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 Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji]

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MessageSujet: Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji]   Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji] HorlogeoVen 8 Avr - 11:30

Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji] Rpcandykenji

Ils ont dit de toi … que tu étais une belle princesse, une belle princesse … Dans l'absence de réalité, tu as soupiré et haussé les épaules. Toi, une belle princesse ? Constamment un morceau de chocolat entre les mains, les joues toujours gonflées de sucreries, des tâches chocolatées sur le coin des lèvres … Tu étais là la plus … sale des enfants. Sale ?! Non, tu ne l'as jamais été. Qu'étais-tu, alors ?

Beaucoup t'appelaient la peste, mais jamais, non, jamais, tu n'avais osé faire attention à ça … tu t'en moquais, comme on se ficherait d'un rhume chez un voisin. Tu les ignorais. Les dires, tu n'en avais jamais rien eu à faire. Toi, belle princesse de la gourmandise, qu'avais-tu à penser de leurs blablas ? La seule chose qui t'importait était de vivre. Vivre dans un monde inintéressant, mais vivre quand même. Tu vivais pour mettre aux gens ce sentiment d'énervement que tu aimais tant. Tu vivais juste pour leur empoisonner la journée. Sale garce, qu'il t'avait dit, le gosse que tu avais envoyé sur les roses lorsqu'il te demandait ton chocolat. Totalement addict à cette magnifique sucrerie, tu n'avais pas voulu la lui donner. Ni même la partager. C'est à toi. Pas à lui. Ce qui est à toi est à toi. Et ce, pour toujours. Ils n'ont pas de choses intéressantes à te partager, ils n'ont rien à te dire, pas de larme à te faire verser, pas de sourire à te faire esquisser et encore moins d'envie de rire à te donner. Alors à quoi servent-ils ? À quoi te servent-ils ? À rien, c'est bien ça ?

Candy, Candy, tu t'es peut-être trop vite oubliée, non ? Tu n'as jamais rien fait pour te faire accepter, l'envie d'aller vers les autres ne t'a jamais traversé l'esprit. Pourtant, aujourd'hui, tu es ici, à regarder autour de toi, en souriant, pour attirer les passants. Ils te regardent, ils te rendent ton sourire. Tu as cassé ton image de fille détestable, en arrivant en ce lieu étrange. Les âmes perdues sont là, aussi. Peut-être que toi, demoiselle qui repousse tout le monde, en as eu assez de se faire haïr ? Peut-être aussi … que tu as enfin eu envie de t'intéresser à l'extérieur ? Car le chocolat n'est plus seul … Il n'est plus ta priorité, car il a fini par te tuer … N'as-tu pas peur de lui ? Tu n'as jamais eu peur, de toutes façons … De rien, jamais. Insouciante, gamine, tu danserais même sur du verglas. Tu n'as donc pas peur de tomber … En plus de ça, tu serais capable de marcher sur un fil extrêmement fragile, prête à tomber de celui-ci … pour t'amuser.

Candy. Tu es folle. Mais tu le sais, non ? Oui, oui, tu le sais … et tu l'assumes … Véritable déjantée.

Dégages ! Dégages !! HORS DE MA VUE !!

Un silence. Une multitude de soupirs. Une absence de paroles, juste le bruit des pas d'une demoiselle gracieuse. Un parc d'attraction. Des sourires. Wonderland, Wonderland, magnifique pays de la folie, excellent lieu pour laisser parler sa bêtise. Candy, en enfant immature, avait décidé de s'y rendre. Bien au-delà de ce qu'elle aurait pu penser au départ, la jeune femme finit par se retrouver là, dans une mare de monde, à sourire aussi bêtement que les autres, se fondant dans la masse. Habituellement, elle se serait mise face à tout le monde et aurait crié une ânerie, prête à passer pour une personne totalement dingue sans en être gênée. Candy est folle, oui, et alors ? Elle l'assume, elle le sait, elle aime ça.

Sa marche la fit parcourir tout le parc d'attraction, lui permettant de découvrir tout un tas de choses à faire en cas d'ennui, parce qu'on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus, non ? Une démarche enjouée, d'enfant, une mélodie joyeuse dans la tête, un sifflement euphorique. C'est dingue ce que les humeurs se modifient, c'est surprenant de voir à quel point elle est lunatique. Elle n'est plus qu'une petite fille dans un monde de grands. Dans un monde de fous. Mais qu'est-ce que la folie ? Que dis-je, je divague ? Peut-être bien. Mais laissez-vous donc faire … laissez-moi vous emporter dans la folie. Dans ma folie.

