Ce jour-là il pleuvait. Ce jour-là était pourtant d’une banalité affligeante. Alors que les gouttes venaient fouetter les vitres de sa chambre, la douce princesse au bandeaux de soie rose s’éveillait sur le monde. Ses yeux dépourvus de bandeaux, peu à peu redécouvrirent comme chaque matin, la lumière blanche des jours pluvieux et les dessins des ombres mesquines d’un grand arbre. Dans un soupire aussi profond que son passé elle s’étira, laissant glisser la couette le long de son corps, jouant avec ses cheveux, réfléchissant à ce qu’un jour aussi gris pourrait lui apporter de réjouissant. Il y a pourtant des pluies de printemps délicieuses où le ciel à l'air de pleurer de joie, mais cela n’était pas le cas de cette journée.

Dans un élan élégant, voir princier elle se redressa et sortie complètement de ses songes. Il n’était pas question de majordomes et de bonne manière, elle vivait simplement faisant depuis toujours les choses seule et à son rythme. Le petit déjeuner était son repas préféré il faut bien l’avouer. Une pause de douceur et de sucre, pleine de bonne humeur pour commencer la journée, mais lorsque le gris envahie les rayons du soleil, le gout se réduit et le sucre peut même paraitre salé. Un déjeuner d’une banalité aussi affligeante que la journée, que faire?

Dire qu’elle n’eut pas d’idées farfelues serait vous mentir, elle se dit qu’elle pourrait premièrement retourner s’entrainer avec les ours,chasser les firgolianso, puis ce fut le coté cuisine, puis jardinage, elle pensa même aller en ville, pour faire comme les filles du shopping, mais rien de bien palpitant. Le temps passa, elle se fit une beauté, les cheveux attachés d’aiguilles d’argent, en forme de chignon bataille où les boucles tombaient de part et d’autre, sans réellement trouver une logique ou un ordre. Une petit robe, qui laissant son décolleté respirer et des bas rayés, avec de petites ballerines elle était prête, oui mais pourquoi?

Moe se releva et regarda encore la fenêtre toujours cette fenêtre. L’empreinte de sa main et de son souffle sur l’étendu froide elle décida, elle attrapa son manteau de fourrure blanche, celui avec les longue oreilles de lapin sur la grande capuche, je vous laisse imaginer, et sortie de chez elle. La tête couverte et le cœur décidé, elle marcha dans la foret, elle marcha sans but réelle, ne voulant simplement que marcher et finit même par mettre un beau bandeau de soie rose sur ses yeux. Vous trouvez cela inutile? Ridicule? Et surtout illogique? Mais qui à dit qu’elle avait besoin de logique. Le temps était une boucle, une boucle qui passait depuis toujours, elle lui laissait le choix de l’inconnu aujourd’hui. Elle ne voulait pas vivre encore une journée banale. N’est-elle pas généreuse?

Ainsi, chemin faisant elle marchait à travers les forêts, arrivant à une route, une ville peut-être? la pluie faible n’était pas celle qui vous ralentie, elle l’en oubliait presque, elle continuait de marcher, guidée par ses sens, cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas couvert ses yeux autrement que pour dormir, et les sensations revenaient. Les odeurs plus fortes, le toucher déjà loin des normes, lui procurait des frisons par de simple variation de courant d’air, elle ne voyait pas le temps passé, ni la tempête arriver. La faim, elle acheta une pâtisseries, et continua, mais le temps, encore le temps. L’odeur de la pluie, sur l’écorce des arbres, l’odeur de l’herbe qui attend, elle se posa de nouveau dans les bois et enleva le bandeau. Un havre de paix et de douceur.

La paix, le bien-être, elle détacha son manteau et sa vigilance, se laissant flâner. Encore cette odeur, ce danger, qui vous fait sursauter, elle était à l’abris, de cette averse d’un ciel rageur qui vous immonde de sa force. Les loups, un meute, elle soupira et les regardant, il y en avait beaucoup, pas assez pour la tuer, mais trop pour la laisser indemne, encore un soupire. Elle s’avança défiant du regard la force animal et sauvage, sans la moindre crainte. N’est-elle pas une tueuse d’ours?


*Pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, les scènes de violence sur les animaux ont été censuré, pour toute plainte veuillez -vous adressez à l’auteur*

Après cette lutte acharnée, le résultat prévu était le bon. La douce enfant, jolie poupée de porcelaine avait brisé sa douceur. Ses bras était couvert d’entaille, superficielles heureusement, ses vêtements et ses cheveux recouvert de boue et de sang, et l’une des joues avait une entaille fine. Les loups quand à eux était souffrant mais pas mourant, les laissant ainsi, elle tourna les talons, marchant sous cette pluie battante, les forces se jouant de plus en plus de son corps, un manoir.

La petit poupée arriva timidement devant la porte de cette demeure, un manoir, du luxe, de la classe, encore des histoires de prince et de bourgeoisie, elle ne le voulait pas mais il le fallait. La porte était grande et les coups de son poings fragile résonnèrent doucement dans le hall, pas e réponses vous pensez bien alors elle sonna. Les bruit lents des pas d'un majordome, elle les entendait. Assise sur les marches devant cette antre, elle attendait dans l’inconnu, ou était-elle? Elle regardait, analysait un peu les alentours et soupira lorsque la porte s’ouvrit doucement dévoilant un nouveau monde, une nouvelle rencontre, une nouvelle aventure.

Son cœur ne fit qu’un tour qu’il était bon de sentir encore ce frisson, elle avait réussi, elle en était fière, si fière qu’elle sentit tout son corps devenir fébrile de plaisir, regardant la lumière du passant de cette porte qui s’ouvrit si doucement…

Quelle journée de merde... nan, là vraiment. Et pourtant ce n'est pas dans mes habitudes d'être ainsi vulgaire ! Mais Prince ne se souvenait pas avoir vécu une journée aussi déplaisante depuis pas mal de temps. La dernière fois, ça devait être quand il est monté sur l'échafaud devant un peuple enragé prompt à la lapidation... Affalé dans son canapé, Prince, les cheveux ébouriffés et la couronne de travers, se frotta douloureusement le cou, sentant remonter la désagréable sensation du chanvre serrant son cou fragile, il lui semblait ré-entendre les cris haineux de son peuple... Il n'avait pas de marque, évidemment, mais la sensation revenait parfois comme un rappel sur sa récente et désastreuse déchéance... Mais il ne comptait pas se laisser reprendre à ce petit jeu. Une fois lui avait suffit...

Vous vous demandez sûrement pourquoi il trouvait cette journée méprisable ? Je m'en vais vous éclairer là-dessus... Pour commencer, il pleuvait. Et Prince détestait ça, voir la pluie, même au travers de ses amples fenêtres, lui était insupportable. Inexplicablement, cela le fatiguait et l'énervait en même temps... Mais s'il n'y avait que ça... Vous savez sans doute que le personnel du Manoir était constitué d'êtres difformes à l'humanité douteuse, n'est-ce pas ? Eh bien bizarrement, ils ne bougeaient plus. Ils gisaient tous sur le sol, comme des poupées désarticulées. Cela indisposait grandement Prince, qui devait se débrouiller sans ses serviteurs aujourd'hui... Il devait se faire à manger tout seul, et avait laissé au repos toutes ses paperasses. Il commençait sérieusement à penser à déléguer un commissaire à toutes ces formalités. Heureusement, aucun bouseux n'était venu demander audience aujourd'hui. Il n'était pas d'humeur.

La pluie continuait à tambouriner à ses vitres, produisant un son des plus désagréables aux oreilles de la tête couronnée qui gisait dans son canapé, harassé par l'air lourd qui emplissait sa demeure... Il aurait dû aérer, mais n'avait pas non plus envie de se mouiller. La pluie, c'est pas digne, c'est vraiment laid... Quand soudain, il entendit toquer à la porte, les échos de ces chocs se répercutant entre ses murs. Grognant, Prince s'enroula dans sa cape et tenta de se rendormir. Les coups se firent plus insistants. Prince jura et se leva. L'intrus alla même jusqu'à sonner, faisant gémir les oreilles du Prince déjà torturées par le choc de la pluie sur le verre de ses vitres. Traînant des pieds en grommelant quelques vagues menaces envers ses domestiques désarticulés, shootant vaguement dans un de ces trucs indescriptibles qui reposaient sans la moindre logique anatomique gisant dans le couloir. La majordome. Enfin de ce qui aurait dû l'être.

Avec un long soupire las, Prince ouvrit la porte, une moue contrite déformant sa bouche. Il regarda qui était venu le déranger. Une jeune fille. Les cheveux blonds noués en une espèce de chignon sans doute initialement superbe mais étrangement maltraité, ses yeux de cristal le dévisageant, vêtue d'une robe très correct malgré le décolleté vaguement provocateur qu'elle portait avec une étrange candeur, de longs bas... Rien de bien étrange vous me direz. Le fait était qu'elle était couvertes de petites entailles et de boue. Prince se demandait bien comment elle avait bien pût pouvoir se faire toutes ces taches de sang et de crasse mêlés. Tout ça allait sans doute finir par s'infecter si elle ne se faisait pas désinfecter d'ici peu. Sans un sourire, l'air sublimement ennuyé, Prince prit la parole et se grattant la tête d'un air bien matinal.

-Bonjour mademoiselle, que puis-je faire pour vous ?

Sa voix était d'un ton des plus urbains, ne montrant aucune complaisance pour cette jeune fille trempée de la tête aux pieds couverte d'estafilades. Il resta sous son toit, laissant son hôte sous le préau qui dépassait de la porte. A vrai dire, Prince n'avait qu'une hâte à ce moment précis : qu'elle dise vite fait ce qu'elle voulait, afin que lui puisse le plus vite possible retourner gésir dans canapé.

L'attente était terrible, voir intenable, elle sentait son cœur frémir, comme si derrière le mont de bois se trouvait la plus étrange des aventures, elle en était folle de ravissement, elle regardait ce morceau, ce fils de lumière de plus en plus large et clair, qui parvint jusqu'à elle, apparaitre doucement . L'ombre était grande et fine, majestueuse, elle la regarda et peu à peu ses yeux se posèrent sur le créateur d'ombre.

La première chose qu'elle remarqua fut sa jolie petit couronne en argent et ses cheveux de blé, bien plus clair que son étendue mielleuse et bouclée. Leur étrange clarté, inondant de lumière était pourtant teintée de menaces, de méfiances, d'un danger sourd et pourtant innocent, une "drôle d'impression" comme on dit, qui l'empêchait déjà de se détacher de lui. Ses yeux continuèrent leur périple à travers son visage dont le regard ne pouvait être vu, comment voulez-vous juger un homme sans le miroir de son âme? Elle trouva ce mystère des plus plaisant. Ses traits étaient si fins sa peau si blanche et son expression d'une neutralité sans égale se qui la fit sourire de plus belle, verdict, elle avait visé juste. C'était le manoir d'un prince, mais pas de domestique? il semblait pourtant assez princier dans ses manières alors pourquoi? je vous accorde qu'il semblait déjà agacé de la présence de la jeune femme.

Elle écouta sa voix, loin d'être rauque ou hautaine, elle était la plus étrange des mélodies. Je ne dirais ni grave, ni aigu, un peu grinçante et affreusement sensuelle, bien que dénué de sentiments autre que l'ennui. Elle en rougit d'ailleurs un peu, rare sont les personnes qui peuvent se vanter de la faire rougir d'une symbole, oui il avait "quelque chose".

