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 Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby.

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Joan G. Whisper
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Joan G. Whisper

Féminin Age : 64

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MessageSujet: Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby.   Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby. HorlogeoJeu 12 Juil - 13:48

Les grandes portes rouges s’ouvrirent, dévoilant un univers de luxure et de débauche. La jeune blonde fut tout d’abord effrayée, loin d’être habituée à ce type de scènes. Puis, après un instant de silence, le temps que ses yeux ne parcourussent les alentours, Joan sembla s’habituer. Un grand sourire naquit sur ses lèvres et, enfin, elle entra d’un pas décidé.
Chaque mur était tapissé de rouge, couleur agressive, de laquelle pouvait suinter le sang, mais aussi l’érotisme. Si certaines personnes se seraient senties mal à l’aise, ici installées, Joan semblait, au contraire, fascinée. Un mélange de curiosité et d’envie. Une folle envie de jouer, de se laisser porter par la musique et les danseuses envoûtantes. Leurs corps se courbaient en de sensuelles arabesques, en de mouvements terriblement gracieux. Elles n’avaient qu’à remuer ne serait-ce que le petit doigt pour attirer, et insuffler l’envie de les rejoindre.

Joan caressa doucement le velours de sa robe noire, plutôt courte, révélant un dos d’une pureté presque indécente, surtout en ces lieux, et une poitrine peut-être aussi douce qu’une pêche. Ses talons claquaient doucement sur le sol, à chaque pas qu’elle faisait, comme s’ils affirmaient sa présence. Pourtant, ici, Joan ne représentait pas la femme parfaite pour qui l’on pourrait littéralement fondre. Au contraire. Si les femmes qui chauffaient l’ambiance paraissaient brûler d’un feu éternel, le phénix n’était que cendres, attendant patiemment de renaître.

Ses yeux améthystes s’émerveillaient de plus en plus, à mesure que le temps passait. Ses jambes devinrent peu à peu si légères qu’elle se sentait voler. Toutes ces femmes, dénudées, qui perdaient un peu plus leur candeur à chaque pas, étaient certes magnifiques, mais Joan en attendait une autre. La star de cette scène, la plus belle danseuse du cabaret : Roxane.

Attentivement, comme une prédatrice, tu contemplais ces corps bouger selon la musique, tu les admirais, elles qui suivaient toujours ce même rythme ensorcelant, elles qui attiraient tous les regards sur cette scène qu’elles dominaient. Au fond de toi, tu sentais l’envie grimper, tu les jalousais presque. Ces femmes, sublimes, attirantes, qui pouvaient capter toute l’attention grâce à leurs corps. Si elles étaient aussi magnifiques, que serait Roxane? Cette merveille, qui avait droit aux plus grandes ovations? Cette déesse qui donnait au Moulin Rouge sa réputation? Oui, c’était vrai, ce lieu restait un bordel, les danseuses rien de plus que de vulgaires poupées exposées aux lumières rouges. Mais le fait qu’elles ne fussent que pantins articulés dansant pour le plaisir des autres, n’était-ce pas ce qui plaisait? Et certaines, peut-être aimaient-elles leur travail, non?

Joan soupira. Du revers de la main, elle balaya une mèche blonde de son front. Son regard finit enfin par quitter les ensorceleuses et la demoiselle en profita pour se trouver une table où s’asseoir. Certes, se rincer l’œil était une bonne activité, mais sa présence ici relevait d’autres objectifs, légèrement différents.

***

Le jeu de lumière changea, se concentrant sur le centre de la scène. Chaque spectateur applaudit ; tous connaissaient la chanson. Désormais, leur divinité sortait des coulisses et venait leur en mettre plein la vue. Ses comparses, toujours aussi déchaînées, vinrent se placer dans le public. L’une d’elles vint jusqu’à Joan, lui décrochant son sourire le plus radieux. La danseuse tendit doucement la main, comme une invitation. Sa tête se pencha délicatement sur le côté, et ses prunelles azur plongèrent en celles de la jeune blonde.

