Cela faisait plusieurs jours que je me trouvais là. Assise au milieux des roses et ronces, je m'y sentait en sécurité. Malgré ce fait, ma raison ne pouvait que me paraître étrange, n'avais je pourtant pas entendu des rumeurs à mon arrivée?
Ce labyrinthe, paraît il, grâce a ces épines peut nous endormir pour 1 000 ans.... quelque chose en moi trouvait cela ironique, mais quand à savoir quoi...
Mes ronces se fondait dans le décors on aurait presque l'impression que je fait partie de ce labyrinthe, d'ailleurs peu de personnes remarquaient ma présence. Enfin les rares qui s'y risquaient et qui pénétraient en ce lieux, étaient beaucoup plus préoccupées à ne pas s'approcher des plantes et surtout à retrouver leur chemin. Je n'éprouvais pas la même chose, je m'y sentais à ma place, et je n'avais pas la sensation d'avoir perdu mon chemin, comme si d'instinct je savais où aller.
Étrange phénomène.
Entortillant mes cheveux devenus a présent blanc ( j'avais encore du mal à mi faire) je contemplais la magnificence de cet endroit. Les roses d'un rouge sang, les feuilles ondulant sous le rythme du vent et surtout; le silence, aussi calme et reposant que la nuit. Je l'aimais beaucoup mais ma vie au château me manquais, tout les privilèges que l'on m'accordais, sont moindre à présent. Je dois apprendre a vivre par moi même.
Perdue dans mes pensées, je fus surprise par le bruit d'une branche qui craqua. Ce qui ne manqua pas de me faire sursauter; une silhouette se dessina, elle était encore loin et je ne pouvais pas la distinguer.
Étant encore peu habitué a l'excentricité des personnes peuplant Wonderland, je m'enfonçait un peu plus dans le décors, ne me souciant guère des épines. Du moins en attendant de savoir a qui j'avais affaire.

J'observais, entre deux feuilles, cet étrange personne qui était maintenant assez proche. Un chat, elle ressembler a un chat, une humaine mais avec des oreilles de chat! Curieux, enfin que pouvais je dire moi avec mes ronces qui me pousse de partout. Elle n'a pas l'air de savoir ou elle va, comme tout les autres. Elle c'est surement perdue. Désintéressée, je me remis à rêvasser. Plus de bruit. Ses pas s'était arrêter devant moi, je la sentait ce crisper, m'avait telle vue? Assise comme je l'était je ne percevais plus que ses jambes et sa...queue?
Je relever ma tête, mais je la distinguer tout de même assez mal, le soleil me brouiller la vue. Celle-ci m'avait bien vue, ne décelant aucune réaction de sa part, je lui adressa un sourire. Elle se mie a trembler.
Mais néanmoins elle parla, je fus à la fois, heureuse et étonner. Si l'on m'avais aperçue dans ce labyrinthe, personne ne m'avais adressée la parole.
On me demanda qui j'étais, ah mauvaise pioche, je ne me rappelais pas. Mais il me semblait, en me rendant au labyrinthe, que les enfants pointer leurs doit sur moi en murmurant "Sleeping Beauty! c'est Sleeping Beauty!" . Je regarder les parents pour qu'il me donne une explication, mais ceux-ci m' adressèrent un sourire gêner, puis empoignant fermement le bras de leur progéniture, retournaient d'où ils venaient. Je pus cependant apercevoir le livre que tenait une des mères, le titre en était "contes de Perrault ".
Enfin je me devait de répondre, mes lèvres depuis trop longtemps close s'ouvrir:

« On me nomme Sleeping Beauty »

Je sais que la moindre des politesses serais de ce lever, mais le soleil étant déjà très haut...non je ne voulais pas mi risquer.
Ne sachant donc pas quel attitude adopter, je me suis mise à épousseter ma robe de soie où quelques roses s'était déposer puis tout en glissant une mèche derrière mon oreille, je lui demandais:

«Magnifique endroit n'est ce pas?»

