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 William Van Uhrmensh

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MessageSujet: William Van Uhrmensh   William Van Uhrmensh HorlogeoMar 7 Sep - 9:15


William Van Uhrmensh Imagew10



Alice's Game &William Van Uhrmensh.

[list]PRÉNOMS & NOM ■ William Van Uhrmensh
DATE DE NAISSANCE & ÂGE ■ Né le 7 février 1806, décédé le 5 octobre 1830 à l’âge de 24 ans.
STATUT ■ Célibataire.
ORIENTATION SEXUEL ■ Hétérosexuel.
GROUPE ■ Little Rabbits
POUVOIR ■ Peut revenir cinq minutes dans le passé afin de le changer.
Cependant cette capacité possède de nombreuses limites :
1 Continue de vieillir malgré les retours dans le temps.
2 Ne peut revenir dans un passé qu’il a déjà modifié.
3 Ne peut pas utiliser son pouvoir plusieurs fois d’affilée afin de revenir plus de cinq minutes dans le passé.
4 S’épuise après une utilisation trop fréquente.
EMPLOIS ■ Cocher

William & ONLY HIM

Pour les personnes connaissant son âge réel la première chose qui frappe chez ce jeune homme de vingt-quatre ans c’est son physique, en effet, vieillissant alors qu’il ne le devrait pas son corps est beaucoup plus mature que la normale. Ainsi on peut facilement le confondre avec un homme tout juste rentré dans la trentaine. William porte en règle générale une longue veste noire munie d’un grand col lui remontant jusqu’aux oreilles et deux lanières forment un nœud au bas de son dos pour redescendre le long du vêtement. Il porte en dessous une simple chemise blanche où trône un grand jabot. Ses longues et fines jambes sont simplement vêtues d’un pantalon noir et il porte des chaussures à talon du même type. Son visage, toujours calme et posé est encadré par des cheveux mi-long brun foncés tirant même sur le noir par moment. Concernant ses yeux ils sont marron-noisette et ne sont donc pas particulièrement fascinants à regarder. Autre particularité William porte des gants blancs en quasi permanence : simple coquetterie ? Non, il a beau haïr son passé et ses origines il conserve tout de même son éducation de noble et sa condition l’oblige à être propre sur lui-même bien entendu. Suite à une grave blessure sa main droite possède un léger handicap et est plus rigide et donc moins habile que l’autre. Est-ce vraiment important me demandez vous ? Vous m’avez demandé de le décrire non ? Alors tout est à retenir voyons ! Constamment décalé par rapport au temps des autres il aura toujours sur lui deux montres à gousset, les mêmes en tout point et seul un détail differt : les réglages. L’une est réglée sur l’heure du monde, l’heure du soleil. Les aiguilles de la seconde indiquent une heure complètement différente, ne semblant correspondre à rien. Ce deuxième horaire montre son propre temps et, tandis qu’il remontera la première à chaque remontée dans le temps il laissera la seconde suivre son court comme si rien ne s’était passé.
Ce dernier détail lui permet de se rappeler à quel point ce pouvoir est dangereux


Pourrait-on le qualifier de schizophrène ? Non peut être pas à ce point mais il clair que William adoptera un comportement selon votre personne. Pile ou Face ? Non loin de là, quoi que dans certain cas… Les conditions ? Allons faisons durer le suspense vous allez les apprendre sous peu pas d’inquiétude. Il avait auparavant l’habitude d’éviter toutes sortes de conflit, étant d’un naturel doux et calme c’était un homme discret , ne cherchant pas à se mettre en avant préférant passer au second plan afin de profiter d’une existence paisible mais tout cela c’était avant, oui avant qu’il comprenne toutes sortes de choses, maintenant c’est une autre histoire en effet. Enfin ce n’est pas tout à fait exact, les hommes changent mais restent toujours les mêmes quelque part. Will est donc resté un homme tout à fait calme et raisonnable, pouvant se montrer galant, affectueux, protecteur avec les personnes qu’il apprécie sincèrement. Quelles sortes de personnes ? Allons-allons un peu de calme, vous le découvrirez sous peu. Cependant il faut savoir que lorsqu’il déteste quelqu’un, sa haine est sans limite et cet habituel brave homme se montrera dur et froid pour ne pas dire agressif. La chance n’étant pas avec vous vous n’avez pas la possibilité de choisir quel sera votre camp dans son esprit, n’est ce pas dommage ? Cependant, le monde n’étant pas totalement injuste les deux parties auront l’occasion de profiter de son cynisme qu’il conservera en lui ou non face au monde qui l’entoure, quelle bande de vainards vous faites.
