| | | Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] |  |
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![Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] ![Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] Horlogeo](https://2img.net/r/ihimizer/img535/2623/horlogeo.png) Jeu 29 Juil - 2:51 | |
| Etrangement, les jumeaux avaient comme l’impression d’avoir oublié quelque chose. Sans doute n’était-ce pas important mais cela les travaillait tout de même depuis plusieurs instants. Ils s’observèrent, vêtus de leurs uniformes rouges et bleus et soupirèrent en haussant les épaules, le tout dans une parfaite synchronisation. Ceci n’était sans doute qu’un vulgaire détail. En attendant, il leur fallait se soucier d’un léger souci, du même ordre d’importance que le premier. Leur cible s’était barrée. Oh, tout leur revint à cet instant. Une personne s’était présentée à la grille de la demeure de leur patron en prétendant avoir un rendez-vous. Ceci n’était bien sûr qu’un prétexte vil pour attenter à la vie du Mad Hatter. En conséquence, les jumeaux avaient effectué la réponse appropriée. Deux coups de hache. Leur cible était cependant rapide et le massacre se transforma en jeu de course au travers de la forêt. Loin d’être une chasse pénible, Dee et Dum s’amusaient bien, à éviter les arbres, ou à les trancher selon le besoin. Et puis, alors qu’ils étaient sûr de gagner, l’ennemi avait disparu. Voilà, ils en étaient là. Quoique non, un autre point était aussi à prendre en compte…
Le fait qu’ils soient dans l’eau jusqu’aux genoux. Ils se regardèrent, longuement, puis abandonnèrent leurs armes au milieu de l’eau pour s’arroser. Après tout, leur boss ne risquait plus rien et ils n’étaient pas souvent venus dans le coin. Le point négatif était qu’ils avaient plus ou moins abandonné leur poste. Ca ce n’était pas grave. Après tout, le patron comprendrait sans doute. Quoique l’invité n’avait pas du tout chercher à les attaquer ou à entrer de force et il ne semblait pas particulièrement mauvais. Raison de plus, pensèrent les jumeaux, qui étaient l’exemple même de la règle ‘ne pas se fier aux apparences.’ En tout cas, la brume qui se dessinait autour d’eux, ainsi qu’une possible menace venant des eaux troubles ne paraissaient pas les inquiéter. Les deux petites terreurs étaient plus préoccupées par leur jeu qu’autre chose. Si bien qu’un certain temps s’écoula avant qu’ils ne se rendent compte qu’ils étaient totalement glacés par la liquide qui avait trempé leurs uniformes.
« Dee, je crois qu’il faudrait…»
« Rentrer, je sais, Dum~ »
Les gamins hochèrent la tête en se regardant et ramassèrent leurs haches tout en tentant de sortir de cet endroit. Ce qui n’était pas simple considérant que les deux frères semblaient avoir certains problèmes pour se mettre d’accord au niveau des directions. Loin de se disputer, ils alternaient entre les choix de l’un puis de l’autre. Si bien qu’ils tournèrent en rond pendant un long moment, incapables de voir où était situé le chemin qui leur permettrait de rentrer. Cela restait cependant un jeu et, pour oublier le froid dans leurs membres, ils plaisantaient sur ce qui les entourait ou bien sur une possible colère de Mad Hatter à leur retour. S’ils ne rentraient pas, tout serait plus simple car ils n’auraient pas à retrouver leur chemin. Cela signifiait cependant pas de paye ni de bon bain chaud. Pas de sucreries non plus. Hors de question d’en arriver à un point aussi critique. Un brin fatigués, ils finirent par s’asseoir sur un tronc d’arbre mort qui était visiblement tombé pendant une tempête. Au moins, ils étaient au sec. Un soupir leur échappa. Ils n’avaient même pas pu jouer avec l’horrible personne venue embêter le patron. Avec de la chance, quelqu'un passerait par ici et ils pourraient s'amuser un peu.
