Regrets... [PV Cosmos]

L’état de Cosmos semblait se dégradé de plus en plus... Nous arrivions enfin dans le dortoir des Gryphons. Une fois dans le couloir menant aux différentes chambres, je l’adossai sur un mur. Je sentais une vive douleur, Akai s’était sans doute blessée légèrement au niveau du mollet en arrivant ici. Etrange que je l’ai ressenti… Mais sur le moment je n’y prêtai pas vraiment attention.

Je regardai Cosmos, réfléchissant à tout ce qu’il avait enduré jusqu’à maintenant, avant de me rendre compte d’une chose qui m’énerva rapidement. Je lui mis alors une gifle, pas trop forte j’espère, pour tenter de le réveiller. Je ne savais pas si ça avait marché, mais je décidai de m’expliquer tout de même, légèrement irritée :

« D’après ce que j’ai compris, tu as tué toute ta famille et d’autre pour avoir un pouvoir. Et si on te le rappel tu t’effondres. Tu éprouves des regrets à les avoir tous massacrer et d’en avoir acquis un tel pouvoir ?! »

Je gardais le silence pendant quelque secondes, vérifiant qu’aucunes oreilles indiscrètes ne trainaient dans les parages, puis repris :

« Vraiment ! Juste pour ça tu te mets dans un tel état ! Tu ne le sais peut être pas, mais moi, j’ai massacré ma propre famille, ai salis les mains d’Akai avec leurs sangs, tué même des domestiques innocents pour quoi ?! Une vengeance personnelle, qui a sans doute gâché la vie de cette fille ! Et qu’est-ce que j’y ai gagné ? Rien !! Absolument rien !! Alors que toi, tu as au moins la chance, si tu le veux vraiment, de recommencer une nouvelle vie ! En prime, tu as réussis à avoir des pouvoirs assez considérables, alors tu es gentil, tu arrêtes de faire ton malheureux ! Tu ne penses pas que, moi aussi, je suis rongée par les regrets ? Et pourtant, je ne veux pas tomber comme tu le fais maintenant. Si tu as un but et que tu l’abandonnes en repassant au sang que tu as versé, là, tu pourras vraiment regretter d’avoir tuer si ça ne menait à rien… Moi, je sais que même si je retrouvais mon corps, ça ne servirait à rien. Une fois se but atteint, qu’est-ce que j’aurais à faire ? Personne ne s’intéresse aux gens comme moi non ? »

Si j’avais eus de vrais yeux, il est sûr que je serais entrain de pleurer. Après tout c’était la première fois que de tels regrets surgissaient au fond de moi… J’espérais que, malgré son état, Cosmos ait entendu. Car je ne pourrais jamais redire une chose pareille une nouvelle fois.

Je me retrouvais donc dans le dortoir des gryphons, il faisait si froid d'un coup, je ressentais une chaleur dans la salle, je voyais une silhouette presque trop éloigné pour moi, ma vision était trouble, mon corps aurait il encore besoin de repos ...? Je sentis une douleur qui me força à resté réveiller, c'était elle... Du moins la peluche qui m'avait réveillé... j'écoutais sa voix, elle me paraissait lointaine... Je la connaissais à peine qu'elle ... m'aidait...? Alors que depuis le début... Je ne faisais qu'une sorte de harcèlement... Ma famille... ce mot m'était ... flou je n'arrivais pas à suivre, je n'écoutais pas tout mais je me relevais alors à l'aide de ma Keyblade, toujours sans force, je tombais alors à terre sans avoir la force de me lever, je réussis néanmoins à tourner la tête vers elle.

" Pourquoi... Pourquoi tu...m'aides... Je ... n'en vaux pas la peine... "

Je le regardai, écroulé au sol, me dire qu’il n’en valait, soi-disant, pas la peine. N’avait-il rien écouté de ce que je lui avais dit ?! Et il osait me demander pourquoi je l’aidais !! Vraiment… Lui… Je m’approchai et l’attrapai par la capuche, que cela lui fasse mal ou pas je m’en fichais totalement et le trainai devant la porte de ma chambre tout en lui répondant :

« Pourquoi je vous aide ? Je n’en ai aucune idée moi-même ! Je m’oppose seulement au fait que vous disparaissiez, ça vous va comme explication ?! »

Je déposai, violemment ou non je ne sais plus, sur le lit pour qu’il se repose un peu. Et m’assis sur le bord en soupirant

« Vraiment, pourquoi dites vous que vous n’en valez pas la peine ? Vous savez très bien que c’est faux ! »

Ma douleur s’intensifiait étrangement, je regardai la jambe d’Akai et constatai que ce n’était pas, comme je l’avais imaginé, une petite griffure sans important, non, toute la jambe de la fillette était en sang. La cause d’une telle blessure m’était inconnue, mais l’attitude à adapter contre ça m’était encore plus obscure. Je me retournai vers le corps qui gisait sur le lit.