Requiem de la vie,
Requiem de la mort,
Qui aura raison ?
Qui aura tort ?
Changeons les règles du jeu.

Et tu marches, tu marches encore. Tu te rends vers un endroit, puis un autre. Ton humeur se modifie selon tes attractions, selon ce que tu manges. Puis là, alors que tu penses que tout est fini, tu t'assois sur un banc. Un gamin vient te voir, en souriant, puis te tend la main. Tu te demandes ce qu'il veut. Et là, il t'avoue : « chocolat … », en bavant à moitié. Tu fronces les sourcils et ranges rapidement ta sucrerie. Tu ne le connais pas et déjà, tu ne l'apprécies pas. Qu'il s'en aille. De suite. Ou sinon … tout deviendra comme avant. Mais il persiste, avec ses yeux tout mignons. Tu grognes et secoue la tête. Tu ne veux pas, il n'en aura pas. Pourquoi cela devrait-il changer ? Pourquoi maintenant, surtout ? Il se met à pleurer, quand une grande vient t'aborder, toute aussi chiante que lui.

Candy se leva, faisant face à la demoiselle. Elle n'avait pas envie de faire autre chose que de l'envoyer sur les roses. La jeune femme prit la parole, lui demandant pourquoi elle ne le lui donnait pas. Sont-ce des manières de faire ? Pas du tout. Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du bonbon. Elle n'allait pas se laisser « faire » …

    — Écoutes, toi. D'une, je fais ce qu'il me plait. Du chocolat, ici, il y en a partout. Alors pourquoi me fait-il chier, moi, pour en avoir ? Même pour tout l'or du monde, je ne donnerais pas ce que j'ai. Et de deux, pourquoi tu ramènes ta patate là-dedans ? J'ai dit non, c'est non. Donc viens pas me casser ce que je n'ai pas parce que j'ai dit non. C'est à moi, pas à toi, alors dégages.


Clair, net, précis. La jeune fille prit le gosse par la main et partit en soupirant. Candy grogna et fit demi-tour, prête à lui arracher la tête si elle revenait. Se mordant la lèvre pour se passer les nerfs, « Greedy » décida de se poser ailleurs et d'attendre. Un parc d'attraction … un sourire méchant … une envie de partir … mais aussi de rester …

Et si l'on rejouait toutes les scènes ?


La brune se releva et se dirigea vers un stand de barbe-à-papa. Elle tendit la main, quelques pièces posées au creux de sa paume, indiquant qu'elle en voulait une. L'homme la lui servit très rapidement. Et quand elle se retourna, prête à repartir vers une attraction, elle vit un autre mâle. Différent de toutes ces personnes. Il était torse-nu, de longs cheveux blancs encadrant son corps avec élégance. Il n'était pas laid, plutôt agréable à regarder, sans pour autant détrôner Jester, l'être pour qui Candy aurait pu baver inlassablement, tant elle le trouvait magnifique.

Enfin bref. Que faisait cet homme ici ? Il s'ennuyait ? Hmm … étrange, étrange. Le bonbon se dirigea près de lui et le regarda. Il sentait bon … mais d'une odeur différente de celle du sucre, ce qui lui titilla les narines très rapidement, sans pour autant trop la gêner. Un sourire aux lèvres, elle prit son habituelle voix de gamine et son enjouement bien trop enfantin.

    — Bonjour monsieur ! ~ Vous vous ennuyez ? Vous êtes occupé ? Vous m'avez pas l'air assez habitué d'être là … Ce doit être pour autre chose … alors …


À quoi pensait-elle ? …

Et si nous faisions un petit tour dans sa tête ?

Je le voyais, là, à regarder alentour, ennuyé. Je ne savais pas ce qu'il voulait, ni ce pourquoi il était là. Je ne comprenais pas, ça me titillait. Je voulais savoir, mais je ne le saurais pas. Ça devait être bien trop personnel. Comme pour tout le monde. Mais … je n'allais pas le laisser filer. Viens, petit agneau, je vais te faire découvrir le monde … d'une manière telle que tu ne l'oublieras jamais …

Espiègle Candy, perverse Candy, jusqu'où iras-tu pour t'amuser ? ~

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Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji] Empty
MessageSujet: Re: Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji]   Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji] HorlogeoVen 8 Avr - 12:59

