On a toujours de nouvelles surprises [Saya]

Après-midi plutôt sympas, malgré le fait que ce monde soit loin d'être sympas. Il y avait un soleil de plomb et l'ombre semblait manquer dans cette région. Sous un des rares arbres de cet endroit, Alan se reposait. Il marchait déjà depuis longtemps, cherchant un endroit où se cacher ou, mieux encore, une façon pour sortir de cet enfer. Déjà deux semaines s'étaient écoulées depuis le jour où il était tombé ici. Pourtant, ça devait déjà faire une bonne douzaine de fois que quelqu'un tentait de le tuer... peut-être quinze... Al avait arrêté de compter une fois rendue à sept. Il ne se sentait vraiment pas bien, surtout par une chaleur pareille. Surtout qu'il n'était pas dans la meilleure de ses formes. Il avait brisé ses lunettes ça faisait déjà une semaine de ça et ça l'énervait parce qu'il voyait mal de loin. Ses vêtements ne ressemblaient plus vraiment à des vêtements. Couverts de sang dont la plus part des blessures avaient à peu près guéries. Ils étaient sales et déchirées par endroits. On aurait dit un itinérant qui s'était battu avec un ours. Ce jour là, il faisait si chaud que même l'ombre ne le rafraîchissait pas. Il aurait adoré avoir un ventilateur portatif un de l'air climatisé... mais dans ce monde... il était déjà rare de voir des magasins d'électroménagers... imaginez un magasin d'objets à 1$ !

Ça faisait déjà un bon bout de temps qu'il était là en dessous de l'arbre. S'il restait ici plus longtemps, les moustiques allaient se mettre à la dévorer alors il décida de continuer à marcher, se levant difficilement et avançant un pas en avant de l'autre de façon lourde. Il marcha à peine quinze minutes et déjà il était exténué. Cependant, il vit au loin un chapiteau. Il n'en fut pas surpris. Depuis qu'il était arrivé ici, il n'arrêtait pas de rencontrer des gens bizarre du genre Hansel et Gretel. Il n'avait pas encore rencontré le lapin blanc par exemple ni Alice au pays des merveilles. Il n'avait toujours pas vu d'âne volant ou de père noël, mais il se préparait déjà à les rencontrer. Donc la présence d'un chapiteau en plein milieu de nulle part ne le surprenait guère. Non, ce qu'il le surprit, c'est un homme qui courut vers lui.

— Ah ! Vous êtes là ! Mais entrez donc ! Vous allez manquer le spectacle si vous rester planté là comme une poupée de chiffon ! Entrez, entrez !

L'homme tirait Alan vers l'entrée du chapiteau. Cependant, en deux semaines, l'adolescent avait appris à se méfier de tout. Il se mit donc à se débattre pour que l'home lâche prise. Cependant, sa poigne était si forte sur son poignet qu'il lui faisait mal.

— Mais lâchez moi !

L'homme s'arrêta et se tourna vers Alan qui ravala sa salive. Il lança un sourire, dévoilant les trois seules dents qui lui restaient et Alan entendit un "cric". Il avait déjà entendu ce genre de bruit... dans les films... Quand il baissa les yeux vers ses poignets, il ne lui prit pas longtemps pour voir que cet homme venait tout juste de lui mettre des menottes. Puis le vieillard continua son chemin en amenant Alan avec lui, toujours de force. Rendu à l'intérieur, il l'obligea à s'asseoir en première rangée des estrades et aussitôt qu'il prit place, le maître du cirque commença à parler. On entendait des applaudissements pourtant, quand Alan se retourna, il remarqua qu'il n'y avait personne, qu'il était seul. L'unique avantage de se retrouver ici était qu'il faisait plus frais, mais c'était bien le seul avantage parce que quand le maître du cirque eut fini sa présentation, des créatures étranges se mirent à jongler. Plus le spectacle avançait, plus elles devenaient effrayantes. Alan entendit son cœur accélérer... et ce qu'il voyait devant lui ralentir. Encore une fois, tout se passait au ralenti. Chaque fois qu'il avait peur, ça arrivait. Il détestait toujours autant ça. Il ferma les yeux puis les rouvrit plusieurs fois pour que cette chose s'arrête, mais tout continuait toujours de bouger lentement... trop lentement.

