Pfff, Quelle galère ces missions de rues franchement, ils peuvent pas envoyer un soldat pour faire du nettoyage. Je soupire, de toute façon, j'ai rien d'autre a faire alors..Je sortis mon flingue et commença à tirer dans tous les sens. Les gens s'enfuyait ! Tant mieux, plus vit fini, plus vite rentré !
Puis, au bout d'un moment, alors que toutes les victimes étaient partis en courant...j'entendis des bruits de pas. Croyant qu'une des victimes revenait à la charge, je leva mon arme en direction de la personne. Puis, je vis une jeune fille aux cheveux roses, elle était habillé légèrement et dés qu'elle me vit, elle mit sa main sur son flingue, je reconnus les armes des bloody roses.
Je rangea mon arme et la salua comme il se doit entre membres de la secte :

"Bonjour Mademoiselle ? Vous êtes la nouvelle âme venue ? Je peux savoir ce que vous faites dans ce quartier malfamé ?"

Je lui souriais, c'est bizarre, elle me dit quelque chose, je crois avoir assisté a son arrivé à Wonderland. Elle semblait légèrement craintive, comme si elle était prête a me sauter dessus pour m'égorger ! Je restais calme et sur la défensive aussi :

"Vous allez bien ?"

Cool, un peu de compagnie, mais elle ne semblait pas vraiment avoir les même pensées...

Minute. Ce visage disait quelque chose à Azilis. Myo... Kyo... Ryo ? Oui, Ryo Kuro... Kuga... Et zut ! Azilis se comprenait.
Donc, ce Ryo était l'un des hauts placés dans la secte à laquelle Azilis appartenait. Faire preuve d' impolitesse ou de violence ne serait pas très reluisant pour sa réputation, la jeune femme décida donc de ne plus montrer les crocs et puis Dieu merci, la jumelle de Lucifer se sentait d'humeur presque... pacifique.
Prenant son temps avant de parler, Azilis rabattit correctement son pistolet dans sa poche en regardant le jeune homme dans les yeux. Pas comme une attitude de défi, mais le fixa de ses iris céruléens d'un air amusé, posant un poing sur la hanche.

« J'avais pourtant cru que mes talons étaient reconnaissables entre mille », répondit-elle en faisant une fausse moue indignée. « Visiblement, ça ne marche pas avec vous. »

La jeune Bloody Rose fit un grand sourire en coin, laissant apparaître une canine bien aiguisée.

« Je vais bien, merci... Je me promenais que j'ai entendu le grabuge que vous faisiez. Eh bien, si vous me racontiez un peu ce que vous faisiez là ? », voulut savoir Azilis.

Entendant les explications de Ryo, le regard de la jeune femme s'adoucit. Mais elle ne sourit pas, fallait pas rêver non plus.

« Vous devriez essayer the lost Forest, c'est certes loin, mais les étoiles y sont visibles comme autant de gouttes de sang sur un linge propre. »

Balançant ses cheveux vers l'arrière, elle ferma les yeux pendant un moment avant de les rouvrir. Le garçon était encore là. Soit il avait la ferme intention de rester planté comme une pomme de terre à regarder les étoiles défiler, soit il avait l'intention de retenir Azilis pour lui parler de moults sujets auxquels elle n'avait pas l'intention de s'intéresser, soit c'était les deux. Eh bien, qu'à cela ne tienne, elle avait tout son temps.

« Alors allez-y, parlez-moi des jolies choses ♥. Je n'ai pas grand chose à faire ce soir, sinon attendre demain matin. Alors amusez-moi.

Le demoiselle semblait se calmer. Tant mieux, de toute façon, je n'étais pas d'humeur a me battre encore après la boucherie que je venais de provoquer.
je rangea son arme, écouta la demoiselle et me présenta, après tout c'est la moindre des politesses, qu'elle a d'ailleurs zappé. :

"Kurogane...Ryo Kurogane..."

Un sourire apparu sur mon visage de manipulateur. Puis un silence fit son entrée. Face au sourire en coin de la demoiselle. Elle lui dit qu'elle allait bien. Tant mieux pour elle.

"Pourriez vous avoir la générosité de me donner votre nom mademoiselle !"