Son passé étant douloureux il n’en parle presque jamais et préfère le cacher car il contient toutes ses faiblesses, toutes ses haines, tous ses vices, et préfère vivre au jour le jour. Enfin ce n’est pas totalement exact puisqu’effectivement il existe tout de même un bon souvenir dans sa misérable existence de noble, les femmes… Oui ces femmes qui avaient été les seules à le protéger de tous ces hommes, cette mère qu’il aimait tant…Oh que oui il aime sans doute autant les femmes qu’il déteste les hommes. Ces êtres perfides égoïstes, ces vermisseaux qu’il écraserait impitoyablement sous son talon…Oui il les détestait, eux et plus particulièrement les personnes de hauts rangs avec leurs manières hautaines et leur égocentrie tout comme Lui... comme son pourceau de père. Car oui finalement toutes ces haines n’étaient-elles uniquement rattachées à son paternel ? Oui c’était ça cela peut paraître normal non ? Après tout il avait voulu le faire brûler vif, n’est-ce pas une mort atroce ? Une seule chose concernant son passé ressortira sous vos yeux : son éducation car oui il sait se montrer distingué et raffiné si la personne et la situation s’y prêtent. De plus il est notable qu’il sait bien manier le sabre, ainsi que le revolver.
Le seul problème ? Il n’en porte jamais sur lui.


William & SON HISTOIRE

Oh non… Dois-je vraiment me remémorer ce passé que je déteste tant ? Vraiment ? Bon très bien mais c’est bien parce que c’est vous…
Je suis né en Allemagne dans le comté de Brendenbourg situé au centre du pays. Ma famille appartient à la noblesse et mon père dirigeait tout ce qui concernait le financement et la paperasse en prenant bien soin de nous en éloigner ce qui, à l’époque m’arrangeait même. Mon enfance fut heureuse et insouciante, étant le petit dernier ma mère s’occupait très fréquemment de moi sans pour autant laisser mon frère ainé de côté bien entendu. Il aurait été dommage de séparer de manière infructueuse le capital n’est ce pas ? En ce qui concerne mon frère il se nomme Edward et est plus âgé que moi de cinq années et son point de vue me concernant était des plus mitigés, m’aimait-il vraiment ? Aujourd’hui encore j’en doute. En revanche il était pour moi le symbole de l’intelligence et de la pureté, relation de petit frère envers son ainé oblige sans doute. Ma vie n’était pas des plus palpitantes puisque, ma mère n’étant pas souvent disponible je passais mes journées enfermé dans le manoir familial. Heureusement je n’étais pas totalement seul et ma mère avait pris pour précaution de me donner à une nourrisse. Ah cette jeune femme, sans doute la personne que j’ai le plus aimé dans ma vie. Elle a toujours été à mes côtés et sa voix a bercé mon enfance. Elle m’apprit à compter, lire, écrire et avait même commencé à m’apprendre à danser la valse. Oh je me souviens encore de son sourire. Vous allez sans doute me dire alors pourquoi cette haine envers mon histoire ? En effet je l’avoue mon enfance n’a pas été que noire, et aurait sans doute été des plus heureuses si elle avait pu continuer ainsi. Mais non vous imaginez un jeune noble finir par tomber amoureux de sa propre nourrisse ? Un jeune noble avec une trainée ? Et bien mon père non et il décida donc, cette crainte l’habitant de la mettre à la porte du jour au lendemain. Ce fut ma mère qui m’annonça la nouvelle elle avait essuyé mes pleurs, pris dans ses bras. J’avais alors neuf ans et j’étais désormais complètement seul et ma vie était devenue aussi noire que la nuit. Des questions hantaient mes nuits « Pourquoi ? Qu’avait-elle fait ? Qu’avais-je fais ? ». Un jour la tension était devenu telle que je décidai d’aller voir mon père afin de lui demander des explications et j’eus pour seule réponse une joue endolorie et une interdiction de sortir de ma chambre durant plusieurs jours. Ma tendre mère n’ayant pas le cœur à me laisser seul après la disparation de cette nourrisse tant aimée et qui, maintenant que j’y pense devait la jalouser. Ce rapprochement n’a donc été que pour