Impossible de m'expliquer, de trouver quelconque réponses à ma question, cette question qui trottait dans ma tête sans arrêt et qui ne voulais guère en sortir. Pourquoi, pourquoi est-ce que je me suis retrouvez dans un parc d'attraction après avoir eu le droit à une exécution majestueuse, cela faisait maintenant quelques mois que ça c'était passer, mais aucun lien me semblait concret entre ma vie antérieur et ce monde, il y en a surement aucun me diriez vous et que c'est juste mon cerveau qui s'obstine à penser le contraire. Je me souvient encore le jours de mon arrivé, je ne pouvais m'empêcher de me demandé ou je me trouvait, j'avais beaucoup de mal à imaginer le paradis comme ça et encore moins l'enfer d'ailleurs. Les seuls explications que j'ai pu trouver m'ont été donnez par certaines personnes, faisant partie d'une secte, secte ou je suis actuellement « membre » c'est toujours un bonheur de se sentir craint pour certain et respecter pour d'autre. Est-ce une chance que l'ont ma accordé que de revenir à la vie dans ce monde, est-ce un moyen de racheter tout ce que j'ai pu faire de mal dans le passé, non je pense pas, et même si c'était le cas, je n'en ai aucunement envie, je compte bien continuez et même faire pire si l'occasion se présente. Toujours est t-il que pour le moment je suis plutôt heureux d'avoir pu avoir cette chance que je vais appelez à partir de maintenant « renaissance » je l'appelle comme ça, car c'est comme si je venait de prendre le corps d'une autre personne voyez vous ? Des goût et des personnalité de mon être que je n'avais pas avant se sont manifester dans Wonderland, l'exemple le plus flagrant et que j'ai maintenant des attirances sexuelle aussi bien pour les hommes que pour les femmes, chose qui me semblait impossible avant, j'ai aussi abandonnez quelque principes qui me servait de pilier dans mes actions. Je veut dire par là que je pourrais faire n'importe quoi pour ma survie ou par simple envie. Bon allez j'arrête de parlez de moi et je dévoile la suite que vous attendez tant je pense.

Après avoir passer une nuit pour le moins mouvementé, je vous épargnerait les détails la dessus. Notre jeune homme se leva d'un bond et resta assis un long moment sur le vieux matelas qui lui servait de lit, il balaya du regard la seul pièce qui lui servait de logement, un vrai trou à rats oui c'est le mot juste je pense, une cabane de bois au alentours de DarkDogs City, peut être que cela allait changer dans les temps à venir, mais cela lui convenait pour le moment, au moins, ici, il avait la paix. Une fois debout son premier réflexe fut de s'allumer une cigarette, il prit d'ailleurs du temps pour la fumer, vous savez comme moi que la première cigarette de la journée et surtout au réveil est plus difficile à faire passer quand temps normal. Une fois cela fait, il sortit en manquant d'arracher la porte tellement celle dernière était dur et qu'il fallait forcer pour l'ouvrir. Il se rendit donc tranquillement au bord de la rivière qui se trouvait non loin, après un petit temps de réflexion et après s'être déshabiller, il plongea, tout d'abord pour se réveiller mais surtout pour se laver, et oui que voulez vous, tout le monde n'as pas l'eau chez soit bref. Une fois propre et ayant la tête sur l'épaule, une question lui trotta dans la tête, que faire de sa journée ? Il n'avait reçu aucun ordres et n'avait aucune occupation pouvant le retenir assez de temps pour la qualifiez de prioritaire. Il se rendit donc au parc d'attraction n'ont pas pour s'amuser dans les différent manège mais plutôt pour espérer rencontrer des gens qui comme lui ne savait pas trop la raison de leurs venu dans ce monde.
Le parc était plutôt bonder et beaucoup de personnes ne pouvait pas s'empêcher de suivre Kenji des yeux lors de son avancé dans c'est lieux. Je ne sais pas ce qu'il la retenu de prendre son flingue et de tirer dans le tas, peut être la vison de cette fille plutôt jeune à première vue entrain de gentiment commander une barbe à papa, de la pitié ? Possible bien que cela ne ressemble pas à notre ancien mafieux, quand je vous disait que des traits de son caractère avait changé. Il se mit non loin d'elle, mais de manière à ce qu'on ne puisse pas le rater, elle semblait si sur d'elle dans ses mouvements et dans ça façon d'être qu'on aurait dit qu'elle connaissait ce monde ainsi que ce parc d'attraction par cœur. Peut être pourra t-elle lui expliquez ce qu'il fait ici puis surtout, pourquoi lui et pas un autres.

