Prince Charming
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 Age : 30
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◊ Power: Synthèse d'objets, Télékinésie et Nécromancie
◊ Orientation Sexuelle: Hétérosexuelle
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 |  Sujet: Une plume PRINCIERE, si j'ose dire...  Mar 12 Juin - 6:06 | |
| Bien le bonjour ! Je viens ici vous soumettre les dégueulasseries nauséabondes que ma plume a pu dans un moment de faiblesse s'abaisser à vomir sur un papier... En espérant que ce soit pas trop indigeste, y'en a qui datent sévère. - Saletés en vers:
HOMME
à ces messieurs-dames qui pensent que la parole pèse plus fort que les actes
Homme, toi qui te crois grand et fort
Homme, toi qui ne pense qu'à ton confort
Écoute ma voix, la voix du monde
Entends donc ma colère qui gronde
Depuis un siècle tu me maltraites
Tu bats chaque jour la mère qui t'allaite
A présent, homme, c'est toi qui me domine !
Tu m'exploites avec toutes tes machines
Homme, ce monde n'est pas un jouet !
Depuis un siècle, tu vois, j'endure
La pire de toutes les pires tortures
Je vais maintenant te montrer !
Séismes, typhons, tsunami,
Mais tout cela n'a pas suffit
Comprend donc que ce monde n'est pas un fruit
Que tu peux bouffer en restant impuni
Apprêtes-toi à subir mon courroux
Quand le lapin va redev'nir le loup !
Je vais sur toi déverser mon ire
Et tu ne pourras pas t'enfuir !
Même tes enfants seront décimés
Car mes enfants à moi, tu les a tués
Simplement parc' qu'ils te gênaient
Loups, vautours, ours, et j'en passe
Maintenant, c'est tour de trépasse !
La bouteille, sur mes plages, t'a désignée !
Maintenant c'est toi que je vais tuer ! SOLITUDE
à ceux qui ont voulu me faire taire et à ceux qui m'ont fait parler
Connaissez-vous cette atrocité ?
Qui, du monde, peux vous couper
Elle inflige une souffrance bien rude
Cette atrocité, c'est la Solitude
Cela a un commencement assez banal,
Une simple parole que l'on prend mal
Et on se persuade que personne ne veux vous aimer
Et on finit par se tuer
A petit feu, toujours lentement
On sème notre âme aux quatre vents
Où es-tu, toi mon ami ?
Où es-tu, toi ma mie ?
Où êtes-vous, piliers de mon âme ?
Je sens l'abysse s'ouvrir sous mes pieds
Je vois les bras qui vont me faire chuter
Je vois le Noir se précipiter
J'ai depuis retrouvé mes piliers
Et des abysses, je commence à m'extirper
Mentalement, il y a peu j'étais mort
Mais j'ai maintenant des amis qui valent de l'or
Merci, merci à vous mes amis
Merci à vous, qui me maintenez en vieBALLADE KAMIKAZE
à F'murr
Je me suis fait sauter
l'caisson faut voir
cervelle en étoile sur le trottoir
jolie méduse rose...
s'en est passé des choses...
Quitté, bafouer piétiné...
On m'a dit qu'j'pouvais crever
Et pan ! Une balle dans la tête !
Et pan ! Maintenant ils font la fête !
Devant les passant, faussement compatissants
J'aime pas mourir lentement...
J'ai salis le bitum...
C'est tout cassé, c'est tout cassé, et moi aussi et pan j'allume.
On m'a ramassé,
photographié...
Et dans un caisson en sapin
enfermé
Exposé dans la rubrique nécrologique
Je fais l'bonneur des flics
Maintenant on m'a oublié
Après m'avoir tant jugé
C'est tout cassé, c'est tout cassé et moi zaussi, et
pan, at pan QUATRE
A qui le saura
Ma plume pour ma langue, mes doigts sur le clavier
Écrire, non pas taper des mots tant ressassé
Dans mon esprit du moins, chaque nuit dans mon lit
Je maugrée et rumine, j'emprisonne mes cris
Mon crayon glisse et danse, ce n'est même pas une plume
Ou une décharnée et sans le moindre éclat
Sans talent ? Certes non. Je le crie, je l'assume
Le talent, je le sais, je le vois, n'est pas ça
Cet artifice forgé, il me plaît de l'exposer
"Regardez-moi !" Dis-je. "Lisez-moi, aimez-moi !"
Je couche sur le papier mon désespoir puéril
Dans une longue plainte, j'impose mes pleures stériles
Désespoir oui, malgré l'argent et mon toit.
Tout seul dans ma tête je bataille contre eux
Contre ses deux talents qui m'expulsent et m'expient
Cependant, je le sais, ils le font sans mépris
Car je ne peux prétendre à étouffer leurs feux
Feux de joie, vrais brasiers, m'éclipsant sans me voir
Moi, petit, pauvre torche, perdu dans la nuit noire
Masqué par leurs éclats, je m'agite, me débat
Pour capter son regard, de l'étoile, là-bas...
Mais bien évidemment, je ne peux pas lutter
Et je me fais petit, je charrie mon fardeau
Je ne dis rien, me tais, je me fais oublier
Je meurs de jalousie, voyant ces feux, si beaux...
De faux pas en fausses notes, je tente de rimer
Mal, oui, mais je me lance, pour ne pas m'étouffer
Je rage, je fulmine, à voir ces grands seigneurs
Pinailler, se vexer, blesser, bouder, faire peur
A cette grande dame qui se noie dans ses pleures
Mais qui encore, toujours, les chérie dans son cœur.
Et moi, vaincu, résigné, foulé, dépassé
Fais des alexandrins pour me manifester
Ces vers seront sous doute comme mon chant du cygne
Oui, mon baroud d'honneur, en attendant un signe
De cette étoile brillante, captivée par les feux
Ne voyant pas la torche, trop petite pour ses yeux...
Ce poème est mauvais, et j'en suis bien conscient
Écrit en une nuit pour trouver le sommeil
Écrit pour qui le sait, bien maladroitement
Sans rien de spécial, banal sans nul pareil
Et j'ai même pas tout dit, j'en aurais pour des pages
Des pages et des pages de ma rage volage
J'en aurais pour des pages de fatals contresens
Car mon esprit maintenant, n'est qu'un marasme rance
Ce que je veux cracher, je ne peux l'énoncer
Comme un aveux trop lourd, dans ma gorge est coincé...
Dernière édition par Prince Charming le Lun 25 Juin - 1:13, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Une plume PRINCIERE, si j'ose dire... Dim 24 Juin - 14:33 | |
| Et une nouvelle saleté en vers pour qui ça intéresse, une ! |
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: Une plume PRINCIERE, si j'ose dire... Lun 25 Juin - 0:56 | |
| Han, j'aime trop. 8D
J'trouvais ça super littéraire, mais les mots grossiers m'ont butés. J'aime plus le monde que les autres, va chercher à savoir pourquoi. .-. |
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| | Sujet: Re: Une plume PRINCIERE, si j'ose dire... | |
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