voir sa réaction lorsqu’il ne pourrait plus utiliser son pouvoir… Pardon ? Ah, je ne vous avais pas mentionné que j’avais retiré son don un peu plus tôt, lorsqu’il parlait seul ? Eh bien, à présent vous le savez.

« Ce que je suis ? La question n’est pas facile… Sans tomber dans le narcissisme, je pense être quelqu’un d’assez exemplaire, certes, je ne suis pas encore la meilleure personne de ce monde, mais je compte bien y arriver. Pourvoir aider toutes les personnes présentes dans ce monde est mon objectif, mon seul et unique but ! Et vous… Puis-je me permettre de vous retourner la question ? »

J'attendais depuis un long moment déjà dans ce vieux manoir délabré où les vitres étaient toutes ou presque en miettes, où les rats étaient les animaux les plus élevés de la chaîne alimentaire, sous un certain point... J'étais moi aussi au dessus de cette chaîne... Quelques informations alléchantes du bouche-à-oreilles populaire, notre douce princesse rouge serait donc un homme... Et cet être serait couronné reine de Wonderland dans les prochains instants... J'eus entendu une autre intéressante, une princesse aux oreilles de chats, au coeur tendre et pure, la soi-disant White Queen, que de pacotilles, ces gens étaient-ils aveuglent ? Mais toi très chère joueuse... Tu joues très bien avec tes pions... T'amuses-tu ? Cela ne m'étonne pas... Que me prépares donc le futur, que me prépares-tu ? J'en frémit... d'excitation.

Il est assit, sur un trône dégradé, devant une table d'échec, certains pions sont placés et réparties d'autres ne bouge pas d'un
poil, le « Maitre » déplace les pièces, le fou, le cavalier, et bien sûr la Reine … Un seul roi est visible, il le regard avec dignité et fierté, puis il soupire continuant de fixer d'un air joueur les pièces, il en bouge une avant de taper du pied.

Je m'ennuyais, je patientais depuis un trop long moment, je ne tenais plus, mais je restais quand même assit, chaque chose à son temps, la patience est l'arme des stratèges … Elle avait faim, je peux le sentir, sans cesse elle me rongeait l'âme à petit feu, je regardais de nouveau mon plateau avant de sourire et de déplacer le roi d'une case.
« Échec… Et Mat. »

Il se leva alors, un sourire mesquin aux lèvres, remettant sa cape en arrière et se mit a marcher vers la sortie les chandelles s'éteignant il sourit avant que les portes ne claques.

« Que le vrai Jeu … Commence. »

Plusieurs minutes plus tard, un homme lugubre arriva devant l'endroit prévu du couronnement, deux gardes y étaient postés, faisant simplement leurs travaille, l'homme ne rentra pas, il fût bloqué par les deux courageuses personnes.

« Qui êtes-vous ? » Dit le premier d'une voix tremblante.

« Avez vous votre nom sur la liste ? » le deuxième tenant un bloc-note dans ses mains, le visage heureux et souriant, il ne savait pas que leur mort était devant eux, l'homme ne répondit pas mais soupira, essayant de rentrer de nouveau mais bloqué pour une seconde fois.

« Ne vous mettez pas devant mon chemin, chien de la Reine Rouge. »

Le blond, celui qui tenait la liste lui prit l'épaule toujours souriant mais tomba a terre, horrifié et raide comme une statue le
deuxième... Hé bien il est assit, ses intestins à l'air, puis le coupable rentre dans la château, tachés de sang ouvrant les portes de la salle avec peu de discrétion, le sourire aux lèvres.

