Comme le dit son surnom, Akeko, connaît sa beauté et elle en est très consciente. Jolie est une personne hautaine, elle se croit -et elle l’est- supérieure aux créatures qui se trouvent dans son monde où les bêtes de foires sont son univers. Elle aime...adore jouer, dans tout les sens du terme. Faites attention pour ne pas l’ennuyer. Elle pourrait se montrer.... Très mauvaise. En effet, la jeune demoiselle –rien qu’en apparence, évidemment- a deux visages. Sous ses rires, on ne peut pas deviner ce qu’il y recèle. En un instant, elle peut passer d’un extrême à l’autre. Elle a quelques traits psychologiques d’une enfant, d’où son plaisir insatiable pour le jeu, mais elle est aussi une personne perverse dans ses jeux, une chose à la quelle il faut apprendre à faire attention. Malgré tout, elle sait aussi se tenir, mais encore une fois, elle tentera de tuer l’ennui qui pourrait s’installer. Une chose que les employés qui, on eut la malchance de la rencontrer, seront d’accord sur cette chose; il ne faut pas l’impressionner. La pauvre âme qui se promènera et qui possèdera un don divertissant et qui tombe entre les griffes de Jolie, pourrait se voir « demander » à rejoindre son univers. Schizophrène? Hum...Peut-être? Mais c’est ce qui fait son charme, non?
Les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être.
Physiquement? Jolie ne semble qu’innocente. Mais ne dit-on pas que les apparences sont trompeuses? Elle revête des tenues au style victorien, la dentelle est l’un de ses tissus favori. Vêtue ainsi, il est bien difficile de croire ce que l’on raconte d’elle. La légèreté de sa tenue et son corset met en valeurs son corps. Elle traîne avec elle un petit parasol où se cache son arme...En fait, ses armes y sont cachées. De petites fléchettes sont cachées dans les « bras » de l’ombrelle, dans le manche, une dague est logée dans la poignée de celle-ci. Ses cheveux coiffés sur le côté avec un minuscule chapeau -ou tout autre petit ornement- rendent son côté enfantin plus voyant. Sa peau d’albâtre fait un joli contraste avec ses yeux bleus et ses lèvres rosés.

Akeko est née d’une famille aisée... Non, plus qu’aisée. En fait, elle faisait partie d’une famille très renommée d’Angleterre. C’est tout dont elle se rappelle de ce qu’on lui avait dit. Elle s’avait qu’ils étaient riches, point barre. C’était tout ce qui l’importait. Ses parents avaient cru « exotique » de lui donner un nom japonais. Elle vivant dans une grande maison qui aurait pu en contenir une armée entière. Il y avait des bonnes et des majors hommes. Jolie ne pouvait s’empêcher de leurs jouer des tours comme se cacher lors des grands évènements alors qu’elle devait être prête dans les quelques heures qui suivaient. Elle pouvait tout aussi bien faire une crise pour le moindre caprice, comme elle pouvait être sage et adorable.

« Tu veux jouer avec moi? »

Akeko aimait les poupées....Mais d’une étrange façon... Lorsque celles-ci ne l’amusait plus, elle les décapitait et les démembrait en rigolant. C’était sa façon particulière de s’amuser.... Du moins, jusqu’à un certain moment... Son amusement effrayait les employés de la maison, se qui ne faisait qu’accentuer son plaisir. Lorsqu’elle jouait avec sa maison de poupées, elle simulait des meurtres, des viols et elle ne cessait de rire toute seule. La rumeur disait qu’elle était démente, d’autres disaient que c’était passager et qu’en vieillissant elle calmerait ses excès de folies. Mais ses parents, n’en eurent pas vent.

