Que donne une conversation entre deux fous face à une tasse de thé ? [PV Joker]

Le ciel était peint aux couleurs de l’automne, de vague couleur orangé pour les arbres, le parterre d’herbe jauni, la terre marronné et le ciel rouge sang accompagné de quelques nuages rosés. Ce n’était pas ni le couchez ni le lever du soleil, un simple disfonctionnement avec la météorologie du monde. Depuis une bonne semaine, le ciel se teignait de toutes les couleurs que l’on pouvait imaginer. Un véritable arc-en-ciel ! Mais qu’importe, son esprit vagabondait sur son dernier intérêt : les Lycoris, qui fleurissent à l’équinoxe de l’automne. Elles symbolisent la nouvelle naissance, tout en évoquant le regret et la nostalgie. Un peu comme lui : regrettant son passé, ce qu’il avait fait de son vivant, nostalgique des bons moments qu’il avait vécu avec certaines personnes qui était désormais plus de ce monde.

Habillé d’un Kimono de couleur bleu-indigo, de chaussettes Tabi, de chaussures Zori, il était en effet en pleine communion avec l’esprit japonais. De toute façon, qui le dérangerait dans sa petite forêt ? Personne, alors il pouvait s’accorder cela ! Un peu de répits lui faisait le plus grand bien, un peu de repos peut être, mais toujours et encore bien seul. La solitude allait finir par le faire craquer ! Il n’avait eut, en effet, depuis un certains temps, aucun coup de folie, le calme plat. Trop peut être ? Cela lui rappelait un jeu que les enfants de ce pas nippon adoraient joué : Kagome Kagome. Un enfant au milieu d’une ronde, qui devait devinez le nom de la personne derrière lui quand ils finissaient leur petite chanson. Un sourire mélancolique naquit sur ces lèvres, se remémorant de son enfance plus que malheureuse. Sa première mie, sa tendre moitié ennemie de sa région, un Roméo et Juliette de l’époque qui malheureusement termina mal pour les deux tourtereaux. Toutefois, cela n’était qu’histoire ancienne, ces rencontres lui avaient fait comprendre qu’il devait arrêter de regarder par-dessus son épaule pour entrevoir son passé et continuer de l’avant.

Le sécateur vert coupa la dernière tige de ces magnifiques fleurs, formant un bouquet dans ces bras, qu’il amena à l’intérieur de son logis. Il les déposa sur la table de l’entrée, allant s’habiller convenablement : son costume blanc qu’il ne pouvait cesser de porter. Pourquoi cela ? Ces deux petits soldats posté devant sa porte et qui ne cessaient d’aller et venir ce qui signifiait la venu d’un visiteur incongru. Et accueillir quelqu’un en Kimono n’était pas une idée des plus intéressantes ! On le connaissait et le reconnaissait avec ce vêtement, il restera donc plié à cette règle qu’il s’imposait. Sortant sa plus belle vaisselle, il fit du thé, bien entendu, s’asseyant dans son plus magnifique fauteuil, tout recouvert de rouge, jambes croisés, observant la tasse vide. Il se leva quand il entendit le craquement du parquet et reconnu ces pas, il les reconnaîtrait parmi des milliers, s’amusant à différencier les son que pouvait offrir ce si vieux sol, tous unique à l’écoute, du moins c’est ce dont il pensait.

- Joker, cela faisait un bon moment ! Que me vaut le plaisir de ta venue !

Son ton se voulait légèrement amusé tout en esquissant un vague intérêt et de curiosité. Néanmoins, il ne se donna pas la peine de se lever pour l’accueillir convenablement, il connaissait le chemin pour aller à lui, maître des lieux, où tout simplement suivre l’arôme sucré du thé jusqu’au salon principal. S’il était là ce n’était certainement pas pour faire causette … Oh, si il lui arrivait de venir pour lui parler tout simplement, n’en voulons point à Mad de voir les habitants de ce monde comme des profiteurs !

- Assieds toi voyons, je ne vais pas te prier non plus !

L’infusion devait être terminée. Il servit deux tasses, poussant l’une d’elle vers l’invité.

Jolies couleurs, ne trouvez-vous pas? L'automne, un mélange d'orange, rouge et brun. Une couleur pour la joie, la chaleur, le passé de ces feuilles qui appartenaient autrefois à cette merveilleuse saison qu'est l'été. Une autre couleur pour les passions amoureuses que nous connaissons tous et qui peut rendre très vite fou, les humains entassent les defauts par cette maladie, oui, certain virent très mal et le sang peut etre liés à ce trop plein de passions. Enfin le brun représente bien cette saison qui debute. Couleur du passage entre la chaleur au froid, plus sombre, plus endurcis comme renfermé sur elle-meme aussi solide que le bois. Quoi? Un meilleur exemple? Rooo rabat joie hum~! Enfin l'automne c'est surtout....la nostalgie qui nous prend sans que l'on sache vraiment pourquoi...voir ces feuilles tomber les une après les autres doit faire travailler notre imagination ou bien nos souvenirs ressurgissent pour nous laisser un vague gout de passé que l'on aurait preferé oublier au contraire cela nous donne envie d'y replonger car c'était la bonne époque. Cependant n'y songez pas trop, ne vous enfermer pas dans le passé vous pourriez n'en plus ressortir mais je ne vais pas m'attarder sur la question meme si le concept me parait interessant à exposer.

