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 the Fallen King is now the Knight of Wind.

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the Fallen King is now the Knight of Wind. Empty
MessageSujet: the Fallen King is now the Knight of Wind.   the Fallen King is now the Knight of Wind. HorlogeoMer 28 Avr - 6:50

Fiche Du Personnage






NOM : Dans son ancienne vie elle n’en avait pas, Keen est son nouveau patronyme

PRENOM : Son passé pencherait pour la nommée Arthur, mais elle aime se faire appeler Faith.

AGE : 22 ans dirons- nous (mais si nous comptions les âges qu’elle a traversé, je dirais environ 16 siècles.)

GROUPE : Humans

POUVOIR : Manipule le vent comme personne et peut rendre son épée invisible.

MÉTIER : Chevalier, du vent, pour être précis. Enchaîne aussi les demandes d’escorte, pour les gens qu’elle trouve assez bien pour avoir ses services.

ORIENTATION SEXUELLE : Elle n’a pas vraiment le temps de s’en préoccuper, donc inconnue.
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DESCRIPTION PHYSIQUE :

Cette demoiselle, au teint assez pâle, mais plein de vie, est plutôt, non, disons le franchement, est très grande, plus d’un mètre quatre-vingts pour soixante kilogrammes. Autant vous dire qu’elle est grande est mince. De plus ce poids, complété d’une armure légère, lui offre une vitesse accrue, lui permettant d’attaquer plus rapidement que l’ennemi, sans pour autant avoir moins de force. Oui, cette jeune fille se muscle le plus possible, mais elle fait attention à ne pas avoir des muscles surdéveloppés, elle tient tout de même à sa beauté. Il faut le dire, elle est assez belle, pas la plus belle peut être, mais elle fait attention à son physique, histoire de plaire en dehors de ses heures de travail, qui ne sont absolument pas fixes. Sa silhouette, fine, élancée et dotée d’une poitrine dans la moyenne, dirons-nous, mais quelle cache sous son épaisse cuirasse, est assez passe partout. Son visage est, lui aussi, fin, comme le reste du corps, avec deux grands yeux de couleur bleu-vert. Son regard est le plus souvent déterminé, comme son esprit, ne laissant pas de place au doute, ou à la réflexion, ce qui est un peu plus ennuyant… Une fine bouche, plutôt bien dessinée, mais jamais, ô grand jamais, maquillée. Elle ne supporte pas de cacher son apparence derrière du maquillage. Ses cheveux sont d’un blond doré, surtout au soleil ils sont rayonnants. Détachés, ils lui arrivent au milieu du dos, mais ils sont d’ordinaire coiffés en chignon, entouré par une tresse décorée avec un flot bleu foncé, à l’arrière de son crâne, ne laissant qu’une épaisse frange et deux mèches le long de ses joues, arrivant aux épaules. Pour ses vêtements, elle porte une grande robe blanche, par-dessus la quelle une deuxième robe, bleu à liserés ocres et manches longues, vient s’ajouter. Bien sûr, elle ne pourrait pas se considérer Chevalier sans une armure digne de ce nom. Un plastron robuste, faisant le tour de son buste, des gantelets étincelants, recouvrant tous ses avant bras et ses mains, des pans miroitant, constitués de trois plaques distinctes chacun allant de ses hanches à ses genoux à peu près, et enfin des jambières et chaussures légères, recouvrant ses pieds, tibias et genoux. Des décorations bleues sont visibles sur son plastron. Ses armes sont de longues épées à de mains assez célèbres : excalibur ce nom vous dit quelques choses ? Eh bien, il s’agit d’une version… customisée ? Tout comme l’autre lame, dont elle se sert beaucoup plus rarement, celle-ci représentant plus son devoir et son honneur qu’une véritable arme mais surtout beaucoup plus puissante. On la nomme Avalon. Une image pour chaque sera amplement suffisante pour que vous voyez vous-même quel genre d’arme est-ce.

