Je suis là, perchée sur mon arbre à regarder le ciel et à laisser passer le temps. Tout est toujours clame ici, dans la forêt perdue. Tout est si tranquille, je ne saurais m'habituer aux bruits des villes. Tout Wonderland est toujours secoué, là est le seul endroit vraiment silencieux ou les secondes passent comme des heures, et rares sont les personnes qui passent. Et quand des gens se perdent ici, ce n'est jamais une perte de temps ; sa fait du bien d'avoir un peu de visite des fois comme on le dit ~

*CRAC!*

Tiens quand on parle de la bête. Que ce soit juste un tout petit bruit, dans cette forêt si calme il ne peut n'y avoir que les êtres, humains ou non qui font ce genre de bruits. Enfin un être qui ressemble à un humain du moins. Même avec autant de ronces et de branches je peux voir la silhouette d'un... d'un jeune homme qui se dirige vers moi. Il résiste plutôt bien, cette forêt est pleine de ronces et de plantes épineuses et il les franchit avec succès. Je le vois arriver ; il est beau et plein de vie, mais voyons que fait-il là? Il est tout prêt de moi, il n'a pas du me voir perchée sur la plus grosse branche de mon arbre.

"Je peux savoir ce que vous faites ici? Vous êtes perdu?"

Me voilà repartie dans un pèlerinage, qui d'ailleurs s'avère plutôt long et ennuyeux, après la visite d'un endroit sinistre, d'une rencontre que je souhaite extrêmement évité de voir à nouveau, me revoilà donc au point de départ, dans une forêt tout aussi charmante, remplis de ronces, de fleurs peu exotiques, et d'architecture assez frissonnante, mon humeur, qui d'ailleurs correspondait bien au lieu qui m'agaçait, n'était pas des plus belles, je marchais déjà depuis quinze à vingt minutes, je n'en avait aucune idée, je continuais a marché.

Voilà que je m'arrête un moment, le regard curieux et précis, observant le moindre endroit de ma petite pause, mon esprit regardant les environs et qui, par erreur, marcha sur une branche qui se brisa, moi qui admire la nature, voilà une chose ironique. Mes oreilles de félins se levèrent légèrement, je n'appréciais pas de les montrer, et furent titiller par des bruits de pas, léger et élégant, tout en étant simple, mon regard, tout autant que mon visage se tourna en un seul point, celui d'une jeune femme, ou plutôt hybride, perchée sur une branche avec élégance qui me regardait.

Elle était d'une petite taille, des formes généreuses, des yeux aussi assassins tel un chat, exactement comme les miens habituellement, une coiffure, ou un pelage blond, ses yeux, oui son regard m'envoutait, reflétaient des flammes ardentes, des levres fines et simple, elle était mon idéale, mais je n'éprouvais rien à son égard, je ne savais pas qui était cette personne d'ailleurs. Elle avait des vêtements simple, très charmants je n'hésitais pas à caché le bas de mon visage dans le col relevé de l'armure du faucheur, rougissant légèrement en la regardant.

" Ce que je fais ici ? Bonne question. Je ne suis pas perdu."

J'ai menti certes, cela n'avait pas vraiment d'importance, comment cette personne m'aurait aidé...? Elle aussi devait être perdue.

Je rigola intérieurement. Ce jeune homme a beaucoup de grand pour me dire qu'il n'est pas perdu. Je sentais sa présence depuis au moins 20 bonnes minutes, tournant en rond jusqu'à arriver ici et il n'était pas perdu. Enfin il avait sûrement raison après tout.

"Peut-être. Oui, sa dépends de ce que vous voulez dire par 'Perdu'."

Je me releva et très rapidement je fis une "pirouette" pour atterrir à quelques mètres du jeune homme.

"Voudriez-vous vous reposez en buvant une tasse de thé chez moi? Vous avez beaucoup marché. Beaucoup de personnes que je connais sont passés par là épuisés ; je les ai invités chez moi ils en étaient bien heureux."

Puis je lui fis un petit sourire et mit mes mains derrière mon dos.