Aaaaah, oui c'est un magnifique temps pour aller chez mon bon vieil ami~ par contre j'aurais mieux fait de prendre mon parapluie je vais etre ensevelis sous tout ces couleurs qui foncent sur moi! De plus je ne tient pas à leur faire de peine mais je prefere les teintes plus opimiste, tout cela est bien terne...cependant je dois avouer qu'elle ne me deplaise pas et que le rouge...et voici encore reparti dans mes reveries enfantine ♪.
Ha! Ca y'est je la vois cette petite maisonnette! Il est vrai que je la trouve très originale autant d'extérieur que d'intérieur mais il faut que je sois plus présentable. Cela ne va pas du tout! J'essuya donc d'un revers de la main les quelques feuilles qui séjournaient -gratuitement en plus- sur ma longue cape noir avec ces etrange signes que vous connaissez tous, inutile de vous les enumerez, non? Ce sont les différent symboles que composent un jeu de cartes, ça y'est? Cela vous reviens? Oh et j'oubliais mon petit couvre chef- car oui il ne protège malheureusement pas toute ma tete mais une partie, étant de coté et n'étant pas spécialement fait dans ce but- dont j'envoya les quelque feuilles balader à nouveau dans les airs avant de retomber doucement sur le sol. C'est triste me direz vous car notre fin à tous et ainsi, nous naissons en haut des arbres, changeons avec les saisons puis, notre faiblesse devenant de plus en plus lourde nous entraine dans notre chute jusqu'à demeurer inerte. Et là? Notre minuscule existence est balayer comme un grain de poussière et les générations futures repoussent et ainsi de suite. C'est ça qu'on apelle le cycle de la vie? Hahaha~

Je vis evidemment les soldats qui montaient la garde. J'ai peeeuuuurrrr des chiens de garde vont me devorer!! Pauvre petit lapin innocent je les entend déjà m'injurez de ne pas avoir prevenu le propriétaire de la demeure. Haaa malheur pourquoi es-t'on si....mechant avec moi à travers ces pensées...enfin ce n'est pas tellement de ma faute, croyez-moi si c'est pour entendre ces horreurs à son sujet et bien je preférais mieux ne pas l'avoir mon cher pouvoir...Oh? Mentir? J'exagère? Moi? ♪ Voyons voyons~ ♥. Cela est pourtant impoli, je le sais bien, c'est pourquoi je m'inclina poliment et implora leur pardon et ils s'apaisèrent en soufflant, après tout ils me connaissaient bien et savait à quoi ils pouvaient s'attendre avec moi. Eh? Une critique? Non je prend ça pour trop d'imprévisibilité. Enfin, jugeant que le chapelier avait tout bien préparé, ils me laissèrent entrer ce dont je ne me pria nullement.

Le bruit de ce parquet, savez-vous que l'ont peut savoir quel age à le bois selon le son qu'il produit? Enfin certain s'en servent pour connaitre d'autre choses...tout comme venait de faire le chapelier. Cela me fit sourire, il était vraiment fort, une ouie combiner à sa mémoire pour enregistrer le bruit que faisait le plancher sous tels impulsions du pied ou de la chaussure etait remarquable...Mmm ce serait amusant de tester avec une autre chaussure ou une manière d'appuyer ses chaussures differente. Je fit evidemment le chemin nécessaire pour rejoindre mon cher camarade, cela etait fort simple vu l'odeur de thé qui commençait à se diffuser du salon.
Le long de mon chemin, très court je dois dire, il me semblait comprendre à travers ces pensées que la raison de ma venue n'était que pour pur interet? Eh bien, eh bien en voilà des pensées malsaines...comme si c'était son genre~ Certes... dans ce cas precis en tout cas, cela n'était nullement son intention...bon avouons le il etait principalement venue pour faire la "causette" en buvant du thé et insistons sur le mot thé car le chapelier faisait divinement le thé, exquis, parfumé les qualificatifs ne manquerais pas pour definir cela. Donc penser qu'il etait venu par interet n'était pas tout à fait faux dans le fond, si on veut dire que tirer avantage des compétences de son ami est l'exploiter alors cela est ceci.
Toutefois, je ne lui en tint aucune rigueur ni aucune parole feignant de n'avoir nullement un pouvoir de cet ordre là. Je ne connais pas son pouvoir et il ne semble - car on ne peut jamais etre sur de quelque chose- pas connaitre le mien. C'est vrai, il venait de ne pas lui repondre mais est-ce que cette question valait une reponse? Qui se justifie parais suspect mais qui ne repond rien va annoncer une mauvaise nouvelle, je decida donc de lui sourire aimablement en inclinant la tete par respect et politesse avant de m'asseoir sur la chaise qu'il avait regardé du coin des yeux. Oui celle face à lui, comme ça quand vous pousser la petite tasse vers la personne eh bien elle viens directement à vous, nul besoin de lui faire effectuer un autre trajet quelconque.

