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 Alan Bowen

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MessageSujet: Alan Bowen   Alan Bowen HorlogeoDim 23 Mai - 3:18


Alan Bowen Al10






Alice's Game & Nom Prénom.


    PRÉNOMS & NOM ■ Alan Bowen (Surnom : Al)

    DATE DE NAISSANCE & ÂGE ■ J'ai 18 ans, je suis né le 31 Octobre à l'Halloween, oui.

    STATUT ■ Je suis célibataire

    ORIENTATION SEXUEL ■ J'en sais rien... bi, sûrement

    GROUPE ■ Humain

    POUVOIR ■ Quand je suis soumis à une émotion forte comme la peur ou la colère, je vois les choses bouger au ralentis.

    EMPLOIS ■ J'étais un étudiant... plus maintenant




PRÉNOM & ONLY HIM


Mental : Je sais pas exactement qui je suis. Ça fait un bout de temps que je cherche la personne que je suis vraiment. Ce que je sais de moi, c'est que je suis du genre à suivre les gens. Si tout le monde dit que c'est bon de prendre de la drogue et que tout le monde le fait, alors je suis le troupeau. Pendant un bout de temps j'ai vécu ainsi je crois. Alors je suis simplement le genre de personne qui veut s'intégrer à son environnement. Quelqu'un qui est ce que les autres sont, qui n'est pas totalement lui-même. La plus part du temps, je fonctionne ainsi. Mais dans le monde où je me suis retrouvé, cette règle devient complètement folle. Qui je suis vraiment ? Alors là c'est pas trop compliqué. En gros, si j'avais été qui je suis vraiment à l'école, j'aurais sûrement gagné plusieurs rancarts. Je suis pas le genre de mec qui cache ses émotions, loin de là. J'y peux rien, mon visage me force à dévoiler ce que je ressens, allant presque à montrer ce que je pense. Je suis incapable de mentir, parce qu'aussitôt que j'essai, ça se voit dans mon visage. Je me suis résolu, il y a longtemps, à dire la vérité. Je me laisse très facilement gagner par la provocation. On m'a déjà dis que quand j'étais en colère j'avais la tronche d'un tueur... j'espère seulement que c'est pas le cas... Si je ne suis pas fâché, alors je suis quand même souriant. Je suis quelqu'un de plein de vie qui, je dois l'avouer, fait des réflexions assez bizarres sur des phénomènes complètement banals de la vie. J'ai l'esprit vif et une mémoire qu'il ne faut pas défier. Dans le monde où je me suis retrouvé, je suis souvent méfiant et je suis tellement apeuré qu'il est facile de me briser, mentalement parlant. En gros, je suis l'exemple typique d'un mec normal qui se retrouve dans un monde pas normal.



Physique : Pour mon aspect physique, encore une fois, je n'ai rien de spécial. Appart si vous trouvez ça anormal un mec aux cheveux noirs sans même une petite once de musculature. Bon, d'accord, je dois l'avouer, mes yeux ne sont pas ce qu'il y a de plus normal au monde. Ils ont l'air doré. Mais je continu de penser que c'est seulement des yeux noisette extrêmement pâle. Et puis, de toute façon, j'ai déjà vu une fille avec des yeux super verts alors c'est pas la mer à boire que j'aie les yeux or. Pour revenir à mes cheveux, ils sont ni courts, ni long, disons que c'est entre les deux. Je porte des lunettes noires, mais je ne suis pas complètement myope, juste assez pour ne pas que J'aie de la misère à voir à cinq mètre de distance. Je n'ai ni la peau bronzée, ni la peau pâle, je suis toujours entre les deux. Disons que je porte du linge normal du genre qu'un élève de 11ème année mettrait. Par habitude, j'ai toujours un jeu de cartes dans les poches de mon pantalon. Habitude que j'ai prise à partir du moment où j'ai eu 18 ans. Sinon, je n'ai jamais été bon en éducation physique alors ça doit être pour ça que je n'ai pas une musculature extraordinaire. Et je crois pas qu'il y ait d'autres détails à mettre sur mon physique...




WHO'S BEHIND THIS MYSTERIOUS FIGURE ?



PSEUDO/PRENOM ■ Foufy

ÂGE ■ 17 ans

AVATAR ■ J'ignore si c'est un personnage de manga, je l'ai trouvé sur deviant art : http://udonnodu.deviantart.com/art/Birds-and-Spades-154387560

COMMENT AS-TU CONNU CE FORUM ? ■ Une amie me l'a montré, elle l'avait trouvé sur un top site

COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? ■ Je suis fan d'Alice au pays des merveilles alors sans hésitation, j'adore le forum !