Je lui lançais un regard des plus perplexe, elle était maligne finalement. La voyant sourire, fière de connaitre la réponse, je me demandais si celle-ci avait prise conscience de son manque d'étique. Je lançais ses énigmes, mais j'attendais toujours qu'elle ce présente. Enfin il vrais que ma gouvernante m'avais expliquée maint et maint fois que les prolétaires étaient, un peu spécial...
J'approchais subitement mon visage du sien pour la déstabiliser, et la paniquer en lui faisant juste, juste un peu peur...Exhibant ma rose, qui s'agrandissait avide de savoir ce qu'elle allait répondre.
Il faut reconnaitre que ce n'est pas digne de la classe à lequel j'appartiens, mais...on s'ennuyait tellement dans ce labyrinthe que parfois j'en devenais folle. Le soleil ce chargea de me le rappeler, en effet en me rapprochant de la jeune fille, j'étais à découverte. Ne supportant pas ce contacte brulant je me proche ta en arrière tout en appliquant ma main glacée sur la partie de mon visage touché. Je ne supporte vraiment plus ce soleil...

Je me détendit, quoique toujours agacer d'avoir tant attendue. Mais autre chose me tracasser, ma main calma a peine ma brulure, je ne comprenais pas comment je pouvais être autant sensible. Cette vulnérabilité de dégouta. Et en plus de cela, elle avait résolue mon énigme; moi qui pensait être tranquille plusieurs heures... Il a bien sur fallut que cela ne ce passe pas comme prévue.

Il faut que je trouve quelque chose a tout prix. Du moins le temps que le soleil ce couche, plus que quelques petites heures et ce serais bon.
Je contemplais la jeune fille, serais telle sans pitié ? Et m'obligerais telle a l'y conduire sous ce soleil? Elle n'avait pourtant pas l'air bien méchante, un air presque infantile, mais à la cour j'ai vue bien des façades; les gens ne me montraient pas forcement leurs véritable nature.
Sont comportement laissa sous entendre l'impatiente qu'elle éprouver, elle ne tenait pas en place cette...euh...Neko? Ah oui son chemin, il me fallait lui donner la dernière énigme. Je lui jetais un dernier regard elle avait l'air si contente de trouver les solutions...
Intérieurement je fulminais peut être mes énigmes étaient telle trop faciles?

Il ne rester plus qu'a attendre, mais qu'elle chaleur, même assise à l'ombre j'en sentait les répercussion. Je contemplais le soleil, il me semblait qu'a cette heure je prenais le thé, oui du thé; j'en baverais presque si je n'était pas éduquer comme il le faut.

Mon teint était naturellement très pale, mais quand la raiponce jaillit de la bouche de Neko Mizugami, je ne devait plus ressembler a grand chose tellement je fus stupéfaite.
Il vrais que la dernière énigme était pour ainsi dire très facile, mais je ne pensais vraiment pas qu'elle irais aussi vite.
Je ne pus que formuler mes mots d'une voix tremblante et abattue:

Accabler de désespoirs, je me repliais sur moi même. Cherchant un moyen de fuir, un échappatoire, n'importe quoi, pourvue que je ne finisse pas a la lumière.
Quand une chose des plus étonnante arriva, elle s'inquiétait pour moi une inconnue. Peut être serais t-elle indulgente? Cela vaudrait peut être le coup d'essayer.

Après avoir formulé ces quelques mots, j'adressais mon plus beau sourire dans l'espoir que ma demande soit accordé.
Levant ma main je désignais un coin du jardin, lui demandant si elle voulais s'assoir et m'excusant de ne pas avoir de thé a ma disposition, tout en attendant inquiète de savoir quel sera sa raiponce.