Puis j'entendis un bruit venant de derrière, une victime ? Et bingo, un homme rampait a mes pieds avec un tournevis s'accrochant a ma cheville, je souris à La fille, et sans même prêté attention a l'homme, je dégaina mon flingue et lui transperça la tête. Je ne le regardai pas, j'entendis juste son corps tomber et s'écraser comme une masse et je ne pus m'empêcher un rire de sarcasme !

Elle me parle de The Lost Forest ?

"Vous ne saviez pas que la résidence des bloody roses était au fin fond de The Lost Forest ? Vous n'êtes pas vraiment a la page pour une nouvelle !"

La jeune fille rouvrit un œil comme si elle attendait quelque chose de ma part ! Je ne vois pas quoi. Je restai là sans rien attendant qu'elle me parle ou qu'elle s'en aille. Je leva les yeux vers le ciel.

« Alors allez-y, parlez-moi des jolies choses ♥. Je
n'ai pas grand chose à faire ce soir, sinon attendre demain matin. Alors
amusez-moi.

Pardon ? Elle veut que je lui parles ? Et bien soit, si elle veut ! J'ai fini ma mission...mais je voulais ignorer ces arrières pensées..

"Et bien, si vous voulez, je vous parlerai de ce que vous voulez ! Vous voulez que je vous amuse ? et bien amusez moi d'abord et après on verra !"

Je lui souria et lui tourna le dos, pour ramasser la bague du cadavre. Une pierre précieuse, quelle chance...

Rien que sa tête me faisait sourire. Non mais, c'est vrai quoi, elle a cru que c'était la fête, tout le monde est en dessous, tout le monde, je leur fous mon poing dans la gueule et il tombe comme une merde. Décidément, je le redis, sa tête me faisait rire mais son petit côté d'arrogance et de même pas peur me faisait un effet pas désagréable.

« Je m'appelle Azilis Hayling. Peut-être que je me
trompe, mais seriez-vous par hasard l'un des hauts placés des Bloody
Rose ? »


Elle me demandait si j'étais bloody roses et des hauts placés. J'éclata d'un rire fou, je devais avoir un grain. Mon rire diabolique résonnait dans la rue. Je m'arrêta une seconde pour lui dire, elle avait un air de dire : "il se fout de ma gueule ou quoi ?" mais bon, question de politesse :

"Oui, je suis un des chef des bloody roses ! Je m'occupe du recrutement d'âme dans le monde des humains..."

Pas très intéressant tout ça, ça serai plus marrant de contrôler sa personnalité ! Je réveillerai bien son côté insignifiant juste pour la ridiculiser ! Mais ça serait tellement facile que ça en deviendrait lassant.
Je m'approchais d'elle en la regardant dans les yeux. Du même que tout à l'heure. Quand je ramassa cette bague, elle fit remarquer que c'était du toque ! Et bien, alors par ironie, je pris son doigt et le lui glissa à celui des fiançailles.

"Azilis Hayling, voulez vous devenir la femme d'un bloody roses ?"

Ah, si vous auriez vu sa tête ! elle recula et arracha la bague pour sortir un flingue. Elle était vraiment énervé et une tête sadique correspondait parfaitement avec son caractère ! Je lui jeta un air arrogant et lui souriais. Je décida de faire sortir son côté gentil ! Finalement, ça risque d'être marrant !
Puis son expression changea complètement ! Elle avait l'air toute mignonne et inoffensive. Je lui pris le menton et lui fit un bisou sur la joue, aucune réaction. J'étais mort de rire. Puis je la poussa à terre, elle se recroquevillait sur elle même. C'est dans cette position pitoyable que je la fit redevenir normale et la, ce fut le choc pour elle. Tant mieux, ça lui apprendra, elle n'avait pas l'air de comprendre. Puis quand cette Azilis, tueuse sans pitié se rendit compte du ridicule de la situation, elle faisait déjà une autre tête...
Elle commençait a devenir très en colère :

"Elle est pas contente la petite tueuse ? Je t'explique, mon pouvoir, c'est que je peux contrôler les personnalités des gens...."

Elle me regardait d'un air noir comme si elle allait se jeter sur moi pour me trancher la gorge !

"Un conseil, si tu veux pas revenir niaise et candide, évite de faire ça ! A près, tout comme tout le monde, nous sommes des pions, seulement des pions...les pions de la folie et la grossièreté de ce créateur..."