Eh ben ? Sont passés où tous les gens ? Depuis ce matin je ne vois plus personne près de chez moi, enfin à la gare de Silent Hill… Mon dernier camarade de jeux venait de s’éteindre il y a environ 5 à 6 heures, y me semble… Je m’ennuyais comme pas possible, il n’y avait rien de bien à faire ou quoi ? Je traînais le corps vers la masse impressionnantes de cadavres empilés dans le fond du train, faut que j’en parle à Alice, ça devient gênant quand même ! Une fois ça finit, je décidais de sortir un peu, histoire de voir où étaient passés les autres. Je ne mis pas longtemps à le découvrir, je sortais à peine que deux types, qui m’avaient pas l’air sympas du tout, m’apprirent, sans le vouloir, qu’ils étaient tous partis au château. Ben quoi ? Ma gare est moins bien que le château ?! Je les écoutais encore, étant son ma forme de fantôme, c’est plus pratique pour suivre une discussion sans se faire remarquer. Le couronnement de la Reine ? Ca peut être marrant ! Et puis y aura du monde je pari ! Oui, des gens, plein de gens !! Je pourrais peut être même trouver des amis dans tout ça, qui sait ?! J’étais vraiment impatient d’y aller ! Voyons, quelle heure est-il ? Hum… Pas besoin de savoir l’heure après tout, personne ne m’y attend ! Ah oui ! Il me faut des vêtements… Je me dirigeais vers une des armoires poussiéreuses du hall de gare… Euh… Y a pas grand-chose quand même… Ahah ! Je sortis un espèce d’ensemble assez… spécial… mais bon ça ferait l’affaire. Je laissais mes vêtements habituels pour enfiler une espèce de chemise blanche avec des manches évasées par-dessus la quelle je mettais une veste grise avec des liserais bleus sur les bords, elle était un peu trop grande pour moi et glissait sans arrêt de mon épaule, j’allais pas faire que ça quand même, résultat je l’ai laissé comme ça… Un pantalon tout simple gris, un peu plus foncé que la veste, et une sorte de jupe noire, portée par-dessus, qui partait en lambeaux, me couvraient les jambes, comme chaussures des bottes qui m’arrivaient au dessous du genoux. Dommage, j’ai dû échanger ma très chère écharpe bleue pour un ruban, noir, qui forme un énorme nœud dans mon cou, par contre, hors de question de laisser mon oreillette, j’aime trop les musiques que j’ai dedans pour l’enlever !

Spoiler:

Maintenant que j'y pense cette tenue me fait étrangement penser à une chanson... Voilà, j'ai trouvé !

Piste 14 - Imitation Black

D’ailleurs en parlant de musique, je bidouillais encore une fois mon jouet, qui n’était pas à moi à la base, et mis en route un morceau qui collait parfaitement à l’idée que je me faisais du château et tout, et tout …

Piste 05 - Sakura Kiss for String

Après plusieurs minutes de vol, oui, la flemme de marcher, alors autant utiliser ses pouvoirs de fantôme, j’arrivais devant l’immense bâtiment, ébahi. Il faut dire que ça change pas mal de mon train et de ma gare qui font tout de petit à côté ! Je veux devenir roi moi, si c’est pour avoir une maison comme ça !! A quelques mètres du château, je me décidai enfin à marcher normalement, enfin plutôt, à sautiller, jubilant à l’idée de tomber sur un événement tel que celui-ci pour ma première sortie ! Je ne regardais pas où j’allais, et trébuchai sur un cadavre, salement amoché. Oh, le pauvre ! Il ne devait pas être mort il y a très longtemps, vingt minutes tout au plus. Je me penchai vers lui et refermai ses yeux. Je fais toujours ça avec les morts, ils ont bien droit à un peu de respect quand même, nan ? Bon, un cadavre, passe encore, mais plus j’avançais plus il y en avait. Je ne pouvais m’empêcher de chantonner « the Angel’s Lullaby », une de mes comptines préférées, fermant les yeux de chaque cadavre.

« "Lullaby, lullaby,"

Down through the ages long,

"Lullaby, lullaby,"

Echoes the angels' song. »

Après avoir perdu une dizaine de minutes avec tous ces corps, j’entrai, passant par les murs, dans la salle de réception. Je ne pu m’empêcher de pousser un cri d’admiration.

« Awaaaaaaaaaaaah !!! Encore plus beau à l’intérieur !! »

Première chose : se diriger vers le buffet, très important le buffet dans une fête comme celle-ci ! En plus ça faisait de nombreuses années que j’avais rien mangé ! Je me dirigeai là bas, voyant quelques personnes avec qui j’avais joué plus ou moins longtemps. Ils avaient peur je crois … Bah, j’ai l’habitude à force, quoique, une chance pour eux que nous soyons assez loin du chemin de fer pour que ça ne m’influence pas. Je remarquai aussi un homme, qui venait tout juste d’arrivé je pense, les vêtements tachés de sang, l’air tout content. Ooooh , je sais !! Pour être aussi heureux il a sans doute trouvé un super jeu ! Je me tournais vers un autre homme, près de moi, et lui sourit innocemment.

