Un froid s'était abattu sur la gare principale de Wonderland, à mon arrivé pour être précis, à croire que le temps ne m'apprécie guère, ou que je dégage vraiment des ondes glaciales. Il faut dire, cela fait même pas quelques heures que je suis ici, et je ne me suis toujours pas nourris. Enfin ce n'est pas le plus inteérréssant, si je vient ici, c'est pour examiner ce train et élucider un mystère dont j'ai entendu parler.
Je finis par me décider de m’intéresser à la décoration de l'endroit où je stationnais, dans l'espoir d'accomplir de façon tout à fait irréprochable ma mission. Elle était assez simple, bien que son emplacement soit insolite, creusée dans un monticule, soutenue par des arches romanes et baroques, les feuillages du bas laissaient place à des motifs compliqués, où des traces de dorures persistaient dans certains enchâssement du roc travaillé avec ardeur et ferveur. Mais à part cela, il n'y avait rien d'autre de spécial ici, un quai, des piliers de soutiens, des rails et une demoiselle, qui avait un look très spécial qui m’évoqua les bouffons, troubadours et autres trouvères d'une époque révolue.
C'est ainsi que je me lançais vers la demoiselle aux cheveux noir de jais. White Lady, mon arme s'activa, faisant apparaître une amure de combat sur mon corps, je put facilement foncer, une lance à la main sur mon futur adversaire, cela promettait d'être intéressant.

Et si le Joker avait décidé de fuir le pays ? Et si il était simplement partie en voyage ? Et si des riverains l’avaient vu ? Que de questions. Et combien de réponse ? Aucune. Comment ?? Oui aucune ! Zéro ! Rien ! Il était temps que ça s’arrête. Oui ! Cette course devait prendre fin et tout de suite. Il était temps pour moi de trouver ma place de Joker officielle. Vivre dans l’ombre, j’ai horreur de ça ! Vous imaginez un peu ? Non ce n’est pas possible rien que d’en parler mon corps se crispe dans son entier.
La gare. Mais oui ! Pourquoi n’y ai-je donc pas pensé plus tôt ? Qu’importe. Plutôt que de parler il est l’heure d’agir. Rapidement s’il vous plait !
Combien de temps ai je mis à atteindre la gare ? Honnêtement je n’en sais rien et cela ne m’intéresse guère. J’ai bien trop de choses à faire pour me poser de telles questions, vous comprenez ? Étrangement, cet endroit ne me fait pas peur. A vrai dire, très peu de choses me font peur ici. C’est sans aucun doute à cause de mon désir ardent de trouver le Joker. Oui certainement.
Bref, c’est donc après avoir marché pendant un certain temps que je me suis aperçue que la gare était juste à côté de moi. Tout simplement parce que je tournais en rond sans regarder où j’allais. Ridicule n’est-ce pas ? Et puis tant pis. Ça m’apprendra à être si discrète.

Marchant le long des quais, je ne vis personne. Mais quand je dis personne, c’est réellement personne. Cet endroit parait totalement inhabité mais en même temps on y sent une certaine personne. Vous croyez que je suis folle n’Est-ce pas ? C’est peut être le cas. Et puis, si jamais un esprit devait venir se pointer devant moi se serait certainement très amusant enfin un peu effrayant tout de même. Quoi que … je ne sais pas en fait.
Je dois bien avouer que la décoration de cette gare est particulièrement intéressante… innovante je dirais même. On peut indéniablement dire qu’elle est ancienne mais pourtant, elle dispose de quelque chose de spéciale. Quoi ? Je suis incapable de vous le dire …
Continuant de marcher le long des quais, je finis par apercevoir une étrange affiche au loin. Ne parvenant absolument pas à lire ce qui y était écrit, j’ai bien évidemment décidé de m’y avancer. Une fois rendu, je me suis directement plongée dans ma lecture. Une lecture qui fut bien vite arrêté par une individu. Effrayée, je ne put m’empêcher de sursauter lorsqu’il me sauta dessus ( oui désolée je ne peux dire les choses autrement ). Bien qu’il parlait la même langue que moi, je ne comprenais pas un seul de ces mots. L’avertir du danger ? Saisir mon envol ? Tueur ? Cet homme était-il fou ?
C’est alors qu’il appela une certaine « White Lady ». Il s’agissait en fait de son arme qu’il pointait sur moi. Bon sang que faisait-il ?? Était-il fou ? Que lui avais-je donc fait ? Et voila qu’il … qu’il … me fonçait dessus ? Ne pouvant m’empêcher de crier, je ne pris pas la peine de réfléchir une seconde …