Soulagement; elle acceptait. M'installent sous l'herbe un peu fraiche, je tachais de me détente, je me sentais mal et mes ronces s'agrandissait sans cesse, par manque de nourriture. Si elle s'était approchée de moi, mes ronces aurais pu être violente, et même pire...
J'avais quelques peur, ne dit on pas que les plantes carnivores ne sont que l'évolution de plantes qui ne pouvais pas ce nourrir convenablement? Cela ne m'aurais nullement étonner si... mes ronces se nourrissaient de moi, m'affaiblissent.
La lumière était moins forte, je sentait mes forces revenir. Quelque chose brouilla ma vision. C'était la jeune fille, elle me demanda le chemin. Malheureusement on ne pouvait pour ainsi dire juste indiquer le chemin, ce labyrinthe était un peu plus que spécial comme si il était "vivant".
Je me levais chancelant légèrement, puis prenant ma tête entre mes mains commença a marcher, ne me souciant pas de voir si elle me suivais ou non.
Au bout d'un certain temps la lumière disparut complètement, lâchant ma tête je me retournais et vit Neko, qui ce comporter comme si le fait qu'il n'y a pas de lumière ne la déranger pas. Moi par contre si le soleil ne me gêner plus, je voyais très mal. Mais qu'importe, pour trouver le chemin je n'en avait pas besoin...
Reprenant la route je me heurta, il me sembla à une racine. Mais exactement au même moment je sentis un mouvement violent derrière moi, comme un grand coup de vent. Lentement je regardais l'endroit où Neko aurait du ce trouver , je l'avais pourtant entendue derrière moi, il y a peine une seconde!
A la place se trouver un grand mur de ronce, qui n'était pas sens sait se trouver là.
Et mince! je me suis fait avoir. J'aurais du faire plus attention, Il me fallait la retrouvée.
Cela ne me servirait a rien de crier, de l'appeler elle ne m'entendrais pas; ces ronces était vraiment épaisses et d'une beauté exquise. Le jardinier qui avait conçue ce jardin était vraiment ingénieux.
Reprenant mes esprits, je me redressa puis me mis a courir, la nuit tout était plus facile même si je ne voyais quasiment pas. Mon corps étant constituée comme une plante je sentait mes semblables et pouvait ainsi plus facilement me mouvoir. J'évitais les pièges cherchant, cherchant....

Je m'arrêta chancelant, ma main contre mon cœur, j'avais si mal. Quelques gouttes de sueur perler sur mon front, quelque chose m'avais frappée, comme une sorte de choque mentale. Un autre coup! Je faillit vomir, je respirais mal, ma conscience devint assez faible.
Tout a coup mes ronces jaillir de mon corps avec une telle violence que je sombra.
Le froid, les ténèbres et des murmures c'est tout ce que je percevais. Soudains ils devinrent plus proches. Je compris. Le labyrinthe tout entier hurlait de colère et moi avec mes racines je pouvais le ressentir.
Dans cet espace vide je commençait a percevoir des images. C'était elle! celle-ci se défendait, coupant les roses, détruisant le labyrinthe. Je ne me doutait pas un instant qu'elle était l'objet de la colère. Je hurlais lui demandant d'arrêter, avant qu'il ne soit trop tard. En vains cela ne sert a rien.
Soudain les roses et racines pas millier m'agrippèrent m'étouffant, je ne pouvais plus bouger. Une voix remplaça le silence:

Puis la pression se fit moins lourde, ils me lâchèrent.
Je me retrouver par miracle devant la jeune Neko, je voulut m'excuser de mon imprudence. Je n'en nu pas le loisir. Mes mots se bloquèrent, restant coincée dans ma gorge. Mes épines s'agrandirent, me faisant hurlais de douleur, une douleur muette.

Mes roses me contrôler. C'en était fini.
Une larme s'échappa et alla se finir sur le bord d'une pétale, ce fus le seul moyens que je parvins a fournir pour lui faire comprendre que j'étais soumise et incontrôlable.
Il me faillais réagir, du moins avant qu'elle ne me tue.

L'air frais et doux de la nuit empli sa soudainement mes poumons. Reprenant mon souffle, une main contre mon torse. Je contemplais horrifier Neko baignant dans son propre sang, sans connaissance. De mon seul œil, je regarder inquiète au alentours une quelque conque apparition des ces épines qui m'avaient relâcher subitement, alors qu'elle voulaient me punir ainsi que Neko. Ce labyrinthe voulait nous gardez en son seins pour toujours, avez telle consciente que j'en mener la jeune fille et que je risquais de ne plus jamais revenir.
Je sentie mon bras se contracter, ce que je vis me dégouta. Mon bras droit c'était allonger et comme des racines absorbés le sang étaler sur l'herbe bien verte du jardin. Rassasier elles ne me firent plus mal.
Époussetant ma robe, je me pencha au dessus de Neko et lui murmura:

Peut être qu'elle ne m'entendais pas, mais il était important que je le dise.
Arrivant a la hisser sur mon dos, ce qui n'était pas une mince affaire, je repris la route aussi vite que me permis mes jambes. Je m'inquiétait un peu; aller telle survivre? Mes ronces ne lui rentrer pas dans sa chair? Le labyrinthe allait-il nous jouer des tour?
Sur ces mots je perçue la sortie.