"D'ailleurs, ils ont beaucoup aimé mon thé au miel que je prépare moi-même"

Je regarda le ciel ; il était gris, un peu plus pâle que les jours précédents. Comme quand j'ai accueilli Marianne chez moi d'ailleurs. Cette Marianne est... étais si joyeuse et si élégante, ce ciel allait bien avec ses yeux.
Bref, finis de rêver, mon esprit revins sur terre et je me contenta de regarder le physique du jeune homme. Je ne dirais rien de ce comment il est vêtu ; mais si je pouvais le voir de plus près, il avait l'air d'avoir de beaux yeux rouges, comme les roses, un regard de feu. Et ses cheveux blancs/argentés, je n'en dirait pas plus. Et il avait l'air musclé... enfin j'arrête de le contempler, si il vient chez moi je verrais sans doute mieux à quoi il ressemble.

"Hum si je peux me permettre, puis-je savoir votre prénom?"

Je fixais sans m'arrêter ses yeux remplis d'éclats, ils ne cessaient de m'intrigués, mes yeux ne clignaient pas, je sentais que j'allais m'évanouir juste en la regardant, je soupirais légèrement afin de me remettre les idées en place, mon regard se tourna sur une vue plus global de son visage, il paraissait d'ailleurs un peu gêné, je l'étais un peu aussi, je ne le montrais pas vraiment, c'est alors que sa voix m'eut fait sortir des nuages.

Cette phrase était inquiétante, je réfléchissais les quelques secondes après qu'elle eut fini sa phrase, mon bilan était flou mais presque certain, elle en voulait à ma vie et je devais me méfié d'elle au moindre moment sans qu'elle puisse le percevoir, elle fit alors une figure acrobatique pour atterrir devant moi, quelques mètres plus loin, les neufs queues qu'elle avait était intéressante à regarder, mais je me méfiais tout en admirant ma chère interlocutrice aux délicieuses formes, je ne parvenait pas à voir au delà, ses lèvres légèrement fines et roses me donnait déjà l'envie de gouté, mais ma méfiance m'en empêchait.

Voilà donc une proposition alléchante, pourquoi m'inviterai t'elle chez elle ? J'étais quelques fois lent à comprendre mais pas idiot, ma méfiance augmentait de plus en plus, je regardais le ciel s'obscurcir et fronçait les sourcils, puis quand je vis une goutte tombé je me mis à louché à ma manière puis je croisais de nouveau son regard, avant de répondre tout simplement en me mettant à marcher, je m'arrêtais alors à la dernière question, dos tourné à elle.

« ... Palahm. »

Je n'en dis pas plus avant de continuer ma marche.

Je le vis repartir du sens inverse. Et voilà, j'ai beau changer de vie, changer de monde, changer tout court que pour toute ma vie je continuerais à faire peur à tout le monde. Je suis finalement trop différente des autres pour continuer à vivre... tant pis pour lui, il mourra comme les autres et la légende de : "La mystérieuse personne qui tue les gens entrant dans cette forêt" continuera d'éxister jusqu'à la mort. Je fis couler des larmes le long de mes joues...

...

Non je ne pouvais pas laisser partir cette personne. L'entrée de la forêt est si loin et il risque de retourner en rond, donc il est sûr qu'il restera ici pendant la nuit. Il commence a faire noir, la forêt commence à se réveiller ; il va mourir. Et je ne veux pas qu'une personne de plus meure. Je ne le connaissait pas certes, je ne tenais sûrement pas autant a sa vie mais il y a eu tellement de morts jusqu'à là... non je ne peux le laisser partir, je ne peux pas m'empecher de le lui crier non plus. J'effaça très vite mes larmes pour avertir le jeune homme.

"Cher Palahm... ne partez pas, il commence a faire nuit. La forêt va se réveiller et vous tuez, elle ne supporte pas de sentir un humain lui marché dessus."

Il resta immobile, moi aussi. Que dire d'autre?

"...Nombreux sons les amis que j'ai perdu quand ils sont repartis de nuit..."

Maintenant, que cet homme ne m'écoute pas et bien je ne pouvais plus rien faire... mais après une nuit, c'est comme ça que j'ai perdu Marianne à tout jamais...

J'avais beau continué à marcher, je réfléchissais d'ailleurs à ma destination, je ne savais pas par où aller, et puis je devais chercher un endroit où me poser... Je m'arrêtais alors, ne me retournant pas et toujours dans mes pensées c'est alors qu'un petit bruit me fit sortir de ma pensée, des pleurs ? Palahm tu aurais fait pleurer une demoiselle ? Je ne savais pas quoi faire, bon je devrais peut être resté après tout...

