Visite d'une sinitre endroit [Pv Palahm Ravalh]

Un château aussi sinistre pour commencer une nouvelle vie, le rêve !

Je me trouvais ici grâce à quelques voyageurs, enfin il me semble, qui m’avaient conseillé de ne pas continuer dans cette direction à cause d’un palais sombre et maudit. Il n’en fallait pas plus pour éveiller mon intérêt. Rien que d’imaginer une immense demeure qui servait, toujours selon les dires, à une secte satanique m’enchantait ! Il y avait même, paraît-il, une salle de tortures !! J’espérais trouver une chose aussi merveilleuse. Si tout ce monde pouvait être comme cela, je suis sûr de m’y plaire.

Poussant la grille rouillée qui m’empêchait d’avancer, je remarquai que j’avais une autre épine de ronce coincée dans mon manteau. Je soupirai et l’enlevai en évitant d’arracher mes vêtements. Certes toutes les ronces, que j’avais traversé, servaient pour l’ambiance terrifiante du lieu mais quand même ! Cette secte pourrait un peu entretenir l’endroit. Je suis sûr que beaucoup plus de curieux viendraient si le terrain était un peu dégagé, et ce groupe qui priait Sata, pourrait attraper beaucoup plus de sacrifice humain ! Ah… vraiment… Pour l’art de la tromperie je leur donne un zéro pointé. Je devrais leur donner des cours à ces incompétents pas fichus de réfléchir un minimum…

Je montais d’un pas vif et assuré les marches en pierre de cette fabuleuse demeure. Si je ne devais pas cacher mes véritables goûts, j’aurais aimé faire de cet endroit ma maison. Le cadre était parfait, le ciel sombre, le doux requiem des corbeaux et même la végétation inquiétante. Qui n’a pas rêvé d’un tel lieu de vie ? Bref, je me trouvais à présent devant l’imposante porte principale. Sans aucune hésitation, je les ouvrai et entrai. J’avais le souffle coupé devant toutes ces décorations dignes des manoirs de films d’horreur, je m’attendais presque à ce qu’un esprit apparaisse d’un moment à l’autre. Je restais planté là, complètement fasciné par cet intérieur que je trouvais absolument magnifique !

Il semblerait que j'avais nargué mes deux poursuivant, ils n'aimaient guère les humains par ici, je devrais me méfier de n'importe qui, sa ne change pas de l'habitude, je marchais en regardant derrière lorsque je m'arrêtais, je ne tournais pas le visage, mais je le baissais, une ronce... Des épines... sa faisait mal... assez... je m'en souciais guère et continuait de marché dans la direction d'un foyer peu aimable à contemplé, qui l'aurait cru, une sorte de chateau bien sinistre, je rentrais sans me gêner de défoncé la porte d'entrée, j'étais du genre à ne pas apprécié d'ouvrir, le seul bruit que j'entendais était mes chaînes, les corbeaux semblaient effrayé je n'avais pas l'air d'être seul, je vis une chose au loin , je m'en approchais sans me méfier, et à une vitesse lui mis ma faux sous la gorge.

« Je pose les questions et tu réponds. Qui es-tu ? »

J’étais toujours en pleine contemplation du superbe château lorsque je sentis une lame froide et tranchante caresser mon coup. Ah… les armes blanches, les meilleures pour laisser l’ennemi souffrir sans le tuer et admirer les reflets métalliques se mélanger à ceux du sang. Je m’égard… Quoiqu’il en soit, je me trouvais avec une imposante faux sous le cou. Une situation sans précédente pour moi, qui étais toujours le tueur et non le tué. Une voix assez effrayante me tira de mes pensées. Qui je suis ? C’est une question bien vague ma foi ! Je pourrais être une douce et adorable demoiselle, ou alors un garçon manqué un peu espiègle, ou tellement d’autre personne. C’est comme nom, pour le premier inconnu, je pourrais m’appeler Kiiroi ou Midori, qu’il n’y verrait pas là différence !

Il n’empêche que cet homme, enfin d’après la voix qu’il avait je pense que c’était un homme, n’avait aucune classe pour aborder les gens. S’il commençait toujours comme ça, il ne risquait pas d’attirer du monde autour de lui… Mais bon, ce n’était pas mon problème. La chose la plus importante à ce moment était de me dégager de cette arme meurtrière. Je me demandais d’ailleurs combien de corps elle avait tranché, j’aurais aimé le savoir !

« Hm… C’est une belle journée pour admirer l’intérieur de ce Palais. Mais je me doute que vous n’êtes pas ici pour ça. Et je me demande donc dans quel but vous avez passé votre arme autour de mon cou, qui, si par mégarde, était tranché m’empêcherait de continuer tranquillement ma route. Pour ce qui est de votre question, mon nom est Kiiroi, Uso Kiiroi. Simple habitant de passage dans ce monde. »

Il est à noté que je n’ai prononcé aucunes questions directes dans ce que j’ai dis, nous sommes d’accord.