Puis, toutes les créatures s'en allèrent... et une fille arriva. Elle était tout à fait normale. Aucun point étrange, rien. Alan se mit donc à la fixer. Pendant un instant, une idée folle lui traversa l'esprit. Peut-être était-elle comme lui ! Une lumière d'espoir illumina les yeux d'Alan et aussitôt, le temps recommença à se dérouler normalement. Il dévisageait toujours la fille de ses yeux dorés, espérant qu'elle pose ses yeux sur lui et qu'elle le fasse sortir d'ici. En arrière de lui, des applaudissements retentirent, mais il était toujours seul.

Voilà une journée comme les autres qui venait de commencer. Saya allait se lever, se préparer et fuir les entrainements matinale pour aller dans les champs se reposer. Personne ne pouvait la comprendre, et encore moins concevoir son point de vue. Elle ne venait pas de cette misérable planète et encore moins de celle nommé "Terre". Elle vivait loin de tous cela, une autre galaxie. Son malheur fut de traverser un miroir qu'un idiot épiloguait sur le fait que celui-ci venait d'un autre pays, d'un autre monde. Bien entendu sa curiosité fut plus forte que sa conscience qui lui disait de se méfier de ça, qu'elle pourrait avoir les plus grand ennuies du monde. Or, malgré ces petits appels, elle avait été jusqu'au bout de sa pensée : trouver le miroir, le ramener chez elle et l'essayait. Que ne pas été là la plus grande erreur de sa vie ! Mourir si jeune ... Et surtout se retrouver dans une dimension parallèle ... Sur sa planète il y avait trois soleil, il faut croire que sur celui-ci il n'y en avait qu'un. L'herbe était violette chez elle, à Wonderand elle était verte. L'eau qui était rouge était ici bleuté, de même pour le ciel : bleu ici, vert chez elle. Rien ne correspondait à ce qu'elle avait.

La demoiselle passait ces journées à comprendre pourquoi et comment cela se faisait qu'elle ne soit pas morte et au paradis ou ce qui se passait après la mort. Peut être était-ce cela, la vie après la mort ? Et ce pouvoir affreux qu'elle avait, en qui pouvait-elle avoir assez de confiance pour se confier ? Pourquoi l'avait-elle ? Comment le contrôler plus correctement ? Pouvait-elle avoir confiance en tout ce qu'elle voyait en chaque minutes, à chaque heures ? Impossible à savoir ... Cependant une chose la fit sortir de ces songes, on l'appelait. Le maître du cirque qui la cherchait. Il s'appelait Joker, l'homme le plus fou qu'elle ait rencontré pour le moment. Elle n'appréciait pas spécialement sa compagnie, il avait quelque chose qui sonnait faux, qui n'allait pas avec lui. Fréquemment, l'ambiance devenait lourde quand il était présent dans une pièce. Un homme bien étrange.

A l'appel de son nom, elle se leva, une nuée de papillons qui la suivait. Mirage ou réalité ? Saya n'ira pas vérifier, elle ne pourra pas de toute manière. Quand elle passa devant le propriétaire du lieu, elle baissa la tête intimidé. Continuant son chemin vers le chapiteau, ces oreilles furent intrigué par une conversation. Il y aurait un client en se moment même dans cirque. Il voulait un spectacle. Une occasion pour la montrer comme une bête de foire. Soupirant, elle entra par l'accès des artistes, se laissa habillé d'une robe digne des nobles, un maquillage sans défaut et fut ensuite presque jeter sur scène. Mais que disait ces rumeurs idiotes ! Il n'y avait pas qu'un client, mais des centaines ! Les bancs étaient pleins et l'applaudissaient. De quoi remonter son moral ! Le spectacle pouvait maintenant commencer ! Sa main droite monta vers le haut de l'immense tente pour faire couler une nuée de papillon dorée, suivit d'une trainé pailleté. Elle les fit voler autour d'elle, sa vision devint trouble, les spectateurs passèrent d'une centaine à une personne menottée. Ces yeux dorées la firent immobilisé. En quoi pouvait-elle croire ? Un sourire aux lèvres elle s'approcha du garçon qui était présent de toute façon qu'il y avait du monde ou non.