Elle s'inquiétait, pour quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, je me retournais, un peu gêné par son histoire, je cachais le bas de mon visage dans mon col relevé.

« D'accord... Mais je fais sa juste pour une jolie demoiselle. »

C'est une sage décision qu'il a pris. Mais qui sait, allait-il repartir en beau milieu de la nuit comme les autres? Il faisait presque noir, si il voulait ressortir vivant il était déjà trop tard, il devait attendre demain. En cette saison, il fait noir de plus en plus tôt. D'ailleurs, si ils savaient les risques qu'il pourrait prendre en partant maintenant, vu ses paroles il n'a pas l'air d'être conscient de ce qui pouvait se passer. Si je lui ai dis ça ce n'est pas forcément que pour moi, enfin c'est surtout pour lui.

"Vous devriez dire que faites ça pour vous. Si vous partez maintenant, ce serait du suicide..."

La vent commence à se lever, la forêt va se réveiller et il va peut-être pleuvoir pour ce soir. Mieux vaut rentrer maintenant si on ne veut pas être trempés. Je me tourne vers le jeune homme et lui fait un signe de la main pour lui dire de me suivre. J'ouvre la porte de la cabane et lui laisse le chemin pour passer. La petite cabane où je vivais n'était pas si petite que ça, une fois entrés à l'intérieur, ça ressemble à un dôjô, mais avec des meubles et une odeur de nourriture. Je suppose que Palahm doit en être bien étonné. Je prépara vite un petit quelque chose a boire et a manger et le disposa sur la table. Je m'assoit sur une chaise, en supposant que le jeune homme ferait de même et lui serva une tasse de thé au miel...

Je regardais le paysage, je ressentais une étrange présence inconnu mais bien içi autour de nous, la forêt est... vivante ?

J'entendais le vent, il n'y pas longtemps silencieux, qui sifflait, quelques chose n'était pas loin, mon odorat lui aussi se mettait en action, une odeur humide et agaçant d'eau se faisait sentir, je levais ma tête au ciel, le gris profond et mélancolique le recouvrait, je serrais le point, et du regard cherchait l'endroit où cet intrus se trouvait, cette forêt souffrait d'un puissant ennemi, de nombreuses âmes ont été abandonné ici, je re-fixais, après quelques instant, ma future colocataire, pour cette nuit du moins, elle me répondit tout simplement une phrase bien étonnante.

J'eus survécu à bien pire qu'une forêt, j'eus survécu à une opération chirurgicales, de peu je réussis à m'en sortir, je ne porte jamais ma tenue simple à cause des nombreuses cicatrices qui ornaient mon corps souffrant, le pire des évènements était cette castration, dû à cette essai de chirurgie, je ne pouvais plus faire d'enfant, jusqu'à maintenant j'en pleures en silence, de mon sort, et de la souffrance que les humains m'ont affligés, la mort aurait dû être une solution, d'ailleurs elle l'ait toujours... Je me demandais néanmoins pourquoi je repensais à tout cela en regardant cette charmante louve, mes idées n'étaient-elles pas un peu louche ? Je souhaiterais avoir des enfants avec elle ? Enfin... Elle n'est pas affreuse et repoussante mais... Je ne la connais pas pour autant. Je la suivis alors à son domicile.

Elle m'ouvrit la porte d'une grande délicatesse, ceci m'impressionna, malgré les apparence cette petite cabane semblait bien plus grande qu'elle ne le parait, bien entretenue, quelques décorations pour ajouter un peu de vie, je contemplais le lieu lorsque le bruit de tasses firent frissonné le bout de mes oreilles de neko, à peine visible, je tournais alors ma tête vers la table, elle semblait servir ce qu'ici ils appèlent le thé. Je la regardais faire, elle prit une tasse et me servis, j'hésitais à m'assoir, mais ne voulant pas offensé ma chère hôtesse, je m'assis alors, prenant la tasse dans mes mains légèrement tremblantes, je regardais le liquide qui dégageait une bonne odeur, je levais rapidement mes yeux pour croisé ceux de cette louve, je bus une petite gorgée, empoisonné ou pas, je n'offenserai pas cette demoiselle, mais à ma grande surprise j'avais faux.