NOTE SUR 10 TA PRÉSENCE ICI ■ 7/10

RÈGLEMENT SIGNÉ ? ■ ...bah, je vais y aller, tien !

COMMENTAIRE?■ Non, aucun ._.

REGARDEZ A VOTRE DROITE, QUE VOYEZ-VOUS ? ■ Une armoire remplie de jouets avec lesquels je jouais étant petite (d'ailleurs ça fait longtemps que j'y ai jeté un coup d'œil)


Dernière édition par Alan Bowen le Dim 23 Mai - 3:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Alan Bowen   Alan Bowen HorlogeoDim 23 Mai - 3:27

PRÉNOM & SON HISTOIRE


Ma vie… ma vie se résume en trios choses : Mon anniversaire, mon énorme manque de jugement et ma visite dans un endroit inconnu qui m'a foutu dans la merde. Et ces trois choses, pour faire plus simple, je vais les transformer en catégories qui vont séparer mon histoire. L'histoire de l'adolescent qui n'a toujours pas trouvé qui il était vraiment.


Mon anniversaire

Si je vous résumais mon enfance en quelques mots, je devrais dire que mon primaire était les pires années de ma vie. On ne s'en rends pas compte sur le coup, mais quand on vieillis, on découvre que personne ne nous aimais vraiment. Bien sûr, c'est parfaitement normal, puisque quand on est jeune on est plutôt innocent alors on pense tous à peu près de la même façon : Tout le monde nous aime. Je ne voyais absolument pas qu'il y avait bon nombre de gens qui me détestaient. Pour moi, la vie était belle. Jusqu'à ce que cette belle innocence parte en fumée, que je me rende compte le monde n'est pas un champ de fleurs perpétuel et qu'il y a bel et bien des gens qui nous détestent. À partir de ma 4ème année, je me suis fais rejeter comme jamais on ne l'aurait fait. Pendant 3 ans, j'ai dû être complètement seul et, bien sûr, personne ne voulait être mon ami puisque j'étais au plus bas de l'échelle. Juste en dessous du yo-yo que les élèves adoraient tant à cette époque là. J'avais détesté ça, c'était l'enfer, même si dans ce temps là, je ne connaissais pas vraiment le véritable enfer.

Et est arrivé le secondaire. 5 années qui, je le sentais, s'avéraient pire que les 6 premières. Mais bon. Au moins, on changeait. Oui, parce que à partir de 12 ans jusqu'à la fin de l'adolescence, on se met à chercher qui nous sommes vraiment. Mais avant tout, il y a les changements physiques. Le fait de grandir de 3 décimètres en à peine un mois, le poil qui pousse à peu près partout et le truc gênant qui arrive seulement chez les garçons... qui arrive régulièrement... qui se situe dans l'entre jambe... et dont je n'ai pas le goût de donner plus de détails. De mon côté, toutes ces choses pleines de bonheur ne son arrivé qu'en fin de 3ème secondaire. Et vous l'auriez deviné, tout comme le primaire, tout le monde me détestait. On me jugeait sans me connaître et, ma fois, c'était désagréable. J'ai donc pris la décision que ça devait arrêter quand je suis rentré en secondaire 3. Bien sûr, la plus part des rejets, quand ils disent ça, ne font rien. Mais pas moi. Je voulais m'intégrer, trouver un véritable sens à ma vie. Je voulais côtoyer les plus populaire de l'école (ce qui, je m'en rends compte aujourd'hui, n'était pas la meilleur des décision). Un jour, je suis allé les voir. Je leur ai seulement demandé si je pouvais venir dans leur groupe. J'étais sûr que j'allais me faire balancer le yaourt qu'un des mecs tenait au visage. Pourtant, l'un d'eux à sourit, à regardé ses copains et a accepté. J'ai été surpris, mais je me suis vite ravisé car il y avait une condition. Une fameuse condition qui allait me valoir des ennuis.