    Dévore-la … N’en fais qu’une bouchée …


Sensuellement, Joan se mordit la lèvre inférieure. Sa main se tendit pour attraper celle de la catin afin de l’attirer jusqu’à elle. Désormais assise sur ses jambes, la danseuse pouvait commencer son manège. La blonde serra un peu plus la déesse qui se tenait tout près. Alors, les événements s’enchaînèrent, si vite que cela en donnait le tournis. Mais la chaleur étouffante qui écrasait Joan la poussait à agir en brusquant les choses. Sa main se perdit dans la chevelure brune de l’autre femme, et elle exerça une légère pression pour approcher sa tête. Véritable serpent, elle glissa ses lèvres dans le creux de son cou, pour l’embrasser et y déposer des morsures enflammées. La danseuse remuait son bassin avec lenteur, effleurant les seins de la blondinette du bout des doigts. Les crocs de Joan, d’un coup, devinrent plus violents. L’ensorceleuse exhala un soupir de plaisir, avant de rire doucement.

    « — En théorie … Je suis censée me jouer de vous, non? Vous inversez les rôles … »


Elle ne répondit rien, se contentant d’agir. Sa main approcha un peu plus le visage de la danseuse, alors que la blonde releva la tête pour croiser ses prunelles. Ce n’était qu’un jeu, partage d’une mélodie sulfureuse entre une strip-teaseuse et une pucelle allumée. Un songe, partagé entre quelques morsures, un rêve éveillé, excitant, qui lançait Joan dans un manège peut-être un peu trop tendancieux. Sourire carnassier, elle voulait faire de cette danseuse sa poupée. Délire d’appartenance ; et si les fous se suivaient dans une marche des plus indécentes? Non, non, personne n’avait le temps pour cela, personne. La blonde rapprocha un peu plus la danseuse, avant de lui mordre les lèvres. La langue de l’autre, taquine, se hissa doucement sur la peau chaude de Joan. Un sourire sadique tordit son visage et, sans pour autant perdre en sensualité, elle glissa jusqu’à son oreille. Au départ, elle jouait perversement avec, laissant le bout de sa langue gambader sur la chaire tendre. Ce jeu, terriblement délicieux, poussa l’ensorceleuse à agir à son tour. Sa main enserra fermement l’un de seins de sa partenaire. Erreur fatale. La pression qu’exerçait la main de Joan se fit plus violente, plus dangereuse. Son visage, qui s’était détaché pour glisser vers son cou, serpenta de nouveau jusqu’à son oreille. Doucement, elle y murmura quelques mots.

    « — Écoutes-moi bien, catin des bas-quartiers. Je veux que tu dises à Roxane que Joan aimerait lui parler. Elle saura quoi faire. Ah. Et. Recommence encore une fois ce manège, et tu perds la tête. D’accord? »


Un frisson traversa l’échine de la danseuse, et son corps se cambra sur les jambes de Joan. Sa main, posée sur son dos, sentit à quel point elle était tendue, terrifiée. Elle recula doucement, juste pour lui faire face. Joueuse, la blonde lui rendit son sourire, exactement le même qu’au début de leur rencontre. L’ensorceleuse baissa les yeux et se releva rapidement, se mettant directement en route pour accomplir sa nouvelle tâche. Joan croisa les jambes, et attendit patiemment que sa petite Roxane n’arrivât.

***

Une démarche assurée, sensuelle. Des pas qui claquaient le sol avec prétention. Elle se savait aimée, jalousée. Divine. Libertine. Une déesse de velours, que chaque être aurait aimé caresser. Un ange, qui survolait le monde en l’illuminant de cette magnifique lumière rouge. Une lumière emplie d’indécence. Tu la connaissais bien, Roxane. Tu l’avais admirée. Tu savais à quel point elle pouvait être indocile, mépriser les hommes qui la regardaient en bavant. Tu connaissais quasiment tout de son caractère, tant tu l’avais épiée. Tu savais qu’elle ne venait ici que pour la danse, et que son existence entière n’était qu’un rôle. Roxane ne représentait pas grand chose de plus que toi, vous étiez toutes deux des pions sur un échiquier géant, des pions que l’on pourrait sacrifier n’importe quand, sans même prévenir. Oui, en cela, tu la comprenais presque. Mais vous deviez savoir autre chose … Toi, et ta stupide conscience. Toi, et ta paranoïa.