« Ne m’ennuie pas! »

Elle était âgée de ses seize année, lorsqu’un grand bal avait été fêté un printemps. Jolie avait fait tournée des tête et s’était attirée les foudres des filles de grandes familles. La soirée ce passait, ce que nous, nous la qualifierons de « normale », mais pour elle, c’était un délice. Elle s’amusait à regarder les gens qui tentaient de se faire valoir les uns plus que les autres, à décliner les invitations à danser ou bien même à regarder les gens qui commençaient un peu trop à prendre goût à l’alcool. Plus la soirée avançait, plus elle s’ennuyait à revoir les mêmes scénarios. Elle décida donc qu’il était temps pour elle de s’amuser un peu. Elle avait déjà passée des heures à examiner les gens qui se trouvaient dans cette pièce et elle avait déjà choisie sa cible. Elle lui fit donc quelques doux regards puis l’homme et elle se réfugièrent dans une des pièces du manoir. Dans l’obscurité le jeune homme se laissa entraîner par ce que ses hormones et ses doigts lui dictaient de faire. Sagement, Akeko se laissa faire jusqu’au moment où elle gloussa. L’homme, croyant que c’était de plaisir, devint plus ardant, mais elle ne tarda pas de crier au viol, alors que l’on entendait des gens approcher non loin de la pièce. Déboussolé, il figea alors que celle-ci ne cessa de crier jusqu’au moment où on entra dans la pièce. Cette histoire ne fit que des problèmes et bientôt on entendit, au plus grand plaisir de Jolie, entendre parler de l’acte porté contre la famille Saigh... Au plus grand plaisir de Jolie...
Les années défilaient et bientôt on entendit plus parler de cette histoire qui c’était passé. Akeko tourmentait toujours les gens qui l’entouraient, mais rien ne semblait encore l’amuser. Jusqu’au jour où, alors qu’une bonne lui donnait son bain.
« Soyez sage ma jolie! » Lui avais-t-elle ordonnée. Un étrange sourire lui parcouru le visage et elle se leva, nue, et sortit de son bain, d’un geste vif, elle la poussa dans le bassin d’eau et l’agrippa par la gorge. Les yeux horrifiés de la jeune femme ne faisaient qu’augmenter ses rires déments. Jolie lui enfonça la tête dans l’eau alors que des milliers de petites bulles remontaient à la surface. Elle la fit remonter et remonta son étreinte à la tête de la pauvre dame. À nouveau, elle la replongea dans l’eau et des bulles refirent surface. Elle laissa la tête plongée jusqu’au moment où ses petites bulles ne remontèrent plus. Elle quitta donc la pièce hilare et nue et retourna dans sa chambre.
Le temps passait et le nombre d’employés diminuait, tous de façons étranges. Mais personne n’en a fait une histoire. Un jour, un cirque était venu s’installer en ville. Curieuse, Akeko alla y jeter un œil, voir ce à quoi pouvait ressembler le monde sous le chapiteau. Elle s’amusa cette fois « sainement » avec tout se monde étrange et presque difforme. Alors qu’elle se hasardait dans le palais de glaces et où les miroirs vous déforment au moindre de vos pas, elle cru avoir vu un jeune homme, à peine moins âgé qu’elle rire seul. Elle ne pu empêcher un rictus; elle n’était pas la seule démente ici après tout! Elle continua donc son chemin en gloussant toute seule, s’amusant seule, comme elle l’avait toujours fait. Mais elle retomba rapidement face à face avec le jeune garçon. Il la fixait et lui souriait. Intriguée, elle fit de même. Il fonça donc sur elle. Elle sentit une étrange sensation de froid la pénétrer. Un liquide chaud parcouru ses vêtements et sa bouche. Elle le regarda en riant fortement.
« Amuses toi bien! »