La condition était que j'aille faire des graffitis sur les cases de l'école. Ils ont tous ris, persuadé que je n'allais pas le faire. Ce rire méchant que je détestais tant. Je les ai fixé un instant, puis, pour les provoquer, j'ai fait exactement le même sourire ingrat qu'ils m'envoyaient. Je leur ai demandé s'ils avaient de la peinture en canne et ils m'ont tous dévisagés, surpris. J'étais fier de mon coup. J'allais faire encore mieux que de faire ces stupides graffitis. Je voulais tellement me tenir avec eux que j'étais prêt à faire la chose la plus méchante que je ne pourrais jamais faire. Je leur ai cependant demandé une chose : si je pouvais le faire le lendemain matin. Et ils ont accepté, pensant que j'avais la trouille et que j'avais demandé une bonbonne de peinture seulement pour bluffer. C'est ce qu'ils allaient voir, oui.

Le soir, j'ai parlé avec mes parents. Ils m'adoraient, je les adorais. Ils étaient gentils avec moi et j'aurais facilement pu leur demander un 20 $ pour que je puisse exécuter mon plan. Cependant, ils m'auraient certainement demandé pourquoi et j'aurais été incapable de mentir. Je n'étais pas non plus pour le dire que c'était pour faire un mauvais coup. Je leur ai donc volé de l'argent en pensant que ça allait être la dernière fois que j'allais faire ça.

Le lendemain, les gars du groupe dans lequel je voulais rentrer m'ont donné la bonbonne de peinture et m'ont montré la rangée de casier que je devais peinturer. Ils se sont éloignés et m'ont observés. Ils m'ont vu regarder autour de moi et se sont mis à rire, croyant que je vérifiais s'il n'y avait pas de surveillante qui pourrait me prendre. Ils ont dû être sacrément surpris en me voyant approcher un élève de première et lui tendre le fameux 20 $ que j'avais extirper du portefeuille de mes parents. Le gosse m'a regardé avec surprise et je lui ai tendu la bonbonne de peinture en lui disant que s'il faisait ce que je lui demandais, je lui donnerais l'argent que je lui agitais sous le nez. Il n'a même pas hésité une seconde. Il a prit l'objet du crime et s'est aussitôt mis à écrire toutes sortes de choses ridicules sur les casiers. Je me suis éloigné en m'approchant du groupe de garçons qui avaient vu la scène de loin. Ils riaient. Ils semblaient adorer mon coup. On s'est encore plus éloigné quand une surveillante est enfin arrivé et a surpris le gosse dans son acte criminel. Ce dont j'étais le plus fier dans tout ça c'était que malgré tout je n'allais pas donner ce 20 $ au garçon et qu'il s'était fait prendre à ma place.

Voilà donc comment commence mon histoire dans ce groupe d'enfants populaires. Voilà comment j'ai subitement eu la cote et que, comme par magie, ma popularité à grandie. J'ai, bien sûr, continué à faire des mauvais coups et à voler de l'argent à mes parents (même si je m'avais promis de ne plus jamais le faire). Je me suis mis à fumer comme tout le monde le faisait et à boire durant les fêtes qu'on faisait. Et tout ça à l'insu de mes parents. À cause de tout ça, la relation entre eux finit par descendre en flèche car ma mère croyait que c'était mon père qui lui volait tout cet argent. Il parait que dans le passé, mon père avait été accroc au casino et ma mère croyait qu'il avait recommencé. Pourtant, il leur suffisait de me regarder pour savoir qui était le vrai voleur.

J'étais devenu si corrompu que j'ai même dû redoubler mon secondaire 4. Au moins, c'était le cas pour la plus part de mes amis. Et puisque mes parents étaient trop gentils, ils ne pensaient pas une seule seconde que c'était parce que j'avais changé. Pourtant, ils n'avaient qu'à regarder mes yeux et ils auraient vu à quel point j'étais devenu méchant. Mais c'était comme si une brume épaisse leur brouillait complètement les yeux. C'était comme s'ils étaient aveugles à mon égard.

Et puis, quand je fus enfin en 11ème année, quand j'atteignis enfin l'âge de 18 ans, tout dégénéra. Parce qu'à cet âge, on avait le droit d'entrer dans les bars et les casinos.


Mon énorme manque de jugement

J'avais demandé, comme pour les deux dernières années, à mes parents si je pouvais aller faire une fête chez un de mes amis. À chaque fois, ils avaient dis oui, content que j'aie enfin des amis.

Ce qu'ils ne savaient pas, cependant c'était que pour fêter en grand mes 18 ans, on allait aller dans un bar de danseuses. Pourtant, je savais qu'au fond de moi je ne voulais pas vraiment faire une telle chose, à l'insu de mes parents en plus. Je savais que ce que je faisais depuis maintenant 3 ans n'était pas vraiment moi... enfin... une partie de moi le savait. Pour ma fête de l'an passé, j'avais eu des cours de conduite de la part de mes parents. Cette année, j'avais eu un appareil photo, chose pour moi inutile puisque j'avais une très grande mémoire, "une mémoire d'éléphant" si vous préférez que j'exprime ça avec une expression bidon.