rattraper ce qui lui appartenait c'est-à-dire moi ? Peu importe elle avait été là pour moi, elle avait été la seule. Ma vie se poursuivait alors sur ce long fleuve trop tranquille pour être vivable mais où, j’étais semblait-il enchainé. Enfin c’est ce que je croyais durant une année, car lorsque j’eus atteint l’âge de dix ans tout bascula. Je me souviendrais toute ma vie et même, il faut le croire au-delà de celle-ci puisque je me retrouve ici à vous le raconter. C’était l’un de ces jours que l’on accordait au seigneur Dieu, chose que je trouvais inutile et dénuée d’intérêt malgré la présence si profonde de la religion dans ma famille. Et, après avoir remercié celui-ci une nouvelle fois je sortis de table afin de faire ce que tout petit garçon aimait faire lorsqu’il était enfermé : s’amuser avec ses jouets. Ma mère m’en avait offert de nombreux, des chevaux en bois de toutes les couleurs montés sur roulettes, des pantins en tout genre et bien d’autres. Ils étaient devenus ma seule occupation lorsque la solitude m’habitait et semblaient presque devenus mes amis les plus proches. Seulement voilà aujourd’hui l’un d’entre eux avait décidé de se placer sous le pied de ma mère entrant dans la chambre. Dois-je le remercier ou bien le maudir ? Une chose est sûre ma mère eut mal, très mal et sous mes yeux ébahis de stupeur, de frayeur et d’incompréhension sa tête s’était mise à saigner abondamment suite au choc contre mon bureau et son poignet avait pris une forme étrange après avoir percuté ma chaise. Elle avait pleurée, hurlée, s’était prise la tête entre les deux mains, ses cris redoublant d’intensité à la découverte de la fracture. Mon cerveau était resté longtemps déconnecté de la réalité je ne me rendais pas compte de ce qui arrivait, pourquoi pleurait-elle ? Qu’est ce qui s’est passé ? Alertés par les cris mon frère et mon père débarquèrent dans la chambre et se précipitèrent vers elle et, tandis que mon père tentait de la calmer je croisais le regard de mon frère…si dur et froid que j’avais eu l’impression qu’il m’enfonçait des poignards dans le cœur et le cerveau. C’est à partir de ce moment là sans doute que la prise de conscience fût totale et j’éclatais en sanglots, dans une crise presque hystérique. *C’en était trop, pourquoi ? Pourquoi ce petit frère était toujours là pour foutre en l’air sa vie ?* s’est sans doute dit mon frère tandis qu’il se précipitait sur moi passant ses mains autour de mon cou après m’avoir renversé sur le dos « C’est ta faute ta unique et seul faute si mère est dans cet état ! » me hurlait-il en me secouant un peu plus. Ma faute ? C’était ma faute si elle avait marché sur mon jouet ? Ma faute si elle avait mal ? Allait-elle mourir par…ma faute ? Suffocant et pleurant la vie commençait à m’abandonner. Non ça ne pouvait pas se terminer comme ça, elle ne pouvait pas mourir et j’allais la sauver il faut que je change ça et j’allais changer ça. Et c’est sur cette pensée profondément ancrée en moi que je m’évanouissais avec pour dernière image mon père en train de repousser mon frère. Qu’il m’arrive quelque chose n’était pas si important, non ce que mon père ne pouvait pas accepter était le fait de sa famille accueille un meurtrier bien entendu bienséance et réputation étaient de mise enfin !
Changer… sauver mère…retourner…ses mots étaient gravés en moi et cela a tel point que je ne fus qu’à peine surpris lorsque je me réveillai assis au milieu de ma chambre dans la même position qu’auparavant, mes deux jouets en main je regardais autour de moi et mon regard se posa devant ce cheval bleu à roulettes posé juste devant ma porte… Ma mère allait arriver, elle allait marcher dessus, elle allait tomber, elle allait saigner, pleurer, hurler…Mourir ? Cette dernière pensée me fit bondir vers lui au moment où la porte s’ouvrait. Je le pris et l’envoyai valser à travers la pièce. Ma mère me retrouva donc à ses pieds haletant et étrangement épuisé pour je ne sais quelle raison mais heureux, heureux d’avoir pu la sauver.