" Veux-tu vivre un songe ? Je ne garantie pas ce que tu pourrais voir ..."

Elle entraina l'homme sur la piste, au beau milieu. Ces mains se mirent sur ces yeux, ses lèvres allant à la rencontre d'une de ces oreilles

"Je vais te faire sortir d'ici ..."

Bien qu'elle ne savait pas ce qu'il voyait en se moment, elle l'entraina en-dehors du chapiteau vers sa petite caravane. Elle racla la gorge et lui dit alors

"Je pense que le songe est finit !"

Elle fit claquer ces doigts pour le faire revenir à la triste réalité.

Quand la fille entra sur scène, Alan ne vit plus qu'elle. Ce n'était pas l'amour, détrompez vous. C'était seulement un espoir de plus que de pouvoir sortir d'ici. Pas seulement du chapiteau, mais de ce monde. Peut-être pourrait-elle l'aider, lui montrer la sortie, lui dire quoi faire peut-être qu'elle pourrait sortir d'ici avec lui. Elle avait l'air gentille alors elle accepterait sûrement...

Stop !

Justement ! La plus part des personnes qui avaient l'air gentilles étaient en fait les plus cruelles. L'esprit positif d'Alan changea complètement de direction. Si il y aurait eu ne serait-ce qu'une seule façon de sortir d'ici et que cette fille la connaissait, ça ferait longtemps qu'elle serait partie, non ? Peut-être semblait-elle normale, mais à l'intérieur elle était peut-être aussi hideuse que les monstres de tout à l'heure ! On dirait bien que dans ce monde il ne pouvait faire confiance qu'à lui-même. Alan baissa les yeux sur ses menottes. Il allait devoir essayer de sortir de ce cirque par lui-même. Il commença à se démener pour retirer les menottes. Elles pourraient casser ou il pourrait essayer de se disloquer le pouce... Il avait vu, un peu plus tôt que la fille ne l'avait pas remarqué. Au lieu de le regarder lui, elle regardait les estrades, là où il n'y avait personne. Alors il profitait de ça pour essayer de s'enfuir. Je dis bien essayer parce que pour l'instant, les menottes ne semblaient pas prêtes de s'en aller de ses poignets.

Un instant, Alan releva le tête vers le fille et il resta figé. D'où venaient ces papillons ? Il arrêta de se débattre, complètement hypnotisé par les volatiles qui virevoltaient tout autour d'elle. C'était absolument magnifique. Puis, il remarqua que la fille le regardait à son tour. Il hésita et s'affola un peu à la vue de son sourire. Elle s'approchait de lui. Al hésita, mais resta assis pourtant. Elle lui lança une phrase bizarre sont Alan ne comprit pas vraiment le sens. Il hésita, puis, elle le tira par le bras pour l'amener en plein milieu de la place. Il la fixait, méfiant. Elle mit ses mains sur ses yeux et par réflexe, Alan se déroba, mais elle les remit aussitôt à leur place. Il décida de ne pas montrer d'opposition... peut-être que s'il bougeait elle le tuerait alors... aussi bien ne rien faire. Puis il entendit un murmure dans ses oreilles. Un souffle chaud qui se répercuta sur sa peau.

L'instant d'après, c'était un casino qui se trouvait devant lui. Il voyait des gens jouer avec entrain. Tout le monde semblait de bonne humeur. Alan se mit à trembler. Quand elle disait qu'elle allait le faire sortir d'ici... elle parlait sortir de ce monde. Il était revenu chez lui ! Un sourire apparut sur ses lèvres, mais au même moment, il entendu la voix d'une femme. Une femme ? Al regarda autour de lui. Il n'y avait aucune femme assez proche de lui pour qu'il l'entende de cette façon. Et la seconde d'après, Alan se retrouvait devant une caravane. En un instant, tout l'enthousiasme qu'il avait éprouvé s'envola. Il regarda autour de lui et repéra rapidement le chapiteau. Il baissa les yeux sur ses mains... toujours menottées. Alors ce n'était qu'une illusion ? Le désespoir se refléta dans les yeux dorés de l'adolescent... il n'y avait alors vraiment aucune façon de sortir d'ici ?