« Dites, M’sieur, s’qui lui là-bas ? »

Je pointais l’inconnu à la tenue ensanglantée. L’autre me renvoya mon sourire et suivit la direction de mon doigt du regard. Regard radieux qui devint soudainement affolé et horrifié. Il avait peur ? Il y a quelque chose qui n’allait pas ? Les yeux fixé sur le nouvel arrivant, il me répondit d’une voix tremblante.

« Petit, si tu tiens à ta vie ne t’approche jamais de lui, c’est un Bloody Roses… C’est sans doute le pire d’entre eux… »

Je penchai la tête. Oui, j’étais un ignare et alors ? Je suis pas sorti depuis un moment, moi !!

« S’quoi un Bloody Rose M’sieur ? C’est des méchants ?»

Il acquiesça de la tête et partit en courant à toute vitesse, vers une fenêtre, l’ouvrit et sortit. Je le suivais toujours des yeux, le voyant disparaitre dans l’horizon. Puis regardai le sujet de cette courte discussion. Pas un gentil, hein ? J’avais bien envie de voir ce qu’il allait faire, étant d’un naturel curieux.

Mon corps tremblait, je n'aimais pas cette endroit... Je veux sortir, prendre de l'air, sinon je sens que je vais être malade par cette odeur et les restes de pauvres humains... Trop tard, j'ai la nausée et je sors les repas de ma journée à côté de moi... C'est dégoutant, mais c'est pas ma faute si je ne suis pas habitué a ce genre de vu... Je serre mes bras en pleurant en silence en reculant dans un coin.

"Pour...Pourquoi..? Pourquoi je suis dans une cage..? J'ai rien fais de mal... Je veux la liberté... Je veux vivre comme bon me semble... Sortez-moi d'ici..."

Je plis mes genoux contre mon corps et je cache mon visage en larme contre. Avec aucune de mes armes je peux me libéré et mon pouvoir ne peut pas changer grand chose, sauf s'il pourrait me trouvé une faille pour sortir... Que quelqu'un me fasse sortir d'ici... Pourquoi les gens me font toujours du mal..? Je veux revoir les personnes que j'aime, je ne veux pas mourir ici et aujourd'hui...

Je sens mes forces m'abandonner... Je tombe sur le côté inconscience, je suis faible et fatigué de tout ça... Mon désespoir commençait à se montré, s'il le fallait, je voudrais mourir toute de suite, mais une partir d'espoir me soutient... Malheureusement, je ne sais pas ce qui pourrais m'arrivé à se moment précis vu mon état de "sommeil".

Je tombe sur mes genoux, je suis raide morte d'inquiètude, je retiens mes larmes. Je n'ai aucun indice ou chercher... Je me donne des baffes mentales pour reprendre mes esprit et me relever avant d'aller encore le voir.

"À ce que je sache vous étiez proche de lui... Alors pourquoi vous n'êtes pas inquiet et vous n'essayez pas de le trouvé?! S'il apprend que vous n'aidez même pas, il va prendre ça mal... Dites vous que c'est seulement pour lui et aidez-moi à le trouvé... Je n'ai aucun indice de où il pourrait se trouvé..."

Malgré mes résistances, mes sanglots cassent ma voix et montre totalement ma tristesse et mon inquiétude...

"S'il le faut, je ferais tous ce que vous voudrez en échange... C'est très important..."

J'essuie mes larmes pour vite les cachés, je ne dois pas montrée mes sentiments en cours de travail, mais c'était trop fort...

"Je vous en pris... C'est tout ce que je demande..."

Une action accidentelle d’un de ses employés… Il ne fait aucun doute qu’il parlait de moi ! J’en rougissais carrément de honte. Je suis mauvais, tellement mauvais alors que je fais tout ce que je peux pour être un peu meilleur mais ça n’a pas l’air de marcher beaucoup… Une chose me choqua presque, il y avait de quoi quand même… Death qui venait de… de sourire ?! Je n’avais pas rêvé hein ? Il venait de sourire !! Je le regardais, les yeux écarquillés, ne pouvant m’empêcher de balbutier maladroitement :

« De-Death ? Vous… vous venez de… de… de sou- … Ou-oubliez, ce n’est rien… »

