La gare, Moe était une femme dont le cœur était pervertie par les arts, de la musique au dessins, elle adorait cela plus que tout et la gare était un des plus beau modèle pour les aquarelles. Alors en ce matin de grisaille, elle avait enfiler un pull arc-en-ciel assez large avec un grand col rouler et une salopette de jeans recouverte de taches coloré, pour partir cueillir cette fleur d'éphémère, la beauté d'une gare sous un ciel capricieux.

Ses pinceaux, sa bonne humeur et son sourire au lèvre elle avait dessiner sous un ciel en suspend. les croquis s'entasse et les couleur passent, elle regarde le temps qui tourne et les nuage se gorgeait d'encre pour devenir toujours plus gros, toujours plus gris, toujours plus lourd...

Mais la pluie la saisit, sans parapluie et sans elle se retrouva tremper, elle détestait la pluie, ses affaire était au sec, son sac tout du moins et elle restait sous la pluie. Silhouette qui se profile doucement sous le rideaux d'un ciel pleureur, elle vit cette homme qui s'avançait méfiant et murmura, le visage au ciel, bercer des gouttes tombante, réellement entièrement sous la pluie:


bonjour vous...

Sous le rideau de la pluie, les traces d'un passé, d'un présent et d'un futur peu à peu disparaissent, elle se dissipe sous le bruit sourd, sous la couleur flous, sous les larmes et les tumultes de sa douleur. Sous la pluie qui les inondent, ils ne sont que deux, juste deux, dans une bulle. Cette bulle opaque et sourde, juste pour eux, alors que l'ombre se resserrent, le vent ne souffle plus... Seul.

Elle sentit la main du jeune homme parcourir doucement, avec raffinement et douceur les traits fins et clame de son visage d'albâtre, sur qu'il ne voyait pas sa couleur mais il devait y voir sa douceur. Un contact si tendre, éphémère qui pourtant parut un éternité, comme un rêve insolite qui se passe de parole, que le temps s'arrête maintenant, laissant les deux profiter. Le souffle, elle sentit son souffle, la chaleur d'une envie, la force d'un effleurement, il s'avançait vers elle, elle ne le retenait pas, absorbaient par la force de leur bulle. Le temps s'arrêta... Un instant.

La réalité revint, le bruit des gouttes, le bruits des larmes, le bruits de la pluie, celle de ce monde, commun au autres, différent du leurs, elle l'entendit s'excusait, elle sourit, un sourire pure et sincère, l'aurait-il aimé ce sourire? Elle déposa sa main dans sa poche attrapant un ruban rose et le déposa à ses yeux, d'un nœud et d'un geste souple, elle était aveugle. Elle s'approcha de nouveau de lui et dessina son visage de ses doigts délicat, la ligne de son nez, les courbes de sa joue ou son menton, la forme de ses lèvres, la matière du bandeau, et approcha. Descendant son doigts de ses lèvres à son cou pour mourir dans sa nuque, elle touchait presque ses lèvres à son tour, son souffle s'entremêlant au sien, elle susurra:


Nous sommes quitte...

Elle remonta la main de l'homme sur sa joue, qu'il touche le bandeau de soie, qu'il la parcourir encore, qu'il lui dessine encore le visage de ses mains délicieuse...

Pensez-vous que cela peut-être aussi simple qu’un jour de pluie? La solitude pèse sur le cœur des gens, la solitude inonde le plus simple des être par sa simple présence. Est-ce- réellement la solitude, l’amour, le désir, la chaleur, les remords, l’envie, la joie, le plaisir, la simplicité ou l‘inconnu
… je ne sais pas réellement comment décrire cette rencontre. Ces deux être que rien n’approche, ces deux êtres que tout oppose, l’inconnu au bandeau, la pluie d’un jour banal, le gris d’un monde sans vie, un monde juste à eux loin de la foule, loin de tout. Un monde parfait pour elle.

D’un mouvement atrocement délicat, il s’approcha de son oreille, elle sentit le souffle chaud de cet inconnu assaillir son cou, la jolie poupée dégagea ses cheveux et entendit ce murmure, aussi léger et enivrant qu’un souffle elle en rougit presque, « j’en doute ». Deux simples mots pour une éternité, le temps se stoppa totalement, le contact d’un autre corps, la chaleur d’un baiser, elle en voulait encore. Depuis tellement longtemps, rien, personne, depuis que la pluie avait reprit dans son cœur, elle ne pouvait pas oublier mais elle en voulait plus.