Elle semblait encore se la jouer rebelle et bien si elle veut...

"ah et une chose importante, maintenant que j'ai réveiller ce petit côté en toi, il est présent, il peux se réveiller en toi n'importe quand et a n'importe quel moment...C'est chouette non ? et cette personnalité réagit à mon contact alors...je te laisse imaginer !"

Cette fois, je l'avais bien eu et elle n'en risquait pas d'en sortir indemne mais bon, c'est ça d'avoir voulu jouer avec moi... Même si elle me tire dessus, ça ne changera rien, ce côté vulnérable restera graver...

"Cute ♥"

Et bien, elle n'avait pas l'air bien la demoiselle. Rien a faire. Elle n'avait mérité que ça, une bonne leçon. Voyant son impuissance, je ne pouvais dissimuler mon sourire de satisfaction. Vu sa tête, sa personnalité principale devait avoir envie de trancher la tête. Pff..et bien, les jeunes sont vraiment trop impulsifs de nos jours...

"ça doit te faire bizarre de te retrouver pour une fois devant plus fort que toi. Désolé, mes pouvoirs sont peut-être un peu trop durs à encaisser mais bon. Tu sais, avoir la gâchette facile, ce n'est pas très évident à contrôler..."

Elle était rouge, rouge de honte. et oui, l'humiliation ne plait à personne. Comme c'est une bloody rose, elle aussi, je voulus être galant, ce n'est pas ma victime mais une alliée alors autant se faire respecter dès le début. Je lui tendis ma main, car elle par terre. Elle leva les yeux, l'attrapa pour tordre mon bras et ma plaquer contre le mur...Je souriais toujours avec cet air, cet air qui appel vraiment au meurtre. Azilis ne semblait pas vraiment se contrôler et me regardais avec son air du tueuse.

"hin ! Je vois que tu n'as toujours pas compris !"

Et c'est reparti, revoilà son petit côté que j'affectionne tellement. Elle recula, de son air mignon, elle s'excusa puis je la fis redevenir normale, elle ne bougeait pas. Mon côté démoniaque ressortis, je ne pus me contrôler et je lui foutus un coup de pied pour le pousser en arrière :

"Va falloir se calmer ! Si tu veux pas que je m'énerve ! On t'a jamais dit qu'il fallait éviter de se friter a plus fort que soi ? Tu es faible ! Comme je te l'ai dit, il faut de tout dans ce monde, y compris des personnes comme toi qui veulent tirer sur tous ce qui bouge mais en fait se retrouve bien bas face à quelqu'un de supérieur !"

J'étais énervé ! Mais bon, j'aimais bien cette fille, presque tous les bloody roses sont comme elle, enfin, juste l'instinct de tueur mais cet acharnement était lourd. Mais bon, c'est une fille mignonne finalement si seulement elle pouvait éviter de me faire utiliser mon pouvoir. C'est trop facile.

"Allez relève toi ! *tends la main* J'aimerais que tu m'explique quelque chose, pourquoi a tenu à rejoindre les bloody roses ? Et surtout qu'est-ce qui chez toi te fait penser que tu es supérieur ?"

Je lui fis un sourire d'ange. Et oui, je contrôle également mes personnalités. A bas le démon ! Elle semblait se méfier encore mais je leva mon doigt en l'air et elle s'empressa de me répondre...

Au moment où Ryo lui tendit la main, Azilis ne put que réagir comme elle l'a toujours fait, c'est-à-dire de manière agressive et pas forcément très... bien vis-à-vis de son "supérieur".
Elle lui saisit fermement le bras, le tordit et le ramena derrière le dos de Ryo, se relevant rapidement et le plaquant avec force contre le mur voisin.
Fixant l'homme avec des yeux plein de rage, elle dégaina une nouvelle fois son arme, plaquant le canon froid contre sa tempe.