« Je sais que vous n’êtes pas vraiment en grande forme, mais vous n’auriez pas une idée pour arrêté le flot d’hémoglobine qui sort d’une grande plaie ? »

Je me fis jeté sur le lit après qu'on m'est relevé , je regardais le plafond, pour seul son j'entendais la voix de cette conscience, une voix très enfantine et mignonne a entendre, je vallais la peine d'être sauvé... Non... Elle ne savait pas... ce qui s'est réellement passé... ce n'était pas par vengeance... pas par haine...c'était ... Par amour... que je l'ai fais... Je voulais les sauvés... Je voulais avoir la force de les sauvés... Mais mon rève a basculé, le sang fût un requiem que je chantais souvent... J'entendis alors la voix de Akai me signalant un saignement, je tournais ma tête , elle n'avait pas une trace de ... Demyx... Oui j'y repensais à son pouvoir je me demandait si... Je réfléchissait me levant brusquement et regardant Akai, j'aurai rougis si j'avais encore mes sentiments.
" Hum... Je pense ... Que tu as atteint l'âge de la maturité... Ce n'est pas une blessure... va voir dans les toilettes... "

Un silence pesant… ces trois mots résumaient assez bien l’ambiance dans la chambre après les paroles de Cosmos. Je faisais vraiment tout pour garder mon calme. Vraiment… Il devait faire trop sombre pour qu’il voie l’énorme plaie béante qui s’étirait sur la jambe d’Akai, ou alors il n’était simplement pas bien placé pour la voir… C’est ce que j’essayais de me persuader. Je ne savais pas vraiment s’il était sérieux, inquiet ou si il pensait que le moment était adapté pour ce genre de blague… Je devais me contrôler !! Le frapper n’aurait servit à rien, il est possible qu’il soit vraiment sérieux sur ce sujet là ! Mais, hélas, je m’emportais toujours facilement…

Ah je peux vous dire que le son que fit la collision entre le poing d’Akai et la tête du Gryphon fut assez joli mais pas très discret. Puis reprenant mes esprits, je paniquai un peu, espérant ne pas l’avoir trop amoché quand même… Je soupirai devant ma propre bêtise, franchement, j’étais censée l’aider et là je l’assommais !! Je me penchai un peu au-dessus de Cosmos, qui était retombé sur le lit – peut-être à cause de mon coup ? – et décidai à m’excuser tout de même. Mais, avant, je plaçai la jambe d’Akai de façons à ce qu’il voie distinctement la blessure.

« Désolée, vraiment… Mais dire une chose pareille !! Il est vrai que ce n’était pas vraiment une raison pour vous frapper. Mais vous devez savoir que je m’emporte très facilement. »

Je soupirai une nouvelle fois. Puis la douleur se fit encore plus intense, si Akai avait pu exprimée quelconques émotions il est sûr que son visage aurait été déformé par la douleur… Je reposai ma question en essayant d’avoir un ton qui ne laissait pas transparaitre mon malaise :

« Je vous redemande donc comment je pourrais soigner cette blessure. »

Pour une fois que je ne vis pas le coup venir, il m'assoma un petit moment d'ailleurs me causant quelques nausées, Akai avait fait fort mais je me relevais manquant presque de retomber, arrachant un bout de ma tenue de bal pour arrêter l'hemoragie, le sang avait coulé sur toute la jambe et j'allais prendre de quoi essuyer histoire de la rendre un peu plus propre, j'épongeais alors le sang puis relevait ma tête, je fixais ses yeux m'observer, nos visages étaient si prêt que j'aurai voulu l'embrasser, mais je ne fis que la regarder.