Elle se releva poliment et s'avança fièrement tenant son bras ou la seule blessure douloureuse commençait à perler sur le tissue blanc, enfin presque blanc, elle s'inclina poliment. sa voix pure et angélique s'éleva doucement dans les airs, elle lui sourit, un sourire tendre et chaleureux:


Bonjour vous...


Elle s'avança doucement pour venir à une distance respectable, son odorat plus subtile lui permet de sentir cette odeur si particulière de cette homme sans regard, elle lui sourit encore et reprend sincèrement.


Je vais être direct, j'ai eu des problèmes, j'ai besoin d'un bain, d'une mallette de soin et d'un souper... je vous dédommagerais, c'est une promesse.


Son regard pure et fière, n'était pas pleine de douceur et de niaiseries, qui vous implore de l'aider, non elle gardait ça fierté et sa prestance, malgré les demandes humiliantes, enfin jusqu'à ce que... Alors que le silence prenez place, laissant les deux jeunes gens se regardait, s'analyser peut-être son ventre se mit à gronder, un bruit étouffer et gênant. Son visage s'empourpra dans l'instant et elle se cacha même un peu le visage, non sans étouffer un rire. Ce rire, si doux et enfantin, qui se moque d'elle-même sans arrières pensée, elle le regarde garde avec cette mine honteuse et rieuse:


Je vous avoue que c'est horriblement gênant...


Et elle pencha la tête sur le coté, attendant que l'hôte, considère cette étrange et précise demande...

Rooh, une squatteuse... Qu'elle eut des problèmes était son affaire. Pour le reste, n'importe quel hôtel pouvait proposer bain, pitance, et tout ce qu'on veux. Bon, il est vrai en la matière que prendre un hôtel à Halloween Town avec un tel décolleté était comme dire "Coucou ! Violez-moi !" et que beaucoup de ces pauvres hères purulents de crasse et d'ignorance répondraient à l'appel en criant "à taaable !". Déjà, cela jouait un point en la faveur de la quidam dans le jugement final du Prince. Ensuite, lorsqu'elle avait prit la parole, la clarté et la pureté de sa voix l'avait presque agressé, lui rappelant celle des femmes de son ancienne vie, celles qui n'étaient déchirées ni par l'alcool ni par la cigarette ni par... Pire. Ce second rappel brutal de son ancienne situation lui rendit les membres flageolants. Lorsqu'elle s'avança, se tenant douloureusement le bras, ses yeux l'envahirent. Comment dire ça plus clairement ? C'était comme essayer de détourner son regard de sa maison entrain de brûler. Impossible. Elle avait des yeux si présents et profonds et exempt de peine ou de quelconque souffrance malgré sa piteuse situation qu'il était fastidieux d'essayer de regarder autre chose chez elle. Et elle avait cet air fier des princesses déchues, ce résidu d'espoir des rois et reines exilés. C'était... Comme une toile de maître, une espèce de... Révélation bizarre... Une princesse baignée de sang et de boue.

Si Prince avait une aura meurtrière perpétuelle bien perceptible, elle avait l'air d'une enfant perdue. S'il eut été chevalier, Prince aurait sans doute prit les armes et aurait chevauché sur son destrier en criant "hardi !" pour pourfendre la source de ses malheurs. Mais il n'était pas chevalier et savait à peine monter à cheval. Forcément, avec toutes ces légendes idiotes sur les princes à la longue chevelure blonde au menton carré et aux dents droites et étincelantes chevauchant un beau destrier blanc, on s'imaginait tout de suite des trucs bizarres, même quand on est un prince. D'ailleurs, s'il était un peu plus massif et un peu moins mauvais, Prince aurait put être un de ces princes. Cette pensée le fit sourire, et un espèce de grognement retentit.

Regardant avec méfiance les alentours comme s'il s'attendait à voir un ours sortir de ses massifs rosiers noirs, Prince faillit sortir un couteaux pour tirer sur ce qui semblait bouger dans un de ces buissons aux épines effilées. Il fut stoppé dans on élan par le rire cristallin de son invitée, sonnant comme le glas de la corruption dans sa ville par sa pureté. Ce seul rire réveilla le côté "poète" du Prince qui dut se retenir pour ne pas sortir à la volée une ode quelconque. Mais son état à moitié végétatif ne l'en permit point.

Dévisageant de nouveau son hôte, remit de ses émotions et de sa contemplation idiote par ce bruit qui rétablit comme fait l'humanité de la demoiselle, Prince soupira et rentra dans sa demeure sans fermer la massive porte, agacé par quelque chose chez cette demoiselle. Il aurait claqué la porte au nez de n'importe quelle autre personne, mais il se sentait obligé d'accueillir celle-ci malgré sa piteuse situation. Bien que s'efforçant de garder un air plus ou moins noble et altier, ses épaules voûtées, son air lourd et ses cheveux en bataille, Prince ne parvenait à avoir son habituelle ironie dans son comportement, il se sentait comme un pion sans volonté en cette journée. Cela l'agaçait plus que tout. Mais bon, il devait d'abord penser à entretenir cette mystérieuse arrivée. Il repassa devant la carcasse sans vie de son majordome, et shoota dans sa tête avec une telle hargne qu'elle se détacha du cou comme on arrache la tête d'un poupée (avec un petit "plop") et vola à travers le couloir aux murs noirs pâlement éclairé par les rares chandeliers qu'il avait eu le temps d'allumer avant de tomber raide... Quelque chose...

Ils arrivèrent bientôt dans le salon personnel de sa Majesté, bien moins imposant que sa salle d'audience sans devenir ridicule. Il jeta un coup d'œil derrière lui, vérifiant si la damoiselle était encore à ses talons. Apparemment oui. Lâchant un lourd soupir en dardant un œil orageux vers la fenêtre toujours victime des assauts répétés de la pluie. Il faudrait qu'il trouve un jour quelqu'un avec le pouvoir de changer le temps, ce serait vraiment pratique... Se massant les temps serrés dans un étrange étau, Prince se remémora les demandes de son hôte "Un bain, une mallette de soin et souper" avait-elle dit. Autant commencer par le bain, car elle souillait de ces vêtements trempés de boue le sol impeccable du manoir, et aucun domestique pour nettoyer derrière.

Il proposa à son invitée de s'asseoir avec un sourire, et partit pour la salle de bain, tentant de se remémorer comment le tas de chair informe écrasé pas loin faisait fonctionner ce truc. Pour une fois, il aurait mieux fais de choisir la sobriété dans son mobilier, parce que cette damnée baignoire avait une demi-douzaine de boutons, entre les fonctions jacuzzi, relever les bords, la force du jacuzzi, etc... Prince ne savait plus où donner de la tête. Pourquoi n'y avait-il pas un gros bouton rouge avec marqué "FAIRE UN COULER UN BAIN" dessus ? Cela aurait été tellement plus simple... Il tourna une des poignées bizarres, et fut récompensé par un jet d'eau brûlante en pleine tête. Hurlant sa douleur-surprise, il ferma le robinet, cette fois parfaitement réveillé. Il se remémora d'un coup les manipulations à effectuer et, comme un virtuose de la baignoire, régla un bain chaud. Il eut un instant envie d'utiliser la fonction jacuzzi, mais sa récente mésaventure l'en dissuada plus facilement qu'un sermon.

Le prince mouillé revint donc dans son salon et s'adressa à son hôte avec un piteux et contraint sourire, à demi-aveuglé par sa frange trempée.

-Votre bain est prêt mademoiselle, et n'attend plus que vous. Vous trouverez de quoi désinfecter vos plaies dans la pharmacie.

Puis, se tenant le visage encore hyper-sensibilisé par l'eau bouillante, il partit en titubant à demi s'affaler dans un fauteuil en velours noir et sembla s'enfoncer dans une profonde réflexion, bien qu'il s'enfonçait en fait dans un demi-sommeil afin d'être en pleine possession de ses moyens par la suite, tout en se tenant alerte à tout danger. Notez bien que sans doute seul Prince pouvait épingler un papillon d'un lancer de couteaux durant son sommeil. Même si ce n'est pas vraiment utile...

Grand, très grand et fin, le jeune prince au visage de marbre, les cheveux en bataille et à la moue agacé la regardait encore, il semblait bien embêté par cette demande, mais qu’il en soit ainsi, elle avait besoin de son hospitalité. Le silence en devenait presque pesant, elle le regardait, il la regardait puis il tourna les talons, pour rentrer sans dire un mot, laissant la porte ouverte. Il devait avoir accepter sa demande, elle sourit de soulagement et le trouva presque touchant, entendant ses pas lourd et lasse.

Moe regardant le grand hall d’entrée, remarqua la carcasse du majordome, elle pensa qu’il était mort, mais le coup de pieds qui fit voler sa tête de poupée, dans un "plop" unique, ne lui laissait plus de doutes. Elle continua de regarder le dos du jeune homme, si grand et si sensuel, assez fin et pourtant si fort, elle en rougit presque. La décoration était simple, la décoration était rose, une richesse et de la simplicité, il avait bon gout, ce prince. Les couloirs sinueux, qui ne semblent se terminer, l’atmosphère lourde d’une personne dérangé. Le chemin était de plus en plus long, puis une nouvelle salle, une salle plus personnelle, la sienne? Elle regarda tout autour d’elle, c’était simplement magique, magnifiquement magique. Cette pièce si belle, arracha un soupire aux lèvres pâle du jeune hôte, non il s’agit de la fenêtre en faite, alors lui aussi détestait la pluie, il avait un point commun, lorsque la pluie se fait trop pleureuse.

Le bain, elle comprit quand il lui demanda d’attendre ici, elle découvrait un bien étrange environnement, l’ensemble était gracieux, Il y avait une bibliothèque, avec des milliers de livres, de toute tailles, de toute sortes, elle les parcourut d’un regard ne voulant pas salir d’avantage le sol de ses traces. Attendant sagement sans s’assoir, elle le vit revenir le visage assez rosé et la mine plus réveillé, enfin complètement mouillé il faut avouer. Elle étouffa un petit rire et admire la douceur de son sourire maladroit, Moe passa à coté de lui et remarqua les rougeur, pauvre enfant qui doit souffrir, elle s’inclina et murmura:


Merci beaucoup


Elle le regarda une dernière fois et passa la porte de la salle de bain retirant directement ses chaussures. La jolie poupée salie se posa quelque instant et réfléchit, les yeux du prince, encore invisible pourtant semblait douloureux comme, bruler, elle attrapa un gant et le passa sous l’eau glacée du lavabo. Après quelque hésitations, elle se décida enfin, elle retourna à la porte et posa la main sur la poignet, un soupire, une pensée, elle fit demi-tour. Pendant ce temps le prince s’endort, pendant ce temps il se détend, elle finit enfin par passé la porte, le regardant. Un ange, ses cheveux mouillés en bataille, ses yeux fermé, comme un enfant endormi, elle s’approcha doucement et sans faire pare de sa propre présence pour ne pas le surprendre ou autre. Son souffle, sa présence la plus réduite et bienveillante possible, elle le vit bouger un peu, certainement avait-il sentit qu’elle approchait, attendant de voir ses intentions, elle souffla sur ses cheveux et déposa le gant délicatement, tendrement? sur ses yeux.

Un petit sourire tendre étira ses lèvres et elle murmura entre celle-ci "Pour éviter que cela ne vous brule plus encore…" sans savoir si il l’entendrait ou non, bien qu’elle se doutait qu’il ne dormait pas, puis tourna les talons, direction cette chère et envieuse baignoire pleine de chaleur, de bulles et de savon. Je dois vous avouer que Moe était une femme qui adorait prendre soin de son corps. Elle se débarrassa de ses haillons plein de boue et de sang, honteuse d’avoir finit dans un si piteuse état, mais elle ne voulait pas les tuer, et surtout elle ne voulait pas se battre. Enfin cela n’avait plus lieu d’être, elle devait se faire propre. Momoe retira ses dessous aussi et les posa sur une chaise, puis ce fut le tour des cheveux, elle les détacha délicatement, secouant cette masse à la couleur du miel, enfin tombé au sol pour le moment.