Je regarder autour de moi, personne. On ne pouvait pas m'aider, énervée je pris une pierre et la jeta en l'air. "plouf". Je n'en crus pas mes oreilles, une pierre tombant sur le sol ne fais pas ce genre de bruit, enfin je pense. Cherchant ou la pierre aurais pus se trouver je découvrit, une belle et grosse fontaine. Pleurant de joie, je mis précipita. Arrachant un pan de ma robe (tout de même a contre cœur (ben oui c'était tout de même une robe de très bonne qualité et unique au monde))je trempa le tissu et m'en pressa de nettoyer la plaie et dans faire une bandage plus ou moins correcte.
Quand une main m'agrippa brusquement; elle s'était réveiller.

Es ce que l'on ma déjà trahit? Mais qu'est ce qu'est la trahison a proprement parler? pour trahir il vaudrais déjà qu'il y a eu confiance. Et a la cour cela est impossible nous ne pouvons le permettre, pour l'argent ou le pouvoir notre frère ou sœur serait près a nous poignarder dans le dos pour prendre nos biens ou place. Ce qui n'encourage guère a tenter le diable....

Étrange ces prolétaires qui ce dévoilent ainsi aux grand public. Enfin je ne trouve pas ça si désagréable, j'éprouve même une certaine sympathie à son égard. L'empoignant d'une main ferme je l'obligeais a se recoucher, il ne fraudais pas qu'elle s'évanouisse à nouveau. Mordant ma lèvre inférieure, je réprimer un sourire. En m'étreignant des épines se retrouvèrent à nouveau dans sa chair, que je m'en pressa d'enlever, ce qui ne manqua pas de la faire gémir de douleur.
La Lune était déjà haute dans le ciel, et elle ne partait pas, ce qui me surpris elle voulais discuter avec moi. Je n'avais pas l'habitude de me retrouver dans ce genre de situation, de me trouver en face de quelqu'un de sincère sans masque. Était ça? c'est comme cela quand on est pas formater à la vie de château?
Tant d'innocence dans ce regard, quelque part je l'envier.
Pour la première fois j'eus envie de faire un cadeau a une des personne du peuple. Refermant ma main sur une de mes rose je l'arracha et lui donna , quelques goutte de mon sang glissèrent sur la rose, ma main c'était prise deux ou trois épines, cela lui donna une jolie teinte.

Sur ces mots elle tendit sa main et pris possession du présent.

Encore cette histoire de trahison? J'ouvris la bouche, puis la referma aussitôt. Je ne savait pas quoi lui dire, je sentait bien qu'elle souffrait. Mais elle me me mettait dans une situation des plus délicates, au palais on s'inquiétait uniquement de moi et je n'avais jamais eu besoin de m'inquiéter pour les autres. En plus elle me demander d'être son amie, amie? Je ne sais pas ce que sais moi le rôle d'une amie je n'en est jamais connue. Mais devant tant de souffrance je ne pu que m'exprimer ainsi:

Et voilà ma première alliée a Wonderland, peut être cela vaudrais t-il mieux. Ne connaissant personne et sans lieu dans lequel habiter, il vaudrais mieux que j'assure mes arrières. Bon je suppose que maintenant elle va partir, et moi retourner...au labyrinthe? Le seul lieu ou je serais plus ou moins en sécurité si mes ronces ne me tue pas. La fatigue commença à me rattraper, j'avais passer une si longue et dure journée. Mes roses commencèrent a se fermer, mais mon seul œil s'y refuser, je devait lutter on ne s'endort pas devant les gens cela et mal polie.
Respirant un grand coup je lui dit:

Me levant, je poussais un soupire et évitant le jeune regard de Neko, je commençais à me dirigées vers les ronces si épaisses, c'était le seul lieu qui pouvait m' hébergée après tout. Une main glacée m'empoigna le bras. Sans la regarder je m'écrira:

Son expression me figea, j'aperçus à la fois de la colère, de la tristesse et surtout elle s'inquiétait. Elle me retenait ça j'en était sur, peut être qu'elle ne désirais pas que je retourne dans ce lieux. Je ne dit rien j'attendis ce qu'elle avait à me dire.