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 Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]

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MessageSujet: Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]   Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie] HorlogeoDim 25 Juil - 5:23

Bienvenue dans mon monde, pauvre fou...
Non tu n'es pas en enfer, je ne suis pas Belzébuth.
Je m'appelle Alice, et voici le pays des Merveilles.
Amuse toi bien dans mon rêve, Comte
Et peut-être un jour auras-tu la chance d'aller en Enfer...

L'agitation des employés rentrant chez eux. Les cris vacillants des ivrognes qui investissent les rues. La puanteur de la misère et de la saleté.
Ce fut dans cet environnement inhospitalier que Vlad ouvrit les yeux à nouveau. Pendant plusieurs longues minutes, il se trouva aveugle, incapable de distinguer autre chose que les couleurs brûlantes d'un ciel crépusculaire, loin au dessus de lui. Il entendait de manière confuse les pas d'une foule qui allait et venait, indifférente, à quelques mètres de lui. Il semblait allongé sur un sol rugueux et irrégulier, froid pour la peau de ses mains, et il put déterminer qu'il était dans une ruelle, sûrement une impasse, puisque personne ne venait à marcher près de lui.
Quand sa vue fut redevenue presque normale, il leva le bras et l'approcha de son visage. Ce fut presque sans surprise qu'il constata que son poignet était absolument intact.
Il se souvenait du goût amer de son sang et de sa chair, de la vision troublante des os presque apparents de son poignet, de l'odeur piquante de la mort qui l'avait fauché en un instant. Il en était sûr, il était mort cette nuit là, il n'avait tout simplement pas pu survivre.
Et pourtant, il allait bien. Même si son corps lui paraissait encore un peu faible, comme s'il venait de se réveiller après un très long sommeil, il était en vie. Il se sentait même encore plus vivant que le jour de sa mort.


Bienvenue dans mon monde, pauvre fou...
Je m'appelle Alice, et voici le pays des Merveilles.

Ces mots résonnèrent dans son esprit, et il se rendit compte qu'il les avait déjà entendus. A l'instant où ses yeux s'étaient refermés sur l'éternité, il avait commencé à errer seul dans le chaos. Et au milieu de ce vide infini, il avait entendu cette voix énigmatique, un brin moqueuse. Puis il s'était réveillé dans cette ville, bien vivant et en pleine santé.
Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et, sincèrement, il s'en fichait un peu. Tout ce qu'il voyait, c'est qu'il était dehors, libéré de cet hôpital qui l'avait brîmé toutes ces années, et un immense sourire démentiellement heureux étira ses lèvres blanches.

Quand il en eut trouvé la force, il se dressa sur son séant. Un rapide examen de lui-même lui apprit qu'il portait encore le pyjama de malade et que celui-ci était tâché de sang et déchiré au niveau des bras. Il ne pouvait décemment pas se montrer en public vêtu de la sorte, ayant déjà trop longtemps subi l'humiliation de le porter à l'asile.
Il se leva et balaya les environs de son regard indifférent. Il se trouvait dans un cul-de-sac crasseux et étriqué, coincé entre deux immenses bâtiments. Le bout de l'impasse débouchait sur une allée centrale pâvée, parcourue par quelques habitants qui se dépêchaient de rentrer chez eux avant la tombée de la nuit. Vlad remonta la ruelle, pieds nus, et se posta dans le coin de l'immeuble, dos au mur. Il attendit un moment, observant les retardataires marcher d'un pas pressé sans même lui adresser un regard. Puis, un homme entra dans son champ de vision, passant juste à côté de lui sans le voir. Au vu de sa tenue, il était bien plus aisé que la population du quartier et était sûrement venu ici se payer une ou deux filles de joie. Vêtu d'un costume noir, il portait sur ses épaules un manteau rouge dont il laissait pendre les manches, coquetterie inhérente à la classe supérieure. Ses pieds étaient chaussés de noir, et la taille semblait correspondre. Parfait.
D'un geste prompt, Vlad l'attrapa par les épaules et l'entraîna dans la ruelle déserte. Le passant stupéfait n'opposa presque pas de résistance. Trop surpris pour réagir et totalement terrifié par les traînées de sang sur les vêtements de son agresseur, il perdit connaissance après seulement quelques pressions des doigts de Vlad sur sa gorge. C'était tellement facile que le Comte n'avait même pas eu le temps d'y prendre du plaisir.

Quand il eut fini d'échanger sa blouse d'aliéné avec une tenue plus digne de son rang, il se sentit tout de suite mieux. Une bouffée de satisfaction lui arracha un frisson et un large sourire orgueilleux traversa ses lèvres : il était enfin redevenu le Comte Draculea.
Il quitta l'impasse comme si de rien n'était, abandonnant derrière lui le corps évanoui de ce passant si généreux. Il était certes un peu plus grand que ce brave homme et les manches de la chemise lui remontait presque jusqu'à la moitié des avant-bras, mais le pantalon était à sa taille et le manteau rouge sombre qu'il avait enfilé cachait admirablement cette défaillance. Et par chance, les chaussures lui allaient parfaitement.
Il tâtonna les poches de la veste et eut l'agréable surprise d'y trouver de la monnaie. Beaucoup de monnaie à ce qu'il croyait, il sentait l'épaisseur du portefeuille entre ses doigts. Ce passant était effectivement bien généreux.
Les mains dans les poches de son manteau, Vlad marcha sur le trottoir de l'allée centrale, avançant au hasard. Il regardait autour de lui avec curiosité, se demandant en quoi ce monde était-il différent de celui qu'il avait connu. Déjà la question de comment était-il arrivé là et où était-il ne se posait plus, il n'en avait au fond strictement rien à faire.
Au gré de ses divagations, Vlad avançait d'un air hautain, le menton fièrement redressé. Il se doutait que cette attitude ainsi que la luxiosité de sa tenue pouvaient attirer la vermine, mais ce n'était pas un problème. Il s'était toujours montré particulièrement dissuasif avec ceux qui tentaient de l'aborder.
C'est pourquoi, alors même que la lune était déjà haute dans le ciel, il trainait encore dans la rue. Il devait avouer qu'il était un peu déçu, il s'était attendu à ce que l'au-delà soit un lieu de débauche et d'orgie, un endroit où il n'aurait pas trouvé le temps de s'ennuyer. Et pourtant, ce monde-ci était mortellement banal, ressemblant en tout point à celui qu'il avait quitté, et Vlad retombait dans son habituelle morosité. Même la nuit, où habituellement les âmes les plus châstes laissent tomber leur parure pour se rouler dans le plaisir, était calme. Plusieurs prostituées lui avaient jeté un regard intéressé, pensant qu'il venait là pour elles, mais son visage haineux les avait maintenu à distance. A part cela, rien de bien excitant.
Il soupira avec ennui et s'adossa contre un mur, lassé de cette promenade qui ne lui apportait rien. Il pouvait tâcher de trouver un hôtel pour dormir, mais il n'avait pas envie de passer la première nuit de sa nouvelle vie ainsi. Il voulait se distraire, réussir à se persuader que cela valait le coup de rester ici. Sinon, autant partir tout de suite pour les Enfers, au moins là il était sûr de s'y amuser.
Il jeta un regard vide sur l'endroit où il se trouvait et avisa un bar dont s'échappait un vacarme infernal, au bout de la rue. Quelques hommes étaient à deux doigts d'en finir au main à l'entrée, d'autres faisaient des mélanges hasardeux entre différents types d'alcools, et il entendait distinctement le rugissement féroce de la débauche à l'intérieur même de la bâtisse. Cela ferait l'affaire.