Spoiler:


Spoiler:


DESCRIPTION MENTALE :

Ce Chevalier a un tempérament des plus ardents. Totalement et définitivement contre l’injustice, elle peut passer de la demoiselle plutôt normale et charmante qu’elle est habituellement au guerrier puissant, sans aucunes manières et fonceur qu’elle est vraiment. Sans manières… ce n’est pas tout à fait exacte. Elle possède un sens de la justice aigu, préférant donner une bonne correction et laisser la vie sauve à un fautif que de le tuer sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer. Ca ne veut pas dire que la prochaine qu’elle le verra agir de la sorte elle lui laissera une deuxième chance. Certes, elle a de la pitié mais il ne faut pas en abuser tout de même. Elle n’aime pas du tout qu’on se moque d’elle, son honneur passe aussi avant tout. Comme lorsqu’elle vous donne sa parole, vous pouvez être certain qu’elle ira jusqu’au bout de ce qu’elle vous a promis. Si vous ne la provoquez pas, vous pourrez constater qu’elle est assez sympathique. Elle aime les choses simples, n’a rien contre quelques plaisanteries, du moment qu’elles ne sont pas trop déplacées. Chose plutôt surprenante elle est assez timide avec les demoiselles, beaucoup plus qu’avec les hommes, tout ceci étant dû à son passé, mais si ça ne l’empêche pas d’être tout de même gênée avec le sexe opposé à quelques occasion. Il n’est pas très difficile de la faire rougir. Malgré ses airs de bourrin lorsqu’elle se bat, c’est une fille tout ce qu’il y a de plus normale, elle aussi aimerait bien trouver quelqu’un pour elle, aimerait porter des robes à dentelles et froufrous - enfin elle ne vous aurait jamais dit ça de son vivant et vous comprendrez pourquoi ! - Elle aussi assez franche, n’allant pas par quatre chemins pour vous dire la vérité, mais elle réfléchit tout de même à la façon de le dire. Notre épéiste a un peu de mal avec les mœurs de Wonderland, ne venant pas de la même époque, mais elle fait comme elle peut pour survivre, elle a tout de même réussit à ne plus parler en vieux français mais ne comprend pas toujours les phrases trop familières ou, au contraire, trop soutenues, ni les autres langues bien qu’elle soit entrain d’apprendre l’anglais. Contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, elle aime la lecture et l’art. Quelques autres choses à savoir sur elle, cette guerrière adore le sport, en particulier la course, que ce soit d’endurance ou simplement de vitesse, d’ailleurs il n’est pas rare de la voir courir seule, prétextant faire une course « avec » ou « contre » le Vent, qu’elle considère comme vivant. Mais, dans une toute autre catégorie, évitez tout de même de trop l’échauffer, au risque de la mettre dans un tas de furie datant de son passé… Pour finir, il est à noter qu’elle éprouve une foi sans faille pour ce qu’elle appelle « Dieu », sans pour autant être fanatique.




HISTOIRE :
The True Story of a Fallen King.


Revenons dans le passé, à une époque plus lointaine, plus médiévale, revenons au bas Moyen-âge…

Il y a avait un bruit infernal dans cette petite taverne de campagne, située en Bretagne (nous parlons bien du Sud de l’Angleterre actuelle). Tout ce boucan était créé par un groupe de quatre ou cinq jeunes hommes, tout juste sortit de l’adolescence, qui semblait fêter quelque chose. Oui, l’un d’entre eux venait de devenir Chevalier au service du noble possédant les terres aux alentours. Ce jeune, et récemment militaire, n’était autre que Faith, appelé Arthur à cette époque. Il est vrai que de son vivant, la demoiselle était en réalité un homme, surprenant, n’est-ce pas ? Enfin, continuons. Il s’était donc enrôlé auprès de l’armée et de l’église pour secourir les plus faibles et aider son seigneur en toutes circonstances. Voilà la voie qu’il venait de choisir, pour la plus grande joie de ses parents. Après tout n’est-ce pas extrêmement honorable, à l’époque, de voir son fils devenir un noble, au plus petit échelon certes, mais un noble tout de même. La vie semblait vraiment bien partie pour ce garçon de seize ans, que pouvait-il rêver de mieux ? Rien. La soirée, bien arrosée, se finit assez tard dans la nuit, et le jeune Chevalier, qui aspirait d’ailleurs à devenir une sorte de justicier ou héro connu et respecté de tous - que d’idées enfantines – rentrait enfin chez lui, admirant sa nouvelle armure et son arme, une épée quelconque, dont la lumière de la lune qui si reflétait l’aveuglait de temps à autre, le sourire aux lèvres. La cérémonie d’adoubement s’était déroulée parfaitement bien, pour son plus grand bonheur !