Elle passa la main dans l’eau, une température parfaite et s’immergea doucement, dans un long soupire de plaisir. Un moment fut consacré aux cheveux, un autre à la découverte de tout les sels de bain et autres produits de ce manoir, encore un pour jouer avec la mousse et un dernière pour le soin du corps. Notre douce poupée, se posa dans une serviette pelucheuse et rose, elle se sécha et commença à chercher la pharmacie, elle tourna un peu regardant, admirant cette pièce si élégante et elle compris que la croix lui indiquerai ce qu’elle cherchait. Ouvrant la porte, elle attrapa désinfectant et compresses, quelques éraflures devenues de fins traits sur ses bras et une morsure sur le bras qu’elle banda délicatement. C’était fini.

Le problème des vêtements se posa, elle ne pouvait pas porter ce qu’elle avait. Elle devrait les mettre à la machine ou faire quelque chose elle ne savait pas trop. Elle s’entoura du drap de bain délicatement. Ce tissu rose qui lui dessiner les formes et sorti de la salle de bain. La vision fut si belle qu’elle rougit, le jeune hôte recroquevillait qui parcourrait le pays des songes, et de la candeur, il ressemblait à un ange, elle ne l’aurait réveiller pour rien au monde, la douce enfant passa à ses cotés de lui délicatement, lui laissant sans doute cette odeur sucré issue de son bain. Elle parcourut les couloirs, haillons en main et serviette attachée. Après une bonne vingtaine de minutes à tourner de droite à gauche, La jeune dénudée arriva entière à la buanderie, déposant le tout dans la machine, sur un cycle complet qui les sècheraient aussi. Le compteur afficher 1h45minutes d’attente pour le plus rapide des cycles.

Mais, que faire dans une maison inconnue en serviette, ou les servants son des pantins sans vie les jours de pluie, je vous le demande, vraiment! Alors que Momoe se posait les même questions, elle remarqua l’heure du soupé, et se dit qu’elle pourrait bien cuisiner un peu, elle regarda dans les placards, le frigidaire et autre, et au finit le poulet coco-curry était le plus rapide et le plus simple, certainement pas une repas de prince, mais un repas délicieux et efficace. La petite cuisinière en serviette et tablier, rinça le riz, le mit à cuire, découpa les oignons pour les faire revenir et ajouta le poulet et le lait de noix de coco, puis les épices, un repas tout simplement délicieux (je vous monterez un jour, si vous voulez).

Alors que la cuisson était longue pour un meilleur gout, elle retourna récupérer ses affaires, l’odeur enivrante d’un future repas, lui mettant l’eau à la bouche, elle pouvait la sentir dans toute la maison, qui sait peut-être que sa belle au bois dormant sentait cette effluve de saveur…

Ainsi vêtement propre en main, La poupée redevint quelque peu présentable et s’apprêta à sortit de la salle, pour retourner vérifier le repas…. ou alors? Avant de passer la porte, elle s’imagina le prince furieux de trouver la cuisine utilisée, ou alors encore endormi, le revoyant dans ce fauteuils de velours noir, diable qu’il était beau, aussi beau qu’un ange noir, perdu au pays des songes, dans ce cas elle aurait dressé une table, parce qu’il devait avoir faim, elle se doutait qu’un prince aussi prince justement (au vu de ses aventures palpitantes, dans la salle de bain avec la vilaine baignoire)ne savait pas réellement cuisiner et donc cela lui ferait du bien.

Elle continua ses divagations éphémères, se mettant à rire, l’imaginant, même derrière la porte, bras croiser à attendre… et elle ouvrit enfin la porte…

Prince avait sombré dans le sommeil... Lentement... Très lentement... Comme d'habitude les jours de pluies, Prince devenait un tantinet narcoleptique lorsque l'ennui le prenait. Comme disait Baudelaire, l'ennui était le pire mal de ce monde, le seul qui pourrait avaler le monde en un bâillement. Et Prince, alors que sa tâche de mettre le bain en marche (cela aurait mérité une geste épique ! Le prince contre la baignoire, un grand moment d'anthologie !), fut étreint de façon violente par l'ennui, le moelleux fauteuil encourageant Morphée à vouloir le prendre dans ses bras... Au sens métaphorique du terme évidemment ! Remarquez, ç'aurait été cocasse de voir le Prince faire un câlin à un dieu... Mais revenons-en à notre sujet ! Prince s'était endormi, sans voir la douce et tendre Moe lui déposer en un geste protecteur un linge froid. Il commença alors un drôle de rêve... La courtoisie et la bienséance m'empêche d'en citer les détails ici, de jeunes âmes pouvant tomber sur ces lignes. Sachez seulement qu'il était question de beaucoup d'eau et de corps de femmes décapitées et animées au cours d'une scène... RRMM ! BREF !

Il se réveilla en sursaut. Mais avec des manières, s'il vous plaît ! Que fais le badaud de base lorsqu'il se réveille en sursaut d'un méchant cauchemar ? Il hurle, il éructe, il crie comme une souris ! Mais quand on est un Prince, on se réveille en sursaut mais si-len-cieu-se-ment ! Il rouvrit ses yeux d'un coup, ce qui ne put se voir, le front trempé de sueur, même si le linge devait y être pour quelque chose. Il s'essuya la tête sous sa frange et se releva, essoufflé comme s'il avait couru le marathon. Il retomba sur le siège, prit d'un soudain vertige. Alors que celui-ci se dissipait, il entendait le ronronnement caractéristique de la machine à laver. Sans doute son invitée inconnue avait-elle prit les devants... Ah oui en effet ! Au vu (ou plutôt au senti) du délicat fumet qui provenait de la cuisine mitoyenne, elle avait carrément décider de préparer le souper. Et ça sentait déjà meilleur que la cuisine bizarre faite par ses domestiques tout aussi bizarres. Peut-être était-ce lié au fait qu'elle n'ai qu'un bras et une paupière cousue ? C'était plus que probable...

Prince s'avança donc dans sa cuisine, fort curieux, souleva le couvercle ou dormait le plat, et le huma avec délectation, en bavant presque. Il le reposa, luttant contre le pêché de gourmandise qui menaçait à tout instant de le faire se jeter comme un ogre sur le plat. Mais celui-ci était avant tout pour son invitée, auréolée de mystère comme si un lourd secret lestait son cœur... Prince se promis de tirer tout ça au clair plus tard. Prince entendit des pas dans le couloir, sûrement cette demoiselle qui revenait d'on ne sait trop quelle partie de la maison. Elle semblait connaître déjà parfaitement la topologie des lieux, ce qui força -il faut bien le dire- Prince à commencer à la considérer autrement que comme un être quelconque... Elle semblait différente des courtisanes auxquelles il s'était habitué, dans cette vie et dans l'autre. Elle ne s'inclinait en une abjecte soumission à chaque mot du Prince. Elle semblait plus pure d'esprit, moins tortueuse, mais semblait aussi avoir un caractère de battante, ce qui intéressait la petite tête blonde au plus haut point. Curiosité ? En effet. Mais contrairement à d'habitude, ce n'était pas une curiosité de laboratoire, il ne cherchait pas à savoir le pourquoi du comment de sa différence, pour la première fois depuis bien longtemps, il avait envie de la connaître, de la découvrir comme on le fait avec un être humain, pas comme avec un chien...

Soudain, il entendit des bruits dans le couloir. Nul doute possible, c'était ceux de la femme-mystère. Malgré son humeur intenable de tout à l'heure, son côté joueur refit surprise sans crier gare : il ouvrit la porte au moment même où elle pensait l'ouvrir, lui rattrapant la main alors qu'elle allait choir et lui fit le baisemain, avant de l'accompagner d'une main légère jusqu'à la table dressée avec une expression de snobisme extrêmement comique au visage. Il l'assit délicatement sur un siège et s'installa en face d'elle autour d'une petite table de bois ronde, posant son menton sur le dos de ses mains aux doigts entremêlées avec son inimitable sourire. Il la regarda ainsi un temps et finit par prendre la parole :

-Shishishi~ Excusez ma curiosité et ma petite farce je vous prie, j'aurais quelques questions à vous poser, sans vouloir être indiscret : comment vous appelez-vous ? D'où venez-vous ? D'où tirez-vous toutes ces vilaines plaies ? (Au passage, j'espère que ça va mieux) Et surtout, sachant les vilaines choses qui traînent sur moi et sur ce lieu, pourquoi avez-vous pris le risque de toquer à MA porte ?

Il fit rouler son visage sur ses doigts, la curiosité naturellement hypertrophié du Prince piquée au vif par cette personne auréolée de mystère, comme si un lourd fardeau venait lester son coeur...

Alors que la main posé sur la poignet, le souffle détend et les yeux fermer, comme pour se préparer à affronter un danger, un monstre ou je ne sais quelle difficulté... Bref dans cette état décidée, elle allait ouvrir la porte, mais elle ne put qu'effleurer le métal, car la porte s'ouvrit. Sous le poids de la surprise elle recula percutant dans le vouloir un panier de linge sale. A ses yeux, la chute était inévitable, elle en referma les yeux et sentit la main chaude de son hôte la rattraper, la tirant même un peu vers lui. Elle le regardait, il semblait d'une humeur plus joyeuse pour ne pas dire joueuse. Elle lui sourit. Il avait encore son coté prince et lui baisa la main avec l'élégance de la royauté, elle rougit. Moe admira le raffinement dont il fit bref et son sourire.

Alors qu'elle se remettait doucement de ses petites émotions, la belle princesse n'y le temps de dire "ouf", que déjà, chemin faisant elle serpentait dans les couloir guider par la main de son hôte. Encore le dos du prince maladroit. Quelques questions lui effleuraient l'esprit rapidement, "Avez-vous bine dormir? votre œil va-t-il un peu mieux? "ou simplement "Où allons-nous?" Mais rien n'y faisait les son ne pouvait sortir, elle se contentait de le suivre doucement c'était déjà beaucoup...

Ils arrivent, comme deux enfants à la tables, dressée et apprêtée, d'une douceur et d'une élégance simple, elle sourit encore, elle ne pouvait d''ailleurs soulager ses pauvre muscle, ses joues devait à la longue la tirailler, enfin ceci est une autre histoire... Elle regarda l'air snobinard de son hôte et pouffa de rire, jouant les grande duchesse, elle s'assit quand il présentation la chaise et le regardant marcher gracieusement pour retrouver sa place sur à l'autre bout de la table, je vous avoue que dit comme cela, on dirait qu'elle est affreusement longue, mais non, pas plus que cela, il ne faut pas un haut-parleur pour s'entendre, mais pouvaient-ils se toucher? Après tout la question ne se posait pas encore, se poserait-elle un jour? Elle le regardait.

La position que prit alors le petit prince à ce moment fut d'une sensualité, extrême, et je pense qu'il le savait, le voir se poser comme cela, en face, aevc une si petit distance, la dévisageant sous sa frange d'argent était un bien étrange spectacle. Le plus étrange fut ce sourire, un frisonne la parcourut de la tête au pieds et elle rougit, dieu qu'il était beau quand il souriait, il est préférable d dire qu'elle le trouvait beau, car bon nombre de personne censée serait parti devant la folie et la menace qu'il dégageait, mais elle il l'attirait, étrange vous ne trouvez pas? qui à dit qu'elle était normal...