Il s'y dirigea de son pas assuré habituel et essuya plusieurs regards suspicieux. Les hommes déjà ivres à l'entrée le regardèrent passer avec des yeux envieux, faisant une rapide estimation de la fortune qu'il pouvait bien avoir sur lui. Mais Vlad ne s'y attarda pas et rentra dans la gueule du loup.
Le bar était relativement bondé et des éclats de voix se faisaient entendre, dans un tel capharnaüm qu'il eut été impossible d'en deviner la provenance. Il repéra une table isolée, collée contre la vitre et partit s'y installer sans faire attention aux regards appuyés et aux silences inquiétants qui s'étaient emparés de certaines tables. Il avait conscience de ne pas passer inaperçu, mais loin de craindre pour sa survie il osait arborer un sourire hautain et provoquant qu'il ne voulait effacer pour rien au monde. Que ces hommes projettent de l'agresser dès sa sortie, cela le remplissait d'une excitation malsaine. Peut-être trouverait-il finalement de quoi se distraire dans ce pays des Merveilles...


Amuse toi bien dans mon rêve, Comte...
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MessageSujet: Re: Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]   Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie] HorlogeoDim 15 Aoû - 4:05

Cacilie se réveilla le bruit du vent la dérangeant, elle soupire…Il est tôt? Doit-elle partir maintenant, il n’est que 7h, ce n’est pas l’heure…
Les cheveux en pagaille, les yeux pleins de songes… elle finit son petit-déjeuner...
"Cacilie devant sa garde-robe
A 7h32 s’arrache les ch’veux
Cacilie devant sa garde-robe
Sait jamais ce qu’elle veut..."

Après le bol de lait et les croisant, il faut se vêtir… Elle allume la radio, elle enfile un pull… Elle ne sait pas ce qu’elle doit se mettre… Cacilie soupira…
"C’est parce qu’elle a trop d’pulls, de ch’mises et de culottes
De chaussettes, de chaussures et de frocs
De manteaux de nus-dos, de débardeurs
De robe et de tailleurs
De foulards, de maillots, de jambières…
Cacilie désespère…"

Cacilie s’arracha les cheveux et tourna les yeux vers la radio, c’est leur de la Météo juste après l’horoscope?
"Elle vient d’entendre la météo
Qui lui dit ni froid ni chaud
Aujourd’hui ce sera mitigé
Décidément elle n’est pas aidée"

Le temps passa, mais comment faire? Cacilie sentit la rage la submerger doucement, comment faire? Elle devait partir, elle va être e retard, elle n’est même pas coiffer, mais comment faire?
"Cacilie devant sa garde-robe
A 8h25, se ressaisit
Cacilie devant sa garde-robe
Décide de s’habiller en gris..."

Le gris c’est simple, cela devrait devenir facile non? Cacilie n’aimait pas réellement le gris, elle avait une simple envie... passagère...
"Mais elle a trop d’pulls, de ch’mises et de culottes grises
De chaussettes, de chaussures et de frocs gris
De manteaux de nus-dos, de débardeurs
De robe et de tailleurs gris
De foulards, de maillots, de jambières grises…
Cacilie crise…"

Le choix était fait, elle devrait pouvoir partir, elle fut presque prête… il ne manque que le bas, ouf…
"Elle préfère bien la jupe mais si elle prend froid
Avec un gilet, ben ! Pourquoi pas ?
C’est seulement à 9h23
Qu’elle est prête elle a mis des bas!"

Les bas, des jarretelles, Cacilie admira le miroir, elle est belle, et pourrait enfin se coiffer.. Mais..
"Cacilie devant l’miroir de la commode
A 9h32 n’en croit pas ses yeux

Cacilie devant l’miroir de la commode
Voit une tache sur son gilet bleu
Elle enlève son gilet, sa jupe et ses bas
Avec autre chose ça irait pas
Elle met l’pantalon gris qui l’attendait là
Plus que le haut, après c’est promis, elle y va…"

Mais le bas était trop grand et le haut n'aillait pas, alors Cacilie enfila avec désespoir les premiers morceau de tissue qui passaient. Une robe noir en satin, des bas rose, un cache-épaule assorti avec une grande capuche et une paire de talons vernis noir, Cacilie était prête! 9h48.

Chaque matin c'était la même chanson, que ce soit ici ou avant, il a des travers qui jamais ne peuvent nous quitter. Elle ne le fait pas exprès mais elle ne peut s’en passer. La petite poupée sourit et fila dans la salle de bain. Son peigne dans une mains les rubans rose dans l’autre, elle attacha ses cheveux, elle soupira et retoucha son rouge aux lèvres. Dans le miroir de la salle de bain, elle fut comblée, mais elle venait de comprendre que c’était jour de congé. Cacilie qui ne voulait pas défaire ce qu’elle avait mis plus de deux heures créer, attrapa son manteau, un sac pleins de fantaisie, de mystère et ferma la porte.

Dans les rus à 10heures la villes se réveille. les lèves-tôt discutaient de leur commérage journalier, les amoureux débute leur virer, la vie commence. Les commerces commençaient leur chiffre d'affaire. Cacilie se posa sur un banc, admirant les cieux, et ses yeux se refermèrent pour finir sa nuit. Le temps passa de nouveau il faut dire qu'il sait bien le faire. Et les coups de midi sonnèrent, suivit de quelque autres compères. Lorsque les yeux verrons de notre douce se rouvrirent enfin il était presque l'heure du thé et d'ailleurs, Il ne faut pas oublier ce moment de la journée. elle sortit doucement de ses songes frottant ses yeux et regarda les cieux, les nuages. Wonderland allait recevoir un nouveau venu, un nouveau qui promet bien des folies, il en change le temps.Finalement contente, elle n'est pas restée en gris, elle serait comme les cieux.17h26.

Elle sourit et remit sa jupe en place, elle vérifia son sac, ses cheveux, et reprit son chemin, heureusement que le parc qui l'avait accueilli pour finir sa sieste était peu fréquenté. Dans une démarche enfantine, tournant autour des poteaux, elle sifflotait un petit air, arrivant sur les terrasses des beaux quartiers.