La déesse arriva en souriant. Un autre de ces sourires trompeurs. Joan lui montra la chaise, simplement. Son rictus sadique s’en était allé, mais elle se savait encore prête à lui sauter dessus pour lui trancher doucement la carotide et regarder le sang perler, puis rouler lentement sur sa peau d’albâtre. Ou … était-ce autre chose? Imperceptiblement, la blonde soupira, et tendit la main. Roxane y joignit rapidement la sienne, comme si elles étaient amies, et que cette rencontre pouvait être considérée comme une confidence.

    « — Dîtes-moi … Je peux … Vous demander quelque chose? Un service, quelque chose de très infime, vous pouvez en être sûre. »


Roxane hocha la tête, sans chercher à en savoir plus. Rendre un service? Comme si elle n’avait pas l’habitude. Quoique. Cette fois, la quémandeuse lui en parlait directement, sans passer par ses collègues. Bonne surprise.

    « — Je reviendrai assez fréquemment ici après cela, je m’en doute, mais je m’en contrefiche. J’aimerais, ma chère Roxane, que vous essayiez de voir si un être aux cheveux noirs corbeaux, et aux yeux de la même couleur, traînerait par-ici, de temps à autres … »


Deuxième bonne surprise pour la divinité. Joan avait besoin de se rassurer. Si, actuellement, elle revivait en Wonderland, pourquoi pas ce cher Gilles? Si lui aussi jouissait d’une seconde chance, alors la blonde se devait de lui arracher sa vie. Une vengeance, plus qu’un devoir, à vrai dire. Roxane hocha de nouveau la tête puis, comme par politesse, esquissa un nouveau sourire, plus doux.

    « — Si ce n’est que cela … Je vous tiendrais au courant, Mademoiselle Joan. Cependant, je dois m’éclipser, désormais. Mon travail m’attend.
    — Merci. »


Et voilà. Juste cela. Quelques mots échangés, quelques regards, et tout se finissait. Une histoire courte, comme Joan les aimait. Sa petite quête était accomplie, elle pouvait donc faire ce que bon lui semblait. Doucement, la blonde se releva. Prendre un verre. Ne se trouvait-elle pas au Moulin Rouge? Qu’étaient les visiteurs, sinon de généreux consommateurs? Boire et se rincer l’œil, deux activités qui allaient drôlement bien ensemble, au final.

Joan chercha le bar, lançant des regards distraits au travers d’une foule hurlante, gémissant de plaisir rien qu’à en contempler leur Reine danser.

Et c’est là, juste à ce moment, quand tu croyais que cette petite histoire se finirait dans une banalité lassante, que tes prunelles croisèrent les siennes. De véritables rubis qui agressaient tes améthystes, qui les transcendaient de part en part. Qui était cet inconnu? Envoûtant, presque autant que les danseuses, mais avec son propre charme. Tu lui souris timidement, avant de vite détourner le regard. Tu avais trouvé le bar, mais il t’avait aussi trouvée. Alors? Lassante banalité? Ce serait un nouveau jeu, une nouvelle rencontre. Peut-être savait-il déjà tout de ta soirée? Qu’il t’avait regardée agir, tapi dans l’ombre? Paranoïa, paranoïa … La meilleure manière de le savoir était peut-être d’aller à sa rencontre, non? Non. Surtout pas. Tu ne devais pas faire le premier pas. Tu devais aller au bar, et c’était tout.

Elle s’assit au bar, commandant un Ginjinha, cocktail à base de cerise, de sucre et d’eau-de-vie. Le serveur ne tarda pas à lui servir sa commande. Ses yeux se perdirent rapidement dans le breuvage aux couleurs rouges. Rouges … Comme … Cet être si étrange … Elle en rougit, avant de sentir son échine se tendre suite à un coup de vent.