Akeko avait eue l’impression de ressortir d’un très, très long rêve. Mais à son réveil, elle ne se trouvait plus dans se monde où elle vivait. Il était étrange, parfait pour elle. Elle calma ses ardeurs et se promena afin de choisir où sera son logis en ce monde. Ne connaissant pas les environs, elle erra sans trop savoir où elle allait. Tel une nomade, elle s’instruisait dans une maison d’un jeune gens pour une nuit et repartie, propre tout en laissant un corps inerte derrière elle. Lors d’une promenade en ville – alors qu’elle cherchait en fait sa prochaine victime- elle croisa une ruée de gamins qui semblaient excités comme tout. D’où venaient-ils? Pourquoi cette agitation? Elle s’approcha du cercle d’amis et s’adressa à eux tout en lui souriant de plus belle.
« Que se passe-t-il ici? »
Les petits yeux ronds tournés vers elle, certains rougirent et d’autres, n’osèrent plus la regarder. Celui qui semblait le chef du groupe s’adressa à elle, quelque peu... Disons... de façon gauche.
« Du cirque. Pourquoi!!! »
Les petits yeux du gamin étaient, durs, comme si elle l’avait attaquée, personnellement. Jolie laissa échapper un rictus. Elle agrippa doucement le menton du garçon.
« Tu voudrais m’y amener? »
Il semblerait que sa jubilation pour les plaisirs la rapprochait adroitement des enfants. Comme adouci, le gamin accepta. Au vol, elle retira de la bouche d’un des gamins, bouchée bée, un suçon. Elle quitta le groupe, tenant la main du gamin, qui lui, avait le torse bombé de fierté.

Lorsqu’elle mit le pied sur le terrain du cirque, elle ne pu empêcher de retenir le sentiment de béatitude qui l’enveloppait. Elle quitta le jeune homme qui l’avait porté à l’endroit et explora la place seule. Elle vint pour l’une des représentations et ne pu arrêter l’envie qui montait en elle. Laquelle? Celle de s’approprier cet endroit. D’en faire son propre palais. SON royaume. Elle resta dans l’endroit jusqu’à très tard dans la nuit. Alors que les employés, en fête, ne s’occupaient plus des quelques retardèrent, Jolie en profita pour se glisser dans les loges. Qui était le propriétaire? Étrangement, les cellules qui étaient les loges étaient vides. Un évènement? Elle continua son exploration lorsqu’elle tomba sur la plus vaste, celle qui était richement décorée. Certes, la décoration était à refaire... Alors qu’elle explorait la pièce, elle n’entendit par qu’un lourd silence c’était installé quelques mètres plus bas. Il ne fallut qu’un quelque instant pour que tous les employés soient devant la porte. Elle se retourna et demanda, un sourire angélique aux lèvres, le doigt au menton, comme si elle réfléchissait tout haut :
« Qui est le propriétaire ici? »
Comme réponse, elle eue droit à une tentative d’attaque... Mais le genre d’attaque dont Jolie pouvait aisément esquiver, sans cligner des yeux. Une bourrasque, envoyée par un employé, ne fit que souffler sur les bouclettes brunes de la dame. Son sourire se déforma quelque peu.
« Aurait-on de la difficulté de s’occuper d’une noble dame? ...Quel manque de bonnes manières! »
Tous tentèrent, en vain. Rien ne se passait. Leurs pouvoirs ne semblaient pas l’atteindre.
« Inutile! »
Elle éclata de rire, trouvant, seule la situation drôle.
« Allons, allons, dites moi! »
L’un des employés, probablement le « petit nouveau » s’ouvrit à elle et lui raconta qu’ils n’avaient plus de maîtres puisque le Joker avait déserté sans laisser la moindre trace de lui-même. Pouf! Disparu! Jolie y vu une opportunité en or: Elle allait se l’approprier... Quoi que ce fût déjà fait!
Rapidement, elle fit changer les employés les plus faibles et en « engagea » -de force, oui- de nouveaux employés qui lui obéirent au doigt et à l’œil. Ne dit-elle pas qu’elle est la reine dans son royaume? Son royaume? Le cirque évidemment. On raconte qu'elle serait aussi folle que le propriétaire qui la précédait...