Passons ces quelques années de routines à combattre au près de son seigneur, à apprendre, grâce à un ami de sa mère, le contrôle de cet élément si fascinant qu’est le vent et à accepter les différentes missions, sans vraiment réfléchir, de ses supérieures.

C’est seulement lors d’une intervention où il dut décimer tous les hommes d’un village, sous prétexte qu’ils avaient bafoué l’honore du noble, ami du seigneur auquel Arthur devait obéir. Bien sûr tout ceci n’était que foutaises, le noble en question voulait simplement se débarrasser de quelques paysans infortunés qui ne parvenaient pas à payer les impôts comme il se devait. Exécutant les ordres, et les innocents faussement condamnés, le jeune soldat, d’à présent dix-huit ans était extrêmement fière d’être si aimé par son seigneur.

Chevalier perdu dans le flot du mensonge de la manipulation, pensant être un exemple pour tous, combien de temps vont durer tes douces illusions ? Peu de temps…

Se rendant aux offices matinaux, il apprit que tout un village d’innocents avait été décimé par une sorte de monstre sanguinaire, qui ne laissait aucunes pitiés à ces pauvres malheureux. Choqué et peiné que quelqu’un ou quelque chose puisse faire une telle chose il alla prier pour les âmes des défunts, demandant à « Dieu », ou du moins ce qu’il appelle ainsi, de bien vouloir guider leurs âmes vers le salut éternel, proposant l’aide du vent, avec qui, selon lui, il était devenu ami suite à ses études prolongées à son sujet, pour conduire leurs esprits… Il pensait à ce qui avait pu mener quelqu’un à faire une telle chose. Même pour respecter les ordres il ne comprenait pas qu’on puisse agir de la sorte !

Ah, triste marionnette qui pensait être libre mais dont les fils sont tirés par quelqu’un depuis le début de cette pseudo-liberté…

Une fois arriver à la chapelle prévue pour le recueillement, il dû demander le nom du village sacrifié pour des raisons aussi vaines. Ô horreur et déshonneur qu’il ressentit lorsqu’il réalisa que le village ravagé n’était autre que celui qu’il avait dû purifier de ces faux hommes sans honneur, que la chose sanguinaire et sans pitié n’était autre que lui-même !

Comment pouvait-il avoir fait une chose pareille ? Ses supérieurs ne lui avaient-ils pas dit que ces pauvres innocents étaient la pire vermine du royaume ? Auraient-ils fait cela simplement pour se débarrassé d’eux ? Aurait-il, lui, chevalier si exemplaire, tuer bon nombre d’hommes, gâcher autant de vies, simplement pour le confort d’un noble ? L’effroi était visible au plus profond de ses yeux. Il ne comprenait pas, il ne comprenait plus… Les Seigneurs et nobles ne devaient-ils pas aider les plus malheureux et non demander à des jeunes Chevaliers pleins d’espoirs de les massacrer ?

Il était tellement choqué qu’il repartit vers le château de son Seigneur sans même prier pour ces pauvres défunts qu’il avait à présent sur la conscience. Il voulait des explications et il les aurait. Il ne mit qu’une heure, tout au plus, pour arriver à l’imposant château, fait de vieilles pierres. Son aspect général écrasait les paysans des alentours tant il semblait riche et imprenable. Arthur ouvrit les grandes portes sans attendre l’autorisation de qui que ce soit et se dirigea d’un pas rapide, presque nerveux, vers la salle du trône. Il entra dans cette vaste pièce, ne souciant pas des protestations des domestiques. Le Chevalier se stoppa à quelques mètres du Seigneur, le regardant droit dans les yeux, qui ne reflétaient rien excepter l’ennui et l’indifférence.

« Pourquoi avez-vous ordonné une telle chose !! »

Hurla Arthur qui était à présent furieux comme jamais.