A partir de ce jour ma vie changea du tout au tout et devenait beaucoup plus palpitante, j’avais un pouvoir, le pouvoir de remonter à travers le temps. C’était la conclusion que je m’était formulée le soir dans mon lit où tout m’était revenu cette scène que j’avais déjà vue mère ensanglantée et gémissante, mon cou encore endolori par l’étreinte de mon frère. Mais ce souvenir, au lieu de m’attrister un peu plus me rendit heureux, je l’avais sauvée, elle était vivante et en pleine santé grâce à moi. A partir de ce jour je m’efforçais de connaitre ce pouvoir qui après quelques doutes de ma part existait bel et bien pour mon plus grand bonheur. Il était devenu ma nouvelle occupation, mon nouveau terrain de jeu préféré et après avoir appris à l’utiliser à la guise dès que l’envie m’en prenait je l’utilisais. C’est ainsi que j’appris assez vite les limites de celui-ci. Pour savoir à quel point je pouvais remonter je gardais une montre sur moi, me postais devant l’horloge de notre salon et calculais le nombre de minutes qui séparaient les deux horaires. Je fus d’ailleurs presque déçu de ne pouvoir remonter que si peu de temps en arrière mais après plusieurs essais afin de le confirmer je me suis dit que ce n’était pas plus mal cela éviterait d’attendre trop longtemps l’évènement à changer. Ce fût d’ailleurs lors de ces vérifications que je pus fixer la deuxième limite, je ne pouvais tout simplement pas changer deux fois un même laps de temps et dès que l’idée m’effleurait l’esprit, que je faisais une tentative je fus gratifié d’une immense migraine très temporaire comme pour me punir de ma hardiesse. Mais j’étais jeune et loin de m’inquiéter je continuais les expériences quitte à avoir une perceuse à la place du cerveau. Ce nouveau jouet était bien trop précieux, il était devenu ma raison de vivre. C’est ainsi que je découvris que je n’avais pas la possibilité de revenir plus loin que cinq minutes dans le passé. Croyant avoir les cartes bien en mains je l’utilisais en tous temps et toutes situations, il était devenu pour moi un objet du quotidien. Une envie soudaine de passer un peu plus de temps avec ma mère ? Envie exaucée. Avais-je oublié l’un de mes jouets en haut ? Pourquoi prendre le temps de remonter le prendre comme le ferait n’importe qui ? Et je l’utilisais. Oui je n’étais plus « comme n’importe qui » j’étais devenu exceptionnel grâce à ce pouvoir que je me gardais bien de dévoiler à mes parents ou même à mon frère, c’était mon petit secret, mon échappatoire à l’ennui. Je menais ce rythme pendant sept années, sept années où ce pouvoir semblait tellement merveilleux que ma vie se résumait à lui. Sept années où j’avais réappris à aimer vivre après la disparation de ma nourrisse jusqu’à cet événement qu’aujourd’hui encore je ne peux comprendre. J’avais alors dix-sept ans, et ce n’est que sept ans après que je me rendais compte du dernier défaut de ce pouvoir. Et oui j’avais dix sept ans mais mon corps en paraissait vingt deux. Alors que je revenais constamment cinq petites minutes en arrière mon corps continuait de vieillir comme si de rien n’était, sur sept ans de jeux j’avais réussis à effectuer assez de fois ce pouvoir pour accumuler environ cinq ans en trop. Ce phénomène ne m’avait pas dérangé le moins du monde, je ne l’avais pour ainsi dire même pas remarqué. Ce qui ne fût pas le cas des personnes autour de moi et plus particulièrement des domestiques du manoir qui ont, je suppose eu cette révélation suite à ma « fête » célébrant mon dix septième anniversaire et où ils ont participé.
Quoiqu’il en soit de fil en aiguille par le système de bouche à oreille une rumeur se répandit dans le village aux alentours.
Le jeune seigneur aurait donc seulement dix sept ans ? Il fait beaucoup plus vieux pourtant.
Je l’ai aperçu par la fenêtre de sa chambre j’ai cru voir mon mari.