-Shishishi~ Excusez ma curiosité et ma petite farce je vous prie, j'aurais quelques questions à vous poser, sans vouloir être indiscret : comment vous appelez-vous ? D'où venez-vous ? D'où tirez-vous toutes ces vilaines plaies ?Et surtout, sachant les vilaines choses qui traînent sur moi et sur ce lieu, pourquoi avez-vous pris le risque de toquer à MA porte ?

Un flot de paroles sortit de sa bouche, pas le temps de s'attarder sur la douceur de sa voix particulière, elle se devait de tout mémorisée, elle lui sourit, étouffa même un petit rire, en écoutant le tout, même si son rire la fit plus frisonner qu'autre chose, alors le regardant lui et ses assiettes vide elle murmura:


Voila qu'elle ne se rempliront pas seule...

La douce enfant ne lâchant son regard pour rien au monde, se releva et attrapa son assiette, puis s'approcha doucement se pensant sur la table pour prendre celle du prince, un petit sourire fière sur les lèvres, elle les empila et passa en direction de la cuisine murmurant:


Cela sera plus amusant devant un repas...

Et elle partir faire le service laissant le prince dans ses pensées, d'ailleurs à quoi pouvait-il penser? cette question la fit sourire. Notre petit cuisinière quand à elle, pensait à son étrange prince, cette tête blonde maladroit au regard profond (et sadique) avec un sourire proche des ange (démoniaque), elle revint doucement les deux assiette servit et en déposa une devant le prince, lui laissant son parfum sucré et son souffle, son chuchotement "voila pour vous..." Dans la grâce de son mouvements. De nouveau posée sur la chaise et le regard dans le sienne, elle dit d'une voix chaleureuse et douce:


Je suis Boucles d'or, Momoe Goldilocks, Enchantée...

Elle prit une bouchée délicatement,et le regarda doucement comme pour faire durer l'attente de ses réponses, et reprit plus doucement:


Je viens d'un peu plus loin, je ne serai vous dire exactement ou, puisque je me suis perdue...

Elle ponctua sa phrase d'un petit rire et d'un sourit tendre, puis reprit avec plus de tristesse et de noirceur dans la voix, elle ne le regardait plus:


Pour mes blessures,je vous rassure rien de grave, une morsure à surveiller... mais rien de plus, j'ai eu quelques soucis avec le meutes de loup du territoire...

Elle releva les yeux et le regarda, son visage se radoucit tout de suite et elle se pencha un peu pour lui chuchoter, délicatement:


Je ne sais pas pourquoi votre maison... parce que c'était la plus proche, voire la seule.... parce que c'est le destin pour certain... parce que je voulais voir de nouveaux gens... parce que je suis innocente et naïve... parce que c'était simplement la chance pour moi de voir votre beauté... Je ne sais pas pourquoi c'est chez vous que je suis venue, je ne le sais pas... et à dire vrai, cela ne me dérange pas... je ne connais rien des rumeurs qui circule sur vous et cela est-il réellement grave ou important...non..

Elle se redressa et lui adressa un grand sourire tendre, attrapant son verre pour aller le remplir d'eau, elle murmura:


Je suis bien plus heureuse de me faire une opinion de vous, ici... vous êtes fort intéressant
je dois avouer...

Et elle repassa à coté de lui, main ballante pour aller chercher de l'eau...

Prince ne comprenait pas... Pourquoi cette jeune fille avait l'air parfaitement à son aise là où bon nombre de gens angoisseraient comme des bêtes en priant leur dieu ? Elle avait vu un majordome se faire décapiter d'un coup de pied et de sang froid, elle n'avait pas réagit. N'importe qui se serait mit à trembler, se demandant où est-ce qu'il était tomber pour que des poupées humanoïdes affreusement difformes gisent au sol en tenue de majordome, de serviteurs, parfois même de soubrette ? N'importe qui se serait cru tomber dans l'antichambre de l'Enfer si on prenait en compte le cocher sans tête, les grilles difformes, le schéma de couleur malsain du manoir... Mais cette jeune fille, toute plein de d'enfantine candeur semblait déjà se trouver chez elle, comme si elle était coutumière de tout ça... Une fois de plus, cela piqua la curiosité du Prince au vif, bien décidé à savoir de quoi il en retournait. Et en plus de ne pas être mal à l'aise, elle était... Sensuelle, ondulant quant elle marchait, sublime à sa façon...

Mais toutes ces tribulations de se voyaient point sur le visage du prélat de ces lieux. Dans ses yeux, si, mais comme ils demeuraient invisibles, nul ne pouvait prétendre à percer le mystère de ce blond seigneur. Momoe (puisqu'il s'avérait que son hôte portait ce nom) alla remplir les assiettes, se justifiant en disant que ce serait plus amusant... Prnce ne trouvait pas que le fait de manger en parlant était amusant, m'enfin bon... L'égout et les couleurs, comme on dit, ça ne se discute pas... Alors qu'elle était affairée en cuisine, le maître des lieux se surprit à la contempler, imaginant en son esprit tordu toutes les tenues dans lesquelles la petite cuisinière pourrait se vêtir. Autant dire que certaines étaient plus que douteuses, dans le sens éthique du terme... Prince s'en rendit compte et, presque gêné, se remit dans la contemplation de son absence d'assiette. Absence qui fut vite comblée par le retour de la damoiselle, qui ramenait avec elle une assiette rempli d'un plat dont les effluves odorantes lui donnaient le tournis. Elle commença à manger, apparemment affamée, répondant consciencieusement à chacune de ses questions.

Prince la regarda manger, sans pour l'instant toucher à son sourire, son sourire s'élargissant à chacune de ses réponses. Cette journée fort désagréable se changeait en la présence de cette invitée en un agréable moment. Inexplicable, n'est-ce pas ? La simple proximité de cette inconnue faisait oublier à Prince le souvenir même de sa propre mort, que venait pourtant lui rappeler les airs distingués de sa convive et le vacarme assourdissant de la pluie sur la fenêtre, qui avait à l'instant redoublée d'intensité. Mais Prince se sentait comme dans une bulle, insensible à autre chose que les mots de sa vis-à-vis, qu'il but jusqu'à plus soif? Lorsqu'elle avoua qu'elle le trouvait beau, son sourire atteint son paroxysme, le visage toujours posé dans la même position. Il n'eut le temps de répondre qu'elle le gratifia d'un petit sourire tendre qui fit littéralement fondre le prince, qui dut se retenir pour ne pas perdre toute dignité et se jeter sur elle en criant "elle est mignooooooon !!!"... Oui, bon, peut-être pas à ce point-là, mais pas très loin en tout cas... Elle se leva, semblant chercher de l'eau et passa à côté d'elle...

Il lui attrapa le poignet, presque violemment et vaguement menaçant. Il plana en cet instant une tension inexplicable, comme sir le prince allait passer à l'attaque d'un instant à l'autre... Mais il se contenta de lever la tête, la regardant avec un grand sourire. Il manœuvra par télékinésie la chaise de son invitée, la faisant buter derrière ses genoux avec une force limitée, la forçant à s'asseoir. Puis il replaça la chaise, lestée de la demoiselle, à sa place initiale. Il "attrapa" la carafe en cristal mentalement, l'amenant jusqu'en dessous de l'évier qu'il ouvrit, en disant "Ne vous fatiguez pas voyons, certaines choses savent se faire toutes seules..." Une fois la carafe remplie d'eau claire, il la replaça sur la table, tout en ayant rempli en passage le verre de la magnifique femme en face de lui... Chose qu'il pensa subrepticement, le surprenant. Allons bon ! Lui qui était connu pour sa grande vigilance, ses propres pensées le surprenait maintenant ! Cette femme lui retournait vraiment la tête.

Le prince se ré-intéressa au contenu de son assiette, dont l'enchantant fumet continuait de lui emplir les narines. Il en prit une bouchée, et eu un moment d'arrêt. Elle ne pouvait pas le voir, mais derrière sa crinière d'or, le prince versa une larme. C'était la première fois qu'un plat lui faisait un tel effet. Il l'avala difficilement, et, après un temps d'hésitation et un coup d'œil en direction de l'habile cuisinière, il fit fi (Riri et Loulou aussi -oups pardon-) de ses belles manières et commença à s'empiffrer comme un crève-la-faim, faisant descendre le plat étourdissant à grand renfort d'eau. Et sans s'en rendre compte, à son grand regret, il avait vite finit son assiette... Il en profita pour prendre sa respiration, puis amena le plat sur la table à distance, se remplit une deuxième assiette, et se l'engouffra de la même manière, mordant dans le poulet à belles dents, comme si sa vie en eu dépendu. Il finit presque le plat, pensant tout de même dans un élan de lucidité perçant sa démence gastronomique à en garder un peu pour sa nouvelle cuisinière officielle... Il espérait bien en avoir souvent de ces petits sorts en sauce ! Il prit une dernière gorgée d'eau et regarda sa bienfaitrice, un peu essoufflé de son épique bataille contre le poulet.


-Eh bien mademoiselle (ou dame, je en sais pas vraiment) Goldilocks, je ne puis que vous remercier de ce plat succulent au possible... Il m'échois en cet instant de vous en quémander humblement la recette, car je croit que je ne pourrais plus m'en passer. Et honnêtement, il me semble que les charmes de ce plat n'ont d'égal que les vôtres.

Il hoqueta, stupéfait d'avoir lâché comme ça un compliment. Par acquis de conscience, il vérifia ce qui se trouvait dans son verre, et la carafe la plus proche... Il faillit lâcher un juron, se rendant compte qu'il s'était resservi près de quatre verres d'élixir de vérité... Il regarda d'un œil camouflé et anxieux Momoe, se demandant si elle avait remarqué quoi que ce soit...

Le repas, les fumées qui se dégagent doucement de ce plats préparer pour son hôte, entre deux murmures elle posait ses yeux sur lui, entre deux murmures, elle admirer ce sourire de plus ne plus grand, entre deux murmure, elle se disait qu'il avait ce je ne sais quoi qui fait que... si envoutant et si , étrange, qui vous attire même les âmes les plus égarée, enfin du moyen à ses yeux de princesse, ou de poupée, je vous laisse décider. De l'eau une simple envie et sa main se posa de nouveau sur son corps. Il avait de grande mains, des mains fines et dessinées, pleines de longues histoires, mais des mains d'homme, il faut avouer que le contact fut assez violent pour ne pas dire brutale, elle se fit stopper nette dans son mouvement.

Le temps se stoppa, elle n'avait pas peur, bien sure que bon nombre de personnes auraient frémit de cette nouvelle tension, cette atmosphère à la limite de la menace, mais soyons réalise, après avoir vécue avec des ours pendant plus de deux ans, vous pensez qu'une prise de poignet aussi violente qu'elle soit, pourrait la faire frémir, vous pensiez la connaître? Elle sourit et le laissa agir à son aise, elle fit encore ce sourire à la limite de la démence, a la limite de l'indécence. La chaise se déplaça doucement vers elle, elle s'approcha et vint lui taper les genoux, elle en perdit son coté tendre et enjouée, lui aussi avait ce don, elle soupira. L chemin, retour à la case départ, elle se mit a rire, un peu comme un manège non? Elle resta souriante à le regarder faire des tours de passe-passe pour ne pas se fatiguer, car certaines choses savent se faire seules. Moe attrapa son verre délicatement, et le porta aux lèvres, alors qu'elle s'apprêtait à boire cette eau si limpide, peut-être un peu trop, elle la regarde, un peu comme on étudie un verre de vin et vit le reflet bleuté, qui caractérisent si bien les filtres de vérité. La jolie poupée, le reposa et regarda, lui aussi avait son verre plein, elle haussa un peu les épaules et c'est la que l'improbable arriva.