Les salons de thé, l'odeur du sucre et de la douceur, elle se délecta de cette journée si douce et si simple, elle soupira de plaisir et s'assit sur une des tables. Les serveurs se disputèrent pour venir la voir, eux qui n'avaient que des vieux sous à servir, ils étaient pourtant si beau dans leur costume au tablier blanc. L'heureux élu, fut un garçons un peu petit, un peu fragile, au grand yeux émeraude, dont le sourire innocent devait ravir les plus perverse, Cacilie lui répondit avec un sourire tendre commandant une tasse de thé pour une part de fraisier.

La nuit doucement tomba et le ciel prit les couleurs des flammes, elle sourit. elle paya embrassant la joue écarlate de son gentil petit serveur. Le temps encore et toujours ce filou qui ne peut s'empêcher de défiler.19h14.

Mais que faire? pour que le temps continue sans que l'ennui l'accompagne. Dans un mouvement simple, elle attrapa son carnet, ses crayons et se posa au sommet d'un lampadaire. AU SOMMET D'UN LAMPADAIRE! et bien oui... je sais que cela peut en surprendre plus d'un, mais la demoiselle à la chevelure presque blonde, presque rose, monta comme si elle suivait la route le long du lampadaire pour enfin finir a son sommet. elle dessina et son regard se posa sur une sombre ruelle. de sa hauteur, elle pouvait voir un monde unique au sein des villes, elle passa de lumière ne lumière, telle une funambule et finit sa course sur l'un des plus proche.

"Je ne pourrais jamais oublier cet homme, de son pyjama blanc maculé de sang, il attrapa le passant pour en faire homme généreux, elle contempla la scène sans dire mot, du haut de son perchoir doré. Lorsqu'il se dit présentable il sortit de son trou sombre, marchant fièrement dans les rue. Je m'amusais a le suivre sur les câbles cherchant ou l'imprévisible qu'il devait être voudrait aller. Alors qu'il se posa sur un mur, ses grandes mains, son souffle calme et sa prestance respirait l'aristocratie, ce qui je dois avouer le fit sourire, je m'installa sur un toit au dessus de lui, mais déjà il changeait de place pour finir fans un bar des plus mal fréquenté, parfait!"

La jolie poupée descendit de son perchoir, elle s'approcha des hommes qui se battaient encore il y a peu et refusa des avances des plus grossières, parlant de plaisir de la chair, telle les débauchée du trottoir, elle soupira et lui fit fermer la bouche d'un claquement de doigt. L'odeur de l'alcool, de la bière les nuages de fumée opaque, quand la porte s'ouvrit la fit presque reculer, hésitante tout d'un coup, elle ne voulait pas laisser cet trouvaille, alors prenant son courage à deux mains, elle le chercha du regard, rien personne. Un long soupire sortit de ses lèvres sucrée et elle commanda un vers coloré et exotique. Son regard se posa sur le fond de la salle. Il y était, elle devait trouver une manière de venir plus prés, elle voulait s'approcher de se qu'elle convoiter, elle attrapa son verre, amadouant d'une sourire le serveur et partie droit vers lui, sans reculer, sans hésité, sans frémir malgré la vague de frisson qui parcourrait son corps quand elle le regardait. Comme un aimant, comme les ténèbres qui cherchent la lumière, leur lumière, elle avançait et enfin elle se retrouva devant lui.

Cacilie posa son verre sur la table de inconnue relevant ses petits poings sur ses hanches, elle le pointa de son petits doigt accusateur et murmura d'une voix amusée:
Je voudrais vous dire que cela est ma place préférée...mais...

Elle rougit comme une enfant timide, qui devait annoncer une de ses plus grosses bêtises... Elle releva son œil turquoise faire lui et sourit demandant avec une douceur simple:

Puis-je avoir l'audace de venir vous tenir compagnie?

Elle ne pouvait qu'attendre qu'il prenne une décision et cette attente était un calvaire des plus plaisant, elle entremêler ses petits doigts inquiète de l'avoir finalement un peu trop dérangé...
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MessageSujet: Re: Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]   Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie] HorlogeoMer 18 Aoû - 9:09

Il n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. Mais il était sûrement encore tôt, du moins pas assez tard pour espérer mieux que quelques braillements isolés. Vlad avait cru trouver moyen de se distraire dans ce bar miteux, mais il devait se rendre à l'évidence : ce n'était pas ici qu'il trouverait l'orgie qu'il escomptait. De son coin isolé, il observait la clientèle avec amertume et déception, ne trouvant dans ce tas informe que des yeux amorphes, des dos voûtés et des visages profondément stupides. Cette populasse, de laquelle il aurait pu espérer un peu de frénésie, se vautrait dans la médiocrité et l'idiotie, lui inspirant un dégoût de plus en plus virulent.
Il poussa un soupir maussade et posa son menton dans le creux de sa main. La belle humeur dans laquelle il avait jusqu'alors été s'estompait au fur et à mesure que l'ennui l'affligeait. Même les regards conspirateurs que quelques hommes crasseux lui adressaient ne parvenaient pas à lui insuffler un peu d'excitation. Tout cela n'était que du vent, ces créatures grotesques n'auraient jamais le cran de s'attaquer à lui, il le voyait dans leurs yeux si lâches. Il allait devoir se résigner : la morosité comptait le suivre pour l'éternité.
Une serveuse s'avança vers lui, sans tenir compte du regard effroyablement féroce que Vlad arborait. Elle devait être habituée car elle le dévisageait audacieusement, sans ciller.

"Vous voulez quoi, M'sieu ?" demanda-t-elle d'une voix geignarde.

Le Comte ne répondit pas. Il entremêla ses longs doigts devant lui et y posa sa tête, légèrement penchée sur le côté. Un sourire volatile vint soulever les commissures de ses lèvres et il l'observa ainsi, le regard plissé. Il y avait un je-ne-sais-quoi de particulièrement inquiétant dans cette attitude faussement sereine.


"De l'excès. Du plaisir. De la démesure." répondit-il en détachant chaque mot.

"De l'absinthe, donc." conclue-t-elle avant de s'éloigner, sans attendre de confirmation.

Vlad continua de l'observer quelques instants avant de s'en désintéresser, comme du reste. Elle aussi respirait la lassitude, elle était aussi terne que les autres.
Il poussa un long soupir et reprit sa position première, menton dans la main. Il balaya alors la salle du regard et ses yeux se fixèrent soudain sur la porte d'entrée ; une lueur de curiosité s'y était allumée, mince, mais bien présente.
Au milieu de tous ces êtres grisâtres se tenait une demoiselle, si jeune et si jolie qu'elle ne pouvait être ici que par erreur. Elle était en noir mais ses jambes habillées de rose contrastaient violemment avec le décor si fade. De là où il était, il ne pouvait voir que la blancheur de nacre de sa peau et les couleurs rehaussées de ses joues, ainsi que la blondeur de sa chevelure. La fraîcheur d'une innocente au beau milieu de la dépravation.
Ce tableau attisa son intérêt et il redressa la tête, abandonnant sa paume. Il l'observait avec patience et curiosité, attendant de voir ce qu'une créature si singulière pouvait faire en ces lieux. Elle semblait chercher quelque chose, lançant des regards à la salle comble sans paraître trouver l'objet de son désir. L'air résignée, elle interpella alors un serveur au bar et passa commande. Au même moment, la serveuse revint vers lui, s'interposant entre lui et cette intrigante demoiselle qu'il perdit de vue.