Voilà quelques chose que je détestais fortement, cet homme se moquait de moi il voulait vraiment mourir ? Il semblait me demander quelques chose mais je rapprochais la faux de sa gorge.

« Réponds moi par une simple réponse où la prochaine tu auras la gorge tranché, m'as tu compris? »

Je soupirais et n'hésita pas a mettre ma menace à exécution la rapprochant à la limite du cou puis lui reposa une question.

« Qu'est ce que tu es exactement? Tu es avec eux ? Les Gates Keepers ? »

Aaaaaaaaah quel manque de classe affligent, essayer de tuer quelqu’un dés la première conversation ! Quoiqu’il en soit, je ne tenais pas vraiment à finir décapité… Je levais légèrement les mains en l’air en signe d’impuissance :

« D’accord, d’accord je vais vous répondre… Mais je vous l’ai déjà dit, je ne suis qu’une demoiselle qui se promène ici. Quant aux Gate Keepers, je ne sais même pas de quoi vous parler ! Mais vous avez l’air d’avoir des problèmes avec eux… »

J’agrippais sa magnifique arme d’une main, faisant courir mes doigts dessus. J’aimais vraiment les lames comme celle-ci. Si parfaites, si belles en apparence mais si meurtrières… Un peu comme moi… Je tournais légèrement la tête vers l’homme, levant un peu les yeux pour croisé tant bien que mal son regard. Lui… Il avait un regard d’assassin, un vrai ! Ses pupilles rouges comme le sang n’avaient rien pour vous mettre en confiance ! Je fus déstabilisé quelques secondes par ce visage si froid. Il fallait que je me reprenne, s’il suffisait juste de ça pour me perturber j’étais mal parti ici… Sans lâcher son regard je lui demandai :

« Vous savez, avoir une faux sous la gorge n’est pas très pratique pour discuter… »

Je le regardais puis fit disparaitre ma faux, je le regardais toujours aussi froidement, puis m'approchait de lui et le regardais de haut.

« Tu n'as pas besoin de me mentir, je sais que tu es un homme. »

Je me retournais et admirais le lieu, assez bon pour me cacher, je ne faisais pas vraiment attention à l'autre si il tentait quelques chose je l'aurai tué directement.

Je sentis que ma main qui était posée sur la faux il y a quelques secondes était à présent dans le vide. De toutes évidences sa faux avait disparu. L’homme se rapprocha un peu. Je remarquai seulement maintenant à quel point il était imposant. Ce qu’il dit me fit soupirer, j’étais démasqué dés le début, même pas drôle… Il se retourna et semblait observer l’endroit sans me prêter plus d’attention, de moins en moins drôle !

« Bah, au moins je n’aurais plus à parler de moi au féminin… Je peux vous demandez votre nom tout de même ? Après tout vous savez bien le mien ! »

Je reculai de façons à m’adosser contre un mur, tout en remettant bien ma casquette. Je restais planter là, en attente d’une réponse.

Je regardais le décor siniste et effroyable qui s'offrait a moi, sa aurait été l'endroit rêvé pour se cacher, mais je sentais des ténèbres envahir la pièce, je faisais quelques pas dans la demeure, des bruits de chaînes résonnaient dans la pièce qui était très espacée, et d'ailleurs mal éclairée, les fênetres donnaient une très belle vu teintée sur la lune, l'art de ce manoir était gothique. La voix de ... " ma " petite interlocatrice, me sortit de mes pensés puis je la fixais ne répondant pas et faisant craquer mon cou.

« Tu le veux ... ? »

Je m'approchais d'elle en question le regard froid et vide, j'étais de la même taille que lui environs, puis je m'étirais regardant les alentours, c'est impressionnant comment ce lieu était lugubre.

« Tu me donnes quoi en échange ? »

[ HRP : Ta chance de l'embrassé xD ]

J’admirais toujours cette demeure, ah vraiment, je veux habiter ici c’est décider ! Et puis le son des chaînes de l’inconnu allait parfaitement avec l’ambiance qui se dégageait d’ici. Par contre je détestai la façon dont il faisait craquer son cou, ce n’était pas élégant du tout ! J’observais le décor sombre et lugubre à souhait, je me répète peut être, mais quel endroit formidable ! Sa question m’interpella un peu, pourquoi lui aurais-je demandé son nom si je n’en voulais pas… Un peu de logique que diable. Je soupirai en silence. Puis il vint se placer quasiment devant moi. Comme je m’en doutais il était un peu plus grand que moi, résultat, je devais lever les yeux pour le regarder. Alors, monsieur l’agresseur voulait une compensation en échange de son nom ? Qu’est-ce qu’il attendait ? De l’argent ? Des bien matériaux ? Des informations ? De toute façon, je n’avais rien de tout cela. Je fis mine de réfléchir et lui sourit :

« Vous savez mon nom, n’est-ce pas suffisant comme échange ? »

Je me dirigeai vers une fenêtre non loin de là et regardai la sombre forêt composée de ronce et d’arbre d’une noirceur effrayante, je ne pus m’empêcher de sourire en admirant ce magnifique spectacle qui s’entendait devant moi.