Je fus soulagée de le voir se relever, quoiqu’il avait un peu de mal. Il n’avait toujours pas répondu à ma question, mais il entreprit de panser cette étrange blessure avec des morceaux de sa tenue. Je voulu l’empêcher de saccager un si bel ensemble pour une chose pareil, mais la douleur me fit taire. Je le regardais nettoyer ma jambe sans dire mot, puis il me fixa. La distance qui nous séparait était vraiment minime. Tant et si bien qu’inconsciemment mes lèvres –enfin celle d’Akai - étaient attirées par celles de Cosmos. Hélas, ou heureusement, je ne sais pas trop, il appuya sans le vouloir sur la blessure. Cette fois je ne pus m’empêcher de lui hurler de douleur dans ses tympans. Je plaquai presque immédiatement mes mains sur ma bouche :

« Excusez-moi !! Vraiment je ne voulais pas ! »

Puis je soupirai en détournant mon visage, après tout, il devait se douter que je ressentais – à présent – très clairement la douleur et que je pourrais devenir un poids pour la garde. Pourtant je n’avais vraiment pas envie de partir ! Je m’étais un peu stabilisée depuis que j’étais chez les Gryphons. Je lui demandai d’une petite voix et un peu triste :

« Je… je pourrais rester ici… même si je redeviens sensible à la douleur physique… non ? »

Mes lèvres la demandait, je sentais une chaleur qui m'attirait vers elle mais j'appuyais trop fort sur sa blessure ce qui me stoppa dans ma lancé, je continuai alors d'éponger, la plaie commençait à former une croute, je regardais la jambe d'akai, la peau assez pale, et je pense trop petit pour une jeune demoisellles avec autant de poids sur elle, je relevais ma tête de nouveau lorsqu'elle me posa une question.

« Tant que moi je ne l'aurai pas dit. Tu nous sera toujours d'une grande aide. Donc ne t'inquiete pas. »

Je tournais vivement la tête vers lui lorsqu’il me répondit. J’étais tellement heureuse de pouvoir rester !! Heureuse… cela fait longtemps que je n’avais pas ressentis ça… Je ne réfléchissais plus très logiquement, à tel point que je me jetai dans les bras de Cosmos sous le coup de l’émotion, oubliant totalement ma blessure. Je restai un bon moment comme ça avant de me reprendre. Mais qu’est-ce que je faisais !!!! J’hésitai à me pousser ou non, ne sachant vraiment que faire. Je levais timidement les yeux – enfin le seul visible d’Akai – vers lui.

« Euh… désolée ? Je… enfin… vous… et… »

J’étais vraiment embrouillée, résultat je ne savais même plus ce que je disais ! Je soufflai un bon coup, mettant de l’ordre de mes idées :

« Désolée. J’étais tellement heureuse de vous entendre dire ça et je ne sais pas ce qu’il m’a prit… »

Je ne m'attendais pas a cette réaction, je vis la jeune fille me sauté dans les bras, et par surprise je tombais, elle était sur moi, d'un regard un peu timide, je la regardais, un peu gêné aussi, il lui mit les mains aux fesses sans vouloir puis remonta rapidement pour ne pas l'énerver.

« Je...Je vois ... Tu seras toujours bienvenue parmi nous. »

Cette position était agréable, la blessure était cicatrisé et le sang avait arrêter de couler, je retournais Akai de façon a être au dessus d'elle et je m'apprêtais à l'embrasser même si elle allait sûrement me dégager...

Il me bascula de façons à être au dessus de moi, j’en fus un peu surprise, pas que la chose me déplut spécialement, mais venant de lui c’était surprenant. Je ne l’avais jamais vraiment vu d’aussi proche, et surtout pas comme ça. Je vis très bien ses lèvres se rapprocher, il voulait sans doute … m’embrasser ? L’idée aurait suffit à me faire rougir en temps normal, mais je ne sais pourquoi, sur le moment l’idée me… plaisait ?! Tant et si bien que c’est moi-même, de mon propre choix, qui embrassa le Gryphon… Par euh reflexe peut être ? Oui c’est ça, un malheureux et stupide reflexe… Je fermai les yeux pendant quelques secondes ne pensant plus à rien, puis les rouvris brutalement, me rendant compte de ce que j’avais fait… Je reculai vivement, plaçant une main sur mes lèvres. J’étais tellement confuse que je ne savais plus quoi dire. Il me fallut plusieurs dizaine de secondes pour retrouver la parole et m’écrier :

« Pardoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !!!! Je… Enfin… Vous ne… vouliez peut être pas ? Excuse- moi !!! »

Je sentais son souffle sur mon visage et avant que je n'eus le temps de réaliser elle avait coller ses lèvres sur les miennes, j'avais apprécié ce moment et elle aussi, ses lèvres étaient petites et douces, elles me réchauffaient puis j'aperçu alors ses yeux se réouvrirent, leurs éclats timide et gênés elle se recula un peu mais je la rattrapais en lui rendant son baiser.