Dommage, Joan … Ta tentative venait de couler … Peut-être devais-tu retenter ta chance?

_________________________
Pardon pour tout ce blabla, j’avoue en avoir profité pour avancer un peu l’intrigue de Joan é.è’ J'espère néanmoins que cette « entrée » vous va, très cher. ♥
Bon RP ♥
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MessageSujet: Re: Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby.   Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby. HorlogeoDim 15 Juil - 5:37


Palabra mi Amor ♥

Tic tac, Tic tac, quand sonne l’heure de la mélodie sans cœur, quand résonne la peur de ce funeste malheur, je ne cesse de rire, je ne cesse de sourire, la vie, la mort, le ricanement éternel d’une nuit nouvelle. Tic tac, Tic tac, tu m’ennuies mon joli, à pleurer, à hurler, à tâcher le sol de mon antre de ta bave ignoble et de ton sang amer. Tu n’es pas un bon cru, humain, mais j’aime me satisfaire de ce qui n’est pas, de ce qui n’est plus, de ce qui était, de ce…J’en perds mes mots ♥. Vivre de mauvaises choses nous amène plus près à savourer l’orgasmique saveur du sang noble, de l’humus si exquis d’une chair appétissante. Oh oui ! Oh oui ! Aussi appétissante que ta langue blême, que tes yeux délurés, que tes larmes perfides, mon joli…Petit…Repas ♥.

« Pitié… »

Oh, continue…J’aime, j’adore, j’adule ce ton, cette voix, cette supplication divine de la mortalité, de l’humanité infâme d’un être qui a osé se convier dans les méandres de mon obscurité, qui a osé frôler de son regard curieux le chaos profond de ces carcasses impures, de ces repas inachevés. Aurais-tu vu mon garde-manger ? Autant t’y emmener, autant te laisser moisir dans ce trou infecte, avec les cadavres putréfiés de tes congénères. Oui, pour mieux t’observer te laisser aller à ta sauvagerie que ton espèce tente si bien de voiler, de cette sauvagerie que je sais m’envenime, que je sais me noie. Mais j’en ris, tu sais ? J’en ris comme lorsque je t’observerai arracher les quelques morceaux de chair pourris sur ces os abîmés, pour survivre, survivre car c’est là ta notion, ton idéal, ton utopie, ta cause, ton existence. Oui, ton existence. Mais avant cela, mon cher, mon joli, mon divin, j’approche mes lèvres couvertes de ton rouge jusqu’à ton oreille, je la frôle, je la savoure, pour enfin mordiller ma propre chair rosie de mes canines perfides, pour enfin te susurrer, oh…Te murmurer ces quelques mots d’amour :

« Tu sens la débauche, tu sens le Rouge, mon doux, mais cet humus ne vient pas de toi, allez…Dis-moi et tu vivras ♥ »

Moulin Rouge que tu as murmuré, me crachant ces deux mots, ces trois syllabes idylliques, habillées du Rouge, du pourpre, du sanglant, de mon amour…Mh ♥. Ma main desserre ton cou, ton corps se laisse emporter dans les ténèbres de ces cadavres, emporter dans ta future bestialité, à dévorer tes congénères. Oh ne me regarde pas ainsi, ne me hurle pas que je t’ai trahi. Ai-je un seul jour chanter que j’allais te libérer ? Non, car je ne chante pas, comme je ne mens jamais, hihi ♥. En attendant, l’heure sonne, l’heure m’anime comme cette odeur vibrante du Rouge, du Rouge adulé…Ma langue pourlèche mes lèvres, ai-je l’air affamé ? Normal je le suis.

Tic tac, Tic tac, allons allons comme les loups, suivre la piste de ce monde fou. Tic tac, Tic tac, et un jour peut-être que l’horloge s’arrêtera.