Ça a été la fête du siècle. Celle-là, jamais je ne pourrais l'oublier. La plus part de mes amis (moi inclus) avons eu une érection et, malheureusement, je genre de truc là, ça ne se contrôle pas. Malgré tout, c'était normal de baver devant des femmes qui dansaient à moitié nues, si personne n'aurait eu de réaction, il aurait eu un sacré problème, ou alors ça aurait été parce que la fille était laide à mourir (ce qui est logiquement impossible de retrouver dans un bar de danseuses). On a bu comme des soûlons, puis on est partis. Il était environ minuit, je m'en rappelle pas trop, j'étais complètement ivre. Et comme vrai cadeau de fête, ils m'ont amené dans un casino. Et c'est là que la passion pour le jeu a commencé. Je suis quelqu'un d'intelligent à l'esprit vif et le jeu, c'est carrément mon truc. Vous me placez un jeu de carte devant moi et je le prends, pas de doute là-dessus. Ce soir là, j'avais gagné pas mal d'argent. Bien sûr, j'avais pris soin de ne pas aller aux tables où les joueurs semblaient expérimentés. Ce talent là, j'ai dû le prendre de mon père, ça serait logique.

Ma fête de 18 ans a vraiment été inoubliable. Mais j'aimerais vous parler d'un truc qui m'a aussi été inoubliable, malgré le fait que ce soit un phénomène sans importance et que ça ne me donne absolument rien de vous raconter ça. Au moins, gardez l'espoir que ça ait un lien avec le reste de mon histoire.

Un jour, alors que je prenais ma douche, j'avais été surpris par une mouche qui volait dans ma cabine. Vous savez, ces petites mouches minuscules qui se rassemblent en essaim l'été et qui vous rentre dans l'œil. Parfois il y en avait quelques unes qui réussissaient à s'infiltrer dans ma maison et c'était complètement normal, je comprenais. Mais que l'une d'elle se retrouva dans ma douche, ça m'a fais réfléchir. J'espérais au plus profond de moi qu'elle ne soit pas pri dans le jet d'eau et qu'elle ne meurt pas. Et à mon grand soulagement, elle s'est posée sur le mur devant moi. Je me suis mis à la plaindre. La pauvre, si minuscule, vivant dans un monde hostile. Elle risquait de mourir à tout moment. Oui, parce que plusieurs personnes ne se souciaient pas de la mort d'un être aussi minuscule. Ça n'allait absolument rien changer à leur existence et c'était vrai. Je voyais souvent certains gamins s'amuser à écraser les fourmis et détruire leur colonie. Et malgré moi, je trouvais ça terriblement cruel. Tout le long de ma douche, j'ai alors espéré qu'elle ne soit pas prise dans le jet d'eau. Un moment, j'ai cru qu'elle était morte car elle ne bougeait plus d'un poil. Puis, alors que je l'observait, elle s'est envolée, s'est prise dans le jet d'eau et s'es noyé en a peine une demi seconde. Elle allait finir sa vie dans les tuyaux de la plomberie de la maison et ça me brisait le cœur, j'ignore pourquoi. Je me suis dis que ça devait être horrible de vivre comme une mouche parce qu'on pouvait facilement se noyer avec l'eau dont les humains, si géants, se servait pour se laver...

Cette aventure, si simple a eu, je crois, plus d'impact sur ma vie que ce qui s'est passé quelques mois plus tard avec mes amis.

Nous étions rendu au stade où à tous les samedi nous allions au casino. Surtout et principalement parce que moi j'adorais ça et que je nous faisais toujours gagner pas mal d'argent. Bien sûr, j'étais loin d'être le meilleur des joueurs au monde (si ça aurait été le cas, les gardiens m'auraient rapidement foutus à la porte) mais j'étais quand même assez bon pour nous gagner un beau paquet d'argent. Grâce à ça, je volais moins d'argent à mes parents, même si je le faisais encore puisqu'il y avait certains samedi ou j'avais moins de chance.