Ce prince si énigmatique, plus grand qu'elle, au sourire envoutant et aux mains délicates, bref un prince si distingué, bien qu'un peu étrange il ne fat pas se mentir, s'adonner devant une inconnue à un spectacle des plus, comment dire, peut conventionnel, je vous explique. Alors que la première bouchée, toucha son palais, La petit poupée put apercevoir une larme éphémère coulée le long de sa peau blême, bonheur? Souvenir? Ou dégouts? Son cœur se serra, mais la réaction qui suivit mis toutes ses question sur le carreaux. Il ne mangeait pas, non il ne mangeait plus, il dévorait, il se délectait de toutes bouchées sans la moindre pudeur, le moindre sentiment de honte ou de gêne, sans complexes. La première assiette fut à peine fini, qu'il passa à la suivante sans demander son reste, ce qui je dois avouer, donna le sourire à notre petit invitée, un sourire tendre et bienveillant, alors le cœur des homme s'atteindrait-il par leur estomacs? Pourquoi parlons-nous de cœur? Après tout, la n'est pas la question, non? Il ne fait que lui offrir son aide un jour de galère...

Aussi rapide que ces bouchées, il enfilait les verres, alors le prince n'avait pas remarquer son erreur, impossible, comment lui qui semblait si menaçant, enfin pour la populace, pouvait-il baisser sa garde à ce point? Je vous le demande réellement, mais bon cela risquerait de devenir de plus ne plus intéressant... Le dernier soupire de son combat culinaire, elle se mit à rire précieusement en le regardant reprendre son souffle:

-Eh bien mademoiselle Goldilocks, je ne puis que vous remercier de ce plat succulent au possible... Il m'échois en cet instant de vous en quémander humblement la recette, car je croit que je ne pourrais plus m'en passer. Et honnêtement, il me semble que les charmes de ce plat n'ont d'égal que les vôtres.

Moe le regarde avec de grand sourire, cela sortit avec autant de naturel que chez elle, elle pencha un peu la tête sous l'effet de sa surprise, elle le contempla chercher la cause de ses soucis et réaliser son erreur, et oui la carafe pleine de vérités comme on dit, elle soupira et attrapa son verre, le posant à ses lèvres pour murmurer sans lâcher son regard, enfin si on peut dire:


Allons, cela n'est pas si grave....

Le liquide doucement coula dans sa gorge, elle le regardait toujours, descendant son verre avec élégance. Elle ferma les yeux et soupira, déposant le cristal avec douceur, puis rouvrit les yeux et s'approcha de lui, murmurant avec un petit sourire amusé et provocateur:


Comme cela nous sommes à égalité, charmant petit prince...

Elle s'approcha un peu plus, se penchant sur la table avec élégance, lui dévoilant un peu plus son corps, le regarde dans le sien, je crois, il pouvait voir sans mal cette distance proche de l'indécence, ce regard si étrange et intense, s'approchant toujours plus pour que son souffle vienne balayer ses lèvres pour que des yeux parcourt les courbes de son visage, pour qu'il sente chaque murmure, chacun parole, élixir de vérité ou filtre plus intense qui vous révèle son désir? Je vous laisse au bon soin de le découvrir. Arrivée aussi proche de ces lèvre blanchâtre qui l'attire de plus en plus... elle susurra:


Et si nous jouions à un jeu?

Allait-il accepter? Qu'allait-il faire de cette promiscuité? Qu'elle serait la suite de cette histoire? Tant de questions qui ne tienne à qu'une réponse...

Aïïïe ! Apparemment oui, elle s'était rendu compte de la mépris du Prince qui, ayant la cuisine dans le dos, avait confondu l'évier avec sa réserve de philtres. Saleté de pouvoir... Ça faisait pas longtemps qu'il l'avait obtenu, et avait encore un peu de mal à l'utiliser à l'aveuglette. Résultat, il venait de sortir de fond de sa pensée d'un souffle, s'en même s'en rendre compte, alors que son invitée riait, avant de s'enfiler d'une traite un verre d'élixir, soufflant net le Prince... Quelle espèce de taré suicidaire boirait de son plein gré ce genre de liqueur ? Qui pouvait avoir envie de voir tous ses petits secrets révélés, toutes ses basses pensées exposées ? Par lui en tous cas, dont les machinations et les coups en douce était l'instrument de prédilection. Il aurait presque mérité des baffes pour son manque de vigilance. Mais bon, personne ne pouvait présentement le châtier et, de toutes façons, personne ne s'y serait risqué.

Après avoir bu comme du petit lait la substance révélatrice, la jeune fille se pencha sur la table, révélant aux yeux du Prince ses formes ô combien généreuses, le dévisageant avec un de ces regards qui filait la chair de poule au Prince tant il se rapprochait du sien. Mais en l'occurrence, c'était un regard bien plus intense que le sien, un regard qui frisait l'indécence et tranchait radicalement avec le côté "petite fille fragile" qu'elle avait arboré jusque là. Autant tout sourire avait déserté la face du Prince lorsqu'il eu constaté sa méprise, autant il revint devant le petit jeu aguicheur et sensuelle de cette femme si énigmatique. Il sentait son souffle sur son visage, et lui ne pouvait bouger, comme sous l'emprise d'un charme, emprisonné dans le lac mauve de ses grands yeux... Elle s'était rapprochée plus que personne depuis longtemps. Et Prince n'avait pas eu ce sale réflexe de couper tout ce qui l'approchait de trop près, la pensée ne l'avait même pas effleuré...

C'est alors que la douce enfant (enfin pas si douce ni enfant que ça çà la lueur des récents évènements) lui proposa, d'une voix susurrante et atrocement sensuelle, de se joindre à un jeu. Évidemment, Prince ne put qu'accepter, son sourire dément se teintant d'une indécence au diapason de celle de son invitée, un couteau fleurissant dans sa main. Vous l'aurez compris, dans l'esprit retord et pervers du Prince, un jeu s'accompagnait forcément d'hurlements, de sang et autre joyeusetés du genre. Il le fit tourner ans main, plusieurs fois, cherchant où pratiquer la première incision... Et constata son manque total de motivation... Il n'avait pas envie de la voir pousser de longues déchirantes, il n'avait pas envie de voir son beau visage amputé d'un œil, il ne voulait pas entendre la douce symphonie de ses os se brisant dans un étau d'acier, il ne voulait la voir embellie par une couche de sang poisseux qu'il se serait délecté à faire couler d'elle-même... Avec une moue presque déçue, il referma le poing sur sa lame... Elle eu disparu lorsqu'il le rouvrit, repassant les lèvres si proche de cette vilaine aguicheuse du doigt, profitant du toucher de sa lèvre pulpeuse comme s'il caressait un manteau en vison.

-Je suis très joueur, vous savez ? Commença-t-il, laissant ses sons souffler sur le visage charmant qu'il contemplait, je me demande à quoi nous allons jouer aujourd'hui... Je suis sûr que vous connaissez des jeux interdits et que vous allez faire un plaisir de m'en enseigner les règles... Je comprend très vite, vous verrez, et j'ai tendance à inventer de nouvelles lois aux jeux auxquels je joue...

Il céda aux effets délétères de ce satané élixir (dont il commença à se demander s'il n'avait pas été dilué dans de l'aphrodisiaque) et s'accouda sur la table, changeant de sa stature quasi-identique depuis le début du repas, la regardant dans les yeux avec un petit air de défi, du genre "cap ou pas cap ?"

L’ambiance même de cette rencontre était des plus étrange, je veux dire, vous vous imaginez vous dans le château d’un parfait inconnu. Bon il faut bien avouer que le dit inconnu était drôlement attirant, un peu décalé, mais affreusement enivrant et notre douce enfant en avait déjà le gout au x lèvres., si je puis dire ainsi. Les doigts fins et délicat qui avait fait tourner la lame quelques instants avant… Quoi? Vous pensiez qu’elle n’aurait pas remarquer le manège au creux de sa main, sur qu’elle avait vu cette lame parfaitement entretenue et brillante qui tournait allégrement entre les doigts fins de ce prince. Sur qu’elle avait aussi remarqué cette moue triste et déçue, bien qu’elle ne la comprenne pas, la première idée qui lui vint fut qu’elle avait fait une bêtise, elle n’en perdue pas le sourire pour autant, se contentant de garder son petit sourire enivrant, enfin bref, on se disperse un peu là, donc, reprenons. Les doigts fins et délicats de ce prince au visage de porcelaine, dont la peau blanche appelait à la caresse, venaient effleurer ses lèvres, comme les repoussant, partageant son calme et sa passion du jeu, elle se demandait qu’elle se qu’elle pourrait en faire…

La voix du jeune homme s’éleva de nouveau, aussi douce qu’un murmure qui vint lui caresser le visage à son tour, elle en ferma les yeux tant la sensation pour sa peau si sensible était plaisante, elle l’écoutait…


Je suis très joueur, vous savez ? …

Quel étrange sensation, son visage s’empourpra, elle avait vu juste il était joueur, elle avait encore visée juste, a croire qu’elle savait y faire avec les prince, c’est a ce demander si elle n’était pas princesse, non? Allons je me joue de vous, il est vrai que son passé est un beau mystère, mais je ne vous en dirais pas plus, ce ne serait pas correcte, après tout si vous devez apprendre c’est que le moment sera venue, non?


je me demande à quoi nous allons jouer aujourd'hui... Je suis sûr que vous connaissez des jeux interdits et que vous allez faire un plaisir de m'en enseigner les règles... Je comprend très vite, vous verrez, et j'ai tendance à inventer de nouvelles lois aux jeux auxquels je joue...

Elle se recula un peu et le contempla, lui et son regarde plein de fierté princière, d‘arrogance joueuse et son sourire amusé, reprenant sa place, sur son siège de velours rose, qui n’attendait que son retour. Ces paroles en avait dit longs sur lui, et au vu de son rogne quand il avait vu son erreur, il en aurait encore des trucs à dire, vous ne pensez pas? Elle reste cependant quelques secondes silencieuse, la référence à sa connaissance pour les jeux interdits? Semblait-elle si dépravée? Si fille facile? Si perverse, vicieuse ou obscène? Allons.. Ce n’est pas comme si elle pouvait porter le costume de lapin sans la moindre honte… quoique… Rooh, voila que je repars dans des détails qu’il serait bien plus intéressant plus tard. Ainsi ce prince aimait jouer et avait accepter avec grand intérêt son invitation. Vous n’avez toujours pas découvrez ses intentions? Que vous êtes naïfs… Comme je suis d’une âme généreuse et que je suis en vacances je vais vous faire le plaisir de tout vous dire, alors: prenons un prince, et une inconnue assez charmante, ajoutons une ambiance assez royale et un diné, ça fait toujours bien le diné dans ce genre de situation, enfin bref, le décor est dressé. C’est alors qu’un élément perturbateur vient chambouler tout ce petit monde, L’élixir de vérité que le prince blond, avait engloutit sans compter, Moe pouvait bien en boire, elle qui passait entre les murs avait depuis le temps apprit à séparer les molécule, alors atteinte par ses effets révélateurs ou non la princesse vagabonde? Encore une fois un mystère pour vous, que je suis cruelle. Donc si on assemble le tout, prince, princesse, deux joueurs et un élixir de vérité qu’elle est le jeux le plus attendue pour la jeune fille? L’action et vérité, oui mesdames et messieurs, l’action et vérité, on oublie le chiche, il est inutile pour un prince, non?