Sautant d’un bond en arrière, je ne savais absolument pas quoi faire. Sauf que, n’ayant pas des yeux derrière la tête, j’ai directement atterrie par terre. Non pas sur mes pieds mais sur le derrière. Ce fut incroyablement douloureux. A court d’haleine, je n’eu d’autre choix que de me recroqueviller sur moi-même, protégeant ma tête grâce à mes bras. La seule chose que je put faire fut alors de crier, une fois encore …


Était-ce suffisant pour qu’il s’arrête dans son élan ? Je n’en avais pas la moindre idée mais priais très fort pour que ce soit le cas.

Une lance à la main sur mon futur adversaire, cela promettait d'être intéressant. Mais la personne que je visais fut plus horrifié qu'autre chose, décidément ce n'était pas mon tueur des rails, je laissais un soupir s'échapper sous mon heaume avant de freiner brutalement et d'annuler l'activation de mon arme, manque de chance, je fus projeté à coté de la demoiselle, qui se trouvait assise, quelle veinarde, moi, j'eus le droit d'atterrir la tête la première, l'arrière train en l'air. C'est dans cette position, que je pris le temps de réfléchir à mon action totalement stupide, et qui plus est d'avoir risquer de blessé une demoiselle, qui devait surement avoir frôler la crise cardiaque ... D'un mouvement élégant du bassin, je m'assieds de façon correcte à coté de la demoiselle, et entamait la conversation :

Je me stoppais brutalement dans mon discours quand je compris deux choses, le train venait d'arriver en gare, et il partait dans une quinzaine de seconde, et secondement l'odeur de la demoiselle, me faisait ressortir la bête caché au plus profond de moi, c'est vraiment désobligeant d'avoir faim, sans faire ni une ni deux, je me levais précipitamment et j'emportais la demoiselle avec moi dans le train maudit, ce fut assez étrange, plus qu'à l'accoutumé ici, les portes s'ouvrir automatiquement, et une fois à l'intérieur, il démarra. Nous voici donc dans un train mystique, avec un tueur fou et sanguinaire qui se promène à l'intérieur, bref c'est magnifiquement Underlandien comme situation, toujours est il que je viens de kidnapper une personne. Comme si j'avais besoin de cela.

Ce fus sur ces mots que je l'invitais à entrer dans un wagon et de prendre place sur une banquette, je m'assied sur celle qui étais en face. Je lui décochais un sourire qui se voulait sympathique, appréciable, charmeur, tout sauf inquiétant, et sur mon visage se dessina un rictus affamé. Je baissait la tête à vive allure afin de cacher mon visage monstrueux, mes mèches blanches recouvraient désormais mon visage. Je m'agenouillait, tête baissé vers le sol afin de m'excuser.

-Pardonnez moi, je je déteste tant ce que je suis devenu, je ...