« Hin ! Je vois que tu n'as toujours pas compris ! »

Effectivement, Azilis s'entêtait à vouloir prendre le dessus, persuadée qu'elle finirait par vaincre.
Puis soudain, elle avait l'impression de retomber en transe, comme portée par je-ne-sais-quoi qui la faisait agir toute seule. Azilis recula, baissant son arme elle murmura doucement:

« Je suis désolée... pardon... je ne recommencerai pas... »

Ces paroles venaient de franchir ses lèvres à son insu et Azilis se sentit rougir furieusement, alors qu'elle détournait d'un air gêné les yeux, vachement en colère.
Que c'était rageant !
Ce à quoi son compagnon (qui allait passer au statut d’agresseur) répondit par un coup de pied dans son ventre, qu’elle eut le bon réflexe d’éviter légèrement en se décalant sur le côté. Certes, le coup l’avait atteint, mais il avait eu bien moins d’impact.
Fufu, la jeune femme se remémora la rapide, mais fabuleuse sensation lorsqu'elle plaquait le corps de Ryo contre le mur. Elle le referait si elle pouvait, elle en retirerait une telle satisfaction! Par contre ça lui est totalement impossible... Cet unique coup serait peut-être et fort probablement le dernier. C'était pas être positif, mais soyons réaliste, cet homme semblait capable de tout dans ses moments de colères et d'avoir tenter de le blesser était encore pire. Il lui en ferait voir de toute les couleurs si elle recommençait.

« Allez relève toi ! J'aimerais que tu m'explique quelque chose, pourquoi a tenu à rejoindre les Bloody Roses ? Et surtout qu'est-ce qui chez toi te fait penser que tu es supérieur ? »

Il lui retendait la main, il ne lui en voulait donc par à ce point ?
Toujours dans une colère noire, Azilis finit par parler:

« Premièrement, je me souviens de rien ! J'sais pas comment j'ai débarqué ici, j'sais même pas si Azilis est mon vrai prénom ! Tout ce que je sais c'est que je suis née pour tuer. »

Et encore, les paroles d'Azilis était véridiques. Elle avait simplement l'instinct de tuer, il y avait dans un coin de son esprit qui savait qu'elle faisait partie des Bloody Roses. Mais que l'homme devant elle ne se mette pas en tête qu’il suffisait de la posséder deux ou trois fois pour la faire taire définitivement.Elle continua sur sa lancée:

« Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, je ne baisserai jamais les bras face à toi. Ce serait trop d'humiliation à la fois. Perdre face à un .... à un.... »

Elle chercha ses mots pour la première fois depuis le début de leur conversation. Rapidement, son regard se posa entre les deux magnifiques yeux de son interlocuteur. Elle s'en détourna rapidement, et, se sentant étrangement gêné, reprit avec difficulté, cette fois:

« Me faire battre par un... crétin ! Oui, c'est ça, tu es un crétin. »

Elle joignit la fin de sa phrase en prenant la main de Ryo, elle se releva et rengaina son arme dans sa poche, posant un regard furieux sur le jeune homme. Il fallait avouer que l'homme était vraiment bel homme, bien en santé et en forme pour son âge. Elle le tuerai bien… eheh… malheureusement c’est pas elle la plus forte ici. Elle n’aurait pas dû se rebeller ainsi, elle aurait dû se calmer et être respectueuse. Toujours « elle aurait dû »… Mettez vous à sa place, auriez vous vraiment déjà été très obéissant sans rien dire, oublié votre dignité dès le premier coup? Combattu votre orgueil? Ce n’était pas le cas d'Azilis qui préférait malgré tout, comme une idiote peut-être, subir que de devoir se résigner à son sort aussi facilement. Elle avait une tête dure et puis c’est pas une Bloody Rose comme elle qui se laisserait faire comme ça sans problème, sans un mot.

Née pour tuer ? Elle me faisait rire ! Elle n'a pas l'air de se rendre compte de sa situation. J'éclatai dans un rire fou.

"Née pour tuer..! Mais tu es morte ! Tu ne te souviens pas de ta vie d'avant ? Je suis sur que tu devais être gentille."

Humiliation. Voilà ce qu'elle devait ressentir. J'eus pitié d'elle pendant un instant mais comme cette fille semblait être bornée, alors je rangeai peine et compassion pour délecter sa défaite cuisante. Mais c'est alors qu'elle voulait me montrer son entêtement.

« Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, je ne baisserai jamais les bras face à toi. Ce serait trop d'humiliation à la fois. Perdre face à un .... à un.... »


Elle eut du mal a finir cette phrase. Azilis semblait gênée et me traitait de crétin. J'esquissai un sourire. Un crétin ? Oui mais un crétin fou. Et fier de l'être en plus. Je voulais m'amuser un peu, c'est vrai que je n'en n'ai pas souvent l'occasion ! Elle pris ma main et rangea son arme. Elle savait qu'elle était
inférieur mais décida intérieurement de se battre jusqu'au bout.

"Subir au lieu de s'incliner n'est pas une preuve de bravoure mais plutôt d'idiotie. Des fois, il faut savoir s'avouer vaincue plutôt que de s'obstiner. Mais en même temps je te comprends ! Il y a ce fichu sentiment que l'on nomme la fierté. C'est difficile je te l'accorde !"

Je lui pris son poignet et la pris entre mes bras. Elle était surprise et sur le coup, je discernai qu'elle rougissait. je lui pris le menton et lui souris :

"Je ne vois pas pourquoi tu t'obstines à vouloir te couvrir de sang. Tu es bien plus mignonne comme ça."

Elle recula, de rage et me lança : "Ne te fous pas de moi !"
Je rigolai de plus belle.

"Moi, je ne plaisante pas pour ces choses là, pourquoi t'entête tu ? Pourquoi veut tu me tuer ? Je ne t'ai rien fait moi..."

Je détournai la tête et attendis une réaction. J'eus soudainement des idées de personnalités lui convenant bien, je l'imaginais sous toutes les coutures. Mais elle ne semblait pas d'humeur à rire, elle fulminait de plus belle mais quand elle vit mon sourire provocateur, Azilis se calma.

"Dit ? Est-ce que tu peux je peux me racheter, j'ai été dur avec toi ! Tu veux peut-être que je te rende un service ou quelque chose du genre !"

Je savais parfaitement que tous ce qui lui aurait fait plaisir c'était de me couper la tête. Mais ce visage d'arrogance me provoquait un plaisir intense. Je voulais briser ses rêves, et m'emparer de l'expression de son visage, l'obliger à fléchir... Moi non plus je ne lâche pas l'affaire ! Mais je sens que si cette fille tente de m'éborgner alors je ne pourrais plus stopper le véritable démon qui est en moi...

Ce qu'elle voulait, je le savais avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Je délectais avec plaisir intense la forme de son visage quand elle ouvris la bouche, se mettant à ma hauteur pour me dire ces quelques mots :

"ABANDONNE !"

J'eus un rictus, moi abandonner ? Elle m'a bien regardé ? Mais abandonner quoi ? Je ne savais pas vraiment de quoi elle parlait. Azilis me regardait avec des yeux plein de détermination mais aussi de colère. Puis, j'eus comme un choc mental. Je ne pouvais plus me contrôler. Je la plaqua contre le mur de toutes mes forces pour entendre son dos se coller a la façade. Je baissai la tête. Mes mèches de cheveux dansaient au gré de sa respiration. Je relevai mon visage pour lui montrer le visage d'un démon. les yeux rouges de colère et d'envie. Je lui sortis :

"Insolente ! Ne prends pas tes rêves pour la réalité ! Tu sais, quand je parlais de te rendre un service, je ne parlais pas de quelque chose ayant un rapport avec moi ! Ne l'oublie pas..."

Je marquai une courte pause lui serrant les poignets encore plus forts.

"Tu es Faible ! Si vulnérable..."

Je lui fis un sourire démoniaque avant de la lâcher et de la laisser retomber, comme meurtrie le long du mur...
Je rigolai encore de sa déchéance à l'état pur. Même si au début, je voulais bien m'entendre avec cette fille, cette garce a tous gâcher. Maintenant que je l'ai terrorisé, je ne pourrais même plus parler avec elle. Après être redevenu normal, je soupirai. Je lui dit :

"Désolé, je n'arrive vraiment pas à me contrôler des fois. Vraiment, je ne voulais pas non plus exagérer..."

La jeune fille avait décidément pas abandonner son idée de vouloir me tuer. Sa rage devenait de plus en plus grande. Elle pris un couteau qui était avec son arme et se précipita sur moi. Elle ne semblait pas non plus contrôler sa colère. Je fus surpris mais au moment ou l'arme allait me transpercer, je la rattrapai de justesse entre mes deux doigts. Azilis recula et le couteau tomba à terre. Elle serra ses poings et me criai qu'elle me détestait et...