-C'est justement par le temps que me voici. La nostalgie nous fait revenir sur nos pas...je me suis donc dit qu'une petite visite chez toi serais égaillante. Mais au final elle à été plutot fortuite, j'en suis navré.

Je ria légèrement et souffla doucement sur la tasse fumante. Cependant nul gorgée ne fus but, les bonnes manières veulent que le maitre de maison debute en premier car il est vrai que "l'effet de surprise" a dominer ma bienséance pourtant là rien ne s'y oppose et je l'en interdit.

Joker avait habit bien à lui, un costume lui allant à merveille : un blanc qui ne fut inaltéré par le temps, pas la moindre trace d’encrassement sur la veste, son pantalon légèrement maculer dans le bas, ces chaussures ainsi que le temps à l’extérieur n’ayant put le sauver de ce désastre. De petits signe exhaustif sur sa cape noir, qui au passage lui donnait une allure soigné, ressemblant à des représentations de symbole géométrique : carré, losange, pique et trèfle. Ce petit détaille faisait toujours mouche chez le Chapelier. Pourquoi donc ? Il ne lui manquerait donc plus qu’un chapeau chez ce lièvre pour que l’on puisse les confondre de dos. Cela ne lui plaisant donc guère. Bien que … ces petits détails pouvaient l’emmener dans des situations hors norme ! Sa tasse entre ces doigts, il souriait aimablement à son invité, ne touchant pas à sa tasse, attendant de voir s’il craquerait pour boire un peu de son breuvage, ou bien resterait impassible et n’y touchera point. Le sourire au visage, mais le regard cherchant un défie, un amusement, quelque chose qui sortir de la normal. Un thème de discussion ? Pourquoi pas tant qu’il ne rentrerait pas dans le banal « comment ça va » « bien et toi ». Un peu de divertissement, que diable !

N’ayant pas cette fois-ci les gants de cuir blanc à ces mains, il fit servir du sucre à son invité, en voulait-il ? Qu’en savait-il ? Ce n’était pas dans son éducation d’aller farfouiller dans l’esprit de quelqu’un d’autre, sauf cas exceptionnel. Quoi qu’il en soit, il abrégea se long silence pour un soupire suivit de quelques paroles

« La nostalgie, mais laquelle exactement ? Celle de ne plus pouvoir courir comme avant, celle de ne plus pouvoir discutailler ? Ou encore celle de ne plus avoir un importun tel que moi dans votre vie ? »

Quelque chose qu’il avait remarqué : quand il voulait se distraire, il s’amusait à sauté d’un pied sur l’autre entre le vouvoiement et le tutoiement. Son interlocuteur, dans la plupart des cas, ne savait plus sur quel pied danser et finissait généralement par s’en aller à d’autre distraction. Que de faibles esprits à ne pas le comprendre ! La fourrure rouge autour du coup de son Invité avait attisé son regard, était-ce doux ? Désagréable au touché ? S’il se levait allait-il pouvoir la touchée ? Ou s’amuserait-il de Mad en le voyant si curieux ? Et ce cache-œil, qu’avait-il en-dessous de si honteux pour arrivé à mettre cela sur son visage ?

« Si je n’avais pas cette tasse de thé entre les mains, je pourrais t’applaudir pour une si belle cape, malheureusement le temps me manque ! »

Logique ? Où donc ? Pourquoi devrait-il en avoir une ? S’amuser avec son invité était des plus essentiels ! Il faisait don de sa présence chez Mad ! Soudainement il explosa, l’air irascible.

« Et puis … pourquoi le temps déciderait de ce que je dois faire ou non ? Le temps n’a pas à décider si j’ai le temps ou non ! C’est le temps pour tous, je n’ai pas à me soumettre à lui, c’est à lui de se soumettre à moi, voilà tout ! »

Est-il cohérant ? Raisonné ? Ou tout simplement inéluctablement déductif et discursif ?
Il se leva, allant mains levés vers lui, caresser l’hermine rouge. Quelle douceur, quelle finesse ! Si délicat, si, si ! Tant d’expression pour définir ce qu’il tenait entre ces doigts blancs glacés.

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