Momoe se leva délicatement, détachant ses cheveux sans le quitter du regard, sauf en se cambrant pour les secouer, quelle charmeuse je vous jure, jouer ainsi avec sa longue chevelure de miel, aussi sucré que lumineuse et avec son corps au courbes si féminine. Elle s’approcha d’un pas doux et élégant de son partenaire de jeu. Arrivée derrière lui elle laissa ses mains descendre le long de ses bras, imitant les pas d’une petite bête du bout des doigts, arrivant a ses mains, elle murmura a son oreille:


Il n’est pas convenable de dire à une inconnue qu’elle semble connaître des jeux interdits, bien que je vous laisserez bien le plaisir d’y coûter, à mes jeux interdits… juste vous..*souffle dans son cou*… oui juste pour vous*approche de son cou* je pourrais me laisser tenter… Mais…

Elle se redressa, et laissa ses mains remonter pour l’une d’elle finisse même son chemin, dans le creux de sa nuque, du bout des ongles. La douce poupée poussait l’attente et l’impatience de ce pauvre prince, qu’elle regardait avec un rose au joues de plus en plus doux, un peu aussi doux que son regard, elle retourna en face de lui, comme pour lui laisser le plaisir de le voir. Elle sourit et reprit en imitant sa position princière du début de repas, menton sur le dos de la main:


Je choisi donc un jeu simple, qui se joue à tour de rôle… et comme je suis celle qui connait les jeux, c‘est bine ce que vous avez doit , je commence, cher prince, action ou vérité? Oublions les facilité, pas de mensonges de toute manière?*rire* Et pas d’échappatoire… vous voulez toujours jouer?

Son sourire doux et indécent pourtant si charmant et chaleureux, se fixa sur lui, elle le contemplait avec intérêt et admiration, le prince à la frange, voila comment il se nommait maintenant, du moins pour le moe-ment, elle le contemplait attendant qu’il décide entre les deux, cap ou pas cap, non?

Prince s’amusait beaucoup d’un coup… Cette mystérieuse invitée, si sûre d’elle dans ses paroles, semblait perdre tous ses moyens juste lorsqu’il parlait. Généralement, quand il parlait, c’était plus les jambes des citoyens qui perdaient tous leurs moyens à l’entente des sentences de l’impitoyable souverain… mais avec elle, c’était quelque chose de plus… Propre. Aucun autre mot ne venait à l’esprit du Prince. Une propreté pécheresse, mais une propreté tout de même, qui ne se tâchait ni de pleurs ni de cris. Il la regarda se lever, il la vit jouer de son corps, ondulant comme une sirène ses courbes harmonieuses, au plus grand ravissement des yeux camouflés qui l’observait avec grand intérêt. Exécutant un déhanché à donner le mal de mer au plus aguerri des marins, elle vint derrière lui et passa ses mains au toucher de satin sur ses bras et sa nuque, son visage tout près de son oreille, murmurant des éventualités tentatrices. Prince adorait ça, mais une chose le mettait mal à l’aise : il avait inconsciemment commencé à se mordiller l’index en la dévisageant d’un œil plein de convoitise. Sans doute un effet de l’élixir de vérité… Il se rendit compte de son étrange tic et s’arrêta, se raclant la gorge pour reprendre contenance, le visage rouge pivoine durant un infime instant, alors qu’elle l’imita dans sa posture, dévoilant ses courbes avec une horrible retenue. Prince se sentait comme un petit puceau prêt à tout pour avoir un éclair de jambes nues dans la rue. Ca le mettait mal à l’aise, mais rehaussait son intérêt pour son invitée, personne d’autre n’ayant jamais réussit à le mettre dans un tel état. Il la regarda proposer l’Action ou Vérité, se mordillant le pouce d’un air pensif… Quelque chose n’allait pas… elle avait l’air trop sûre d’elle pour être sous l’emprise de cet élixir…

Prince avait maintes et maintes produits chimiques, utiles autant pour la manipulation politique que pour la torture. Il connaissait leur composition et le processus de synthétisation par cœur. Il s’était efforcé d’apprendre les symptômes de leur présence, et la femme en face de lui ne présentait pas le principal stigmate de la présence de cette liqueur. Attendez que je m’explique : l’élixir de vérité provoque comme séquelles physiques une dilatation des pupilles et de nombreux tics nerveux, raison pour laquelle le Prince se grignotait les doigts depuis tout à l’heure. Et Moe n’avait aucun de ses deux symptômes. Des pupilles normales, et aucune petit manie. Et la cruelle vérité s’imposa à lui : il s’était fait embobiné. Cette fille allait pouvoir lui tirer les vers du nez à volonté et sans résistance possible, elle avait trouvé un moyen de neutraliser la substance... Mais en même temps, gagner un jeu en ayant le dessous au départ est bien pus exaltant que de gagner un jeu remporté d’avance, A vaincre sans péril on triomphe sans gloire, comme on dit… Au pire, si elle apprenait des choses dangereuses pour lui, il l’empêcherai de partir… De gré ou de force…

Il s’efforça de se calmer, se rendossant à son siège en cessant de se dévorer les mains, se contentant de la regarder dans les yeux, un inexplicable petit sourire supérieur collé aux lèvres. Action ou vérité, action ou vérité… Bof.. Son jeu préféré était le cache-cache, depuis toujours, il n’avait pour ainsi dire jamais joué à ce « action ou vérité », mais il était suffisamment malin pour comprendre de quoi il s’agissait. Ilse remit à réfléchir, cherchant lequel était le plus dangereux pour lui. S’il disait « vérité », il pourrait révéler des secrets qu’il vaudrait mieux ne pas ébruiter, en particulier sur ses plans concernant les petite têtes couronnées de ce monde. El revanche, s’il répondait « action », il ne risquait pour ainsi dire pas grand-chose, si ce n’est de passer ridicule aux yeux de Moe. Mais bon, ce n’était pas un grand risque. Il se sortit de ses pensées puis, se recentrant sur elle, il prit un courte inspiration et répondit d’une voix un peu sifflante.

-Shishishi~ je suis d’accord pour jouer à ce jeu. Et pour votre gouverne, il y a toujours une échappatoire, même si elle peut être voilée… Shishi~ je répondrais donc… Hmm… Action …!

Il joignit le bout de ses doigts devant son visage, observant derrière sa convive la pluie cesser de marteler la vitre. Tiens ! C’est étrange… Ca faisait un temps qu’il ne l’avait plus entendue, même si elle ne s’était pas arrêtée… Il était tellement captivé par cette curieuse personne qu’il en avait complètement oublié la pluie, malgré tous les douloureux souvenirs qui y étaient reliés… Le soleil transperça les nuages, vainqueur de la pluie, et, s’infiltrant par la large fenêtre, vint baigner de sa lueur le triste manoir du solitaire souverain. Ce dernier regarda autour de lui, s’attendant à voir ses méphistophéliques serviteurs se relever et reprendre leurs tâches, à commencer par débarrasser la table… Il s’attendait à ce qu’un inique corps décharné vint accomplir son devoir, mais aucune de ses piteuses présences ne se manifesta... Seule celle de sa convive s’imposait à lui, et encore plus maintenant que le soleil baignait son salon, se reflétant sur sa toison dorée comme sur une cascade de miel dans laquelle on eut l’envie de se noyer. Cette diurne lumière révélait encore mieux ses yeux, qui brillait comme des saphirs au fond d’une rivière, exaltant de leur éclat taquin les passions que provoquaient sa peau d’une blancheur de nacre… Le tout figurait un ange, un ange de la passion dont le sourire mutin faisait tourner les têtes et inspirait les poètes. Prince entrouvrit bêtement la bouche devant ce tableau de maître, comme un poisson hors de l’eau, subitement aspiré et fasciné, au sens premier du terme, totalement subjugué par l’intense créature qui le regardait, lui et personne d’autre…

Il se prit la tête entre les mains, se massant doucement les tempes pour garder l’esprit à peu près clair, bien que ce satané élixir lui donne l’envie de se mettre à genoux devant elle, il avait l’esprit suffisamment fort pour résister à cette stupide pulsion. Il finit par se reprendre en main, la regardant en s’efforçant de garder son air suprême, tout en louchant derrière sa crinière blonde sur ses yeux… Ses yeux…

Le jeu, elle adorait jouer, elle se délectait déjà à penser tout ce qu’un simple action ou vérité pouvait permettre. Imaginant les jeux les plus enfantin au plus érotiques, à s’en empourprer seule, petit idiote. Mais la passion nouvelle de ce jeux , s’arrêta d’un coup, elle vit le prince soucieux, douteux semblant se demander quelque chose…elle comprit directement, il ne fallait pas être savant pour le comprendre, l’action de L’élixir, elle soupira et le contempla pensive. Le prince durant cette bataille avec le poulet et les grains de riz, en avait avaler tellement qu’il ne contrôlait de moins en moins son corps. Il semblait chercher un détail, une différence notable, chaque personne réagit différemment en présence de ces substance chimique. Les yeux qui se dilate, les ongles que l’on ronge, La langue qui passe et repasse sur les lèvres, les dents qui arrache frénétiquement les petit peau, les mains qui tournent et s’entremêlent. Momoe, la douce et tendre petite poupée au joues roses, quand à elle n’en ayant bu qu’un verre et encore avec une concentration faible (certainement une dose pour les invités un peu dangereux) ne sentait que ses petits pieds qui se tortillaient dans ses bas de coton rayé, ses jambes qui voulaient aller chercher celle du prince pour les couvrir de douceur, de caresses lourdes de sens…

Alors qu’elle le contemplait lui on sourire fier, retenant ses jambes pour qu’elles ne viennent pas jouer avec les longues et élancées de ce prince à la frange. Le jeune homme semblait perdu dans ses pensées et finit par répondre:


Shishishi~ je suis d’accord pour jouer à ce jeu. Et pour votre gouverne, il y a toujours une échappatoire, même si elle peut être voilée… Shishi~ je répondrais donc… Hmm… Action …!

De nouveau son rire, ce rire enivrant et unique, sifflant comme un serpent devant sa proie, lui redonna des couleurs, elle aimait simplement le voir sourire finalement, ne cherchez pas plus loin, c’était aussi simple qu’une pensée. Alors qu’il venait d’énoncer ce choix des plus favorable, pour la douce enfant, elle lui sourit. Un silence, une seconde pour une éternité, la fin de ce jour de pluie, elle ne put s’empêcher de regarde les premiers rayon de soleil qui pénétraient dans leurs monde, elle le regarda et replongea dans la beau de ce trésor, qui ne pourrait plus passer à l’orage, non, il ne voudrait pas que cela se passe à l’orage, loin des éclairs.. Très loin des éclairs… Elle adorait la lumière orangée, qui venait dessinait enchantée la beauté et le ravinement de cette salle. Plongée dans cette contemplation des plus simple, elle se laissait enfin aller, oubliant qu’elle retenait les pulsions de l’élixir. Les petits pieds malicieux de la poupée enivrée, vinrent se glisser le long de celle du prince, elle le caressait, oui simplement elle le caressait et son regard ^perçant retourna chercher sous la frange d’or. La bouche du prince en dit long, si elle le caressait, lui l’admirait, depuis combien de temps, de combien d’année, personne ne l’avait regarde comme cela, depuis des temps que l’entendement , ne peut me permettre de vous dire, elle lui sourit, ce sourire pure et simple, juste bon et chaleureux. Il se massa la tempe et reprit sa prestance princière. Que le jeu commence….