« Ordonner quoi ? De faire tuer tous ces incapables qui ne parvenaient même pas à payer de simples impôts ?! »

Se contenta de répliquer l’autre, franchement pas intéressé par les accusations du jeune homme.

« Mais … Comment peut on tuer des innocents pour si peu !! C’est inconcevable ! Surtout pour un Noble qui doit protéger ses sujets ! »

Le riche propriétaire se mit à rire, d’une façon sombre et inquiétante.

« Et tu penses peut être que nous autres, Nobles et Seigneurs, aidons toujours ces chiens de paysans ? Qu’on gaspille notre or et notre confort pour ces misérables parasites qui vivent à nos dépend ? Eh bien non ! »

Arthur était dans un état de choc profond. Tout ce qu’on lui avait enseigné à présent venait de s’effondrer comme un vulgaire château de cartes. Sans plus réfléchir il empoigna son épée, courant vers l’infâme seigneur et lui asséna un coup. Chose plus troublante pour le jeune homme, son supérieur sourit en le voyant arriver et sortit sa propre lame pour parer le coup. Ainsi s’en suivit une lutte plus qu’acharnée entre les deux combattant. L’un luttant pour la justice de tous ces morts, l’autre pour étouffer l’affaire et garder son confort. La bataille dura un peu moins d’une heure, sous les yeux terrorisés des servants qui ne savaient que faire, étant partagés entre sauver leur seigneur et continuer leur vie de chien ou laisser le Chevalier le tuer et gagner enfin leur liberté, au risque d’être encore moins bien traiter si il perdait…

Des bruits de fer entrecroisés, la respiration saccadée des deux hommes, le sifflement créé par les armes tranchant le vide plutôt que leur adversaire, le son des objets et décorations brisés par tant de violence. Voilà les seuls choses que l’on pouvait entendre dans cette pièce. Aucuns discours, ni commentaire de qui que ce soit… Soudain un bruit de saillant et aigus de métal sectionné. Mauvaise chose pour notre blondin : son épée venait d’être brisée en deux, ne lui offrant plus aucunes possibilités d’attaques… Son destin allait-il finir comme ça ? Sans avoir réussit à défendre ces pauvres gens ? Non ! Certainement pas ! Il ne l’accepterait jamais ! Fonçant une nouvelle et dernière fois sur son ennemi, il para comme il put avec le reste de son épée et retourna l’arme du Seigneur contre lui. Un bruit de déchirure et de craquement d’os se fit entendre dans tout le château… Une épaisse tâche rouge commença à se répandre sur les vêtements du Noble. Arthur recula soudainement, à la fois fière et effrayé… Il avait tué, de sang froid cette fois et en pleine connaissance de cause, un homme, mauvais d’accord, mais il l’avait tout de même assassiné, il ne pouvait reste impuni plus longtemps.

Il décida de partir, de fuir, d’errer dans toute la Bretagne comme châtiment. Il l’annonça tout de même à ses parents, qui, essayant de comprendre l’état d’esprit de leur fils, ne mirent que peu de temps pour accepter sa décision. Ils virent très bien qu’il comptait partir sans arme, son unique étant détruite. Ne voulant pas le voir partir vers une mort certaine ils lui donnèrent le trésor familial : une épée, au manche bleu et or, dont la lame tranchante paraissait n’avoir jamais servi. Nous parlons bien d’Excalibur, l’épée si célèbre de nos jours.