« C'est excellent ! ...»

Je ressentit une chaleur sur le visage, je la cachais immédiatement dans mon col, gêné, ce que je trouvais étrange, puis repris d'un air boudeur et ignorant.

« Enfin c'est pas si mal...»

D'ailleurs je venais d'y penser mais je ne savais toujours pas son nom, je lui demandais alors sur le champ, espérant une réponse.

« Qui êtes vous au faite ? »

Le jeune homme s'assit devant moi, semblant assez pensif. Cela devait être normal, je l'ai presque forcé à faire un choix, mais c'était pour sa vie. Ça ne se fait pas certes, mais j'en ai plus que marre de voir les gens mourir les uns après les autres dans cette forêt. En tout cas, il commença à boire une gorgée de mon thé, il avait l'air très surpris et il dit a voix haute ce qu'il pensait sans doute. Sa me fis sourire d'abord, trouvant qu'il avait l'air heureux ; puis il pris un air ignorant avouant qu'il le trouvait finalement pas si mal. Là au contraire, je me mis à rire. Il avait l'air sympathique malgré son air de guerrier. Enfin, il pu me poser la question, celle que j'attendais ; quelle était mon identité.

"Je suis Ran Yakumo. Ran n'est peut-être pas le nom qui était censé m'être donné mais, appellez-moi ainsi."

Je lui souris et vu qu'il avait bu une considérable quantité qui se trouvait dans sa tasse au début. Je le regarda dans les yeux et lui posa une question.

"Reprendrez-vous du thé?"

Je regardais le visage de ma colocataire, elle se mettait à rire et pour une raison inconnu je me sentais alors gêné, mes joues devinrent légèrement rouges, mes yeux ne voulaient plus la fixé, j'avais honte.

Je repris un peu de thé, ma main tremblait et au bout d'un moment j'aperçu qu'il n'y en avait plus je regardais alors la théière puis cette jeune fille du nom de Ran, je souris a son nom.

« Original. Miss Ran. »

Puis je regardais ma tasse et du même air ignorant je repris.

« Oui... Enfin pour ne pas gaspiller... »

Avait-il été gêné par mes paroles? Je le voyais trembler. Mince, je fais déjà assez peur comme ça ce n'est pas la peine d'offenser non plus, je ne suis pas très douée concernant ça. Je lui redonna du thé sans rien dire et regarda le sol en rougissant un peu. Je... j'ai l'impression de revoir Nekuru quand je l'avais invité. Mais lui aussi est mort, j'ai retrouver son corps prisonnier dans un buisson de ronces, au dessus d'un ruisseau de son propre sang... j'allais pleurer mais je me retenu et souria, faisant semblant que j'avais une poussière dans l'œil. Je rougis, je ne veux pas qu'on me voie pleurer comme ça. Heureusement la forêt vole à mon secours en faisant taper des branches partout. On entenda le bruit de branches volant dans tout les sens, du vent et de la pluie qui tapait le sol. On aurait pu penser qu'il ne s'agissait que de ça, mais ce qui fait autant de bruit c'est la forêt qui se lève. Tout ce qui se baladent dehors maintenant vont mourir. Je regardais la fenêtre en cachant à moitié mon visage avec ma main, de honte que Palahm me voit pleurer.

Je la remercia puis regarda ma tasse, à présent pleine, j'm'apprêtais à le boire de nouveau lorsque je vis une larme couler de son oeil je m'arrêtais alors, elle pleurait, elle essayait de me le cacher, je fis comme si de rien n'était et bu mon thé, je remarquais alors qu'elle semblait être aussi dans ses pensées, puis je la voyais se mettre devant la fenêtre contempler la pluie, je me levais discrètement allant vers elle et mon corps, qui bougeait sans que je puisse faire quoi que ce soit, l'enlaça et d'une douce voix je lui dis :

« Quelques fois, il faut pleurer pour ceux qui ne le peuvent plus.. »

Je souhaitais me retirer, mais mon corps ne voulait pas arrêter de l'enlacé, cette étreinte était agréable.