Ce jour là par exemple, on s'est ensuite rendu dans un bar. J'étais le conducteur pour la nuit, on faisait toujours une ronde comme ça pour savoir qui allait conduire. Alors c'est moi qui s'occupais de tout. Malgré tout, j'ai quand même bu ce soir là et je me balançais de devoir conduire par la suite. Mais, mon énorme manque de jugement fut celui-ci :

Les bars étaient pas mal loin de chez moi. Je faisais souvent ça par prudence, pour éviter de tomber par hasard sur mes parents. Je prenais l'autoroute et je nous amenais à un casino quand même assez loin de chez moi. Juste à côté se trouvait le bar. J'aurais peut-être été moins idiot si j'aurais conduit ivre pendant seulement quelques minutes, mais là, c'était carrément une demi heure !

Sur la route, c'était plutôt confus dans ma tête. Je m'en rappelle, j'avais de la misère à placer ma voiture entre les deux lignes. Il y avait une voiture qui me suivait de près derrière et un moment donné, sans raison, j'ai freiné sec. Si sec que la voiture derrière ne me vit pas venir et s'enfonça violement dans le derrière de ma voiture. Ça ne parait pas comme ça, mais 100 km/h, c'est rapide. Pourtant, on ne s'en rend compte que quand on a un accident. Je me rappelle vaguement que notre voiture avait fait plusieurs tonneaux pour aboutir dans le gazon, sur le bord de la route, juste à l'orée d'une forêt. Je n'en reviens toujours pas d'avoir survécu à tout ça. Parce ceux qui étaient supposé être mes amis, étaient tous morts. Les trois garçons en arrière avaient été complètement écrasé parce que le derrière de l'auto avait été fracassé en premier. Et l'autre à la place du co-pilote... disons que j'aime mieux ne pas décrire son état... Et moi... j'étais vraiment mal... mais vivant.

Toujours sobre, je suis sortir de la voiture en boitant. Je me rendis en plein milieu de l'autoroute, sans prendre vraiment conscience du danger. J'étais sonné, ça se comprend. Puis, je vis un camion me foncer dessus.

Et je tombai dans le coma.

Enfin... c'est bien ce que j'aurais aimé vous dire. Parce que forcément, ça aurait été mieux que l'endroit où je me suis rendu. Non, au dernier moment, je suis retourné là où se trouvait ce qui restait de ma voiture et je suis entré dans la forêt en appelant à l'aide.

Ça aussi c'est idiot. Où pouvais-je trouver de l'aide dans la forêt ? Oh, bien sûr, je n'aurais qu'à demander à monsieur ours de transporter tous mes amis à l'hôpital tandis que madame orignal allait examiner les causes de l'accident. Pendant ce temps là, monsieur et madame moufette allaient vérifier la gravité de mes blessures et monsieur loup allait m'annoncer que tous mes amis étaient morts ! Oui, bien sûr ! Certainement ! C'était la chose la plus originale à laquelle je n'aurais jamais pu penser de toute ma vie ! Non, ça ne s'est pas passer ainsi et oui, je vais dire malheureusement.

Je me rappelle avoir marché longtemps dans cette forêt... jusqu'à ce que je tombe... que je tombe dans un trou... ou plutôt dans le vide...


Je me suis mis bien profond dans la merde

Quand je suis revenu à moi, j'étais... j'étais... j'ignorais où j'étais. Sérieusement, c'était bien le moment de dire que j'étais perdu. Plus une seule trace de forêt, ni de voiture défoncé, ni d'amis en sang. Plus de trace de monsieur ours, encore moins de madame moufette. Définitivement, j'étais perdu, c'était bien le mot. Tout ce que je voyais au loin c'était un château. Un château dont le propriétaire devait avoir vraiment mauvais goût. Des cœurs partout, du rouge partout. Je n'ai absolument rien contre la couleur rouge... mais contre les cœurs... disons que j'ai un préjugé sur le genre de truc que toutes le filles dessinent dans leurs lettres de déclaration. Et tout autour de ce "magnifique" château, il y avait un tout aussi "magnifique" labyrinthe. Aaaaaah ! Que de "magnificence". Merde ! Mais où est-ce que je pouvais bien être !? Dans le monde d'Alice au pays des Merveilles ou quoi ?!

À vrai dire, je n'avais pas tout à fait tort...