"LA FERME !!!"

Je lui avait crié ça. Pourquoi ? Je ne sais plus, peut-être parce que je déteste le vacarme.

"Je ne comprends pas ! Je suis plus fort que toi ! Arrête de t'entêter et va t'attaquer à des plus faibles, ce que tu as toujours fait ! C'est vrai que j'apprécie ta bravoure et ton courage de t'opposer mais là, ça devient carrément stupide !"

J'étais énervé. Énervé qu'Azilis n'admette pas sa défaite, énervé qu'elle veuille me tuer. Énervé de devoir contrôler sa personnalité pour la soumettre. Enervé de m'attacher à cette fille uniquement parce j'étais pareil...

"Tu es très bien comme tu es...Ne m'oblige pas à devoir te changer..."

Tss...arrête de te pavaner Ryo, de toute façon, tout ça n'est que mensonges...

Elle souffrait. Elle souffrait d'humiliation et de blessures mentales. Mais pourtant, elle n'abandonne pas, elle s'accroche. Elle ne veux pas abandonner. ça me mettais hors de moi. D'habitude, les gens qui me rencontrent sont lâches et n'hésitent pas à fuir. Mais, je dois avouer que sa détermination me plait. Elle préfère s'accrocher à son honneur plutôt qu'à sa vie. Mais ce qu'elle ne comprends pas, c'est que des fois, l'homme doit lâcher sa fierté s'il veut continuer à vivre.

"tu as peur de moi ? Et bien j'en suis flatté très cher..."

J'avais lâcher mon emprise, je voulais juste lui ouvrir les yeux. Je me posais tellement de questions auquel je voulais que ce soit Azilis qui réponde. Elle faisait une drôle de tête, comme si..elle ne savait pas quoi me répondre. Elle savait que j'avais raison mais encore cette fierté à deux balles. Elle semblait détester perdre. Moi aussi, mais quand je perds, je perds et c'est tout, il faut avoir le courage de l'admettre. Je peux acclamer sa détermination mais en courage...Je lui criai :

"C'est normal de perdre !! Perdre et la preuve que tu as participer au jeu ce qui est déjà bien courageux !!! Alors arrête de te focaliser sur ça car même si tu perds, ça ne fera rien ! on ne peux pas toujours gagner ! Moi aussi, il m'est arrivé de perdre et alors, je suis encore vivant !"

Ce qu'elle pouvait m'énerver cette fille...et pourtant je ne sais pas, j'admire sa détermination.
Elle me testait, voir jusqu'où je pouvais aller ! Mais elle est stupide, j'ai pas vraiment envie de l'abimer, je voulais juste briser ce..ce sourire...

"Me tester..tu veux me tester..."

Je lui montrai des yeux remplis de haine, les yeux d'un démon, le vert émeraude de mes yeux se faisait envahir par le rouge des ténèbres.

"TU NE SAIS PAS LA OU JE SUIS CAPABLE D ALLER !!!!!"

La, je m'énervai. Détends toi. Elle me dit que je la terrorise mais je crois qu'elle n'a pas encore vu le pire. Puis, je respirai doucement pour pouvoir me calmer. Je ne voulais pas...je ne peux pas..je ferai trop de dégâts. Je m'avançai vers elle, la bloquant contre le mur à nouveau, mes deux bras tendus de chaque côté de sa tête. Elle semblait terrorisé et déterminé à la fois. mes cheveux cachait mes yeux. je relevai doucement ma tête et plongeai mon regard dans le sien avec un air de domination :

"A quoi ça te servirai d'avoir de l'honneur ...si tu meurs ?"

Elle eu un choc. Comme si elle venait enfin de comprendre que la vie est plus importante que l'honneur. Celle saleté de fierté. Elle nous empêche de faire bien des choses. Je saisissais une mèche de ses cheveux et commença à les humer. Son parfum que je délectais en associant chaque arôme a ses personnalités. ça sentait les fruits rouges des bois. La fraise pour la couleur, la framboise pour la délicatesse, la groseille pour l'assiduité et le cassis pour l'agressivité. Elle semblait rougir, ne savant pas quoi faire. Je la trouvais assez mignonne cette demoiselle mais un peu trop impulsive à mon gout. Je lui mis une baffe dans la figure.