"Et de l'absinthe pour vous" grommela-t-elle en posant devant lui un petit verre à moitié rempli d'une boisson aux invitants reflets verts.

Il la remercia d'une voix lointaine et elle s'en alla à une autre table, révélant la jeune fille qui, il en fut presque surpris, était toujours là. Elle tenait maintenant un verre entre ses doigts, et les couleurs vives et chaleureuses de son breuvage s'accordaient avec son sourire de jeune enfant. Il l'observa encore, fasciné par le décalage qu'elle représentait avec le reste de la clientèle, quand elle croisa soudain son regard. Il se crispa un peu, ne s'étant pas attendu à ce qu'elle le remarque, mais ne détourna pas les yeux pour autant. Pendant un instant ils s'observèrent mutuellement, et Vlad pressentit que cette jeune fille serait finalement celle qui le tirerait de son ennui.
Elle était la délicieuse distraction qu'il avait si avidement cherché.

Elle fit un signe au serveur et, le verre en main, s'approcha de lui d'un pas décidé. Qu'elle fusse si entreprenante le fit sourire et il s'étonna de sa témérité, à moins que l'on puisse appeler cela de l'inconscience. Il fallait avoir du cran ou bien être absolument naïve pour aborder un homme comme lui dans un lieu de dépravation, surtout lorsqu'on était une demoiselle si jeune et si ravissante. Quoi qu'il en soit, il respectait son audace et son intérêt n'en fut que décuplé.
Quand elle fut à sa hauteur, il constata à quel point elle semblait fragile. Sa petite taille et ses membres fins lui donnaient des allures de poupée, quoi que ses formes fussent bien celles d'une femme. Cependant, malgré cette apparente vulnérabilité, son regard vairon était parfaitement droit et assuré. Elle le dévisageait sans crainte ni suspicion, ce qui était suffisamment rare pour être notable.
Elle posa son verre sur la table, ne laissant aucun doute sur ses intentions. Puis, prenant un air fâché peu convaincant, elle l'accusa de son petit doigt blanc de lui avoir volé sa place favorite. Il la regardait faire sans un mot, et même si son visage restait lisse et impénétrable, il était amusé de cette entrée en scène peu commune. Elle avait décidément un certain culot, couplé avec une innocence toute enfantine qui faisait fi de la distance méfiante que devaient garder deux inconnus l'un envers l'autre. En temps normal, Vlad l'aurait sûrement dissuadé d'approcher avec un de ces regards dont il avait le secret, mais elle était la privilégiée qu'il tolérait aujourd'hui à ses côtés.
Cela faisait trop longtemps que personne n'avait su susciter son intérêt, il ne pouvait se permettre de laisser échapper cette trouvaille.

La demoiselle qui feignait de le disputer il y a encore quelques instants abandonna son assurance et rougit, visiblement intimidée et gênée de ce qu'elle s'apprêtait à lui dire. Il attendit patiemment qu'elle se décide, l'observant de son regard sombre peu engageant mais qui en cet instant était anormalement détendu. Il ne se méfiait pas de cette jeune femme et se sentait étrangement calme en sa présence, ce qui était loin de son habituelle paranoïa. Cette constatation faillit lui arracher un sourire amusé ; serais ce qu'il se découvrait civilisé ?
Elle lui demanda finalement, avec toute la courtoisie possible, si elle pouvait partager son temps avec lui. Il la dévisagea sans répondre, et le sourire simple et doux qu'elle lui adressait acheva de le convaincre.
Son visage s'anima alors et un sourire mystérieux s'esquissa sur ses lèvres blêmes. D'un mouvement de la main, il lui désigna la banquette en face de lui.


"Elle n'attendait que vous." répondit-il de son inquiétante voix caverneuse.

Tandis qu'elle s'installait, il jeta un regard à la salle, le menton hautainement relevé. Il avait discerné la baisse légère du volume, et son esprit méfiant savait bien que cela n'était pas un hasard. Les deux seuls êtres remarquables de ce bar, c'était lui, pour son apparente fortune, et elle, pour son adorable minois. Quel couple attractif il formait pour des charognards ! Ces lâches baissaient les yeux quand il promenait son regard menaçant sur eux. Était-il donc le seul homme de cet endroit à avoir encore de la dignité ?


"Je pense que vous avez choisi le mauvais compagnon, demoiselle" déclara-t-il en la regardant de biais, un immense sourire malsain aux lèvres "Vous ne passiez déjà pas inaperçue, mais maintenant qu'ils vous pensent avec moi ils ne vous lâcheront plus."

Il gloussa à part et, levant son verre devant lui, la regarda par dessus les reflets verts du breuvage, l'air démesurément ravi.

"A ces pauvres fous ! A votre propre folie ! A la mienne ! Mais surtout... à cette magnifique nuit !" s'exclama-t-il avec exaltation avant d'avaler une gorgée d'absinthe.

Puis, il reposa son verre avec lenteur, observant avec la même curiosité son étrange compagne. Elle paraissait tellement jeune, tellement pure, tellement inadaptée à cet environnement insalubre !
Il se pencha alors vers elle, la vrillant de son regard sans fond. Les chaudes couleurs de sa boisson donnaient de saisissantes touches brûlantes à ses yeux, faisant briller l'or dans l'un et la turquoise dans l'autre. Deux pierres précieuses pour une jeune fille qui, il le sentait, l'était tout autant.


"Dites moi Mademoiselle" commença-t-il d'une voix calme, si différente de celle qu'il avait eu juste auparavant "Je doute que vous soyez ici par pur hasard. Qu'est ce qu'une jeune femme comme vous fait dans un tel endroit ? Sans vouloir être indiscret, bien entendu."

Il lui adressa un bref sourire qui se voulait rassurant et, reprenant machinalement son verre à la main, commença à le faire légèrement tourner sur lui-même, sans vraiment sans rendre compte. Il n'avait plus conscience que de son intérêt fasciné pour elle et attendait, avec une impatience contrôlée, qu'elle se dévoile un peu plus à lui.
Il était temps de savoir s'il avait vu juste et si elle était réellement la perle rare qu'elle semblait être.
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MessageSujet: Re: Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]   Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie] HorlogeoJeu 19 Aoû - 10:55

"Le verre aux couleurs vives, posé fièrement sur la table attendant que je prenne moi aussi place était le seul encore fier, car il faut bien avouer qu’en cet instant à la longueur sans fin, je n’étais pas si détendue qu’à l’accoutumé. Le regard noir de cet homme, les ténèbres enfuis de son visage, sa peau d’albâtre et le mystère de son être me donnèrent un frisson qui ne voulait céder sa place, lui aussi fier d’être au creux de mes reins. Étrange? Unique? Indécent? Et alors je n’ai jamais dit que j’étais l’Ange que je prétend être, non? Allons dois-je réellement vous rappelez où nous sommes? Passons…"

Alors que la douce enfant venait enfin de demander ce que la bienséance ou la normalité lui aurait interdit, elle ne pouvait maintenant que attendre, comme un jugement, une torture aussi nouvelle que plaisante, elle attendait. Le regard normalement bien plus hostile au monde, monde gris certes, mais monde qui l’entoure tout de même, oui celui de son prince noir, était posé désormais sur elle, bien moins violent, dire qu’il était doux serait tout de même mentir, non? Le temps d’une simple réponse fut la plus longue des éternités, la demoiselle fut observer, en silence, et un sourire naquit sur les lèvres de son inconnu. Les lèvres arqués, dessinant toujours plus les mystères de son être, son souffle lourd et régulier, elle le contemplait. De son bras il lui désigna sa place, de sa voix rauque il le confirma.