Deux années s’écoulèrent. Le jeune homme, plus si jeune que ça, ayant environ 20 ans, continuait son chemin, dont il improvisait sa direction à chaque seconde, pouvant faire basculer son destin d’un instant à l’autre. Pour expier son crime, il se mit en tête l’idée d’aider chaque personne qu’il rencontrerait, ce qu’il fit avec beaucoup de joie d’ailleurs, aidant toutes sortes de gens, nobles comme pauvres, jeunes comme âgés. Il ne souciait point de la situation sociale de chacun, préférant s’intéresser à leurs propres personnes, qui étaient-ils au fond ? Pourquoi en étaient-ils arrivés à où ils sont ? Pourquoi avaient-ils ces problèmes ? Problèmes qui étaient d’ailleurs aussi variés que les commanditaires. Cela pouvait aller de la simple aide lors des récoltes à la participation à une guerre, chose qu’il fit à plusieurs reprises. Il ne semblait pas le remarquer, mais petit à petit il gagnait une certaine notoriété au près du tiers-état et des deux autres ordres. Il plaisait à tout le monde. Il aidait volontiers les plus démunis, ce qui ravissait les paysans, il restait fidèle à l’église, lui donnant le peu d’argent qu’il possédait, pour le plus grand plaisir du clergé et accomplissait chaque tache gratuitement, ne prenant aucun salaire, même les plus élevés, faisant le bonheur des nobles quels qu’ils soient, du moins tant qu’ils n’en abusaient pas. Si bien qu’à la fin de cette deuxième année, de plus en plus de personnes vinrent le solliciter, le renseignant sans le vouloir sur les agissements du roi tyrannique qui sévissait. Une tête couronnée aux attentions les plus mauvaises à en croire, non seulement les paysans, mais aussi les nobles, qui n’avaient aucun intérêt personnel à le voir tomber.

Intrigué, il passa environ deux mois à essayer d’en apprendre plus sur le Roi et se qu’il découvrit le rendit malade. Il détournait l’argent alors que le pays était dans une famine sans précédente, organisait de grandes fêtes, lui permettant d’humilier les petit seigneurs et autres nobles plus gradés lors de celle-ci, et disait aux paysans qu’il ne pouvait rien faire pour eux. Il poussait sa cruauté jusqu’à faire enfermer et torturer des innocents pour leur faire endosser ses propres parts de responsabilités dans des affaires sombres et étranges. Bien sûr, vous vous imaginez qu’au point où ce souverain était, il n’hésitait pas à faire kidnapper des jeunes filles pour une seule et unique raison, vous comprenez bien laquelle… Comprenant ce qu’il se passait vraiment avec le dirigeant de ce pays, Arthur fut prit d’une effroyable haine, pire que celle dont il avait fait preuve contre son défunt seigneur. Ecoutant la requête commune d’une bonne partie de la population, toutes classes confondues, il choisit une seconde fois la voie du jugement et du crime. Il allait à nouveaux répandre le sang de quelqu’un.

Il attendit le bon moment, profitant de sa réputation pour proposer ses services au Roi, qui, heureux de trouver quelqu’un comme ça, accepta sans plus attendre. Ses premiers ordres ? Tuer tous ceux qui l’importunaient. Le chevalier n’avait bien sûr aucunes intentions, ni envies, de le faire, mais lui fit croire le contraire, de façon à pouvoir se rapprocher de lui. Ce qui ne tarda pas. Il fut bientôt invité à voir le Roi en privé pour parler de ces affaires d’états et trouver plusieurs solutions, ou plutôt moyens d’exterminations.

Le moment était venu. Plus aucunes hésitations n’étaient acceptées. Seule la mort pourrait soulager les sujets de ce Roi méprisable. Prenant le poignard caché sous l’armure qui lui recouvrait le torse il attendit que le Roi lui tourne le dos pour pouvoir lui transpercer. Ce geste tant attendu arriva. L’homme qui s’apprêtait à tuer le souverain fit un pas assez timide, puis un deuxième, et un troisième, ainsi de suite, gagnant d’assurance et de vitesse à chaque déplacement. Il finit par foncer vers sa cible à une vitesse plus qu’effrayante, traversant toute l’immense salle en quelques secondes à peine, bien qu’il fût un peu aider par son « ami » le Vent. Il sentit la lame à la taille réduite traverse la peau et les os du maître du royaume, et eut tout de même quelques difficultés à trouver et sectionner le cœur. Pourquoi ne pas avoir utilisé Excalibur après tout ? Eh bien par principe. Il ne voulait pas souiller l’épée qu’il avait reçut de ses parents aussi lâchement. Après tout, il n’y a rien d’honorifique à attaquer son ennemi par derrière, n’est-ce pas ? Revenons aux événements. Le meurtrier ressorti sans attendre son arme du cadavre, décédé depuis peu de temps, et partit le plus rapidement possible.