Oh, cette phrase ne veut rien, dire, elle n’a pas de sens, elle ne se lit pas, elle ne se pense pas, elle ne se…Je m’égare ! Encore ?! Mais que voulez-vous, lorsque l’on est affamé, devenu l’esclave d’une odeur, d’un met divin et qui vous est pourtant étranger, il n’y a rien à faire, vous devenez un animal ♥. Je me trouve idiot, à ne pas m’être rendu compte de la présence de ce lieu de débauche, de ce garde-manger ambulant, dès son ouverture. Jabby jabby, mon doux, mon petit, tu devrais sortir plus souvent de ton antre, et pas que pour rendre visite à ta reine, hihi ♥ !

Mes pas me mènent, dans un rythme extatique, à cette porte, à cette entrée, à cette divine se parant du si beau Rouge, le Rouge de mon monde. Mes ailes frétillent, ma langue lape le sang séché sur mes griffes après m’être occupé du gardien qui n’avait…Hélas…Pas l’envie de me laisser entrer. Rassurez-vous, il a eu une mort rapide et gracieuse malgré son affreux goût. J’entre, je frôle mon ombre sur ces murs sanglant, je savoure la musique, la danse, la luxure de cette maisonnée, si familier ♥.

Je reste là, immobile, dans l’obscurité adulée, je ne parle pas, idylle, je me prête juste à savourer. De qui ? De quoi ? De où ? J’en deviens fou, de l’odeur de ce lieu, de cette faim qui m’assaille, j’en perds mes mots, ma prose et le peu de raison qu’il me reste. Un sourire malsain s’étire à cette pensée, les bagues de métal en forme de griffes ornant mes doigts caressent la peau de ma joue, languissantes et suffisamment tremblantes pour y laisser un sillon rouge ♥. Depuis combien de temps suis-je ici, à observer ? Je reste fasciné, empli d’une curiosité lugubre dans ce noir immoral que je revêtis, oh oui ! Le noir de ce petit coin sombre, le noir qui me voile pour me laisser savourer la vue de cette jeune fille, frêle…Inconnue…Suavement gourmande. Un met de choix, oh oui ! Que je pense aussi savoureux que ces danseuses, mais surtout, oui, surtout, elle sent le mystère, le sucre, le sucre vieilli, l’innocence bafouée, bref, tout ce que j’aime ♥. Mon choix est fait ? Advienne que pourra, je ne suis pas prédateur à suivre une proie définie, je suis serpent à vagabonder vers des victimes effrayées sans parcimonie. Vous ne me croyez pas ? Tic tac, Tic tac…

Ma langue claque contre mon palais, satisfait. Je caresse de mon regard la fleur fanée, car oui, cette belle et douce est fanée, n’est-il pas ? A s’élever, à vagabonder, pour finalement se brûler les ailes tel Icare et retomber, complètement brisée. Comment puis-je savoir tout cela ? Serais-je un dieu immortel et omniscient ? Sornettes. J’ai seulement observé ses faits, ses gestes, son regard et ses manières, ses idées et ses humeurs lors de la longue discussion entre cette fleur et la beauté du spectacle. Il ne faut pas être dragon pour savoir tout cela ♥.

Elle s’assied, elle commande une boisson, se parant de cet humus trop exquis, de cette idolâtre idée que je ne sais pourquoi, m’envenime. Oui, je suis curieux, aussi curieux que cette belle fleur fanée. En attendant, approchons-nous de ses épines, de son sourire, de ce rien qui l’anime ! Un pas, deux pas, son regard dans le mien, deux prunelles étincelantes qu’elle possède, j’en suis jaloux ♥. Silence, silence brisé par mes atours, par mon collier doré cliquetant, par cette iris rubis qui l’orne, il m’étrangle ce collier, et pourtant je l’aime, oh oui, je l’aime car il m’emprisonne, à jamais scellé à ma chair. Un dernier pas, une brise que mon aile gauche crée, frôlant la peau de la douce fleur fanée, de cette belle sans identité.