Redressant un tant soit peu la tête, je fus surprise de voir que l’inconnu se tenait à côté de moi. Tête la première, dans une position assez hilarante, je ne pus m’empêcher de sourire, me retenant de rire. Continuant de l’observer du coin de l’œil, je le vis se redresser avec une élégance rare. D’ailleurs c’était très surprenant étant donné le comportement qu’il venait juste d’avoir. Curieuse, je ne put m’empêcher de redresser totalement la tête, le regardant avec intérêt. C’est alors qu’il s’assit à côté de moi et pris la parole. Le charmant individu s’excusa, m’expliquant qu’il m’avait confondu avec un tueur en série. Un frisson parcourut mon corps. Je savais qu’à Wonderland tous les individus n’était pas très net mais à ce point là. Ca en devenait presque effrayant. Silencieuse, je me contentais d’acquiescer à ses paroles, le regardant intensément. Il me demanda alors si je venais du cirque même si cette question ne semblait pas vraiment l’intéresser. Je mon contenta de faire non de la tête.
C’est alors qu’il arrêta son discours. Tournant la tête, je m’aperçus que le train venait d’entrer en gare. Avait-il réellement l’intention d’y entrer ? A priori oui.
Me laissant guider par l’individu, je ne pus m’empêcher de penser qu’il dégagé énormément de charme et était … Bref, la situation semblait assez délicate, il ne fallait pas que je laisse mes pensées divaguer ainsi. Il semblait tellement sérieux, il fallait que je me montre comme tel. Chose assez difficile pour moi…

Le suivant donc à l’intérieur du train, il me proposa de le suivre pour que l’on puisse s’expliquer et si je … je tenais à la vie ? Décidément ses paroles me faisaient de plus en plus peur. Innocence quand tu nous tiens …
Nous entrâmes alors dans un wagon, prenant place sur une banquette, il s’assit face à la mienne. Il m’adressa alors un sourire incroyablement fascinant. Disposait-il donc du pouvoir de charmer quiconque lui adressait la parole ? En tout cas il semblait que ça faisait effet sur moi. Néanmoins, au fur et à mesure des secondes, son visage changeait radicalement. Son magnifique sourire se transforma en un rictus, telle une bête assoiffée. Il cacha alors son visage derrière ses cheveux, s’agenouillant sur le sol, s’excusant pour ce qu’il était devenu. L’incompréhension était forte grande mais pourtant je voyais que cet homme n’était pas l’affreuse bête que j’avais pu voir sur son visage quelques secondes auparavant.
Hésitante, je pris son visage dans mes mains, plongeant mon regard dans le sien. Lui adressant un petit sourit, je pris alors la parole :

Lui embrassant la joue, je finis par lâcher son visage si délicat.
Au fond je ne savais rien de lui. Il avait peut être la possibilité de me tuer dans la seconde. Mais pourtant je n’avais pas peur de lui. C’était assez étrange en fait. Quelques minutes auparavant il pointait son arme sur moi et maintenant qu’il arborait une expression effrayante, je ne le craignais pas. Était-ce une fois encore mon innocence et ma naïveté qui jouaient de moi ? Je n’en avais pas la moindre idée.
Me relevant, je regardais la fenêtre quelques secondes la brume était telle qu’on ne voyait rien. Observant à nouveau le charmant inconnu, je n’aimais pas le voir ainsi. M’asseyant à ses côtés, je pris ses mains dans les miennes.

On m’avait souvent reproché d’être trop familière avec les inconnus. C’était certainement vrai mais je ne pouvais m’en empêcher.

Je m'agenouillait, tête baissé vers le sol afin de m'excuser. Franchement, je ne faisais que m'enfoncer, que suis je devenu ? Un artiste de cirque, une bête de foire, un monstre, un fou furieux, un psychopathe, un shinigami désabusé, amoureux ? Tiens, cette dernière réponse me surpris étrangement, comment pouvais je penser à quelque chose comme l'amour dans un moment pareil, il fallait que je me ressaisisse. Après quelques minutes, je me rendit compte que la demoiselle s'adressait à moi, chose surprenante, elle prétendait savoir que j'étais quelqu'un de bien, la dernière personne à avoir prétendu ça avait fait une énorme erreur, surtout, que je l'avait torturer pendant de long mois juste après. Ce fait mis à part, elle se présenta, elle se nommait Namine, Kyura. Sublime et vraiment sympathique, dire quelle se dévoile, sans craindre que mon pouvoir puissent être basés sur le nom des personnes, c'est vraiment innocent et tellement adorable.