Je suis resté longtemps assis dans l'herbe à regarder le ciel. J'avais super mal à l'épaule et a la jambe et j'avais le vertige. De toute façon, étant donné que j'ignorais où j'étais, ça ne me donnait pas grand-chose de partir à l'aventure. Il y a même un moment donné où je me suis redressé et que j'ai sortis mon jeu de cartes. J'étais accroc jusqu'à la fin. Mais il y a un truc qui m'a interpellé. Un mec en fait. Un mec vraiment louche qui marchait vers moi. Il me regardait en souriant de façon vraiment inquiétante. Je me suis levé et j'ai reculé.

L'homme ne m'a même pas adressé la parole, pas besoin de ça pour trucider quelqu'un quand même ! Et je suis sérieux quand je dis trucider. Incroyablement sérieux même. Parce qu'il a sortis des couteaux de son manteau et en a lancé un. Puisque je m'y attendais pas, je l'ai reçu en plein dans l'épaule et j'ai crié.

Merde ! Qu'est-ce qu'il me voulait ! J'avais rien fait ! C'était un crime que de rester planté là à rien faire ou quoi ?! De tout le long, il n'a rien dit. Plus il s'avançait vers moi, plus son sourire devenait sadique et carrément effrayant ! Je flippais. Merde que j'avais peur ! Il y a une phrase qui me tournais dans la tête : "Vas-t'en, file !" Mais le plus bizarre c'était que mon corps ne réagissais pas du tout. Je le sentais trembler. J'étais complètement paralysé. Puis, l'homme me lança une nuée de couteaux qui venaient vers moi comme un essaim d'abeilles. Mais le plus bizarre dans tout ça ce fut que les objets m'arrivèrent au ralenti. J'ai eu tellement peur que je l'ai ai évités. J'avais pas trop compris comment ça avait marché, mais bon... je me suis contenté de partir à la course. Soudainement, le "magnifique" labyrinthe me semblait beaucoup plus attrayant. J'avais vraiment, mais vraiment le goût de le visiter. Je suis entré et j'ai remarqué que comme par magie, ma jambe ne me faisait plus aussi mal... même chose pour mon épaule... l'adrénaline sûrement.

J'ai pris des centaines de tournants et couru des centaines de fois en ligne droite jusqu'à ce que je sois certain que l'autre louche ne me suivait plus. Puis, je me suis arrêté et j'ai hurlé. J'ai hurlé pendant un bon moment jusqu'à ce que je me laisse littéralement tomber sur le sol en pleurant.

Je me sentais misérable... aussi misérable que cette petite mouche dans cette douche. Oui parce que je n'ai jamais trouvé de solution pour sortir de cet endroit de malheur et... à force de vivre là bas, à force de rencontrer des personnes qui tentaient de me tuer, je me suis rendu compte j'étais aussi minuscule que cette mouche, vivant dans un monde hostile. Je risquais de mourir à tout moment, comme elle. Oui, parce que plusieurs personnes ne se souciaient pas de la mort d'un être aussi insignifiant que moi. Ça n'allait absolument rien changer à leur existence et c'était vrai. Je voyais souvent certaines personnes, dans ce monde, s'amuser à tuer des humains du même genre que moi. Personnellement, je trouvais ça cruel, c'est certain, étant donné que maintenant j'étais exactement comme la petite mouche emprisonné dans la cabine de douche, vivant dans un monde qui est loin d'être le sien, manquant à chaque petite minute de sa vie de se noyer dans le jet d'eau et de finir sa vie sous la terre.

Ce jour là, la première chose à laquelle j'ai pensé après avoir hurlé fut à la petite mouche. Parce que c'est exactement à ce moment là de mon histoire que j'en trouvais un lien. Un lien beaucoup plus solide que je n'aurais jamais pu imaginer.

Je me suis aussi rendu compte qu'au fond, toutes ces choses méchantes que j'ai faites dans ma vie ne m'avaient mené qu'à un seul malheur, quoi qu'il fût de grande envergure. Le fait de m'être rendu dans ce groupe n'a fait que me conduire dans un monde où j'avais peu de chances de mourir. Cette vie que j'avais choisie, je me suis rendu compte qu'elle ne me représentait pas su tout, que je n'avais rien en commun avec tout ça, que je n'avais pas encore trouvé qui j'étais vraiment. J'avais foutu en l'air ma vie entière et le seul fait de rencontrer ces gens populaire eu tôt fait de m'enfoncer profondément dans la merde.
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MessageSujet: Re: Alan Bowen   Alan Bowen HorlogeoDim 23 Mai - 11:00

Tout est bon alors~
Je te valide Mister~ Bienvenue au pays !
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MessageSujet: Re: Alan Bowen   Alan Bowen Horlogeo

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