Cacilie doucement recula et sourit, un sourire d’enfant, un sourire d’ange et il ne lui fallait pas le temps d’un soupire, pour se précipiter sur les sièges d’en face. La douce enfant remit ses bas rose en place sous les morceau de satin noir admirant la foule, et son inconnu. Il avait le regard fier, il dévisageait la populace avec dédain, le menton relevé. Aurait-il peur? Peur de ce silence nouveau? Non, cette stupide pensée ne passa même pas les méninges de la douce, bien trop occupé à l’admirait sous tous les traits. Il faut dire qu’ils ne passeraient jamais inaperçue, ce qui la fit sourire, voila qu’elle se voyait bien loin des tables de bars, avec lui à ses cotés.

"Je pense que vous avez choisi le mauvais compagnon, demoiselle" déclara-t-il en la regardant de biais, son immense sourire malsain aux lèvres, qui donna des rougeurs à la pauvre enfant, bien trop sensible à la beauté démente "Vous ne passiez déjà pas inaperçue, mais maintenant qu'ils vous pensent avec moi ils ne vous lâcheront plus."

Alors que la langue rose de la douce venait de se dénouer, elle n’eut pas le temps de s’en servir, car il lui coupa le souffle de nouveau. Le verre devant le visage, le regard dans les reflets, braqué sur elle, elle ne pouvait plus bouger, prise au piège de cette cage de ténèbres, terriblement envoûtant. Cacilie ne pouvait plus parler.

"A ces pauvres fous ! A votre propre folie ! A la mienne ! Mais surtout... à cette magnifique nuit !"
s'exclama-t-il avec exaltation avant d'avaler de son étrange breuvage, si étrange qu’il pouvait vous couper la voix.

Doucement ses grandes main posèrent le verre sans l’ombre d’un bruit disgracieux, signe d’une éducation distinguée. La poupée ne pouvait cacher son admiration pour le prince inconnu, elle avait les yeux rivés sur lui, balayant avidement son corps, retenant chacun de ses coup de crayons. Le dessin de son être doucement gravé dans son esprit, dans ses songes. Mais le pays frivole des rêves lui échappa quand il se pencha vers elle. Les joues déjà tentés de rose, prirent des couleurs toujours plus intense et elle fut même forcer à détourner le regard. Le regard ardent venait se confronter à ceux de la belle.

Encore sa voix, bien plus calme que l’habitude, si l’on peut parler d’habitude, vient poser des questions qui étrangement n’avaient pas réellement de réponses logique aux yeux de la douce, alors sa bouche se referma et elle le regarda avec un insouciance, se demandant pourquoi diable il se posait ce genre de questions. Elle ferma les yeux et sourit, oui la tendresse de ce sourire en disant long, très long. L atmosphère douce, Alors qu’il reprenait son verre au creux de sa main, lui faisant faire la valse langoureuse de l’attente, tournant, retournant son verre avec presque impatience. Elle fit de même, enchainant son cocktails arc-en-ciel de ses mains entrecroisées. Elle le regarda et reprit de sa voix douce et délicate:

"Qu'est ce qu'une jeune femme comme moi fait dans un tel endroit ?
Une jeune fille comme moi? Mais Monsieur l’inconnu, qu’est-ce réellement qu’une personne comme moi?
Je le sais pas, je ne l‘ai d‘ailleurs jamais su?"

Dit-elle en prenant une mine songeuse, réellement impliquée dans la réflexion,
puis elle reprit d‘un coup, se penchant sur la table approchant son visage à quelques centimètre du sien,
lui souffle au visage avec un sourire malicieux, lui murmurant faussement inquiète.

"Et vous.. vous ne le savez pas?"

Elle se recula dans un éclat de rire cristallin, puis fit glisser son corps jusqu’au cotés de son prince. La douce enfant ainsi à ses cotés ne pouvait pas encore trouver les mots, alors elle s’amusa avec un des plis sur la cuisse de l’inconnu, lui remettant en place le pantalon délicatement, caressant un peu, la main faisant office de fer à repasser, je suppose. Après un certain temps, elle finit par lever les yeux vers son visage blême. Cacilie ouvrit la bouche rougissant encore un peu et ajouta avec douceur:

Vous ne savez pas non plus, il ne vous reste plus qu’a le découvrir, non? Et puis moi aussi je le ferais, je vous découvrirais aussi.. Un jour, une nuit, un peu plus…

Elle se racla la gorge, visiblement , elle n’avait pas l’habitude de dire des choses aussi simple, évidente mais surtout gênante, puis elle réalisa qu’elle n’avait pas encore expliquer son geste, aussi reprenant ses jeux sur sa cuisse avec son tissu de costume. Sa petite voix timide revint au oreille de son compagnon:

Je n’aime pas réellement être en face, premièrement c’est formel, deuxièmement je ne suis pas assez proche et troisièmement, si vous êtes pas la bonne personne il vous suffit de la devenir, et si proche vous pouvez plus facilement me protéger, non?

Son regard désaccordé et rieurs se confondit dans celui de son étrange prince noir, elle sourit attendant les étincelles de ses propos au fond des éternelle profondeur de son regard abyssale.
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MessageSujet: Re: Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]   Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie] HorlogeoDim 22 Aoû - 9:14

Il ne savait si c'était les premiers effets de l'absinthe qui se jouaient de lui, mais il avait l'attrayante impression qu'elle était autant fascinée par lui qu'il l'était par elle. Il trouvait son regard chaque fois qu'il le cherchait, comme si elle ne le détournait jamais vraiment de lui, et son silence rougissant était plus expressif que tout ce qu'elle aurait pu dire. Très intéressant.
Vlad la contemplait, un léger sourire flottant au coin de ses lèvres. Cela faisait si longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi allègre qu'il en avait presque oublié la délicieuse saveur de la satisfaction. C'était une sensation si réjouissante qu'il appréhendait déjà la violence de la chute, quand l'ennui reviendrait frapper à sa porte.
Mais le problème n'existait pas encore, et il ne comptait pas le laisser s'immiscer en lui si aisément. Si cela signifiait obliger cette demoiselle à rester avec lui, fus-ce par la force, il le ferait. Il n'en était plus à cela près, non ?