« Cet endroit n’est-il pas d’une beauté à couper le souffle ?»

Mon égo était ailleurs, il ressortait de sa cachette lorsque j'avais une émotion agréable, c'était embêtant, surtout lors d'un combat, je sentais que l'homme qui étais derrière moi avait de mauvaises intentions, cela étaient sûrement mes instincts animales qui refaisaient elles aussi surface, je regardais cet homme à travers le reflet d'un ver brisé, si je n'avais pas ma perception je n'aurai jamais deviné que sa en était un, le visage légèrement pâle, des gouts vestimentaires assez féminins, de longs cheveux bruns ou blonds, j'avais du mal à voir à travers ce bout de vitre rouge, j'aperçu alors ses yeux me fixer, je regardait ce bout de verre puis me retourna, le fixant d'un ton calme.

L'ambiance était assez tendu, je dirais qu'une demi-heure s'était déjà écoulée depuis que j'ai forcé ce portail, l'air était assez frais, il faut croire qu'avec un endroit comme celui-ci il était dur d'avoir chaud la nuit, la lueur clair et pure de la lune devenait violette, bleue, rouge ce qui dépendait de la coloration des vitres, elles semblaient être pointés sur nous, comme des projecteurs qui illumineraient les acteurs d'une pièces, après cinq longues minutes d'une atmosphère pesante, je brisais ce silence en répondant à la première question de mon interlocuteur.

« Je n'ai rien a dire à un humain. »

J'avais une certaine haine de ces ordures, il ne font que ce qui leurs chantent, ils sont égoistes... Je les hais. Pourtant ici je suis toléré comme humain, je déteste cela, je déteste... Les humains. Je me déteste.

Je le vis se pencher du côté d'une fenêtre, il m'afficha alors un sourire, je n'appréciais guère celui-ci, et encore moins ce qu'il suivit, je lui répondant après avoir craché à terre.

« Je n'aime pas les endroits comme ceux-ci. »

Quel rabat-joie ce type ! Si seulement il savait à quel point je me fichais de sa réponse … Vu ses réactions il ne semblait pas trop apprécier les humains. Pourtant il était un des notre non ? Je dis des notre… mais est-ce qu’on peut au moins me considérer comme humain après tout ce que j’ai fait ? J’ai entendu tellement de fois mes adorables victimes me cirer que j’étais inhumain, pire que le diable - bien que ça m’étonnerais qu’ils le connaissent – ou que je ressemblais à un monstre sanguinaire… Ces insultes m’ont toujours fait rire. Ils pensaient qu’en me traitant ainsi ils allaient me vexer ? Ou peut être me faire regretter ? Que d’espoirs inutiles !

Je soupirai à l’attention de l’unique personne dans ces lieux, autre que moi bien sûr. Tout en continuant de fixer l’horizon, une idée me vint à l’esprit. L’endroit était sans doute désert, hormis nous deux. Le décor rêvé dans des conditions rêvées ! Un sourire légèrement malsain s’étira sur mon visage. Le silence qui s’était installé depuis quelques minutes fut brisé par ma voix. Ou plutôt mon chant. Oui, par ma chanson qui collait exactement à ce lieu précis, à ce moment précis.

« Profondément, profondément, dans le brouillard, une voix captivante résonne… »

Ma voix faisait écho dans la pièce quasiment vide, donnant naissance à une ambiance assez effrayante. Tout en finissant ma phrase, je me désintégrais juste devant ses yeux, grâce à mes illusions, et me retrouvais adossé au mur derrière lui.

« Viens, viens, jusqu’à ce que tu sois profondément dans le cœur de la forêt …
Plus vite, plus vite, viens le plus près que tu peux… »

Que j’aimais cette chanson ! Je disparus une nouvelle fois et arriva juste derrière lui, je passais mes doigts sur ses joues, le griffant un peu au passage avant de lui murmurer à l’oreille :

« Viens, viens, n’est-ce pas amusant ? Et si on commençait à jouer ? »

Je claquai des doigts et lui fit ressentir la sensation de milliers d’aiguilles transperçant son corps. Oh oui, commençons à jouer tous les deux, on va bien s’amuser…

[HRP : les paroles viennent de Trick and Treat de Rin et Len]

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