Bonjour monsieur ! ~ Vous vous ennuyez ? Vous êtes occupé ? Vous m'avez pas l'air assez habitué d'être là … Ce doit être pour autre chose … alors …

Bingo parfaitement le genre de question permettant d'enchainer sur le sujet précis de ma venu.

« A vrai dire je suis à la recherche de quelqu'un pouvant m'expliquer la situation des gens dans ce monde, j'ai compris le principale mais je ne comprend toujours pas pourquoi ai-je était choisi. »

C'est avec lenteur qu'il s'inclina pour saluer la personne devant lui puis d'une voix calme il murmura.

«  Je ne me suis pas présenté, je m'appel Kenji Osore auriez vous un instant à m'accordez, je vous promet d'être bref »

Vous allez surement vous dire en lisant ceci que Kenji est un bisounours et qu'il n'a pas à sa place chez les Dark Dogs, je me contenterait simplement de vous répondre, qu'il faut toujours savoir manipuler les gens pour trouver réponse à ses question avant de pouvoir agir sans même savoir les cause des ses agissement. Compliqué n'est-ce pas ? Oui, je sais j'aime m'embrouillez pour rien, juste pour résumer, méfiez vous des apparences.
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MessageSujet: Re: Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji]   Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji] HorlogeoSam 7 Mai - 3:31

Tu n'es pas sûr de vouloir me connaitre …
Tu n'es pas sûr de vouloir savoir …
Pourtant, tu tentes tout de même …
Tu ne devrais pas …
Et tu le sais … non ?


Je ne pourrais pas vous dire, je n'arrivais pas à me le décrire. Je ne l'avais jamais vu, je ne connaissais pas sa voix, il n'existait pas même dans un lointain souvenir, je ne savais pas qui c'était. Impossible de vous dire pour quelle raison je me tenais encore là, peut-être l'envie d'en savoir plus ? Il était encore là, il avait l'air perdu, je me demandais pourquoi. C'était le genre de personnes étranges qu'on ne trouvait pas partout, le genre d'homme qui attirait facilement l’œil, pas par beauté ou par son odeur, mais plutôt par son originalité. On ne pouvait voir que lui dans une foule de plus de deux cents personnes. Il avait de si longs cheveux blancs … Tellement rares … Et ça, je ne savais pas pourquoi, mais ça avait le tic de me donner cette idée d'inconnu, de me gêner. J'avais beau sourire, je ne savais pas comment lui répondre s'il me posait des questions. Je n'étais pas la meilleure de tout Wonderland pour parler, je n'étais pas douée du tout. Je m'amusais à jouer, pas à expliquer. Je ne comprenais pas pourquoi. Pourquoi … moi ?

Encore et toujours perdue, pauvre petite princesse, Candy se mit à soupirer. Qu'y avait-il à dire, cette fois ? Eh bien … pas grand chose. Non, la demoiselle était juste douée à rire et à faire rire … C'était une personne au tempérament loin d'être sérieux, qui n'était pas faite pour rester calme et expliquer des choses. S'il lui demandait cela, la demoiselle serait bien dans une merde pas possible … Un sourire aux lèvres, elle resta silencieuse, attendant qu'il se manifeste, chose qu'il fit rapidement.

Il recherchait quelqu'un pour lui expliquer la … « situation » des gens de ce monde … ? Alors il venait vraiment d'arriver. Candy vit son hypothèse rapidement confirmée, ce qui l'amusa, à dire vrai. Sa vie dans le monde réel s'était arrêtée il y a peu, donc … Et il ne comprenait rien à ce qui se passait dans Wonderland. Que de complications, que de questions … que de problèmes pour la brune aux prunelles bleues. Un soupir, un long soupir, puis elle l'écouta poursuivre. Il se présenta comme « Kenji Osore » et lui demanda … son temps. Désemparée, Candy fut de nouveau sûre d'une chose : Elle était perdue.

Un soupir … est-ce que ça allait me sauver ? Non. Je ne pouvais vraiment rien faire, ne m'étant pas trop portée sur ce pays. Je vivais là une seconde vie, je ne m'étais jamais demandé pourquoi j'avais atterri là … J'étais là, c'était tout, non ? Pourquoi se demander tant de choses ? Tant de complications … Mais bon, je ne me pensais pas si perdue, je pouvais tout de même répondre à quelques questions, non ? Et si, finalement, je n'avais pas envie ? Ah ouais, je sais !