Sa question avait laissé la jeune fille silencieuse. Elle le regardait avec légèreté, et Vlad s'émerveillait qu'elle puisse arborer un tel sentiment dans les circonstances actuelles. En dehors de lui, l'atmosphère était terriblement déprimante, voire même sordide, et il fallait être hermétique comme il l'était pour ne pas en être dérangé. Ou bien dirigeait-elle son intérêt exclusivement sur lui, oubliant la misère autour d'eux ? C'était une possibilité alléchante.
Elle ferma lentement les yeux, et le sourire doux qui naquit sur ses lèvres lui évoqua mille autres sourires qu'il n'avait vu que sur une seule autre bouche. Penser à Dana en observant cette demoiselle n'était pas complètement stupide, après tout n'étaient-elles pas les deux seules créatures à lui avoir donné envie de s'intéresser à d'autres que lui ? Il espérait cependant que la ressemblance s'arrêterait là. Il avait perdu la patience soumise de sa jeunesse, et il serait maintenant incapable d'accepter un non de la part de cette jeune fille. Ses mains n'auraient pas besoin de cris pour la faire taire, cette fois.

Toutefois, ces considérations étaient inutiles pour l'instant. La demoiselle ne le fuyait pas, soutenant à présent son regard, verre à la main. Elle répéta sa question mais n'y répondit curieusement pas, la détournant, et alors qu'elle s'approchait de son visage comme il l'avait lui-même fait quelques instants auparavant, ce fut elle qui l'interrogea. Vlad ne put s'empêcher d'hausser un sourcil surpris, suivi rapidement par un sourire appréciateur. Elle désirait donc garder secrètes les raisons de sa venue... soit. Après tout, il préférait même ne pas savoir. Peut-être perdrait-elle de son intérêt s'il y avait une explication logique à sa présence en ces lieux ? Il préférait continuer à se dire qu'elle était un désaccord, un fabuleux décalage, une erreur accidentelle dans cette nuit morose.
La demoiselle, ravie de son effet, laissa échapper un rire si pur qu'il était une insulte à la langueur malsaine qui flottait en ces lieux. Vlad la regarda faire en souriant avec amusement, sans répondre, se contentant de boire sans se presser une autre gorgée d'absinthe. L'alcool l'aidait à se détendre encore davantage, car il ne pouvait s'empêcher d'être constamment sur ses gardes. Oh, ce n'était pas ces rats avec leur regard envieux qui lui faisaient peur, il les avait pour ainsi dire pratiquement oubliés. Non, ce qui le mettait légèrement mal à l'aise, c'était la proximité de cette demoiselle dont les jambes frôlaient les siennes. Malgré l'attirance évidente qu'il avait pour elle, plus intellectuelle que charnelle d'ailleurs, il se méfiait toujours d'un contact trop brutal qui serait sûrement des plus désagréables. Mais l'absinthe était un décontractant prodigieux, et dès la deuxième gorgée il se trouva nettement plus serein, posant son verre sans ressentir le besoin de s'y accrocher.

Son sang-froid fut immédiatement mis à l'épreuve, car elle entreprit de venir près de lui. Il arrêta une seconde de respirer et son corps se crispa violemment ; toute sa peau s'électrisa, puis il se tranquillisa quand elle cessa de se rapprocher davantage. Qu'il parvienne à se détendre si rapidement était une chose rare, mais il ne savait s'il devait cet exploit aux bienfaits de l'alcool ou à la relative confiance qu'il accordait à cette jeune fille.
Elle était à présent près de lui, et il sentait son odeur sucrée qui se mêlait aux effluves floraux de la fée verte. Il voulut croiser son regard disparate mais elle semblait trouver plus d'intérêt à son pantalon. Sans aucun signe annonciateur, elle avança alors sa main vers sa cuisse, et Vlad eut un mouvement de recul incontrôlable, se décalant légèrement vers l'extérieur. Cependant, il n'essaya pas d'éviter le contact et quelques instants plus tard, elle le touchait.
C'était une sensation qu'il avait oubliée avec le temps. Il lui arrivait de toucher les autres -notamment quand il les étranglait-, mais depuis la mort de Dana plus personne n'en avait fait autant, et il en était venu à abhorrer cette proximité. Pourtant, une fois la réticence première dépassée, il fallait admettre que cela était agréable. La caresse qu'elle lui prodiguait lui donnait une sensation délicieuse, suffisamment douce pour ne pas le déranger outre mesure, ce qui acheva de le délasser. Il se rendit compte qu'il supportait tout à fait de la sentir si proche de lui, sans pouvoir encore y trouver un quelconque plaisir, mais il pressentit déjà qu'il ne tarderait pas à apprécier sa chaleur. Tout comme il avait aimé celle de Dana, avant que son cadavre ne lui donne l'amour du froid.

Après un certain temps pendant lequel ils ne se dirent rien, la demoiselle releva les yeux. Elle rougissait encore un peu, mais ne semblait pas particulièrement gênée du geste relativement explicite qu'elle venait de faire. A croire qu'elle était innocente au point de ne pas savoir ce que l'imaginaire humain comprenait d'une telle caresse.
Avec ses mêmes manières douces et rassurantes, elle lui parla à nouveau. Au travers de ses jolies tournures de phrases, qu'un aristocrate comme Vlad ne pouvait d'ailleurs qu'apprécier, il comprit qu'elle voulait simplement qu'ils apprennent à se connaître, sur un laps de temps court ou... plus long.
De nouveau embarrassée, elle reprit son jeu abandonné un instant, inconsciente -ou pas- de la valeur symbolique de son acte et de la difficile position dans laquelle elle plaçait le Comte. Si Vlad commençait doucement à s'habituer, il ne put empêcher son poing de se serrer quand elle le toucha à nouveau. Il inspira et expira discrètement une longue goulée d'air, et ses muscles se délassèrent aussitôt.
Il n'aurait jamais pensé que cela puisse être aussi facile de se calmer dans une telle situation, et il se demanda vaguement si son sang-froid avait toujours été aussi inébranlable ou si cette jeune fille avait de curieux pouvoirs apaisants sur lui. Cela ne l'aurait guère étonné, au demeurant.
Tout en continuant ses caresses audacieuses, la jeune fille voulut justifier son rapprochement, d'une petite voix timide qui faillit arracher au Comte un gloussement amusé. C'était donc cela, qui l'embarassait ? Elle avait vraiment une vision très personnelle de ce qui était déplacé ou non de faire, et Vlad ne pouvait que s'en réjouir. Les gens qui sortaient de la norme étaient de loin les plus intéressants.

Elle releva les yeux vers lui, et il fut de nouveau frappé par la joie simple et confiante qu'il lisait dans son regard. Tout semblait si facile avec elle, comme si elle n'avait absolument aucune limite, comme si aborder des hommes bien plus âgés qu'elle dans un quartier mal fâmé et leur faire des avances, même involontaires, était parfaitement naturel et sûr. Il ne savait pas vraiment à quoi s'en tenir, et cette indécision lui plaisait. Quoi de plus ennuyeux que les gens prévisibles !
Décidément séduit par cette jeune fille, Vlad laissa un léger rire lui échapper, sincèrement amusé.