J’ai entendu dire qu’il ressemblait tellement à son frère qu’on les confondait tout les deux, ils ont cinq ans d’écart…
D’étranges suppositions ont commencé à circuler, on parlait de sorcellerie, de magie, de pacte, la peur envahissait peu à peu tout le village, une crainte autour de ma personne s’était formée autour de moi et avait même peu à peu envahi ma famille. Un fils sorcier ? Ce n’était que des sornettes mais si cela faisait peur alors… De mon côté je continuai ma vie et notai seulement les regards en biais un peu terrifiés des domestiques sans réellement y prêter attention. Et c’est pour cette raison que je n’ai pas vu venir cette nuit là le terrible événement qui allait définitivement changer ma vie. Je me souviens précisément de cette soirée c’était le 18 octobre 1823, une soirée comme les autres, aussi calme que les autres, le calme avant la tempête je suppose lorsque soudain j’entendis des bruits venant de l’extérieur, une rumeur d’abord, puis je distinguai des cris, des cris de colère, de protestation, de peur. La rumeur en quelques minutes seulement se transforma en véritable vacarme assourdissant. Intrigué par une étrange lueur j'allai voir à la fenêtre et je me retrouvai devant un océan de flammes et de fourches. Une véritable armée de villageois enragés se présentaient devant le manoir sous mon regard horrifié, tous des hommes. Qu’avons-nous fait ? Que se passe-t-il ? Mon père avait augmenté une taxe ? Je reculai de cette vision, horrifié par tant de haine. J’entendais des pas et des voix affolées partout dans le manoir et brusquement ma mère ouvrit la porte de ma chambre et s’agenouilla près de moi. Ne t’inquiète pas ton père va aller voir, tout va bien, ils vont s’en aller. C’est ce qu’elle m’avait dit en me prenant dans ses bras mais je savais qu’elle ne le pensait pas sa voix était chevrotante par la peur et ses yeux étaient ceux d’un animal traqué, non tout n’allait pas bien, bien au contraire. Je pus entendre très clairement quand mon père sortit car toute la foule tel un seul et même corps se souleva dans un hurlement guttural qui me figea sur place, les hommes étaient donc capable de pousser un tel cri ? J’entendis des plaintes, des réclamations le mot démon et purification sortirent plusieurs fois du vacarme du monstre. Ma mère me serra un peu plus contre elle. Ne t’inquiète pas ça va aller il va arranger ça. Mais oui c’est cela et ces tremblements étaient dûs au fait qu’il fasse froid aussi malgré l’enfer qui régnait à l’extérieur ? La peur céda sa place à la colère, comment osaient-ils lui faire peur ? Non, JE vais arranger ça, lui dis-je en commençant à me lever. C’est là que j’entendis clairement et distinctement : A Mort, Brûlons le !!, le monstre se déchainait, réclamait son lot de sang, Mon sang. Lorsque j’entendis ces paroles je me figeai complètement, c’était pour moi, je le sentais, non, non pas possible, je n’avais rien fait de mal pourquoi ? La porte éclata presque lorsque mon père ainsi que deux domestiques entrèrent dans le pièce. Tu viens avec nous, me dit-il tout simplement. Je restais interloqué devant ses paroles. Allait-il vraiment faire ça ? Allait-il vraiment me jeter dans l’enfer? Avait-il conscience de cela ? Tu plaisantes Alfred ? bredouilla ma mère. Non il ne plaisantait pas ça se lisait sur son visage. Les deux domestiques se jetèrent sur moi, ma mère hurlait, hystérique tandis que je me débattais, non j’étais décidément trop jeune pour mourir aujourd’hui ce n’était pas mon heure. Mais ils étaient trop grands, trop forts, non impossible. Allons y, qu’on en finisse marmonna-t-il entre ses dents comme si il parlait d’une corvée à faire et je fus aspiré dans les tenèbres du couloir. La tête vide de toute pensée, les deux hommes me trainaient vers l’entrée. Le noir, la lueur de l’enfer se rapprochant, les cris, les hurlements, la sueur de la peur et de la colère emplissaient tous mes sens. Non, non, non impossible je ne pouvais pas mourir ainsi c’était trop cruel, je n’avais rien fait, non rien et je devais mourir ? Et là tout devint noir, je fus comme aspiré, une sensation familière que m’arrivait-il ? Oui c’est cela j’étais…revenu.
J’ouvris les yeux, ma mère était à mes côtés tremblante, je regardais autour de moi j’étais revenu dans ma chambre. Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? J’entendis alors une deuxième fois ce démon hurler : A mort, Brûlons le !! Mon crane explosa, oui, j’allais mourir si je ne bougeais pas d’ici. Je me levai d’un bond, bousculant ma mère. Mon instinct de survie s’était mis en marche. Je Ne mourais Pas. J’ouvris la porte à la volée et me mis à courir, courir toujours plus vite, et toujours plus loin. Sortir, vite il faut sortir d’ici, ces pensées vrillaient mon cerveau. Je croisai alors mon frère que je renversai sans me ménager, peu m’importait qu’il ait eu mal ou quoi que ce soit il Fallait que je m’échappe. Il faisait sombre, très sombre et je ne voyais pas à plus de deux mètres devant moi en revanche je pus très bien entendre.
Non qu’est ce que vous faites, Quoi ? Je ne suis pas Will ce n’est pas moi, je n’ai rien fait lâchez moi, il est parti de l’autre côté, William espèce de… non non noooon.