Il ne valait mieux pas finir cette phrase, au risque de le vexer et je n’y tenais pas vraiment. Après tout je doute qu’il soit vexé pour si peu mais il pourrait le prendre mal ! Quoique… Ou peut-être qu’il ne voudrait pas que Takeshi en rajoute si je faisais cette remarque ? Ou alors… ou alors... Je soupirai. Voilà, comme toujours, je finis par m’embrouiller dans mes propres pensés, je suis pathétique… Bref, je devais revenir au cours des choses. L’explication que mon supérieur avait donné à Takeshi était vraiment très simple et pourtant tellement vraie ! Si j’avais dû faire la même chose, je serais toujours entrain de réfléchir à comment la formuler à l’instant même ! Je devrais vraiment lui demander quelques conseilles, mais acceptera-t-il d’avoir une faucheuse aussi incompétente comme élève … ? Pour reprendre sa métaphore avec l’échiquier, je ne suis qu’un misérable pion défectueux. Je soupirai une nouvelle fois en me rendant compte de cette triste réalité et relevai le regard apercevant Takeshi. Ah oui… Sa question, j’allais l’oubliée ! Quel incapable je fais franchement… Je pris une profonde inspiration. Allez Lucky, tu es une faucheuse, tu peux bien faire une phrase sans hésiter, prend exemple sur Death !

« Takeshi… Pour te répondre, une âme qui n’est pas fauché souffre de l’intérieur et finit par s’éteindre dans une atroce douleur ! Alors, oui je t’aurais sans doute fauché ! Je ne connais aucun moyen de te sauver et le temps que j’en trouve un tu aurais déjà commencé à sentir cette fameuse douleur, ou même pire, tu aurais déjà disparu… Je ne supporte pas de savoir quelqu’un souffrir et c’est encore pire lorsque c’est un… un a… un ami… »

Je prononçai ce dernier mot à voix basse, baissant la tête pour qu’il ne voie pas à quel point j’étais gêné. Pourquoi est-ce que je le considérais comme un ami ? Il n’avait pas été très sympa avec moi, il tenait tête à Death mais… c’était le premier à me demander si je pouvais être son ami ! En plus de deux milles ans, personne, je dis bien personne, ne m’a jamais proposé d’être son ami alors je ne pouvais pas rejeter comme ça le premier qui me le demandait, peut être avait-il un bon fond en fin de compte ? Qui vivra verra, n’est-ce pas ? Bien que je ne vive pas vraiment… Mais c’est une autre question ça…

Je voulu faire quelques pas pour me cacher derrière la Mort, je ne voulais pas que lui aussi remarque ma gêne, hélas, grâce à cette superbe chute que j’avais exécuté un peu plus tôt, tous les invités purent m’entendre hurler, autant de surprise que de douleur. C’est toujours très étonnant de vous rendre compte que vous vous êtes foulé ou cassé, je ne savais pas vraiment, la cheville ! Moi et ma chance légendaire… Je me rattrapai à la première chose que je trouvais avant de tomber, c'est-à-dire à l’épaule de Death, abattant tout mon poids sur lui… Espérons qu’il ne soit pas entraîner dans ma chute, je ne sais pas comment il réagirait sinon…

Alice continua à boire sa petite tasse en écoutant Akazuki se lamenter sur son sort … S'il savait ce qui allait lui arriver d'ici là … Elle ne répondit à aucune des interrogations de la prochaine Reine. Garder le silence et l'ignorance sont les pires choses que l'on puisse faire dans son état. Mais le plus interessant restait à venir … Nanami qui allait être ridiculisé, Mad … oh lui il fera ce qu'il lui plaira et Akazuki … Ah … Akazuki ! Le sujet le plus intéressant en se moment même ! La jeune femme attrapa un portable à clapet et composa un numéro

« Bonjour c'est Alice ! … Oui et toi ? … J'en suis ravie ! … J'ai un « élément » assez intéressant à te proposer : doux, mignon, faible ! Si tu n'as pas de client avec ça je ne sais pas quoi te donner ! Les plus malades pourront lui faire subir les pire tortures qui puissent exister … Passes par … L'ENDROIT, je te le présenterais... Ah ! Au passage, ramène un nettoyeur, on en aura besoin se soir ~ »]

Alice referma son cellulaire et attendit patiemment que la porte toque, chose qui arriva peu de temps plus tard. Elle sauta à terre et accourra à la porte pour l'ouvrir

« Cammy ~ L'élément se trouve au fond ! »

Alice l'accompagna auprès du jeune homme et laissa Cammy l'ausculter. Elles découvrirent que Mad avait joué avec lui, mais cela Alice le savait grâce au livre …

« Cammy je te l'offres … et vends le dès ce soir ... »

C'est alors qu'un abominable sourire traversa son visage ...

[EVENT] Le Couronnement de la Reine Akazuki Suziki

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