"Vous protéger Jeune Fille ?" répéta-t-il avant de glousser à nouveau "J'ai bien peur que s'il y ait une personne ici dont il faut se protéger, c'est bien moi. Mais vous, vous n'avez absolument rien à craindre. Car vous me plaisez, voyez vous ?"

Il avait dit cela très naturellement, sans aucune gêne, et après tout il n'avait aucune raison d'en ressentir. N'étais ce pas la simple vérité ? Vlad n'avait jamais eu honte de lui et de ses pensées, il n'avait rien à cacher, alors il ne voyait pas pourquoi il devrait taire ce fait établi. Et puis, il n'avait pas cette peur qui étreignait tous les hommes, celle que leurs sentiments ne soient pas réciproques. Peu lui importait que cette fille l'aime ou le haïsse, pour peu qu'elle le charme !
Il lui adressa un sourire indéfinissable, à mi chemin entre celui d'un gentleman tout ce qu'il y a de plus distingué et celui d'un prédateur prêt à fondre sur sa proie. Son regard brillait d'une curiosité dévoreuse qui en aurait effrayé plus d'un, mais il savait qu'il n'en serait pas de même pour elle.


"Vous désirez me découvrir, Mademoiselle ?" reprit-il, posant délicatement ses doigts sur la main qui touchait sa jambe "Je caresse le même désir *il remonta doucement le long de son bras* Je brûle d'envie que vous vous dévoiliez à moi *il s'attarda sur ses épaules couvertes*, que vous ôtiez un par un ces mystères qui vous enveloppent *il délaça lentement le cache-épaules*, sans les enlever tous *le vêtement tomba* pour que vous gardiez toute votre saveur..."

Son sourire se fit plus sauvage, plus joueur. Il garda le silence un bref instant, la violant du regard, puis murmura sur un ton empli de sous-entendus.

"Vous devez avoir chaud, n'est ce pas ? Il fait une chaleur terrible ici..."

Il gloussa avec délice et, se tournant vers la salle, leva son verre vide en direction du bar. La serveuse qui s'était occupée de lui le vit, et sembla comprendre à son regard démentiel qu'il avait besoin de bien plus que d'un simple verre.
Qu'elle lui amène la bouteille, le cageot, le bar entier ! Il avait quelque chose à fêter ce soir.
Car pour la première fois depuis de nombreuses années, il s'était enfin remis à
désirer.
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Cacilie D. Evanks
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MessageSujet: Re: Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie]   Pride and prejudice [PV Mademoiselle Cacilie] HorlogeoLun 23 Aoû - 9:36

"Dire que je ne pouvais pas voir les sursauts de sa jambe si longue et si fine, serait vous mentir. Dire que je ne me riais pas de ces réactions si délicate, proche des enfants ou des animaux les plus sauvages, serait un mensonge. Dire qu’il ne me plaisait pas serait une insulte. Dire qu’il ne me fascinait pas, serait en mourir. Mon inconnu, oui mon bel inconnu était un livre, un roman nouveau que je ne voulais désormais que découvrir, dévorer toujours plus à chaque instant, comme je le voulais, presque rien qu'à moi, mais pourquoi?... Alors que je dessinais des arabesques dans les plis de son costume, je pouvais sentir son parfum envoutant, son souffle enivrant, sa chaleur ensorcelante, quel sublime supplice... Un homme, un mystère, une rencontre…"
Le compte serra son poing,le temps s'arrêta. Elle ne pouvait plus bouger, se demandant si c’était une réticence, une erreur de sa part, une bêtise. Son corps se crispa et sa respiration plus profonde pulsait doucement son calme. A croire qu’il venait de se détendre à nouveau ce qui la rassura un peu, elle n’avait pas de mauvaises pensées au fond, c’était un travers comme un autre que d'aimer le contact, elle ne pouvait pas s’en empêcher et puis il faut bien avouer que cela était plaisant. La main de la douce lui procurait des frissons quand elle sentait la chaleur énamant de ce corps d'homme et elle le savourait. Le regard désaccordé accroché à celui de son prince, elle était comme aspirer par cette force qu’elle voudrait faire sienne, un jour, il était beau. Alors les lèvres blêmes de l’inconnu laissèrent passer un rire.
" Tiens, Voila que maintenant je le faisais rire, pourquoi? Je pense jamais je ne serais, Et puis je m'en moquais comme d'une mouche sur une table, il faut dire que je ne suis pas comme tout le monde mais de là à se dire que je suis amusante, quoique je ne sais pas. Je devrais lui demander un jour, je crois, j’espère…Son rire était superbe, je vous assure un mélodie unique intrigante et prenante qui me clouait muette et admirative, puis il laissa place au silence, il ajouta de sa voix rauque, qu’il ne pouvait me protéger, je crois et qu’il serait le plus dangereux de tous, ce qui je dois bien avouer me fit rire, dire que d’un battement de cils je pouvais lui détruire chacun de ses os, ensemble ou séparément… Mais cela fut de courte duré car il ajouta avec un naturelle déconcertant…"
Car vous me plaisez, voyez-vous?
Les yeux sombres scrutant la salle, son joli minois et sa mine fière ne bougea pas d’un pouce, alors que de tel mots pouvaient sortir si simplement de ses lèvres. Le dire si naturellement fut presque une surprise qui fit bondir le cœur des demoiselles, elle le regarda et la rougeur de ses joues revint comme par enchantement, il faut dire qu'il avait l'art et la manière, non? Le sourire qui naquit doucement au coin des lèvres blanchâtres ne pouvait être descriptible et le frisson qui lui arracha le fut tout autant. Unique et insolite, elle le dévorait du regard,timidement certes, mais sans pudeur, décidément il avait vraiment le "je-ne-sais-quoi-qui-fait-que...". La démence était visible dans les yeux, dans les lèvres de son étranger. Une personne censée ne serait pas rester devant cette vision si explicite, mais le plaisir de ce sourire fut sans faille, après tout elle n’a jamais dit qu’elle était à la "norme",non? Les étincelles démentielles de ses yeux ténébreux, son sourire prédateur dévastateur, elle frissonnait, le désir naissant débutant au creux de ses reins, presque visible dans ses yeux, encore, elle en voulait encore…