"Voilà, c'est tout ce que je te ferais, à moins que tu veux que je te tue ? *sors son arme* Non, ça n'en vaux pas la peine ! J'espère juste que tu as compris, même sans mon pouvoir, tu restes une fille...et face à des gens comme moi, c'est triste de le dire mais sans défense..."

Je m'approchai d'elle et l'embrassai. Juste pour la faire rager, ne vous inquietez pas, ce n'est pas un vrai baiser, je lui tournai le dos et je l'entendais me traiter de tous les nom ce qui me fis apparaitre un sourire moqueur sur mon visage joueur...

"Elle est bruyante...hin..."

On ne domine jamais personne mieux que nous même.

J'étais fier de mon coup. Mais en même temps, je crois que je n'avais aucune arrière pensée pour tout ça. Mes actions ne sont pas directement relié à mon cerveau. Des fois, je fais ce qui me passe par la tête sans savoir pourquoi et vu comment Azilis l'avait interprété, je sens que je vais devoir y mettre du mien. Après ça, elle semblait amusée, enjouée, portée par le désir de compétition. Elle me chuchota à l'oreille :

"Tu sais que ce petit jeu peut aller plus loin."

J'eus un tilt, un jeu...Je ne vous ai jamais dit qu'étant jeune, je relevais toute sorte de défis, j'aimais jouer, le désir de vaincre et de remporter le paris. Le désir de gagner le jeu et de pouvoir regarder son adversaire de haut et de lui dire :

"Tu vois, je suis le plus fort."

Je la regardai avec malice, comme si j'acceptais de jouer mais en même temps, je voulais éviter même si j'ai pris du recul, je suis encore un gamin assoiffé de victoires écrasantes. Elle attendait ma réponse. J'eus un rictus diabolique. Je cherchait à vaincre ce que je craignais. De toute façon, que je le veuille ou non, je ne peux pas perdre. Mon pouvoir et mon caractère m'en empêche. Donc, je me fis une raison et je me mis en tête que je participerais à la dernière manche contre Azilis, j'en ai gagné plusieurs et je gagnerais la dernière. Je la plaquai contre le mur avec la même dignité et la même arrogance. Je domine...j'ai dominé et je dominerais.. je gagnerais en utilisant un de mes seuls talents qu'on m'a appris ! Et vous n'aurez qu'a devinez lequel !

"Un jeu ? Tu crois pas qu'on a assez jouer ? Tu veux vraiment que ça aille plus loin ?"

On pouvait lire OUI sur son front. Elle était fort contente, voir amusée. Tant mieux moi aussi, je ne m'étais pas amusé depuis longtemps. A toujours suivre les ordres et les missions, je commençais à m'ennuyer ! Mais, avoir une aventure avec une de mes collèges. Sans contre attente, elle me pris dans ses bras, ce qui me surpris, elle cherchait peut-être à prendre le dessus. Et bien soit, je la serrai contre moi à mon tour avec un enjouement non dissimulé. Elle cherchait surement à gagner du temps et à s'amuser, après tout, je devine ses pensées les plus honteuse : Je ne suis qu'un jeu pour elle. Pas un jouet, un jeu, là est toute la différence. Moi, je ne me cache pas, j'ose. Je n'ai peur de rien si ce n'est la peur elle même, j'ai peut-être peur d'avoir peur, de perdre cet assurance d'oser. On ne semblait pas vouloir se lâcher, ça tombait bien, j'étais si bien moi. C'est pas tous les jours qu'une jeune fille vous serre dans ses bras sans discernement et même avec une raison comme celle-ci, c'est agréable. Et puis, elle sent si bon. Puis, je la fis basculer en arrière mais ma main glissa et elle faillit tomber, malheureusement, nous étions à côté d'un chantier et il y avait un gros trou, énorme même, on ne voyait même plus le fond. Je la rattrapai de justesse avec mon autre main, elle s'accrochait comme elle voulait. Pendant un moment, j'avais pensé à la lâcher, ce qui n'est pas très faire-play je l'avoue mais bon...Elle était toujours au dessus du trou et je peinais pour la maintenir. Elle me regardait d'un air de dire : Bon, tu me remontes oui !
Mais c'est ce que je veux mais c'est difficile !