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| | Sujet: Re: Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] Jeu 29 Juil - 7:24 | |
| Stupide lac, envahit d'eau froide, entouré d'arbres moches, et puis cette boue qui avait rendu ses belles chaussures crasseuses ! Sérieux on se demandait à quoi servait ce lac, car ELLE, AZILIS HAYLING, aurait les chaussures propres et ne serait pas obligée de jongler entre les flaques pleines de boues afin de sauver ses chaussures.
Bref, tout ça pour dire qu'Azilis était plutôt de bonne humeur - je vous laisse imaginer ce qu’il se passe dans son esprit quand elle se lève du mauvais pied -. Voilà pourquoi, bravant la brume et le lac, elle décida tout de même d’aller s’aérer l’esprit dans les bois qui bordaient ce lac. Mais comme le destin est un sacré taquin et qu’il avait décidé de lui pourrir la journée, elle passa prêt de deux heures à errer dans le brouillard.
Il y a des gens qui meurent de faim dans le monde, des gens qui se font enlever, assassiner, découper en morceaux, et parfois même manger… mais tout ça n’est rien comparé à l’horreur que vivait Azilis: la non accessibilité à ce qu'elle désirait ! Mais imaginez un peu la frustration de la jeune fille qui s'était mouillé le bas de son pantalon sur prêt de trois kilomètres et à qui on dit que non, non, elle n'arrivera pas à rejoindre l'autre coté de ce lac pour atteindre les bois. Que la vie peut sembler blessante parfois !
Bref, elle maugréa pendant prêt de trente minutes, insultant le lac et à peu prêt tout ce qui s'y rapportait, et une fois l’esprit un peu plus posé, elle se rendit compte qu'elle avait atteint les bois... Miracle.
Voilà donc pourquoi elle se retrouva dans ce bois, sur ce mètre carré de sentier, quand un tronc d'arbre se mit sur sa route. Enfin plutôt en face d'elle, enfin non pour être totalement sous SES pieds ! Je vous épargne la suite qui j'en suis sur, se dessinera très bien dans votre imagination débordante et m'épargnera de décrire la honte d'Azilis en revivant ce moment.
Perplexe, elle fixa d'abord le sol, avant de se retourner pour voir deux petites silhouettes assises sur le tronc. Azilis ne les avant pas vu, ce qui était tout à fait normal dans cette purée de pois. Elle se permit même de soulever son sourcil droit du genre « gni ? ». Mais bon, trop tard, la nervosité qu’elle avait enfin réussit à calmer venait de se réveiller brusquement. Et ces deux petits, assis sur le tronc, cette stupide situation qui l'avait fait tourner au ridicule… c’en était trop !
« NON MAIS D'OU VOUS SORTEZ ?! »
Mais qui étaient ces deux petits individus qui avaient momentanément perturbé le quotidien de la jeune Azilis ? Sérieusement, imaginez un seul instant, que votre journée déjà suffisamment gâchée s'empire en trébuchant sur un arbre et que toi, oui toi lecteur là, te ramasse à terre avec un plus deux spectateurs qui te regardent ! Mais tu fais comment hein ? Tu te mets à voler ?! Soyons sérieux un instant ! Si Azilis laissait passer un tel outrage, alors c’était la porte ouverte à tout ! |
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| | Sujet: Re: Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] Jeu 29 Juil - 7:55 | |
| Au départ, la silhouette qui passa à quelques mètres d’eux passa totalement inaperçue. Il faut dire que les jumeaux étaient plus occupés à souffrir du froid qui régnait dans leurs corps à cause de leurs pantalons trempés qu'à se préoccuper du paysage. Ils enlevèrent même leurs bottes, pour les retourner et vider l’eau qui était parvenue à s’y insinuer. Ils les remirent ensuite, décidant que jouer à les lancer les plus loin possible dans le lac n’était pas une idée raisonnable. Enfin, leurs idées ne l’étaient jamais. Pour ne pas dire que raisonnable n’était pas un des mots qui composaient leur vocabulaire. Les haches posées à leurs côtés semblaient avoir profité du passage dans le lac par contre. Il suffisait pour cela de constater qu’elles étaient dénuées du sang séché de la veille qui avait tâché les lames. Perdus dans entre le brouillard qui les entourait et le lac à quelques pas, ils attendaient quelque chose. Quoi, Dee et Dum ne le savaient pas. Ils avaient juste envie qu’un truc se passe et qu’ils soient tirés de leur torpeur glacée. Parce qu’il n’y avait rien d’amusant à être dans leur situation.