Hélas pour lui, il fut arrêté juste devant la porte, les gardes ayant entendus le bruit si familier à la chute d’un corps. Les soldats lui posèrent quelques questions avant de lui demander, fatalement, où se trouvait le Roi. Ah, quelle question qu’il n’aurait préféré jamais entendre. Voyant que son destin était scellé, il ne prit même pas la peine de s’enfuir et leur indiqua simplement la salle qu’il venait de quitter. Les hommes d’armes accoururent vers le corps vide de vie du souverain, il y eut quelques cris mais surtout une immense pagaille dans le château. La majeure partie de l’armée royale s’approcha du Chevalier et, à sa grande surprise, l’acclamèrent et le supplièrent de devenir leur nouveau Roi. Visiblement ravies de la mort de leur haut supérieur. Arthur ne comprenait pas. Comment pouvaient-ils se réjouir d’une telle chose ? On ne peut apprécier la mort de quelqu’un ! Néanmoins il ne dit rien à ce sujet.

Ce qui le choqua encore plus, après coup, fut qu’ils lui demandèrent de devenir leur Roi… Demander cela à lui, un homme qui en avait tué plusieurs autres, de sang froid, soi-disant pour aider les autres… Bien sûr, étant jeune, il ne prit pas trop le temps de réfléchir plus que ça. A cette époque, devenir Roi était le summum de l’honneur, alors pourquoi décliner l’offre. Après tout, il se surestimait un peu trop, pensant pouvoir aider son peuple en toutes circonstances et préférant avoir toutes les responsabilités que de les confiés à un autre an qui il n’aurait pas confiance. Il accepta donc avec un grand sourire, jurant, bien avant son couronnement fidélité à la nation qu’il avait décidé de protéger à partir de maintenant.

Le couronnement fut quasiment immédiat, quelques jours d’attente tout au plus. Il fallait bien prévenir tous les personnes importantes du pays et de l’église qu’une nouveaux Roi allait monter sur le trône, n’est-ce pas ?

Ce fut donc un Vendredi après-midi que le sacrement eut lieu, dans la plus grande tradition. Le jeune –futur- souverain fut richement habillé, portant tous les atouts et accessoires que le maître d’un pays se doit de vêtir en un tel jour. Il entra dans l’immense Cathédrale, où ses prédécesseurs s’étaient tous fait couronner. L’endroit était rempli de monde, venant des classes les plus variées, on pouvait apercevoir des bourgeois et des nobles, ainsi que des paysans et des ecclésiastiques, pour finir, dans un peu plus éloignés, on apercevait une grande partie de l’infanterie et autres soldats de l’ancien Roi. Tous l’acclamaient, fières et heureux de voir une personne comme notre jeune homme accéder à ce rang. Le jeune Chevalier, et maintenant personne la plus importante du royaume, jubilait à l’idée du titre qu’il venait de recevoir. En parlant de recevoir quelque chose, une fois qu’il fut sur son trône, si imposant, le plus haut gradé de sa nouvelle armée vint le voir. Il était habillé de façon très militaire et imposante mais à la fois assez gracieuse. Mais là n’est pas l’objet de cette remarque. Ce qui nous intéresse se trouvait dans ses mains gantées de blanc. Une longue épée scellée, momentanément, dans son fourreau fait, sans doute, d’or massif et recouvert de lignes bleues avec quelques inscriptions dans une langue inconnue pour nous.

« Voici un présent pour notre Majesté. »

Dit-il le simplement possible. Arthur était un peu surpris qu’on le nomme Majesté, mais il devrait si faire, à partir de ce jour ce fut son nouveau titre. Le militaire, voyant que l’homme ne savait quoi répondre, se contenta de se mettre à genoux avant de continu, tout en lui présentant l’épée.

« Cette lame se nomme Avalon. Elle est la fierté de ce pays. Je suis certain que vous en prendrez soin et lui ferez honneur. »

Le souverain le remercia aussi poliment qu’il put, ne connaissant pas les manières qu’un roi se doit d’avoir, et prit délicatement l’arme. Il la sortit de son fourreau et l’admira, dévoilant son aspect au public. Tous restèrent un long moment silencieux, ébahis par la finesse et la beauté de l’œuvre qu’était cette épée. Puis le sacrement reprit. La suite ce déroula comme prévu. Il fut bénit par l’église puis reçut une couronne et un sceptre, indiquant son nouveau statut. Arthur fut ému et honoré comme jamais il ne l’avait été auparavant.