Une porte qui s’ouvre le vacarme s’engouffre dans la maison puis s’éteint. Je courrais toujours à travers les couloirs cherchant une sortie, finalement j’optai pour une fenêtre que je brisai d’un coup de poing. Ma main saignait, j’aurai sans doute eu mal dans des temps normaux mais ce n’était pas le cas. Je traversai le jardin le plus vite possible, courus à travers des bois que je ne connaissais pas, gravis une colline inconnue et finalement essoufflé, à bout de force je m’effondrai sur l’herbe. C’est à partir de ce moment que je vis cette colonne de feu s’élever dans le ciel. Les démons dansaient autour. Du sang allait être versé, de la chair allait être cuite. J’entendis alors un hurlement si fort et si perçant qu’il restera à jamais gravé dans ma mémoire : c’était le cri de mon frère, il avait pris ma place dans l’enfer. Les cris continuèrent, il brulait vif et les gens hurlaient de contentement, ils étaient heureux, ils avaient purifié le village, c’étaient des héros, ils avaient accompli la mission de Dieu, le démon était mort hourra ! Gloire à notre village ! Gloire à nous ! Nous n’aurons plus peur pendant la nuit, nos enfants pourront dormir tranquille. Mais tout cela je ne les entendis pas, je me recroquevillais sur moi-même, ces cris… ces cris me transperçaient les tympans, j’avais mal, atrocement mal. Ma tête semblait pouvoir exploser à tout moment. Qu’ils cessent ces cris, qu’ils cessent, dépéche toi, dépéche toi, vite, vite, arrête de souffrir, arrête de hurler. Les cris cessèrent mais continuèrent de résonner dans ma tête longtemps après. Les diables dansaient toujours, la nuit n’avait qu’à peine commencé et elle Leur appartenait, ils avaient vaincu l’enfer, ils avaient aidé Dieu dans sa mission divine Gloire à eux ! Je pleurais et continuais de pleurer pendant un long, un très long moment, je ne dormis pas, impossible de dormir avec ce cri dans la tête. La nuit fut très longue elle aussi et c’est lorsque le soleil se leva, que le bûcher s’était éteint, que les démons étaient repartis se coucher que je me décidai à continuer ma route, je marchais à travers les plaines, les forêts, l’œil hagard, la tête vide, ma main s’était infectée et la douleur me brulait, j’avais chaud, trop chaud, la fièvre sans doute. Je tombai plusieurs fois, face contre sol, allais-je mourir ? Peut être mais je me relevais toujours et continuais à marcher encore et encore. Après quelques jours d'errance la plus totale je tombai, je ne me relevai pas le noir venait me prendre ? Hé bien soit qu’il vienne je l’attends.
Lorsque je me réveillai j’étais couché sur un lit dans la pénombre. J’avais mal, ma tête, ma main, mes jambes, mes poumons, j’avais si mal mais ne bougeais pourtant pas. J’aperçus juste une jeune fille postée au fond de la pièce. Elle tricotait une écharpe, oui l’hiver arrivait il ne fallait pas avoir froid, attraper un mauvais rhume. Mal… j’avais si mal. Elle s’interrompait elle avait vu que je m’étais éveillé et s’approcha de moi.
Vous avez eu de la chance un peu plus et vous seriez mort, que ce soit par cette saloperie qui vous ronge ou bien dévoré par les bêtes.
Je la regardai l’œil terne et vide, pas la force de parler. Mal j’avais vraiment trop mal. Noir complet je m’étais encore évanoui. Plus tard je rouvris les yeux, elle était toujours là assise dans son coin son écharpe avançant un peu plus. Une maille à l’endroit, une maille à l’envers.
Elle était d’ailleurs tellement avancée comparé à celle dont j’avais le souvenir que je pus conclure que cela faisait plusieurs jour que je dormais. Je me sentais déjà mieux que la dernière fois c’est vrai, mais ma main continuait toujours furieusement à me lancer même si la douleur s’était un peu calmée. Je me touchais le front d’une main tremblante, j’étais toujours fiévreux. Je la vis alors se lever et s’approcher doucement du lit. Et bien, vous avez du être une marmotte dans une autre vie, presqu’une semaine que vous dormez sans arrêt. Avez-vous faim, soif ? Faim ? Soif ? Je ne savais pas et je ne lui fournis pour toute réponse qu’un vague hochement de tête. Elle m’avait compris, approcha sa chaise à mon chevet et continua à tricoter. Je vécus je ne sais combien de temps dans cet état végétatif, éternellement fatigué et ne pus boire que quelques jours après, pour manger encore un et enfin une bonne semaine de plus pour commencer à parler. Elle s’appelait Sara. Elle avait trente et un ans et vivait seule après la mort de son mari après une attaque de brigands alors qu’il