Je me réinstallait correctement pour pouvoir continuer à discuter, je redevenais maître de moi même, oubliant ma soif qui me tailladais les veines et chaque centimètres carrés de mon coeur. Je me mis à regarder le paysage, pour nous situer, nous devons avoir quitter le sud du pays pour nous rapprocher de l'ouest. J'apercevait au loin le parc d'attraction, tiens, il faudra que j'y fasse un tour là bas ainsi qu'au cirque où je devrais faire quelques spectacles avant d'être mis à la porte. Je me remis le visage en face de mon interlocutrice avec un petit clin d'oeil amusé:

Le jeune homme mit quelques secondes à réaliser que je lui parlais. Je dois bien avouer que cela me fit sourire. Il était tellement différend de tout à l’heure. C’est alors qu’il commença une longue tirade, polie, respectueuse. Ainsi cet individu se nommait Mandragore Blackice. Intéressant. Je ne pus m’empêcher de penser que son nom lui allait à merveille. Bref, me concentrant à nouveau sur son discours, il s’excusa pour son comportement. A priori il cherchait un certain tueur qui perturbait l’équilibre de ce monde. Enfin … pouvait-on réellement dire que Wonderland était un univers équilibré ? Je ne pense pas non.
Je fus assez surprise de constater que j’ignorais tant que choses sur Wonderland. Bien entendu j’en avais conscience mais ne pas être au courant que certains tueurs se promenaient en publique était assez déroutant.
Lorsqu’il eut fini sa tirade, je remarqua qu’il avait accentuer ses derniers mots. Régler ces problèmes. Était-ce simplement son métier ou bien cela avait-il une signification plus importante ? Mon imagination devait me jouer des tours, certainement.

Le charmant Mandragore se redressa pour se réinstaller sur la banquette. Ne voulant pas l’effrayer, j’ai préféré m’assoir à côté de lui plutôt que de venir à ses côtés. Restant silencieuse, je me contentait de le contempler, il regardait le paysage comme si de rien n’était. Je me doutait qu’il attendait une certaine réponse de ma part mais en même temps, l’étrange sentiment qu’il n’avait pas finit de parler restait présent en moi.
Finalement, il reporta son regard sur moi, m’adressant un petit clin d’œil. J’eus un léger sursaut. J’espère qu’il ne s’était pas senti trop observé… Son expression avait changé du tout au tout, il paraissait tellement plus confiant. C’était assez étrange comme revirement de situation mais assez amusant je dois bien l’avouer. Ce fut finalement lui qui reprit la parole, une fois encore. Je ne pus m’empêcher de sourire quand il me dit qu’il n’allait pas me manger. Y avait-il le moindre sous entendu ? Peut être, aucune idée. Continuant de parler, il me demande quelle était ma destination, qui étais-je.
Enfin, il finit son discours en disant qu’il devait certainement être dénoué de bon sens. Je ne pus m’empêcher de rire :


Lui souriant à nouveau, je ramenais mes jambes vers moi, m’assaillant en tailleur.

Regardant le paysage quelques secondes, je finis par ajouter :

Je me remis le visage en face de mon interlocutrice avec un petit clin d'oeil amusé. Elle souriait et semblait apprécier sa compagnie, et de surcroît, elle me pardonnait, bien que je lui ait foncé à vive allure, dessus, que je lui ait fait monter dans un train hanté par un criminel, bref c'est à n'y rien comprendre. Enfin,je ne devais pas cherher à comprendre, car ma faim et ma soif m'emporta dans les bras de morphée, ce qui autrement dit, signifis que je me suit évanoui, lamentablement, et que je dégringolait la tête la première vers le sol.