Ah, innocence et fierté d’une marionnette qui pensait avoir coupé ses fils… Voyons si ton avenir sera toujours aussi beau.

Les jours passèrent, puis les semaines, les mois et enfin une année s’était totalement écoulée. Le Roi Arthur avait, pendant ce laps de temps, reprit son pays en main, créant des réformes pour aider les plus pauvres et faire diminuer la famine. Les récoltes s’étaient miraculeusement améliorées, à croire qu’avec un bon souverain les choses allaient mieux d’elles-mêmes ! Il fit même récupérer tous les différents meubles du château royal pour revendre les plus inutiles. Ce qui lui permit de découvrir un vieux et étrange miroir. Il voulut le mettre en vente lui aussi, mais ses servants lui déconseillèrent vivement, prétendant qu’un autre monde était accessible à travers cet objet. L’ancien Chevalier n’y croyait pas vraiment, mais vu l’ardeur avec laquelle les domestiques voulaient garder ce bien, il céda et leur laissa.

Au cours de ce même mois, il faut prévenu d’une chose assez étrange. Une rumeur, que l’on pourrait plutôt qualifier de légende, se répandait à une vitesse ahurissante. Et il y avait de quoi. C’est un de ses envoyés dans le Nord du pays qui lui apprit. Dans cette partie du royaume on comptait qu’une coupe, faite d’or et décorée d’étranges joyaux, était capable de réaliser le vœu de quiconque la trouvait. Sur l’instant, Arthur n’y fit pas attention, n’ayant un aucun souhait à formuler pour lui-même.

La nuit tomba et notre souverain ne parvenait pas à dormir, étant obsédé par l’idée de ce qu’on appelait le Saint-Graal, cette coupe mystique. Il se demandait si elle ne lui permettrait pas d’amener une paix, une richesse et un bonheur éternels à son peuple. L’idée était plus que noble. Penser d’abord à son peuple avant soi-même, n’est-ce pas charmant comme intention ? Ayant enfin prit cette décision il parvint à se coucher tant bien que mal.

Le lendemain arriva plus vite qu’il ne le pensait, mais cela ne changeait rien à ses objectifs. Il fit venir de toutes parts les meilleurs chevaliers de son pays. Les hommes d’armes et le souverain se réunir autour d’un immense table ronde, pour facilité la discussion, et le roi exposa son plan. Il voulait à tout prix récupérer cet objet pour le peuple. Les autres étaient à la fois heureux d’avoir été choisit pour cela mais aussi totalement d’accord avec le maître du pays, pensant qu’il ne pouvait que quelqu’un de bien pour penser à une telle chose.

Quelques mois passèrent. L’idée du Roi avait tourné à l’obsession. Il ne pouvait plus quitter l’idée de trouver cette chose sacrée. Peu à peu il se mit à verser le sang de ses ennemis, au début il se contentait à les prendre comme otages, sans les brutalisés, pour récupérer des informations, puis ces méthodes étaient devenues inefficaces, il décida donc de torturer les prisonniers, juste un peu, pour les faire parler, mais l’histoire se répéta et les pratiques devinrent de plus en plus violente jusqu’à devenir totalement inhumaines. Bien sûr, lui, qui croyait faire les bonnes choses, comme il le fallait, ne se rendait pas compte de se qu’il faisait aux ennemis, qui ne l’avaient pas forcément demandé. De plus, il était tellement fixé sur ses guerres qu’il oubliait totalement de gérer son royaume et de veiller à son bon fonctionnement. La criminalité et la pauvreté revinrent donc en force, profitant de ce relâchement pour ruiner le pays. De plus, pour ne rien arranger, les récoltes étaient de pire en pire.

« Les récoltes s’étaient miraculeusement améliorées, à croire qu’avec un bon souverain les choses allaient mieux d’elles-mêmes ! »

Il est facile de penser qu’elles se détériorent avec un mauvais Roi, non ? La gentillesse et la bonté du souverain n’étaient-elles pas entrain de disparaître … ? Ne courait-il pas à sa perte en continuant ainsi ? Eh bien, malheureusement si.