Elle se releva et s’approcha de nouveau, un peu rougissante, voir un peu intimidé, après tout n’était-il pas beau? Elle le regarda et déposa ses mains sur l’assiette vide et sur le reste des ustensiles, comme on pouvait si attendre de la part d’un prince de sa catégorie, pas une trace sur la nappe blanche et immaculée, pas de miettes, rien une simple étendue qui n’attendait qu’elle. La douce enfant se posa sur le rebords, sourire aux lèvres et regard joueur. D’un mouvement elle approcha sa main délicate de ses cheveux baigné de soleil, aussi lumineux qu’un champ de blé en été, elle les caressa doucement, un sourire tendre et doux aux en oubliant tout, et oui, encore cette élixir, alors? Elle s’approcha de son oreille pour lui murmurer d’une voix presque mélodieuse:


Montrez-moi la beauté du reflet de votre âme, l’étrange regard qui orne votre si beau visage, qui m’enivre de son simple sourire… voila que je veux pour action…

Elle ferma les yeux un instant profitant de la promiscuité, pour parsemer le cou de son prince de léger souffle, comme un prédateur cherchant le meilleure moyen de tuer sa proie, ou d’un vampire qui veut la meilleur artère, pour un festin, mais rien de cela, elle n’y déposa qu’un baiser aussi léger qu’une caresse de plume aussi éphémère qu’un papillon…Elle reprit tout de même… en lui mordillant presque l’oreille dans un souffle:


Si vous voulez savoir.. Je prend action aussi.. Les vérités ne sont pas toujours bonne à savoir, si elles doivent êtres découverte ou dites, cela devrait se faire naturelle, du moins entre…nous…

Elle rougit d’avoir dit cela, aussi ouvertement, comme si elle allait le revoir, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, mais rien n’est sure, elle n’était qu’une invité, cette pauvre enfant perdue un jour de pluie, mais il ne pleuvait, plus..devrait-elle partir, maintenant? Ou préférait-elle que la pluie recommence…

Pour l’instant, tout ce passait bien pour notre petit prince blond… Enfin, du mieux que cela se puisse si on prend en compte l’élixir… Il avait évité une demi-douzaine de pétage de plomb, il avait évité avec brio de sauter sur sa convive avec l’envie bestiale de la dévorer. Certes pas littéralement. Notre prince pouvait bien être nécrophile, le cannibalisme ne lui inspirait guère plus que du dégoût, même pas de l’intérêt. Mais vous me direz… D’un certain côté, il la dévorait déjà. Du regard seulement. Uniquement du regard. D’un regard brûlant qui aurait pu allumer une bougie. Bien qu’il eut envie de faire bien plus, de la mettre à nu et… Il se calma bien vite, s’administrant une claque mentale pour ne pas assouvir derechef ses bas fantasmes. Il se contenta de l’admirer dans son manteau de grâce et de magnificence sculpturale… Et sentit un contact sur sa jambe. Il crut reconnaître un pied, qui retraçait sa jambe avec langueur, lui arrachant un petit sourire satisfait. Manifestement, l’attirance qu’il éprouvait pour elle était plus que réciproque… Combien de temps pourrait-il encore tenir ?

Elle revint vers lui, s’asseyant cette fois sur le bord de la table, champ de bataille mystérieusement miraculé de l’épique affrontement gastronomique qui avait eu lieu il n’y a pas une demi-heure ici même. Son charmant postérieur se posa donc sur la table et… Concentration, concentration ! ELLE s’assit délicatement sur la table… pourquoi cette jupe est-elle si courte, quel gâchis ! NAN ! Ne pas penser à ça, sinon, ça va mal tourner ! Tous ces ébats internes se transcrivaient très clairement sur le visage du Prince, un concert de rictus et de moues entre concentration et relaxation se succédant sur son visage… Elle se pencha encore vers lui, (ne pas regarder, surtout ne pas regarder) et, avec un délicieux sourire, sembla se retenir te toucher ses cheveux d’or. Cette sensuelle inconnue se pencha à son oreille, et le prince empli de passion entravée dut faire un effort draconien pour ne pas lui sauter dessus sans autres formes de procès. Elle se promena ensuite sur son corps au supplice, son souffle chaud caressant cruellement sa gorge à vif, avant d’y déposer un délicat baiser qui lui l’essouffla presque, tant la tentation était grande. Elle continua sa délicate et pourtant insupportable torture, susurrante à son oreille, si proche, si proche… Le pire était sûrement qu’elle ne devait même pas faire exprès d’être si impitoyable. Mais c’était si terrible pour lui que le prince bourreau songea un instant à prendre des notes pour ces prochaines pièces de Théâtre… Et évidemment, nul besoin de rappeler que pour lui, le "Théâtre" était une séance de torture, n’est-ce pas ?

Prince avait entendu sa requête. Montrer ses yeux ne lui posait aucun problème, il ne s’était fait pousser cette barrière uniquement pour masquer ses émotions. En effet, quoi de plus préjudiciable pour un souverain manipulateur que d’avoir sûrement les yeux les plus expressifs du monde. Il les avait donc voilés par ce simple procédé… Mais revenons à nos moutons ! Il utilisa donc sa télékinésie pour éclaircir sa frange, la faisant plus légère et en laissant bien évidemment voir ses yeux. Deux orbes verts, deux yeux de vipères perçants, deux émeraudes éclatantes, deux flambeaux ardents où la lueur de ses désirs brûlaient plus sûrement que le plus grand des feux de joie. Il la regarda quelques instants, tout sourire ayant déserté sa figure pour une expression parfaitement sérieuse. Au bout d’un instant, n’y tenant plus, il formula son vœu en tant qu’"action". Un sourire parfaitement décadent s’accorda à son intense regard, et lui dit en un instant d’une voix fiévreuse difficilement contenue : "Repoussez-moi". Il ne lui laissa pas le temps de se rendre compte de son défi, se relevant d’un coup et se jetant sur elle, l’embrassant avec fougue, lui dévorant les lèvres, sa langue gonflée de désir jouant impudiquement avec la sienne, pesant de toute sa force lui redessinant ses formes avec passion, parcourant son corps sans retenue, délectation charnelle sans calcul, il se pencha tellement sur elle qu’elle dut prendre appuis sur la table pour ne pas tomber à la renverse, alors qu’il profita du moment comme s’il eut bu une enivrante ambroisie à la source de ses lèvres.

La demande était simple, vous vous demandez peut-être pourquoi? Pourquoi elle avait demander à un prince de cette envergure, avec la puissance et les moins, un prince séducteur, enfin séduisant pour elle, une chose aussi simple que ses yeux? Il est vrai que pour vous c’est rien, mais pour elle, les yeux sont les portes de l’âme, et elle voulait voir la profondeur de celle de ce prince.

La douce enfant, contempla les cheveux doucement qui se repoussaient. Comme un rideau qui s’ouvre sur le jour, elle pouvait voir ses yeux. La pureté reptilienne d’un regard d’émeraude, elle resta immobile comme aspirer par cette puissance, elle pouvait lire une multitude de chose dans ce regard en plus de folie et d’élixir, ses yeux perçant et imposant, aussi prétentieux que fier, elle s’empourpra. Immobilisée comme envoutée par cette prestance nouvelle, la petit poupée ne pouvait rien faire, rien dire et le silence lourd d’un instant suspendu apparut. Le temps se figea ses quelques secondes, elle le regardait, il la regardait ce sentiment étrange, cette exaltation presque palpable qui le possédait. Ce visage si uniquement charmeur, au yeux de la bouche, ce regard animal et se sourire carnassier, symbole de folie ou de crainte chez les gens normaux, a dire vrai ou est la norme? Mais cela est une autre histoire, donc.. Cet ensemble unique, affreusement érotique pour elle, ne devait l’être pour une autre, qui serait déjà a plus de 6pieds de lui, tremblante et craintive.

Le vide tomba, lorsque les lèvres qui formaient cet arc parfait se refermait pour le rendre sérieux, et donc sérieusement plus séduisant. Le calme, le pâle de cette agitation qui se lisait dans son regard intense, de nouveau ses lèvres s’ornèrent e folie et de démence, une démence fiévreuse à nulle autre pareille, une folie si intense qu’elle se perdit dans son admiration, le prince aussi beau qu’un rayon d’improbable. Momoe avait le souffle un peu saccadé, une légère variation qui en disait long, des vagues de pensées des plus belle aux plus osées, s’entrechoquaient dans sa jolie tête blonde. Ainsi dans cette état assez insolite elle écouta sa requête de deux mots. "Repoussez-moi",cette voix si lourde de désir, qui ne pouvait que se marier avec la passion qui trônait dans son regard…Comme cela aurait pu semblait facile comme action, avec un autre… sans que ses mots ne laisse de place au doutes, elle se retrouva sur les coudes, prince provoquant sur le corps, et bouche close. Close d’un baiser à la saveur d’interdit, close de toute possibilité de paroles, elle sentit la chaleur lui monté aux jour. La jeune ne savait réellement comment réagir, prise de court par une passion nouvelle, se laissant volontiers dévorer. Leurs s’adonnaient déjà aux danses de la séduction, s’entremêlant dans un rythme des plus sauvage. Des dent délicatement de la belle, venait cueillir les plaisir nouveau sur celle de son partenaire, elle ferma les yeux savourant, le plaisir."Repoussez-moi". La flamme qui brulait le corps de cet homme était d’une puissance unique, comme si l’avait désirer depuis toujours, elle se redressa un peu, l’enlaçant de ses bras autour de la nuque. Ses cheveux aussi fins que des fils d’or, étaient une caresses des plus attirante, elle le dévorait aussi, lui debout maintenant et elle assise jambe écartées pour lui laisser la place de venir continuer de ce baiser, les mains dans la nuque."Repoussez-moi".Le plaisir à son paroxysme devant la passion de ce baiser, elle se cambrait ouvrant encore les portes du désir sur ce monde d’imprévu. "Repoussez-moi". "Repoussez-moi". Aussi fort que des échos qui vous interdisse de céder, elle le poussa sur la chaise, il se retrouva avec la vision la plus érotique d’un femme. Je vous laisse le plaisir de voir, la douce et magnifique enfant, haletante de plaisir, les joue roses pour un regard lourd de luxure, luisant sous les lumières de l’interdit."Repoussez-moi". Comme une mélodie, elle remonta l’une de ses mains a ses lèvre, mordant son index et ne lâchant le regard fiévreux et dément qui la dévorait encore, lui assit sur chaise, elle, sulfureuse et charmeuse, dont chacun souffle, chaque regard exprimer son plaisir. "Repoussez-moi". Dans un geste des plus félin, féminin et raffinée, elle s’approcha pour le chevaucher, plaçant la main sur prince sur son creux de reins, qu’il dessine sa chute de reins, que des ses mains si fines et grande, la rendent plus belle. Jambes écartées elle détacha ses cheveux, dos cambré elle lui dévoilait ses forme, regard intense elle s’assit sur lui, lèvres pulpeuses elle réalisa."Repoussez-moi". Les échos de cette demande des plus horrible, cette torture pour deux être qui se désire, elle voulait reprendre ses lèvres renouer le contact qui les uniraient encore, elle le voulait, mais… "Repoussez-moi" Elle ne devait plus céder, elle devait jouer, bien que la difficulté était grande. Les lèvres presque contre celle du prince, le regarde perdu dans sa contemplation, le souffle lourd qui venait caresser son visage , sa main qui parcourait ses cheveux d’or, l’autre qui séduisait sa nuque, un pas de plus et c’était l’extase d’un nouveau baiser, le contact de leur corps, dans un dernier souffle d’une lenteur folle, elle susurra contre ses lèvre sans les toucher…


Action ou vérité?