J’affiche mon éternel petit sourire, m’empêchant seulement de me rapprocher encore un peu plus. Non, je préfère me pencher sur le plan de travail, laissant mes griffes d’acier résonner sur le marbre, laissant mes yeux chercher les siens. Tu m’intéresses, délicate instabilité, ton esprit est fort alambiqué, j’aime cela, que dis-je…J’adule ! Le spectacle reprend, la musique couvre mon sifflement, le bruit de mes ailes se repliant plus amplement derrière moi, c’est qu’elles n’ont pas l’habitude d’un endroit si enfermé, les pauvres ♥. Finalement, je brise le silence, elle n’a pas l’air de le souhaiter, autant me laisser le loisir de la courtiser…Étrange mot que voici, hihi. Un grondement naît dans ma gorge, un grondement se transformant en un ténor suave, se voulant charmeur :

« Très chère, une dame comme vous ici ? J’en suis bien surpris, au point qu’un frisson me parcourt à l’idée que vous vous seriez perdue. Pardonnez-moi, je ne dis que des bêtises. »

Je présente ma main ouverte, pour recueillir la sienne, une paume neuve et immaculée du rouge du pauvre gardien. Mes yeux cherchent encore les siens, histoire de m’y plonger, histoire de les savourer.

« Douce fleur fanée, je me demande bien qu’elle est votre identité…Voudriez-vous me voir vous supplier pour en avoir une quelconque idée ? La raison de votre venue en cette maisonnée semble la naissance de ma curiosité, tout comme votre nom serait un si beau cadeau pour mes yeux émerveillés ♥. »

Tic tac, Tic tac, tes yeux me donnent envie de te scruter, mieux, mieux…De m’amuser. Ouh…♥ Doux frisson extatique que voici, délicat sourire joueur ornant mes lèvres rouges...Si beau et idolâtre Rouge !

P-S : Pas de problème, excuse moi du temps de réponse et de la qualité de cette dernière, j'ai été très occupé ces derniers temps ♥
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MessageSujet: Re: Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby.   Bienvenue dans les tréfonds de la débauche. — PV Jabby. HorlogeoDim 15 Juil - 11:54

Tu tremblais. Sans pouvoir comprendre, sans même pouvoir te questionner sur un quelconque pourquoi. Ton corps exprimait le besoin de s’enfuir, de se lever, là, d’un coup, pour quitter cet endroit. Quitter ce monde sulfureux, qui l’était peut-être trop. Mais voilà. Ce prédateur ne te faisait pas peur. Il t’attirait, inexorablement. Et tu te sentais incapable de tout. Te dégager, te débattre? À quoi bon? Tu le savais, au plus profond de toi, tu savais qu’il t’avait vue, et que, de prédatrice redoutable sur ces femmes, tu n’étais plus que proie. Une souris, presque emprisonnée entre les griffes d’un chat. Que faire, oh, que faire quand son emprise, doucement, devenait une entrave? Respirer. Lentement. Prendre son temps, tout allait bien se passer. Oui, c’était une certitude. Il ne te mordrait pas. Ou peut-être pas.

Elle lâcha un long soupir, avant de descendre son verre d’un seul trait. Son cœur battait la chamade et ses sens s’agitaient, à la recherche d’une quelconque échappatoire. Mais elle en avait parfaitement conscience : Ici piégée, chacune de ses tentatives de fuite se vouerait à un échec, mh, cuisant? Joan rata une pulsation à cette pensée, et manqua de recracher. Ses yeux ne quittaient toujours pas le verre, désormais vide. Cambrée, en proie à une peur brûlante, elle mit quelques secondes avant de remarquer à quel point son prédateur s’était rapproché. Il se trouvait là, tout près, appuyé sur le bar.