Des révoltes commençaient à monter dans tous les coins du pays, ne pouvant laisser le Roi indifférent. Il devait ouvrir les yeux sur ces agissements et vite, avant de finir sous la hache du bourreau. Il avait versé le sang, chose qu’il voulait tant éviter ; il avait laissé son peuple adoré sombrer dans la souffrance et la misère. Il lui fallut un an. Un an pour réaliser ce qu’il était entrain de faire. Un an jour pour jour qu’il avait prit cette décision et qu’elle avait tourné au désastre. Tant de temps pour s’apercevoir de la futilité de son idylle et toutes les conséquences qu’il avait engendré. Il était considéré comme un tyran, on allait même jusqu’à dire qu’il voulait le Saint-graal pour posséder la Terre entière. Etait-ce la voie qu’il avait choisit ? Le destin qu’il avait entreprit ? Certainement pas ! Des années de combat contre l’injustice pour finir par la créer lui-même ? Il refusait, il s’en voulait, il était détruit et anéanti comme jamais auparavant. Comment avait-il pu devenir ce monstre qu’il détestait ? Comment a-t-il réussit à devenir aussi hypocrite et égoïste que ces nobles stupides ? Il ne pouvait continuer comme ça. Il se haïssait, tant pour lui que pour le peuple. Il voulait se ôter la vie, en finir avec tous ses crimes, être puni, châtié ou je ne sais quoi d’autre, du moment qu’il payait pour ce qu’il avait fait.

Dans son grand désespoir une chose attira son attention. Le miroir. Cette surface lisse à travers laquelle on pouvait apercevoir un monde encore inconnu. Il y voyait là une occasion de se racheter de ses méfaits. Il pensa d’abord à un signe de Dieu, mais se dit qu’il avait sans doute perdu ses faveurs après le mal qu’il avait créé autour de lui. Il prit une nouvelle décision. Il allait commencer une nouvelle vie, une vie entière pour aider les autres et seulement les autres. Il allait devenir quelqu’un d’autre, même devenir une femme si il le pouvait. Il allait vivre avec comme seuls biens ses armes, ses vêtements et son armure. Ses seuls compagnons seront la foi et le Vent. Il prendra le glaive de la justice, quitte à perdre la vie sous son poids. Il devait le faire, il n’avait aucun autre choix.

Il s’avança vers le miroir, passant une main au travers de l’étrange objet, il examina de plus près le paysage qu’on apercevait. Il était sombre au début mais s’égayait au fur et à mesure que l’on s’éloignait du regard. Il commença à traverser. A ce moment précis il sentit un changement en lui-même et la douce voix du Vent, qu’il entendit pour la première fois, lui dit au creux de l’oreille.

« Oublis ton ancien nom. A partir de maintenant tu es une demoiselle. Tu te nommeras Faith Keen. Faith pour la foi que tu porte en ton Dieu et Keen pour l’acharnement que tu porteras contre l’injustice… »

La suite reste encore à écrire. C’est tout ce dont je suis capable de vous informer à propose de cette demoiselle pour le moment…


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Fiche Du Joueur







PRENOM/PSEUDO : Cla

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : /

NOTE SUR 10 TA PRESENCE SUR LE FORUM : /

REGLEMENT SIGNÉ ? : /

UN COMMENTAIRE ? (forum ...) Anciennement Hana Koto comme compte.


Dernière édition par Faith Keen le Sam 15 Mai - 4:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: the Fallen King is now the Knight of Wind.   the Fallen King is now the Knight of Wind. HorlogeoMer 28 Avr - 9:35

bienvenue ! ^^ Sur un autre forum j'utilise aussi Saber comme avatar ! ^^
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MessageSujet: Re: the Fallen King is now the Knight of Wind.   the Fallen King is now the Knight of Wind. HorlogeoJeu 29 Avr - 3:41

oh, vraiment ? xD merci pour le "bienvenue" mais s'mon 6eme compte (sur 7) ici, simplement modifié XDDD
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MessageSujet: Re: the Fallen King is now the Knight of Wind.   the Fallen King is now the Knight of Wind. Horlogeo

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