Finalement, ses yeux retombèrent sur la fille. Il se demandait...

— Pourquoi est-ce que vous m'avez aidé ? Vous n'aviez rien à y gagner.

Il disait ça d'un air déçu, parce que même si ce qu'il avait vu n'était qu'un songe, il aurait aimé y rester pour toujours.

Saya s'abaissa à son niveau pour le regarder de haut en bas et finit par avoir un sourire compatissant. Sa main droite alla sur sa joue pour la caresser, comme une mère le ferait à son enfant pour le rassurer d'un danger certain

"Je n'ai rien à gagner en effet, mais être menottée est tout sauf normal. Je ne pourrais malheureusement pas vous les enlevez mais je pense connaître quelqu'un en ville qui pourrait vous tirer de cette affaire !"

Un petit sourire timide fit une apparition rapide, elle se leva de nouveau et lui mit un manteau sur les épaules, d'après elle s'était pour qu'il puisse se réchauffer. Un petit demi-tour et elle ouvrit un petit frigo

"Aimez-vous la gelée ?"

Elle sourit toujours aussi innocemment, une boite en plastique rougeâtre en main. Elle n'avait pas faim, mais on ne sait jamais pour ce qui est du cas de ce jeune homme. Saya déposa la boite sur la table et s'assit en face de lui, lui proposant un siège d'une main

"Quel beau songe vous aviez ... pleins de lumière, de bruit, de gens ... comment avez-vous attéri ici ? A mon propre avis, vous n'avez rien à faire dans un monde tel que celui-ci ... N'est-ce pas malheureux de mourir à notre âge ?"

[désolé couuuurt >.<]

[Pas grave, ça m'a inspiré xD]

Je pense qu'il était normal pour Alan d'agir de cette façon. Comment agissait-il ? Hé bien, il fuyait le regard de la fille et avait terriblement envie de s'enfuir à toutes jambes. Je pense qu'il avait aussi peur que quand il se retrouvait dans le chapiteau. Normalement, dans un monde normal, Al n'aurait pas eu peur le moins du monde de cette fille. Parce que dans un monde normal, il était normal de tomber sur une fille gentille. Par exemple, le monde dans lequel Alan s'était retrouvé était loin d'être normal. Il avait commencé à accepter le fait qu'il ne tombe que sur des personnes sadiques ne pensant qu'à lui faire du mal alors, pour lui, tomber sur quelqu'un comme cette fille était loin d'être une bénédiction. En fait, il aurait préféré que cette fille lui saute au cou plutôt que de se montrer aussi gentille. Bien sûr, il avait espéré qu'elle le sorte de là, mais il avait quand même la trouille. Le fait qu'elle se montre aussi gentille semblait seulement vouloir dire qu'elle était encore plus méchante.

Toutes ces pensées lui tournant dans la tête, Alan sursauta quand il sentis un contact sur sa joue. Il fit un brusque pas vers l'arrière. Il eut cependant le temps de sentir la chaleur de cette main. Elle semblait vraiment sincère, mais il ne pouvait pas s'empêcher de se méfier. En plus, elle voulait l'aider pour les menottes ! Pas d'enthousiasme, c'était peut-être un plan pour l'emmener chez un malade mental. Pourtant, le sourire qu'elle fit par la suite était tellement rassurant, gêné, mais sincère. Son regard était rempli de chaleur et Alan n'imaginait même pas cette fille avec un couteau dans les mains. Elle lui avait déposé un manteau sur les épaules qu'il n'essaya même pas de retirer tellement elle semblait gentille.

Non, non, non ! Surtout pas ! Il ne fallait pas la croire, pas lui faire confiance ! Elle devait être aussi méchante que toutes les autres. Mais d'un autre côté, il était incapable de la voir méchante, la haine dans les yeux. Alan ferma les yeux. S'il continuait comme ça, il allait devenir fou. Il ne savait pas de quel côté se tourner et plus il y pensait, plus il se mélangeait. Il décida donc de choisir : Soit il ne dit pas un mot et qu'il ne lui fait absolument pas confiance et qu'il tentait de s'enfuir ou qu'il se montrait aimable et qu'il lui faisait confiance. Tant pis ! La deuxième option était bien plus intéressante ! C'est donc celle là qu'il prendrait. Elle lui offrait de la gelée.