La blondinette tourna doucement la tête. Ses prunelles croisèrent les siennes. Ce fut la plus longue descente aux Enfers que Joan n’ait pu connaître jusqu’ici. Son corps lâcha entièrement prise, pendant qu’elle se perdait, noyée en ces yeux qui rompaient sa respiration. Elle avala rapidement de l’air et tenta désespérément de se reprendre. Pourquoi? Pourquoi, alors qu’il avait un nombre de femmes appétissantes à portée? Pourquoi Joan? Pourquoi une pucelle perdue? Un frisson glissa lentement le long de son échine. Elle recommanda le même cocktail, comme en ayant besoin pour survivre. L’oxygène pouvait se trouver n’importe où, maintenant. Même entre ses lèvres roses, qui dévoilaient un sourire absolument magnifique. Redoutable. Joueur. Mesquin. Elle étouffait. Elle avait besoin d’air. Vite.

Sa petite main frêle s’étendit doucement pour se poser sur les griffes de son prédateur. Joan releva les yeux, affrontant son regard avec le plus grand des courages, bien que trahie par ses joues pourpres. Malheur, il ouvrit la bouche. La chute n’en fut que plus belle. La Pucelle ôta sa main, manquant un battement, et attrapa le verre aussi vite que possible. Il ne resta pas plein bien longtemps.

Sa voix. Sa voix te troublait, tout comme sa présence. Sa manière d’agir, de s’approcher de toi tout en restant à distance. Cette étrange sensation qui émanait de lui, qui t’attirait tout en te repoussant. Tu n’arrivais plus à respirer. Pourtant, ce besoin naturel te semblait comme la plus grande évidence. Tu n’étais ni stressée, ni apeurée. Peut-être juste un peu intimidée? Un homme, qui te caressait des yeux, qui te scrutait avec un tel air … Tu ne comprenais plus, tu ne pouvais pas comprendre. Et tout ce qui te permettait de survivre en ce terrain hostile restait ton courage, que tu serrais de toutes tes forces. Allons, allons, avec de l’alcool dans le sang, tu n’aurais aucun mal à l’affronter, mh?

Ce fut à son tour de tendre la main. Joan y posa doucement les yeux. Un court instant s’écoula, comme si elle réfléchissait à quelque chose. Au contraire. Son esprit était vide. Ou plein. Empli d’une obsession sulfureuse, écrasante, asphyxiante. L’alcool lui montait doucement à la tête et, peu à peu, son esprit se couvrait d’une fine couche d’audace, étouffant légèrement ses peurs. Peurs? Non, ce n’était pas cela … Mais ses sentiments, son esprit, bien trop troublés, ne pouvaient faire la distinction entre toutes ces émotions qui se chevauchaient encore et encore. La blonde releva la tête. Un sourire emprisonnait désormais ses lèvres. Elle laissa gambader ses doigts sur la main ouverte de l’Inconnu.

    « — P…perdue? Non, ja-jamais… Je sais encore où je mets les pieds, très cher … Enfin je crois … »


Ses yeux, au fil de sa réplique, s’étaient de nouveaux échappés. L’intimidation était encore trop forte. Elle fit un nouveau signe au serveur, afin d’avoir une troisième dose d’alcool. Encore un peu. Juste un peu. Une dose. Une goutte. Juste assez pour retrouver son esprit provocateur.

Tu le voyais, là, à te fixer. Tu manquais de mourir une seconde fois quand tes yeux croisaient directement les siens, mais tu tentais désespérément d’enterrer cette image troublante. Cette intimidation, croissante, qui t’emprisonnait, te serrait dans ses bras, faisait de toi son pauvre, pauvre petit pantin. Elle t’écrasait, te broyait à moitié, et le reste de ton esprit tentait de se rebeller, encore en vain. Tu n’avais pas, non, tu n’avais pas assez de force mentalement pour te redresser et quitter ton statut de proie. Tout du moins … Cette force n’était pas encore éveillée …

Le verre, à peine posé, fut déjà vidé. Joan rougit un peu plus, assez consciente pour savoir quel mouvement elle esquissait et pourquoi. Cependant, son esprit brisait peu à peu ses chaînes, bien plus vite qu’elle n’aurait pu se l’imaginer. Chaque maillon qui la retenait se voyait détruire d’un coup, comme une fleur balayée par un coup de vent.