'ça te dérange si je te lâche ? T'es lourde !"

Elle me jeta un regard noir, j'avais encore l'avantage, je pouvais faire ce que je voulais d'elle, elle était encore à ma merci, dépendante... Elle détourna la tête, agacée, et me dit sèchement :

"Et bien lâche, si tu le souhaite, je m'en contrefiche complètement !"

"Alors pourquoi t'accroche tu à moi ? Pourquoi me griffes-tu de ta détermination ? Tu as honte de briser la fierté pour ta vie. Mais, si tu en as honte, ça veut dire que tu as consciences que tu le fait et donc tu as compris ! La vie est plus importante que l'honneur je t'ai dit !"

Je la remontai en la serrant fort. Au dessus du vide, notre respiration est accélérée, j'entendais la vitesse de sa respiration sur ma nuque...je la serrai de plus en plus fort pour pouvoir imprégner mon corps de son odeur. Et je n'en avait pas honte. Elle recula comme gênée. Son regard perçait tout ce qui bouge, y compris moi, un regard des plus supérieur. Je me levai à mon tour...

Je lui fis un sourire d'ange, tout mignon, je pris sur moi pour exprimer de la gentillesse même si c'était plus de la simulation...

Je l'avais relevé, c'était fini, mais son petit air audacieux était toujours là, j'aimais cet air mais pas posé sur moi. Je crois que cette fois, elle a compris même si jamais, elle ne l'avouera. Le jeu, était-il toujours en cours ? Pour moi, il était presque fini, la dernière manche subsiste encore, dans l'ombre, comme si elle se préparait à assommer l'un des deux pour enfin être tranquille. Je me préparai au dernier assaut pour enfin l'achever. A la fin de cette rencontre, Azilis n'était ni mon amie, ni mon ennemies, juste une chose qui a essayer de jouer avec moi. Mais bon, vous connaissez l'histoire, Le méchant fini toujours par s'attacher à sa chose. Et bien c'était pareil pour Azilis et moi, j'appréciais beaucoup Azilis ainsi que sa force de caractère et c'est pourquoi j'aurais plaisir à gagner. Et puis, c'est une joie que de jouer avec une fille forte mais aussi mignonne. Non vraiment, j'ai hâte que ce petit manège se termine...
Azilis était devant moi, les yeux plein de haine et de détermination pour me dicter sa nouvelle résolution, enfin, celle de toujours en fait. Je la poussai en arrière pour qu'elle atterrisse sur ces fesses. Elle était assez surprise et ne pensa pas à se relever tout de suite ! En face d'elle, je montai sur une des marches de l'immeuble pour être plus haut qu'elle. J'avais toujours ce sourire arrogant qu'y en agacerais plus d'un. Je lui dis de mon sourire fou :

"Azilis, ça a été un plaisir de t'apprendre quelque chose !"

Je montai encore d'une marche.

"Mais maintenant c'est fini, j'ai gagné ! Je ne t'ai jamais demandé de me supplier ou quoi que ce soit, même si je l'avoue, ça aurait été marrant. Tout cette partie...rien n'était vrai...désolé de te décevoir, je crois que je t'ai assez harcelé ! On remettra une "vrai" partie pour plus tard !"
Une marche de plus, Azilis est toujours par terre à me regarder.

"Oh et une dernière chose, tu sais que tu es très joli quand tu es en colère, mais évite de provoquer les autres car un jour ton beau minois sera tout éreinter !"

Je sortis son flingue que je lui avais pris pendant l'incident. J'enlevai la charge et le jeta a terre si fort, qu'il se cassa. Un sourire amusé s'afficha sur mon visage :

"Echec et Mat."

Je descendis des marches passant à côté d'Azilis, caressant ses cheveux, et enlevant discrètement sa partie niaise de son cerveau. Mon côté magnanime me perdra je crois. Je soupirai et partis laissant Azilis derrière moi attendant une nouvelle rencontre...
Je me retourna une dernière fois et elle avait disparut, surement partie recommencer les mêmes erreurs même si au fond, je n'étais pas sortis indemne de cette aventure. J'éprouvai quelque chose de nouveau..comme de la confiance en moi ! J'eus un rictus et je marchai sortant de ces ruelles pour rejoindre le château ou en quête de nouvelles victimes...