« Non... C'était Agreable. »

Je fus encore plus gênée lorsqu’il m’embrassa… Non, pas à cause de ça, mais plutôt ce qu’il avait dit. Il avait apprécié… Si j’avais pu, je me serais gifler, ce que je fis mais intérieurement. Jamais, je dis bien jamais je n’avais fait une telle erreur !! J’avais fait complètement l’inverse de ce que je voulais… Il commençait à vraiment s’attacher à moi, trop à mon goût… Déjà que je sentais à présent la douleur, il ne manquerait plus que je perde le contrôle du corps d’Akai et s’étais foutu pour moi ! Je me relevai précipitamment, un peu déboussolée, mais qu’est-ce qu’il m’arrivait en ce moment ?! Je soupirai, plantée là au milieu de la pièce. Qu’est-ce que j’allais faire maintenant ?

Je me sentais bien, je trouvais cela étrange, je n'avais jamais ressentit ce genre de sentiments avant, pour tout avouer je n'avais rien ressentit jusqu'à maintenant, néanmoins je sortis rapidement de mes pensées, je restais à genou, épongeant un peu la blessure avec un bout de ma tenue, celle-ci n'était pas une simple tenue, elle possédait un peu de ma " Folie " que j'utilisais discrètement pour cicatriser la blessure, je ne montrais pas ma faiblesse lorsque je le faisais, je sortis un bandages et des herbes médicinales que j'applicais doucement avant de mettre le bandage.

« Tu vas ressentir une légère douleur. »

Je regardais le bandage en me posant une seule question, c’est étrange qu’une telle blessure ai guéri aussi vite… Certes je ne m’y connaissais pas tellement en médecine ou en premiers soins, mais quand même, qu’une plaie aussi grande se soit soignée en aussi peu de temps ! Le mieux était encore de ne pas savoir à près tout. J’étais encore trop gênée pour demander à Cosmos. Ses paroles me tirèrent de mes pensées. Une légère douleur ? Je m’effondrai sur le sol, tenant ma jambe.

« Légère … ?! »

Ce truc faisait un mal de chien !! Je ne sais pas ce qu’il utilisait comme plantes, mais rappelez moi de ne jamais les réutiliser !

Je regardais la cicatrice disparaître sans formé de plaie, personnellement je ne ressentais pas la douleur, en tout cas je ne voulais pas la sentir, je levais ma tête, d'ailleurs je n'avais pas remarqué que ma vue se troublait de plus en plus, nous n'étions que deux dans la salles mais j'entends milles et une voix résonné, j'étais accroupie devant elle, feintant de tombé a plusieurs reprise, cachant ma souffrance du mieux que je pouvais, je me relevais assez maladroitement, je ne sentais plus mes jambes, ma coquille elle même me lâchait, la pièce bougeait, je sentais quelques chose remonter je regardais Akai, détournant quelques fois afin de voir où était mon bandeau, puis je la regardais en souriant.

« Le couronnement aura bientôt lieu. Tient ton rôle. Je tiendrais le mien. Et ne t'occupes pas de.... moi.... »

Je ne tenais plus, mes jambes m'abandonnèrent tombant à la renverse sur le lit, je me revoyais dans mon passé.

Qu’est-ce que je devais faire ? Aucunes idées !!
D
e toute évidence il n’allait vraiment pas bien, il tenait à peine debout si bien qu’il finit sur le lit… Il pensait vraiment que je pouvais l’abandonner comme ça ? J’étais gênée d’accord, mais le laisser là, certainement pas ! Je me fichais que le couronnement commence ou non, je n’avais rien de spécial contre la Reine, mais pour l’instant mes priorités étaient de savoir comment allait Cosmos, et, si je le pouvais, de le soigner, bien que j’en doute.
Je réfléchissais toujours lorsqu’un bruit sourd retentit. De toute évidence un soldat frappait à la porte. Quelque peu stressée j’attendis de savoir pourquoi il venait ici.

« Excusez-moi, mais la Reine demande à ce que tous les Gryphons la rejoigne au plus vite ! »

Pour quelles raisons ? Un plan pour le couronnement peut être ? En temps normal j’aurais tout simplement dit au soldat de dégager d’ici, mais, avec ce que Cosmos m’avait dit et son entêtement, j’étais obligée d’y aller…

« Je vous rejoins tout de suite alors ! »

Je soupirais, d’accord, je le laissais là, mais si il ne venait pas au couronnement et qu’il n’assurait pas son rôle il entendrait parler de moi ! Je me dirigeais vers la porte, ma blessure allant beaucoup mieux, et jetai un dernier regard vers lui, du moins pour le moment, puis sortis.

Allons voir pourquoi notre nouvelle souveraine nous avait demandé de nous réunir aussi précipitamment.

[fin du rp]

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