-Et m*rde ça recommence, pff ...

Mais franchement,pourquoi je ne me suis pas alimenté correctement, plutôt que me laisser dépérir et m'intéresser à un tueur,, je me demande ce qui ne vas pas chez moi. Cela doit être tout, et puis pourquoi ais je mis une cravate, je peut être sur que je vais m'étrangler avec. Pauvre fille, elle va vraiment regretter de s'être levé ce matin. Et dire quelle compte m'accompagner dans ma mission, c'est du suicide pur et dur. Enfin, pour cela il faut que mon corps survive, sinon je devrais attendre la prochaine opportunité.

-Vraiment ... désolé de vous ... pourrir votre journée ... Mademoiselle, Namine ... C'est magnifique comme nom. Et voila je recommence à dire ce que je pense, manquerait plus que je dise que vous me plaisez énormément et tout ce qui a avec ... Oups !

Regardant Mandragore, je ne pus que constater qu’il semblait aller de plus en plus mal. Que lui arrivait-il ? Il prononça une phrase dénuée de sens pour moi. Ça recommence ? Qu’Est-ce qui recommençait ? De quoi pouvait-il bien parler ? Le voyant vaciller en avant, tête la première, je me précipita sur lui l’attrapant de justesse par les épaules. Je ne savais absolument pas quoi faire. C’est alors qu’il reprit la parole, cette fois ci ses mots étaient beaucoup plus compréhensibles. Mandragore commença alors à s’excuser de … de me pourrir ma journée ? Mais voyons il ne me la pourrissait pas du tout, au contraire. Continuant de parler, il commença à me complimenter sur mon nom. Sentant le rouge me monter aux joues, je fis du mieux pour me ressaisir, me disant que c’était à cause de son évanouissement. Néanmoins, lorsqu’il finit par dire que je lui plaisais je ne pu empêcher mon visage de virer au rouge vif. J’avais tendance à avoir du mal à contrôler mes émotions et pour le cou j’étais totalement désarçonnée.
Attrapant fermement le jeune homme par les épaules, je le glissais doucement par terre. Ce une fois fait, je me suis assise à ses côtés, posant sa tête sur mes genoux.
Posant ma main fraîche sur son front, je lui demandais alors :


Me penchant un peu, j’observais son visage. Il paraissait si faible.
Me mettant alors à lui caresser les cheveux avec délicatesse, je m’adressais à lui à nouveau :


Le regardant inquiète, je ne pus m’empêcher de me demander si ses paroles précédentes étaient vraies ou non. Mes joues avaient retrouvé leur couleur normal mais cela me tracassait toujours. Non, je ne pouvais pas oublier ses paroles en une seconde. Mais en même temps, vu son état de santé, c’était compréhensible qu’il perde totalement le cours de ses mots. Quel revirement de situation. Je ne savais vraiment plus ou me mettre.

Continuant de la caresser avec douceur, je ne pu que constater qu’il était incroyablement blanc. Depuis combien de temps n’avait-il pas mangé ? De quand dataient ses dernières heures de sommeil ? Par moment on regrette réellement de ne pas avoir la possibilité de lire dans les pensées gens ou de savoir de quoi ils ont besoin. Cela pourrait s’avérer être tellement pratique. Surtout en ce moment même.
D’autant plus que, ne connaissant absolument rien de Mandragore, je ne pouvais nullement l’aider. Il fallait qu’il ose me dire ce qui n’allait pas et ce que je pouvais faire pour lui. Mais ce jeune homme semblait avoir tellement de choses à cacher. Comme si il gardait pour lui un trop lourd secret qu’il ne voulait absolument pas révéler. Avait-il honte ? Et si cela était du à son comportement précédent ? Cette expression effrayant qu’il avait eut auparavant ?

Cet homme était un réel mystère…