    « — Je … Je suis désolée, de montrer cette … cette image peu … appétissante? de moi-même … »


Sa tête s’abaissa de nouveau et, enfin, l’alcool fit son effet. Lorsqu’elle releva les prunelles, directement, ces dernières se plantèrent en celles du bel Inconnu. Sa main suivit le même mouvement, les doigts qui caressaient devinrent doigts entrelacés, noués autour des siens. Son sourire revint, un peu plus joueur.

L’alcool. Quelle merveille pour tes sens endormis. Ainsi, tu devenais maîtresse de toi-même, femme libérée, capable de jouer sans peur, sans crainte. Il était désormais temps de te jeter avidement dans les tréfonds de la débauche. Tu pouvais tout faire, plus rien ne t’intimidait. Tu étais la même, en plus folle, plus provocatrice. L’alcool, délice interdit ayant la faculté de détruire de nombreuses barrières. L’alcool, met proscrit qui, ce soir, te permettait d’être un peu plus toi-même, de devenir la Joan de Wonderland. De grandes ailes blanches te poussaient dans le dos, à tel point que tu te sentais voler dans les bras de la démence sulfureuse. Jeu interdit, vraiment? Aucune loi. Tu voulais juste plonger. T’enfoncer, et brûler à nouveau. Brûler toute entière. Peu t’importait. Te consumer, voilà ce que tu désirais.


Alors, elle serra doucement son emprise sur la main de l’Inconnu. Plus aucune peur ne l’emprisonnait, elle se sentait entièrement libre. Une liberté sans nom, qui lui redonnait son souffle, permettait à son cœur de battre à nouveau normalement. Ou, tout du moins, à un rythme qui se rapprochait d’une certaine normalité.

    « — Mon adorable dragon … rouge … Je m’appelle Joan. Et ma présence ici n’a rien de surprenant, oh non, je vous l’assure … »


Elle étendit son autre main, l’amenant tout juste sur sa joue, et sur cette marque de sang. La blonde pencha la tête, non pas curieuse, mais terriblement intriguée. L’intimidation s’était changée en intérêt malicieux. Un taquin besoin de savoir, de toucher. Avec délicatesse, son index caressa la plaie. Cet être n’était absolument pas habituel, l’on n’en verrait certainement jamais deux de ce style … Son sourire s’étira, sur cette pensée.

La musique ambiante changea. Doucement, la mélodie chargea l’atmosphère d’une chaleur enivrante, qui donnait cette étrange envie de danser. De nombreux couples s’étaient levés, remplaçant les envoûteuses. Joan les suivait du regard, étrangement intéressée. Une idée tilta rapidement dans son esprit et, sans même crier gare, elle se leva de son siège. Sa main emporta celle du dragon.

    « — J’imagine que vous savez danser, très cher … Bien que … Même dans le cas inverse … Cela ne m’arrêtera pas, j’en ai peur … ♥ »


Son sourire s’étira encore plus. Joan entraîna l’Inconnu avec elle sur cette grande piste qui leur tendait les bras. Ses prunelles s’envolèrent jusqu’aux siennes et, dans un murmure, elle lui glissa ces deux mots, simplement : « Suivez-moi. »
Avec grâce et adresse, la blondinette se retrouva serrée contre le dragon. Ses jambes entamaient de rapides et petits mouvements, pendant qu’elle se laissait porter par le rythme, sautant deux temps sur huit, comme les règles de la salsa pouvaient l’exiger.

    « — Mais dîtes-moi, très cher … Quel est votre nom? Je crains d’être tout aussi curieuse que vous … »


Tu la sentais, oh, oui, plus que jamais, tu sentais cette ivresse qui traversait chaque cellule de ton corps. Tu la sentais te transformer, te dévorer intégralement. Tu pouvais percevoir cette douce euphorie, dans tes veines, cette même euphorie qui te poussait jusque dans tes rêves les plus étranges. Cette délicieuse sensation de pouvoir inverser les rôles, d’avoir des ailes dans le dos et de ne plus être proie, mais joueuse. Quel agréable sentiment, oh … Bienvenue dans les tréfonds de la débauche, Joan.

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