N’empêche qu’ils furent plus qu’étonnés de se faire crier dessus par le brouillard. Ils sursautèrent dans un geste synchronisé et regardèrent autour d’eux à la recherche de la source du bruit à leur égard. Parce que le ‘vous’ s’adressait forcément à eux. Enfin, ils l’espéraient. Premièrement, pour la simple raison qu’une invitation à jouer, même très détournée, était toujours la bienvenue. Ensuite parce qu’ils doutaient sincèrement qu’il y est qui que ce soit d’autre de vivant dans le coin à part eux et la voix. Voix qui était représentée par une jeune femme, bien plus âgée qu'eux, à la couleur de cheveux assez vibrante. Les deux gamins la fixèrent, durant plusieurs secondes, cherchant à savoir si elle était bien réelle ou non. Puis, d’un bond, ils se redressèrent pour être debout l’un à côté de l’autre sur le tronc qui leur servait de refuge.
« Bonjour ! »
« On sort de là d’où on vient ! »
« Et toi ? D’où est-ce que tu viens ? »
Leurs voix étaient amusées et dénuées d’agressivité. Quoiqu’ils parlaient rarement de façon froide, préférant garder un ton enfantin même dans les moments où ils étaient les plus cruels. En se levant, chacun avait ramassé sa hache. Le manche des deux armes n’était pas encore trop trempé donc cela n’était pas dérangeant. Ils s’avancèrent légèrement vers l’inconnue.
« Qui es-tu, Mam'zell ? »
Leurs regards se firent encore plus brillants. Ils avaient hâte de savoir si l’autre était une méchante ou une gentille. En tout cas, elle était tout aussi trempée qu’eux, ce qui était amusant et rassurant à la fois.
Dernière édition par Dee & Dum le Ven 30 Juil - 5:57, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] Ven 30 Juil - 5:34 | |
| « Bonjour ! »
« On sort de là d’où on vient ! »
« Et toi ? D’où est-ce que tu viens ? »
Azilis poussa un long grondement avant de se relever, trempée jusqu’aux os. Prenant son temps avant de répondre, elle releva la tête pour dévisager ses vis-à-vis. La première chose qui lui vint à l’esprit fut : miroir. Que ces gamins se ressemblaient ! Car ils étaient parfaitement symétriques et ils l’étaient tellement que c’était leur caractéristique principale. Lentement, un sourire apparut sur le visage d’Azilis. Un sourire qui se voulait amical, mais qui finalement ressemblait plus à un rictus malsain qu’autre chose, comme quoi, elle avait encore du boulot avant de réussir à paraitre sympathique. Mais pourquoi un tel sourire ? Et bien leur comportement amusait Azilis, c’était en effet très amusant de les voir se mouvoir en parfaite synchronisation, et surtout, elle se réjouissait déjà de la chasse à venir.
Décidément, elle aimait vraiment l'animosité, étant un être vile et ne comprenant pas le sentiment futile qu'est l'amour. Azilis pouvait vraiment faire tout ce qu'elle voulait d’eux, sans regret. Car après tout, Azilis est incapable de ressentir ce sentiment. Avoir des remords est complètement stupide, comme si on réalisait, après coup, que nos actes étaient incorrects. C'est la dernière chose que la psychopathe pourrait penser, elle est très confiante et ne prend jamais de décision sans penser aux conséquences. Elle est totalement consciente de la haine que les gens pourraient lui porter, mais à vrai dire, elle s'en contrefout. Du moment qu'elle peut diriger et avoir le contrôle de la situation, le reste importe peu.