Encore ce son rauque, ce timbre charmeur, qui en disait long…"Vous désirez me découvrir, Mademoiselle ?" question avec une réponse évidente, qui ne pouvait pourtant pas la trouver si facilement, car les sens de la belle était mis à rude épreuve. Le compte délicatement déposa ses doigts filiforme sur la main qui touchait sa jambe. "Je caresse le même désir" Ces longs doigts remontèrent doucement le long de son bras, entrainant avec eux ses frissons, et sa passion, elle le regarda, ses yeux perdus dans les siens. La belle enfant sourit, elle rougit et savourant cet instant unique et insolite, soupirant de bien-être…"Je brûle d'envie que vous vous dévoiliez à moi" La douce le dévisagea, toujours aussi troublée, s cherchant à fixer ses idées pour ne plus se faire emporter par cette folie qui l’envahissait de plus en plus vite, de part ces gestes qui lui donnait des couleurs, comme des frissons des envies… il s'attarda sur ses épaules découvertes, les caressant de ses doigts délicat, dessinant sa peau douce… "Que vous ôtiez un par un ces mystères qui vous enveloppent " Faire tomber mes mystères? Voilà qui était des plus plaisant car à dire vrai, elle aussi elle laisserait bien choir quelques-uns de ses "mystères" à lui, il y avait encore tellement de chose à découvrir, une éternité serait-elle réellement suffisante?... Les doigts, toujours ses doigts d’homme délacèrent lentement le cache-épaules "Sans les enlever tous…" Comme un coup de vent, un souffle unique, oui elle aurait aimer sentir son souffle plus proche, voir même sur elle désormais. le vêtement tomba "Pour que vous gardiez toute votre saveur..." La saveur du mystère et de la passion, la saveur de l’inconnu? La saveur de l’inoubliable ou de l’impensable... qui sait?

Le sourire plus intense, son sourire, toujours plus dément, plus sauvage, animal et envoutant, elle ne pouvait pas parler, non elle ne pouvait plus, ne pouvant même presque plus respirer, elle ne savait pas comment faire, il était magnifique vêtue de démence euphorique. Ses yeux figés, son cœur en émois, pauvre petit cœur qui depuis peur subissait bien des misères, elle se délectait de ce moment. Alors qu’il demandait si elle avait chaud, ou si elle devait avoir ou si elle, à dire vrai elle ne savait pas, elle ne pouvait plus savoir, elle ne voyait que lui..

Le verre levé il appelait la serveuse, admirant toujours fièrement la salle, il était donc heureux, heureux de ce moment, de cette échange. Elle sourit, elle aussi heureuse de le voir comme cela, elle ne put cacher cette douceur dans son sourire, et elle ne le voulait pas. Le cache épaule étant tombé, son décolleté, elle comprit. D’un mouvement rapide elle baissa les yeux et rougit cherchant à voir combien celui-ci pouvait être visible. Mais après tout, il était présent depuis des années... alors autant le laisser… le montrer, enfin à qui veut bien le voir, non?

La serveuse aussi large que haute, avec des vêtements disgracieux arriva, elle posa vulgairement sur la table la bouteille qui manqua de tomber, à croire que la vision nouvelle de notre douce poupée prés du prince noir ne lui plaisait pas, serait-il possible que la serveuse de misères eut l’envie de prendre sa place? Mais quelle essai la gueuse, elle sera servi! Alors Cacilie se redressa fière et bien décidée à faire fuir toutes prétendantes, ce soir elle serait sa partenaire alors du balai! Elle se hissa gracieusement sur la table exposant en se cambrant, son dos noué dans le corset, sa chute de reins si dessiné, au yeux de son cher étranger et son décolleté devant celle qui avait eu l’audace de venir jeter un œil son trésor, elle attrapa délicatement la bouteille, lui arrachant presque des mains à dire vrai. Ah... l’esprit féminin est si plaisant parfois. Bouteille en main, elle sourit et se rassit aux cotés de son partenaire, sous le regard de la gueuse, s’assurant de bien d'effleurer sa cuisse de la sienne, puis le regardant dans les yeux elle lui servit un verre délicatement. Quand le liquide termina sa chute, elle prit la dernière goutte sur le bout de son index et le posa à ses lèvres sucrées, le léchant sensuellement sans détacher son regarde des abysses noirs du compte, puis elle se retourna toujours plus fière et plus prétentieuse lançant à la serveuse:

Merci demoiselle, nous n’avons plus besoin de vos services, je me ferais un plaisir de m’occuper de notre ami…

Alors que la serveuse tourna les talons, enfin je pense qu'elle ne pouvait faire que cela, la pauvre... dépitée et frustrée d’avoir connu une fois de plus l’humiliation, car il faut dire que dans ce milieu des plus sinistre la galanterie n’est pas de principe, tout comme la valeur de la femme n'est pas bien haute. Cacilie ne put s’empêcher de rire, non pas de ce coté misérable mais de cette situation, elle riait de bon cœur, un rire toujours aussi pure que sincère, puis elle regarda Vlad se mordant toujours le doigts plein d’absinthe. Vision d’enfant, vision de femme, elle laissa sa langue dessiner une dernière fois l’extrémité alcoolisé. Mais Elle rougit de nouveau murmurant en lui tenant la manche, comme si elle regrette qui l’ai vu ainsi.

Je suis désolée, je ne riais pas de moquerie, mais de moi.. je suis jalouse… vous êtes à moi…enfin si vous voulez que je sois à vous…

Elle ne dit pas un mot de plus, visiblement gênée d'avoir dit tout haut ce quelle gardait tout bas... Après le pantalon, ce fut le tour de la veste de subir les assauts délicat de ses mains maladroites, triturant, tordant, tournant le pauvre tissue blanche en murmurant:

Pardon je n’aurais pas du agir de la sorte… Alors si je vous ai fait honte ou même déçu...

Elle se redressa, sa moue triste vint balayait le visage du jeune homme, et son regard verrons buttèrent dans les ténébreuse profondeur de celui de Vlad, elle le regardait et se dressa gonflant les joues en croisant les bras, elle lui marmonna des mots encore incompréhensible de nos jours, qui exprimer cependant parfaitement combien la demoiselle n’avait pas aimer les mimiques vulgaire de cette "minette sans pudeur qui voulait vous séduire sans manière…" Comme elle pouvait si bien le dire, elle le regarda un autre temps et soupira, elle prit la bouteille la regardant pour finalement décider qu'elle en voudrait aussi, délaissant son cocktail arc-en-ciel pour une instant, elle murmura:

Puis-je avoir Moi aussi...? Mais je n'ai pas de verre...

Elle déposa sa main sur celle de Vlad, se replaçant contre lui, le poussant même un peu, histoire de s'installer comme elle le voulait, contre sa chaleur envoutante, elle souleva un peu son bras, déplaça un coussin, remonta ses jambes... Puis jouant avec ses doigts comme une enfant… oubliant déjà qu’elle voulait de ce jus vert et enivrant. Cacilie lui écartait les doigts, les caressait dans la longueur dans un sens, dans l'autre, très concentrée, passionnée même, les remettaient en place. Sa main paraissait si petite qu’elle ferma son poing au creux de sa grande pomme blanche en disant tendrement, dans un simple murmure de réflexion:
Comme elles sont grandes…
Elle ne faisait que passer le temps, attendant qu'il lui dise oui ou non, mais elle réalisa qu'elle pensait une fois de plus à haute voix, alors elle avait les joues d'un rose.. je ne vous fais pas un dessin, non?
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