*Je me souviendrais toujours de ce contact, ses lèvres chaudes et sulfureuse qui sont venues se poser sur mon oreille, il se jouait de mes sens comme un manière avec son pantin. Les frissons qui me dessinèrent le dos sans retenu était d’un plaisir unique, depuis combien de temps je n’avais pas céder à ces sensations, depuis combien de temps je n’avais pas voulu de ce contact… Encore… je ne pouvais m’arrêter maintenant…*

Les lèvres malicieux de cet inconnu, descendirent doucement, pour trouver les sienne avec une passion nouvelle, elle le laissa faire, osant même passer ses mains dans son dos, lorsqu’il posa la sienne dans sa nuque, elle se cambras contre lui, enfin il était l’un de l’autre, ils n’avaient étrange pas besoin de parole, appelez cela comme vous voulez, l’appelle de la chair, l’étrange rencontre ou la douceur d’une pluie grise, je ne sais pas, mais pour moi c’est la plus belle des rencontres, aussi éphémère d’une averse, aussi intense qu’une tempête… L’homme de la pluie.

Alors qu’il se jouait de sa langue, alors qu’il caressait sa nuque, que la chaleur peu à peu lui monter au joue, la douce poupée remonta ses mains pour l’enlacer simplement, lui soupirant dans le cou, pour venir l’embrasser encore plus, le mordre un peu, le dessiner de ses mains, détachant son manteau délicatement, avec une lenteur proche de la torture, pour venir chercher une autre chaleur toujours plus intense…

Pluie de plaisir quand tu nous inonde, tu brules les ailes des plus beau anges. Pluie acide qui noircit l’âme de l’innocence, comme la force même des torrents que tu peux créer, tu nous laisses le plaisir de voir l’impureté de nos envie devant le plaisir. Moe le désirait lui. Bien plus fort que la douceur rosée d’un mois de mai, cette pluie chaude qui les enveloppait était le salut du vice, l’apprentie du plaisir et le maître de la luxure. Quelle étrange mélodie vous ne trouvez pas? Chacun des notes grise que cet orage de passage pouvait laisser perler était d’un raffinement nouveau avec lui.

Souvenir d’une envie, au couleur d’argent, elle ne pouvait plus résister à cette appel, et elle ne le voulait pas. Mais sur son corps, souffle dans le sien, elle le dessinait de ses mains fautes de pouvoir le voir aussi, douce mélodie de la tromperie, qu’il était beau. Le contact ardent de ses lèvre d’albâtre était devenu un supplice intenable, elle ne pouvait plus attendre qu’il se décide, elle en voulait plus. Cette flamme qui lui dévorait les entrailles comme une torture délicieuse. Chaque caresse était un supplice pour ses sens et Moe le savait elle en jouait, passant et repassant sur le corps offert à ses mains malicieuse.

« Mélodie de ce cycle interminable qu'est ma douleur... Comment t'appelles-tu... Vois-tu l'intérieur de mon âme corrompue ? »

Etrange question que la voix pâle inonda sur cette scène étrange elle lui regarda, si je puis dire ainsi et n’eut le temps de répondre, car déjà les mains de cet homme trouvaient un nouveau terrain de jeu des plus unique, qu’il fasse ce qu’il veut, plonge doucement dans le plaisir petit homme, ouvre les porte de l’interdit. D’un main leste elle remonta à son cou pour lui offir un baiser au parfum de provocation, qu’elle idée il eut de vouloir la rendre essoufflée, elle elle le voulait haletant de plaisir et elle connaissait les manières d’y parvenir. D’un jeu de langue et de main des plus subtile, collant ses formes à ce corps dénudé elle finit sa course au creux de son cou pour lui murmurer à lui, homme haletant qu’il était devenu:

Je suis l’éphémère rencontre d’une pluie argentée… l’ange qui fera de ton âme une douce corruption, au son de mon plaisir et du tien… Je te désire l’inconnu.

Quelque mot, le temps d’une vie, quelques mots et aussi on oubli, elle se délectait de ce contact si proche remontant doucement sa jambe le long de la sienne, lui l’objet d’un désir étincelant et ruisselant… Elle lui embrasser le cou comme jamais, ne laissant de répit à aucune partie de cette peau offerte à ses lèvres, elle lui mordit l’oreille, revint à ses lèvres, elle voulait qu’il fonde dans la folie du vice avec elle.