Elle lui sourit, un air toujours aussi fou au visage. Elle allait se sortir de cette situation à sa manière, ce qui ne plairait pas forcément au jeune homme. Pourquoi ? Parce qu'il n'aurait pas ce qu'il voulait avoir. Une réponse ? Des questions ? Mais pourquoi ? Il y avait mieux, non ? Mais enfin, où étaient-ils, là ? Dans un parc d'attractions ! Alors à quoi bon se poser des questions, il valait mieux s'amuser ! Et Candy était là pour ça ! Un nouveau sourire naquit sur ses lèvres tandis que, dans sa tête, des idées totalement folles commençaient à prendre place, chassant le sérieux dont elle manquait déjà depuis bien longtemps.

Puis, contre toute attente, alors que l'on aurait pu croire qu'elle lui prendrait la main pour aller loin de là et faire une attraction, elle se rapprocha du type vendeur de barbe-à-papa et la lui tendit, son sourire éternel plaqué sur ses lèvres. Il pencha la tête, alors qu'elle restait ainsi. Le pauvre ne semblait pas comprendre où la brunette voulait en venir. Donc elle s'exprima, de sa voix cristalline et pourtant si gamine.

    — Tiens, prends la, c'est comme un cadeau, je n'y ai pas touché et je pense pas la manger, alors voilà ! Bon appétit !


Un petit clin d’œil complice et Candy repartait déjà vers le jeune homme étrange et plein de questions. Sa petite main gracile alla vite attraper la sienne pour tirer dessus. Elle se mit à courir, enjouée et totalement dénuée de sérieux. Les enfantillages reprenaient et sa tête était chargée de conneries en tout genre, ce qui aurait bien pu la faire rire. Un jeu dangereux ? Non, pas vraiment, les bêtises enfantines n'étaient jamais mal prises, même si elles pouvaient agacer. Mais à quoi bon s'en préoccuper ? Ici, c'était un parc d'attractions, pas un lieu pour discuter !

Pauvre petite âme égarée,
Toi qui vas te faire manger …
Manger par une amatrice de chocolat …
Pauvre petite âme, tu vas être encore plus perdu …
La prochaine fois, demandes ton chemin !


Petite princesse ? Moi ? Ils sont sûrs de ça ? Je suis une folle prête à tout pour m'amuser et laisser le temps passer. Je m'ennuie au quotidien et je n'ai pas envie de me prendre … la tête ? Oui, voilà. Beaucoup le savent, pauvre petit, tu es tombé entre mes griffes et tu n'es pas prêt d'en ressortir. Si tu m'amuses, peut-être voudrais-je … me donner la peine de torturer mon cerveau ? Crois-moi, petit être, tu auras bien du mal à me satisfaire … Mais voyons, tu n'en sais rien. Tout d'abord : présentations !

    — Petit petit … Je suis Candy, folle petite chocolaterie. ~ Ravie de te … rencontrer ?


C'est tout ce qu'elle prit la peine de lui dire, le laissant nager dans l'incompréhension la plus totale. Sadique petite princesse qui ne voulait que s'amuser. Ah, là là … C'était si mal de se jouer des gens que Candy avait prit l'habitude de s'en délecter à un point sadique. Tout était si … méchant ? La rationalité qu'il attendait tant … n'allait pas se passer maintenant. Pauvre être, pauvre être, on pleurera ta faiblesse. En attendant, tu es peut-être perdu … ? La sucrerie sourit, relâchant sa main, finissant par se concentrer sur son visage, tentant de lui infliger une délicieuse souffrance. Ce n'était pourtant pas si douloureux, de jouer au lieu de parler ?

    — Laisses toi porter, ne tentes pas de t'accrocher, laisses toi faire ! Let's Play ! Quelle attraction veux-tu faire ?


Non, décidément, la sucrerie ne lui laisserait pas un instant de répit. Pas un instant de calme et de « sérieux ». Que de la folie … Bonheur total ? Pas pour lui. Et alors ? ~ Ah … là là … ?

Tu n'aurais jamais dû essayer …
Pourtant, tu savais au fond de toi que ça arriverait …
À moins que …
T'avais-je l'air si sérieuse ?
Mais enfin, ça se voit que je ne suis pas nette …
Je suis folle … Et toi, tu es condamné !

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Quand la sucrerie rencontre le mafieux, le rationnel devient irrationnel. [PV Kenji]

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