Détraqué, Sadique, Cruel et Pervers. C'est ainsi qu'on pourrait le définir. Son plus grand plaisir est de répandre la terreur, ce qu'il faisait déjà de son vivant. "Je pille, je détruit, je vole, je viole" est ce qu'il répond, toujours avec un grand sourire, lorsqu'on lui demande ce qu'il fait dans la vie. Il ne donne jamais dans la demie mesure : avec lui, c'est tout, ou rien. Et d'ailleurs, c'est bien souvent "tout", en particulier lorsqu'il s'agit de détruire. C'est même tout Wonderland qui risque d'y passer si il ne trouve pas rapidement celle qu'il cherche. Mais n'allez pas croire qu'il n'est rien de plus qu'un gros bourrin! Il sait se servir de son cerveau à merveille et peut vous élaborer un plan machiavélique en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire... Son physique est un grand atout : sa grande taille et sa force lui donnent un très grand avantage lorsqu'il s'agit de tout démolir ou de se battre, et son sourire ravageur fait tourner la tête des dames, qui se lancent tête baissée dans ses pièges. Ses cheveux bleus qui lui tombent sur les épaules cachent partiellement le bandeau qui recouvre son œil gauche. Son autre œil est d'un beau vert, et lance des regards dignes d'un psychopathe (ce qu'il est certainement).

KIGAI & SON HISTOIRE

Discours prononcé par Kigai lors de son intégration au sein des Bloody Roses.

" J'ai toujours été un enfant "normal". Adorable même. Mon père était roi, ma mère était sa reine, nous vivions heureux dans notre beau et grand château. Vous aussi vous trouvez que ça fait un peu trop conte de fées? En somme, une enfance parfaite. Lorsque j'avais 15 ans, ma mére m'a annoncé qu'elleétait enceinte. Tout le monde était ravi, moi aussi. Elle n'a pas survécu à la naissance de ma soeur Mei. Mon pére n'a pas tardé à épouser une autre femme. Vous savez ce qu'on dit, un roi ne peut gouverner sans sa reine ... Je sait déja ce que vous pensez : "Il l'a haïe au premier regard, c'est elle qui a transformé le petit garçon qu'il était en détraqué". Pour ce dernier point, vous avez raison. En revanche, je ne l'ai pas détestée, bien au contraire.Elle me fascinait : une femme si belle mais si cruelle... L'opposé total de ma défunte mère. Le soir de mes 16 ans, elle est venue me rejoindre dans ma chambre, c'est ainsi qu'elle est devenue ma maitresse. Elle m'a modelé à son image : Cruel,Vicieux, Sadique et Pervers. Là ou elle a merdé, c'est en tombant amoureuse. Les mois ont passé, elle ne me lâchait plus. Mon père a commencé à avoir des soupçons. Pour mes 18 ans, je parvins à convaincre Père de m'offrir un manoir retiré de la cour, à la campagne. Quelques semaines plus tard, j'invitai ma belle mère à y passer la nuit. Le soir même, je la tuai - non sans m'être un peu amusé avec elle avant. Mon père ne se douta de rien, croyant qu'elle l'avait quitté, et le corps ne fut jamais retrouvé. Elle était morte, alors que ma vie à moi ne faisait que commencer. Je sortait, fréquentait la haute société ... Un soir, tout à fait par hasard, je me trouvai chez une famille bourgeoise qui vivait non loin de mon manoir. Ils donnaient une réception à l'occasion des 16 ans de leur fille. Je ne fis pas vraiment attention à elle, et passait la nuit avec sa très chère maman. Ha, ces mères de famille, il est si facile de les faire craquer, d'en faire des épouses infidèles ... Presque deux ans plus tard, je recroisai cette femme, à nouveau par hasard. Elle me parla de sa fille, et pas moyen de la faire taire. Quelques semaines plus tard,autant par ennui que par intêret pour cette petite chose qui me paraissait si facile à briser, j'envoyai un valet chez eux, chargé d'inviter la demoiselle pour le thé. Je fis également courir la rumeur que j'étais fou amoureux d'elle depuis le jour de son anniversaire. La mère n'avait pas menti, elle était vraiment d'une pure beauté. Une vraie petite oie blanche ... Durant l'après midi, je multipliai les sous entendu, mais cette petite idiote se refusait à moi. En fin d'après midi, il s'avéra qu'elle ne pourrait repartir à cause de la tempête. Naturellement, je lui proposai de rester pour la nuit, et comme elle n'avait guerre le choix, elle accepta. Après le repas, je l'emmenai dans ma chambre sans trop de ménagement. Vous auriez vu comme cette gamine se débattait ! Une fois dans la chambre, je la plaquai contre un mur en lui arrachant ses vêtements, mais cette idiote s'enfuit en hurlant au viol. Las de ce petit jeu idiot, j'attrapai le mousquet offert par mon père, et posai l'arme sur sa tempe. J'aurais préféré l'avoir vivante, mais en hurlant ainsi elle allait finir par ameuter Mei, qui dormait dans une chambre voisine. J'ai tiré, sur de mon coup, mais cette idiotte à bougé. La douleur n'en fut que plus intense pour elle, mais avant de mourir, elle a eu le temps de me planter une lame dans l'oeil. Rien de bien grave me direz vous, mais je l'avais par précaution trepée dans du poison quelques jours plus tot. Pour la suite, je vous passe les détails. Je suis mort, voilà, bref. Et maintenant vient le plus intéressant ... Cette petite garce qui a causé ma perte, la seule qui ne m'aie cédé ... Vous la conaissez tous. Ici, elle se fait appeler la White Queen."