"Repoussez-moi" Elle venait de le faire, bien que la position en disait long elle venait de réussir cela, elle l’avait repoussé, d’une certaine manière, bien qu’assise sur ses genoux, les jambes écarté, le chevauchant. Après avoir dit ses quelques mots à la bordure du pécher, elle se recula et le regarda se mordant les lèvre avec envie…

L’effroyable reptile avait bien pensé avoir gagné pendant un instant. Un instant de pure délectation pour lui, la saveur des lèvres de sa victime ensorcelée se mêlant à celle de la victoire… Il avait bien pensé vaincre, tant elle répondit à sa fougue, tant elle plongeait avec lui dans les bas tréfonds des désirs humains, s’enfonçant dans un noir océan de vices purs… Leurs langues dansaient un ballet effréné, une valse enflammée sur le rythme déchaîné d’un orchestre d’anges hystériques. Elle l’invita, elle l’enlaça, il se noya avec euphorie dans ses cheveux, dans son odeur et dans le nectar qui perlait à ses lèvres, elle écarta les jambes, l’exhortant à la débauche la plus basse. Lui pensait déjà la faire sienne, caressant déjà sa cuisse avec une envie de damné, il la sentait s’abandonner à lui, il la sentait perdre pied, subjugué par les vagues de feu de son désir, il se sentait gagner le jeu…

Mais il se fit repousser, son corps, sa bouche et ses mans arrachées à leur débauche. Il la regarda. Il aurait pût, il aurait dû être énervé, enragé de se faire écarter ainsi de son Eldorado, mais il ne pouvait pas. Il la regardait, haletant, langue à moitié pendante, bouche entrouverte, contemplant l’innocence se teinter de rouge, il la regardait, esseulée et empourprée, le dévisageant avec une expression qui invitait glorieusement au vice… Mais il avait perdu son tour dans leur petit jeu du corps.
 
Sa langue venant recueillir sur ses lèvres les dernières saveurs de son corps à l’abandon, il la dévorait toujours, la flamme de ses yeux comme ravivée par ses manières farouches alors qu’elle vint encore à lui, sulfureuse et envoûtante, le montant comme une cavalière sa monture, guidant sa main sur sa hanche elle détacha ses cheveux dans un mouvement de diva, l’impossible cascade se déversant sur lui tel une pluie d’étoiles, toujours elle et son regard empli d’une furieuse tentation à faire rougie d'envie les pires des débauchées, elle dont le visage était presque au contact du sien, ses lèvres pulpeuses torturant ses basses envies muselées, ses mains fines et douces qui lui flattait l'encolure, qui passaient et repassaient sur sa mince toison d’or, elle enfin qui se détacha de lui, le provoquant par sa réponse, qui le regardait toujours et que seul le frisson du jeu séparait de son étreinte.
 
Il la vit s’écarter, fébrile... Détaché de sa cavalière, le Prince se força à rester calme, malgré la tempête qui se déchaînait en lui sans interruption depuis longtemps et qu'il n'avait libérée que quelques instants. Il s’efforça de reprendre a respiration, de la ramener à une vitesse normale. S’il continuait comme ça, cette fille allait le submerger, et l’orgueil du souverain ne pouvait le tolérer. Seulement, il la désirait... Mais pas comme il désirait d’habitude.  D'habitude, il voulait les filles comme un enfant voit un jouet dans une vitrine, un jouet avec lequel il se distrairait un temps, avant de le casser et de l’abandonner… mais là, c’était différent, il la voyait comme le prospecteur voyait au fond d’un gouffre danser les incandescentes lueurs de l'opale. Enivrante et pourtant inaccessible. Et pour avoir un trésor, il fallait rester calme. Surtout, rester calme.

Il se leva, les jambes encore tremblante et commença… A applaudir. Le bruit sec, lent et régulier, se répandant dans la pièce, accompagné de l’inimitable ricanement sifflant du prince aux airs calmes et aux yeux pourtant plus agités que la tourmente. Ce sifflement se mua peu à peu en un éclat de rire malsain lorsque le Prince renversa la tête en arrière... Mais il se calma après peu et se remit à transpercer du regard sa convoitise, les yeux désormais plus calme. Un calme pourtant pulsant, semblable à une simple accalmie, une pause passagère entre deux ouragans qui laissait les victimes de cette colère se réjouir momentanément de leur survie...
 
-Eh bien… Commença-t-il à répondre d'une voix sensuelle au possible, je dirais action… Mais, j’ai une idée… Il se rapprocha d’elle d’un pas leste et altier, presque au contact. Et si nous supprimions l'ennuyante vérité ? Contentons-nous de l'ennivrante l'action... Termina-t-il en une susurrante promesse.

Il se pencha sur elle, portant à sa bouche une légère mèche de cheveux qu’il commença  à mordiller délicatement, son regard à l’éclat unique et ravageur plongé dans les siens, le Prince attendait son gage…

Les instant pouvaient rester des éternités tant le plaisir trônait à son apogée, comme une danse entrainante, comme un plaisir envoutant, qui vous emprisonne, la chair et l’esprit. Son corps bien que détaché de celui du prince aux yeux céladon, le regard désireux et la respiration courte, elle le contemplait, elle admirait lui est son calme nouveau, aussi faux que puissant. Esseulée sur le devant de la scène d’une envie inassouvie, elle attendait une réaction unique, qui ne se fit pas attendre.

"Les claquement sourds de ses grandes mains fins et blanchâtre, me donnaient des sauts au cœur, je ne serais vous dire pourquoi ni comment mais cet homme que je ne connaissais que depuis quelques heures parvenait sans difficulté à me faire chavirer. Un sourire, un souffle ou un regard, je ne demandais pas plus pour que mon cœur s’emballe. Entre gêne et curiosité, je vous laisse imaginer ce plaisir naissant et cette soif de découverte toujours plus grande. Oui je voulais aller toujours plus loin, histoire de voir ou était nos limites, les limites de notre rencontre. Alors que le rythme lent et simple de ses mains réguler les pulsions de mon cœur, je ne pouvais détacher mon regard de lui, étrange prison qu’est l’attraction…"

Alors qu’il ricanait de plus en plus, son rire malsain et dément retentit comme un coup de fusil dans le silence pesant de cette pièce, seul témoin de la débauche passée. La douce poupée écouta inlassablement sentant les vague de plaisir venir dessiner le bas de ses reins cambrée, l’index porté entre ses dents, elle le serra, elle le serrait pour ne pas céder. Oui mais céder à quoi? La tentation de sauter sur l’origine de ses désir, le fruit défendu qui la nargue.

"Le prince finissait de rire comme un possédé, ce qui je dois avouer, était des plus plaisant . Il finit son manège et replongea ses yeux avides de plaisir dans les yeux, je l’admirait. Il se pensait calme, je le voyais désireux fiévreux, presque animal, prés a me dévorer et j’adorais cette position… qu’il avance qu’il vienne toujours plus prés de son désir, je ne voulais que cela et il le fit. De sa voix grinçante de luxure et pourtant délicieusement calme, il me susurra des règles nouvelle que je ne pouvais refuser, après tout c’était lui le maître des lieux, ce ne serait pas bien vu de contredire un prince…."

Les propos tenus, les nouvelle règles en place le prince voulait savoir la suite de leur histoire aussi. Dans un mouvement raffiné elle souffla sur les lèvres qui venait presque l’effleurer, se reculant de moins d’un pas pour qu’il la contemple aussi, cette expression fière et sure. La demoiselle aux boucles reprit le dessus de son propre désir, un jeux nouveau venait de faire surface, comme une autre personne elle se calma et murmura voix sensuellement cassée:

Je vois que nous sommes sur la même longueur d’ondes, l’ennuyante vérité n’a qu’a disparaitre…

Puis elle se pencha un peu et sa bouche pulpeuse, sucré, vint trouver sa place au creux du cou délaissé du prince figé, elle continua de souffle, traçant dans la jungles de ses cheveux blonds, le chemin pour susurrer le gage:

Je pense que je vais…

Encore? Oui, il devait encore attendre, elle le provoquer, jouait de ses sens était vraiment son jeu préféré, elle l’avait en quelque murmure, quelque caresse et un souffle, complètement renversé, et elle le savait, elle se recula avec élégance, raffinement et se posa sur la table. Elle s’assit et la jolie poupée releva une jambe, comme une danseuse de cabaret avant de finir sa phrase avec érotisme basculant sa tête en arrière:

J’ai mal aux pieds, je ne veux plus de mes chaussures, ni de mes bas.

Elle remit sa tête droite pour pouvoir sans mal le défier du regard et rajouter:

C’est un gage!

Elle se mit a rire se mordant encore la lèvre attendant de voir comment l’esprit princier de cet hôte démentiel allait pouvoir répondre à ce gage, disons, unique?

La sensuelle demoiselle avait accepté la nouvelle règle… Il n’y avait rien de surprenant à cela, elle l’avait presque demandé, depuis le début la vérité n’était là que comme un ornement, un faire-valoir superflu que le prince avait hâte de détruire. A présent que c’était chose faite, leur rencontre, leur aventure même, ne pouvait désormais plus s’arrêter, il n’y avait plus de limites…

Elle se pencha sur lui, dévoilant ses formes aux yeux émerveillés du souverain qui frémit lorsque ses lèvres caressèrent doucement le cou du Prince pour remonter à son oreille commencer une phrase qui augurait du meilleur… Mais elle ne la finit pas et se recula jusqu’à s’asseoir sur une table d’une démarche lente et sensuelle que Prince n’aurais ratée pour rien au monde. Elle s’assit donc sur cette table et leva la jambe, la pointant vers le ciel comme un défi à une déesse quelconque…

Elle évoqua son souhait d’une voix susurrante, puis se mit à rire… C’était le genre de demandes bien malvenues à formuler à formuler à un prince de son rang, mais ledit Prince ne s’en formalisa guère, le Jeu devait continuer…

Il s’approcha donc d’elle, tranquillement, et se pencha sur son corps la bouche au plus près de la sienne… Sa main toucha sa cuisse pour remonter le long de sa jambe de danseuse et enleva sans hâte la chaussure… Puis, redescendant le long de cette jambe avec une sensuelle lenteur (oserais-je dire une langueur ?), il dessina de sa main toutes les formes de la belle… Ses cuisses, ses hanches, ses reins, le bord de sa poitrine, puis le creux du cou, le cou, pour finir par caresser sa joue avec un sourire indescriptible…

Son autre main quand à elle, se posa sur son flanc et descendit, avec la même lenteur, descendit jusqu’au pied pour retirer la chaussure, puis remonter pour passer un doigt derrière le bas, et le tirer doucement vers le abs, pour finir par le jeter au loin. Il retira ensuite l’autre bas avec la même lenteur…

Il commença à caresser les jambes désormais nues, puis y déposa brièvement ses lèvres avant de se détacher d’elle et de commencer à tourner autour de la table, un sourire prédateur au visage, sans la lâcher du regard une seconde, soliloquant, interrogatif, se demandant quel gage il pourrait lui donner. Puis, au bout de quelques minutes, il repartit s’asseoir, un sourire sardonique au visage.

-Il fait chaud, ne trouvez-vous pas ? Commença-t-il d’un ton affreusement sensuel, et si vous retiriez ce lourd morceau d’étoffe ? (Il pointa la robe du doigt) Vous serez… Plus à votre aise…

Il prit ensuite appuis sur son coude, la regardant en se passant distraitement la langue sur les lèvres…