allait chercher de l’eau. Elle resta près de moi par tous temps, pour remplacer le bandage de ma main me donner un traitement à base d’herbes que sa grand-mère lui avait appris, m’aider à manger jusqu’à ce que je puisse le faire moi-même. Oui les femmes étaient si bonnes comparé aux hommes… Je pus assez vite remarcher normalement, prendre l’air à l’extérieur, améliorer son quotidien en l’aidant dans diverses tâches. Je revivais une troisième fois et recommençais à aimer la vie au côté de cette jeune fille qui m’avait sauvé la vie. J’aurai d’ailleurs sans doute pu tomber amoureux d’elle si j’en avais eu le temps. Mais non c’est vrai que l’on dit que toutes bonnes choses a une fin, mais pourquoi faut-il qu’elles finissent si vite à chaque fois ? Et pourquoi ? Oui pourquoi était-ce toujours mon père, non ce n’était pas mon père c’était un monstre d’une espèce qui soulève mon cœur de dégout rien qu’à sa vue, qui venait encore une fois foutre ma vie en l’air ? Comment cet immonde vermine avait osé engager des mercenaires pour m’éliminer ? Tout commença un jour comme les autres dans ce bonheur qu’était le mien à ce moment là lorsque soudain on tapa à la porte. Sara se leva pour aller ouvrir, on avait entendu dire qu’elle hébergeait un jeune homme correspondant très exactement à la personne qu’ils recherchaient. Je me figeai devant ces paroles, ils me cherchaient, mon père venait me chercher, non ils venaient se débarrasser de moi. Pourquoi ? Pour venger mon frère ? Je n’y étais pour rien tout de même si cet imbécile n’était même pas capable de distinguer ses propres fils. Et Elle… non Sara ne devait surtout pas être impliquée dans cela, je n’en avais pas le droit, pas le droit de gâcher une nouvelle fois sa vie. Je me levai brusquement mais silencieusement et ouvris la fenêtre, je ne lui casserais pas sa vitre à elle. Je courus alors à travers son jardin et disparus derrière la palissade. Je m’en voulais de la laisser seule, mais c’était la seule solution pour ne pas lui attirer des ennuis, que dis-je d’attirer l’attention de ce porc sur elle. Non elle ne devait pas Le subir. Je courus longtemps à travers des endroits que je ne connaissais absolument pas où allais-je ? Aucune idée mais je devais m’éloigner le plus loin possible d’elle et ce n’est que lorsque la nuit fut tombée et que j’étais abrité par la cime des arbres que je m’accordais un repos. Il fallait que je quitte le pays, cette pensée s’imposa à moi. Oui ce n’était plus possible je devais partir, aller là où Il ne pourra plus me retrouver, où il ne pourra plus me faire de mal, ni à moi, ni à personne d’autre. Je devais définitivement recommencer ma vie. Le méritais-je vraiment ? Non sans doute pas, j’avais causé tant de mal autour de moi mais l’idée de mourir me paraissait être une aberration. Si je mourrais ici à quoi cela aurait servi que je m’échappe de mon manoir et de ces mercenaires qui en voulaient à ma vie ? A rien. Et c’est sur cette pensée que je m’endormis, épuisé par la journée. Je décidai d’aller en Angleterre. Pourquoi là bas ? Aucune idée, ce pays m’avait toujours plus ou moins fasciné et la distance qui me séparait de lui ne me faisait pas peur. La France ou bien encore la Belgique étaient bien plus proches mais en un sens plus loin j’étais, plus difficile ce serait pour lui de me retrouver. Une distance qui me rassurait. Mon voyage pour y arriver fut long, très long. Etant sans le sous je ne pus me payer une calèche ou un quelconque moyen de transport plus rapide que la marche. Cependant lorsque l’occasion se présentait je pus accélérer le mouvement en profitant d’un moment d’inattention du cochet afin de monter dans le véhicule. Je vivais avec ce que me donnait la nature et la générosité des habitants de certains petits villages. Plus j’approchais de mon but mieux je me sentais, j’allais enfin quitter cet enfer qu’est l’Allemagne à mes yeux. L’étape la plus difficile du voyage fut sans aucune hésitation la traversée de la Manche, ma dernière étape. Bien entendu je n’allais pas la traverser à la nage et le fait d’emprunter un simple canoë ne me plaisait pas non plus. Mais lorsque j’arrivai au port français je vis un immense paquebot touristique. J’avais trouvé mon ticket de sortie. Enfin ticket c’est une image bien entendu puisque je n’avais pas assez d’argent pour me payer la traversée. Cependant j’étais passé maitre dans l’art de devenir invisible et j’ai pu m’infiltrer sans trop de problèmes en me faisant passer pour un matelot en dérobant