Je sentis quelqu'un tout près de moi, Palahm qui me serrait dans ses bras. Même ses paroles me troublaient. Comment doit-on réagir dans ces conditions? On ne m'a jamais, ô grand jamais serrer dans ses bras. Du moins pas à ce que je m'en souvienne. Mais on n'a jamais essayer de me réconforter ainsi, on me regardai avec peur et pitié. Tellement émue par cette réaction, et toujours attristée par les diverses personnes que j'ai pu perdre avant, je me "jetta" dans les bras du jeune homme et continua à pleurer. Sa fais longtemps que je n'ai pas pleurer, ma solitude avait retenu prisonnières mes larmes. Le simple fait que je puisse être heureuse avec une personne me fait pleurer. D'une voix très faible, je lui dis

"On... me méprise depuis mon plus jeune âge... Je... tous ceux que j'aimaient... tout ceux qui étaient gentils, avec moi sont morts... je, je... m'en ferais-je de nouveaux... tu crois?"

Je rougissait aussi, j'avais honte de dire de telles choses et de pleurer devant lui, mais les sentiments me forçaient à le faire...

Je l'enlaçais puis la repris dans mes bras après qu'elle est commencé à pleurer, je déposais alors un doux baiser sur son front, la serrant doucement contre moi sentant ses larmes remplis de tristesse couler, je la laissais se vider de toute sa triste puis la regarda en face, l'air sérieux et sympathique.

« Tu n'es pas seule, regarde moi. Je suis là. »

Et une nouvelle fois mon corps bougea tout seul et mes lèvres furent alors se poser sur les siennes, doucement.

C'est sûrement le plus beau jour de ma vie. A ce contact, je sentis comme de la pure confiance. La plus pure confiance -qu'il ne puisse éxister. Mon cœur s'embrasa et se mit a battre de toutes ses forces en même temps. Quand ses lèvres lachèrent les miennes, je le regarda avec de grand yeux, complètement figée.

"Tu... n'as pas peur de moi?"

Quelle question débile. Pourquoi aurait-il peur de moi après ça... je fixai le sol en essuyant mes larmes. Je n'ai pas ressenti quelque chose comme ça dans ma vie avant, je rougissait un peu ne sachant pas comment me comporter après une chose comme celle-ci.

je réouvrais alors lentement mes yeux, j'aperçu les conséquences de mon acte et recula légèrement, je me trouvais toujours aussi près d'elle, mes yeux étaient plongés dans les siens, je trouvais ce baiser si agréable qu'un autre ne m'aurait pas déplus, mais je me retenu cette fois-ci, mon coeur me faisait mal, mais cela me faisait du bien, je la regardais timidement.

« Moi ? Peur de toi ? Biensûr que non je n'aurai jamais peur d'une belle demoiselle. »

Je détournais alors mon visage avant de continuer.

« Pardon ... Ce n'était pas voulu... Pour le baiser... Enfin je crois...»

J'avais l'air ridicule, que j'ai honte... j'avala ma salive, cligna des yeux et devena sérieuse.

"Ce n'est pas grave... quand une personne se sent mal, on est là pour la réconforter... enfin je crois."

Je recligna des yeux et lui souria rougissant un peu. Cet homme est digne de confiance. Je me sentais bien et mal en même temps. Bien car je ne me suis jamais sentie aussi bien avant et que quelqu'un me respectais pour ce que j'étais. Et Mal car toutes les personnes qui ont étées aussi gentilles avec moi... sont mortes. Je ne voulais plus que ça arrive. Je ne veux pas voir Palahm mourir, je ne voulais pas le savoir non plus. Je ne voulais pas pleurer mais j'enlaça le jeune homme quand même en pensant à ça.

"Je ne veux pas que tu meures comme les autres. Et j'aimerais apprendre a faire confiance en moi..."

Je la regardais de nouveau dans les yeux, ceux-là aussi étaient vers moi, je répondis à sa phrase par un hochement de tête accompagnés d'un sourire, puis je vis ces joues redevenir d'une couleur rouge voir rose, ce que je trouvais vraiment mignon, elle m'enlaçait, moi je ne faisais que l'enlacer en retour.

« Ne t'inquiète pas. Et puis si je n'ai pas envie de mourir. Et je n'ai pas envie de te laisser a quelqu'un d'autre. »

Je pense que j'ai réussis à la rassuré, du moins c'est ce que je crois, je ne la lachais pas, sa chaleur corporelle me réconfortait je fermais alors doucement les yeux et lui caressait la tête comme pour la bercer
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