— Non merci, je n'ai pas vraiment faim.

Idiot ! Pas vraiment faim ? Non mais tu t'es vu ? Tu as la peau sur les os et ton ventre hurle depuis des jours ! Mais c'était plus fort que lui. S'il y avait du poison dans sa gelée ? Il ne pouvait pas faire le truc du "manges-en avant moi", ça faisait trop bizarre. Bon, on se reprendra, reste fixé sur la deuxième option. Soit aimaaaable et relaaax.

La fille lui proposa un siège et Alan s'assit, précipitamment. Il baissa les yeux un instant. Son sourire le rendait mal à l'aise, même s'il était très accueillant. Quand elle commença à perler de son songe, Alan serra les poings. Il aurait adoré rester là-bas. Puis elle se mit à parler de mort. Elle lui demandait comment il était arrivé ici... et elle trouvait dommage que des gens aussi jeune qu'eux puissent... mourir... Alors là, on pu clairement voir l'affolement dans les yeux d'Alan. Est-ce qu'il était mort ? Est-ce que ce monde était quelque chose comme l'enfer ? Non... il ne voulait pas y croire.

— Attendez... je ne crois pas vraiment être mort... je veux dire... comment je suis arrivé ici... c'est flou, mais je marchais dans une forêt, puis je suis tombé dans un trou... je ne dois pas être mort. Je pense que... que je n'étais pas sensé tomber ici... c'est peut-être... c'est peut-être pour ça que tout le monde essaient de me... tuer...

Tout devenait de plus en plus confus. Des centaines de questions se rajoutaient à celles qu'il avait déjà... dont celle-ci : "Est-ce que je suis mort ?"

Saya, tout en hochant la tête tandis qu'elle écoutait le jeune homme attendit qu'il finisse avant de prendre la parole

"Mmmh ... Toute personne ici est morte. C'est pour cela que je pose cette question. Peut être que vous faites exception à la règle . Vous seriez donc en vie ... Ne répétez cela à personne ! Vous risquerez de vous faire tuer ! Aucun être vivant doit se trouver ici, ça on me l'a bien fait comprendre. L'ordre est de vous tuer, or je ne suis pas de ce pain là. Ce qu'il faudrait avant tout, c'est de cacher cette odeur détestable. Les vivants ne sentent vraiment pas bon !"

La jeune femme grimaça, faisant battre sa main droite dans les airs tout en pinçant son nez de sa main libre. Elle prit une petite motte de pain qu'elle posa sur ces jambes. Du repos, un bon repas ainsi qu'un peu de détente lui ferait le plus grand bien. Cependant comment le soulager ? Avoir un peu de sa confiance ? Ne trouvant pas de solution, elle s'assit face à lui, gardant un éternelle sourire apaisant sur ces lèvres.

"Dites, comment êtes-vous atterrit ici ? Au cirque ? Ce n'est pas le lieu le plus convenable pour vous. Surtout si vous tombez sur le maître ... Joker ... est spécial en son genre ?"

Personne ne savait d'où il pouvait venir, ce qu'il voulait, ce qu'il souhaitait et plus encore : s'il avait un temps soit peu de sentiment. Le surprendre avec son sourire effrayant quand un employer mourrait dans une acrobatie ... Rien qu'à y pensé elle en avait la chair de poule.

"Ce n'est pas que je m'ennuie, mais je vais devoir aller faire mon spectacle du soir ... Donc soyez sage, ne faites rien de stupide !"

La jeune femme se releva, caressant sa tête au passage, comme si elle voulait rassurer un gamin qui avait perdu sa mère et se dirigea vers la porte

"Vous voulez que je vous rapporte quelque chose de spécial ?"

—

Je marchais, tout simplement... il y a un homme qui m'a forcé à y entrer...

—

Et puis... sans être vexant, je ne crois pas qu'il y ait un seul endroit ici qui me soit convenable...

—

Non, ça va... merci.

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