un uniforme soigneusement rangé dans un casier qui se trouvait dans les vestiaires. Le reste du voyage fut ennuyeux et fastidieux car je fus obligé de jouer mon rôle jusqu’au bout même si apparament le fait qu’ils ne m’aient jamais vu auparavant ne dérangent absolument pas le reste du personnel. Cependant cela n’avait pas que des désavantages car je pus aussi profiter de leurs repas. Depuis combien de temps n’avais-je pas pu manger quelque chose digne de ce nom avant cela ? Aucune idée, il faut dire que l’on a rarement l’habitude de compter combien de fois nous faisons une chose aussi simple que manger ou même boire. Lorsqu’enfin nous débarquâmes à quai je m’éclipsai discrètement, considérant ma supposée paye comme un remboursement du billet. J’étais arrivé, j’étais enfin en Angleterre. Alors une vague de soulagement me submergea, j’étais loin de Lui et j’allais pouvoir recommencer ma vie…Enfin. Je passais de nombreuses années là bas, trouvant de l’argent par ici, par là en faisant quelques petits boulots. J’avais une petite maison située à l’extérieur de la ville, je vivais simplement, ne cherchant pas compliqué voulant juste profiter de la vie comme je n’avais pu le faire avant. Et les années passèrent l’une après l’autre, les saisons se succédèrent et finalement plus le temps passait, plus je m’enfonçais dans une déprime et une haine profonde. D’une vie simple je passais à une vie en ermite, ne voulant voir personne mis à part mon reflet je vivais, je survivais. J’avais quitté ma mère ? Ma nourrisse ? Sara pour ça ? Fuir mon père était le prix à payer pour les sauver ? Encore lui, encore et toujours lui. J’avais fui l’Allemagne traversé le pays, la Manche pour lui échapper et pourtant il était toujours là, dans l’ombre ricanant de mon malheur. C’était une véritable saloperie, il s’accrochait comme la teigne, c’était mon démon. Il m’arrivait d’avoir des brusques pulsions de violence inouïes lorsque le désespoir était trop grand et je me mettais à saccager tout ce qui me restait dans l’espoir de me calmer. Mais Il restait près de moi, toujours près de moi, m’enfonçant toujours un peu plus dans la misère et la colère. Oh oui je le haïssais, je voulais le voir mort étendu à mes pieds, les yeux révulsés une expression de peur figée à jamais sur son visage, que son sang coule à flot, qu’enfin il me libère que je puisse vivre tranquillement. Mais ce ne fut jamais le cas. Je vécus cinq ans en Angleterre, cinq où finalement la vie que j’attendais n’était jamais venue. Oui, cinq ans jusqu’à ce que les mercenaires de mon père me retrouvent… Pourquoi avaient-ils mis autant de temps ? Sans doute car ils ne s’attendaient pas à ce que je quitte le pays, ils n’avaient de plus aucune preuve de mon trajet à travers la Manche puisque j’avais embarqué clandestinement. Ils avaient mis cinq années à me retrouver et maintenant qu’ils m’avaient sous la main ils allaient enfin pouvoir toucher leur argent. Je ne me défendais qu’à peine, après tout j’étais semblait-il destiné à vivre dans le malheur alors à quoi bon lutter ? Le temps finit toujours par nous briser et j’accueillis presque avec un sourire la lame glacée dans mon cœur.
La mort arrivait, soit qu’elle vienne je l’attendais. Mon cœur se serrait dans un ultime effort et c’était fini…
Oui c’est ce qui c’est passé, j’ai désormais vingt quatre ans mais mon corps parait avoir la trentaine, je suis né dans une famille de nobles mais je viens de me faire assassiner misérablement, j’aurais pu être heureux mais mon chien de père ne l’a pas voulu. Voilà ma vie, mon histoire c’est ce que vous vouliez non ? J’espère que vous êtes content maintenant.



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PSEUDO/PRENOM ■ Val
ÂGE ■ 19 ans
AVATAR ■ Gilbert Nightray de Pandora Hearts
COMMENT AS-TU CONNU CE FORUM ? ■ Par une très bonne amie
COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? ■ le design est vraiment beau et chaleureux même impression sur l’ambiance.
NOTE SUR 10 TA PRÉSENCE ICI ■ Hum 6/10
RÈGLEMENT RETENU ? ■ Yes Sir
SUR ? ■ Yes sir
DONNES LE CODE ALORS ■ Oki ~
COMMENTAIRE?■ Bonne Lecture ^^
REGARDEZ A VOTRE DROITE, QUE VOYEZ-VOUS ? ■ Un immense poster d’Alucard *.*
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MessageSujet: Re: William Van Uhrmensh   William Van Uhrmensh HorlogeoMer 8 Sep - 13:24

bienvenue en enfer!!
euh... à wonderland ^^
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William Van Uhrmensh

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