« Qui es-tu, Mam'zell ? »
Les deux auxquels Azilis avait à faire étaient encore plus étranges que prévu.
Les p'tits gars ne savaient même pas qui elle était.
Oh. C'était... quelque part entre l'irrespect le plus total et la volonté d'abréger sa vie dans l'instant d'après. Pendant un petit moment, disons l'espace de deux ou trois battements de cœur, Azilis resta là, regardant les jumeaux sans ciller. Ces paroles dotées d'une insolence sans pareille résonnaient dans la tête de la femme et effectivement, elle allait leur montrer le respect en leur fourrant ses deux pistolets en plein nez.
Saisissant lentement mais très sûrement le col des deux pistolets dans les poches arrière de son pantalon, elle les sortit et les approcha inexorablement vers eux pendant que sa colère grandissait. Elle les approcha si près de leur visage que ceux-ci louchaient à s'en faire mal aux yeux pour l'apercevoir.
« 'Espère qu’vous les voyez bien, ceux-là, marmonna-t-elle, une veine battant en rythme sur sa tempe. 'Trement j’me ferai un plaisir d’vous trouer le crâne. Capté mes p'tits ? » |
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| | Sujet: Re: Deux pauvres enfants égarés. Ou pas. [PV Azilis] Ven 30 Juil - 5:55 | |
| Les grandes personnes étaient vraiment impolies. Mal-élevées et sans le moindre respect pour ce qui les entourait. Les sales gosses, qui commençaient à ne plus trop ressentir le froid qui glaçait leurs membres grâce à leur envie de s’amuser et au fait que les pantalons avaient un brins séchés, ne semblèrent pas le monde du monde impressionnés par la créature aux cheveux roses qui avait décidé de s’inviter à leur partie de jeu en plein air. Visiblement, elle avait pris le même bain qu’eux et, malgré cela, elle se permettait d’agir comme si elle était supérieure. Pénible tout cela. Surtout que la vieille semblait avoir un très léger problème de contrôle de sa colère. Les jumeaux se regardèrent quelques instants, du coin de l’œil, parce que se faire casser le nez par un flingue ne les intéressait pas plus que ça.
« Je crois que c’est une méchante, Dee. »
« Tu crois, Dum ? Je ne la trouve pas effrayante… »
« On pourrait tout de même jouer avec elle, non ? »
Ils semblèrent y réfléchir. Et, soudainement, leurs jambes se levèrent, en même temps, pour frapper dans le ventre de la personne, qui était, à leurs yeux, quelqu’un de méchant visiblement. En quelques secondes, ils ramassèrent leurs haches, ne s’inquiétant pas de savoir s’ils l’avaient fait tomber dans l’eau ou si leur attaque avait échoué. Quoique cela les aurait bien amusé tout de même. Après, tant qu’elle n’était pas morte… Heureusement les gens de ce monde étaient malheureusement très coriaces. Ce qui rendait la vie des habitants cauchemardesquement vivante. Et mortelle aussi. Pour l’instant, les jumeaux décidèrent d’éviter de se servir du revolver de Dee. Ca, il ne le sortait que lorsque la situation était véritablement passionnante. Et qu’il était forcé de se battre à distance. Pour l’instant, il ne s’agissait que de s’amuser un peu. Se réchauffer en faisant de l’exercice. Ils agissaient plus comme à leur boulot, en étant insouciants et en ne prenant pas la menace rose au sérieux. Chacun avec une hache sur l’épaule, ils observèrent la jeune femme en souriant. Avec des sourires un peu trop grands justement. Bah, entre malades mentaux… Debout sur le tronc, ils observèrent leur ennemie du jour, ayant hâte de s’amuser avec elle.
« Nous sommes contents que tu veuilles jouer avec nous, Mam'zelle! » |
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